France Immersive : faire visiter à distance les entreprises grâce à la réalité virtuelle

Faire visiter à distance son entreprise avec la même efficacité qu’une visite physique, c’est ce qu’a imaginé Raynaut Escorbiac en créant France Immersive. Un système de visites immersives en « réalité virtuelle » conçues en vidéos 360°, scénarisées et interactives.

« Pour une entreprise de savoir-faire ou une industrie, c’est toujours plus pertinent, en termes de business, quand son prospect ou ses partenaires se rendent in situ, explique Raynaut. Mais quand ça n’est pas possible, une visite immersive doit générer les mêmes effets positifs. C’est pourquoi nous réalisons des visites immersives en réalité virtuelle, qui sont scénarisées et interactives ». Ces vidéos sont accessibles à distance sur smartphone, ordinateur ou tablette. Et pour que l’immersion soit encore plus forte, les dirigeants ou commerciaux peuvent proposer l’expérience dans des casques de réalité virtuelle quand ils sont eux-mêmes en voyage. « Par cet effet, ils ont toujours leur entreprise avec eux, un moyen de faire visiter leur site de production par exemple ». L’idée lui est venue après la revente de sa précédente entreprise, basée à Aix-en-Provence, et pour laquelle le challenge était de faire venir ses interlocuteurs dans son entreprise. « La question était devenue de savoir comment faire venir l’entreprise jusqu’à eux ! Nous avons donc développé un concept de visites qui devait être extrêmement réaliste, simple et efficace, tout en permettant de transformer le spectateur en acteur de sa visite. Mon focus n’était pas tant la technique, mais les impacts et bénéfices que la visite à distance devait générer. »

Rendre visible les savoirs et savoir-faire des entreprises françaises

La crise du Covid-19 l’encourage à aller dans cette diversification et il ouvre en mai 2020, la première plate-forme de visite des savoir-faire et industries françaises à distance : Franceimmersive.com, qui permet à tous de visiter en ligne des entreprises qui produisent en France. « Nous voulions rendre visible les savoirs et savoir-faire des quatre coins de la France alors que les entreprises étaient fermées au public pendant la crise sanitaire. Nous avons d’abord passé 6 mois à développer techniquement le concept, puis réalisé des tests sur quelques cdivts-tests. Mon objectif était de mesurer les performances commerciales accrues. » Aujourd’hui, l’entreprise souhaite élargir le nombre d’entreprises qu’il est possible de visiter : « Le tourisme industriel revêt un intérêt majeur aujourd’hui et les Français souhaitent comprendre et voir ce qu’ils consomment. Notre engagement dans le made in France est total et France Immersive le promeut et l’encourage ! Nos développements actuels se tournent vers d’autres solutions en réalité augmentée pour aider les entreprises françaises à encore mieux commercialiser leurs produits. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : une centaine d’entreprises sont visibles sur la plate-forme.Un conseil : ce n’est pas l’idée qui compte mais l’énergie et l’engagement qu’on y met ! Soyez patient et persévérant, la création d’une entreprise demande du temps et de la persévérance.Un contact : Raynaut Escorbiac,

www.franceimmersive.com

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Les entrepreneurs restent optimistes

Le réseau d’accompagnement et de financement Initiative France dévoile sa dernière enquête sur les entrepreneurs. S’ils se déclarent bousculés notamment par la hausse des prix des matières premières, ils sont satisfaits de leur choix d’avoir créé leur entreprise.

Initiative France a mené son enquête en fin d’année dernière auprès de 1 732 entrepreneurs soutenus par son réseau. Cette enquête révèle que malgré les difficultés rencontrées, les entrepreneurs gardent un état d’esprit positif (61 %). Deux tiers d’entre eux indiquent, en effet, être plus heureux maintenant qu’ils ont créé leur entreprise que dans leur activité professionnelle antérieure, et ce en dépit des problèmes qu’ils rencontrent. La principale difficulté qu’ils ont à affronter reste la hausse des prix des matières premières (58 %). Un chiffre qui grimpe fortement pour certains secteurs : 86 % pour les agriculteurs, 80 % pour les gérants d’hôtels-cafés-restaurants, 69 % pour les professionnels de l’industrie et de l’artisanat.

L’importance de la RSE

Autre difficulté citée : les coûts de l’énergie (pour 45 % des sondés), et notamment pour les gérants d’hôtels-cafés-restaurants (70 %) et les agriculteurs (53 %). Mais ils sont tout de même 62 % à anticiper une situation économique « meilleure ou stable » pour 2023. Enfin, les entrepreneurs soulignent largement l’importance de la RSE dans leur activité. 2 sur 3 estiment, en effet, que l’impact écologique, social et sociétal de leur entreprise est « au moins aussi important que l’enjeu économique ». Plus d’un tiers d’entre eux souhaite d’ailleurs mettre en place une mesure des impacts.

Pour en savoir plus :

www.initiative-france.fr

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PikkoPay, la start-up qui conçoit le futur de l’encaissement

89 % des Français ont déjà quitté un magasin à cause d’une file jugée trop longue. C’est pour éviter cela qu’Alexandre Chen a développé, en 2022, avec Vincent Terrasse et Joe Trinh, un QR Code qui permet de payer instantanément ses achats en magasin.

PikkoPay supprime les files d’attente en transformant le smartphone des utilisateurs en caisse automatique. Pour cela, il suffit de scanner un QR Code en entrant dans le magasin, sans avoir à télécharger une appli ou s’inscrire, puis de scanner les codes barre des articles que l’on souhaite et les payer directement sur le téléphone, et enfin montrer une preuve d’achat à un vendeur avant de quitter le magasin sans passer par une caisse physique. « Cette idée est née en période post-Covid, explique Joe Trinh, cofondateur. Nous faisions face à une queue de 40 minutes pour acheter un simple tee-shirt, nous avons finalement abandonné l’achat. Frustrés, nous nous sommes dit que nous n’étions sûrement pas les seuls à qui cette situation est arrivée. Et il nous paraissait inconcevable qu’au 21

siècle, à l’ère de l’instantanéité et des smartphones, rien n’ait été fait afin de résoudre une telle problématique ! C’est ainsi que PikkoPay est né… ». La première version de PikkoPay est élaborée en interne : « Ayant eu une formation ingénieure, nous avions déjà les compétences informatiques pour développer notre solution rapidement et la tester ».

S’imposer chez les grands groupes retail

La plus grande difficulté a été le déploiement de PikkoPay. « C’était la première fois que notre solution faisait face au marché. Nous ne savions pas comment les utilisateurs allaient réagir face à cette solution innovante qui bouleverse leur parcours d’achat. Nous avons dû être très réactifs afin de vite repérer les potentielles frictions de notre solution et de les régler rapidement afin de ne perdre aucun utilisateur. »

À court terme, l’entreprise souhaite engranger un maximum de données avec les magasins pilote de PikkoPay afin de mieux cerner et comprendre le comportement des utilisateurs en magasin. « Cela nous permettra de faciliter l’onboarding des utilisateurs dans notre solution et de leur offrir une expérience optimale, sans la moindre friction ». Les jeunes créateurs veulent aussi devenir l’entreprise qui va démocratiser ce système d’encaissement sans file d’attente sur le marché français. « Pour cela, il faut une importante présence sur le territoire français, cela implique donc un déploiement important et notamment chez les grands groupes retail car c’est chez eux que l’on retrouve beaucoup plus cette problématique de file d’attente ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 16,3 milliards d’euros de pertes en Europe pour la vente au détail à cause des files d’attenteUn conseil : définir ce qui nous drive, ce qui nous anime et ne pas le perdre de vue, c’est ce qui me permet de vivre un échec et de me relever. Cela est valable aussi bien personnellement que professionnellement.Un contact : Joe Trinh,

www.pikkopay.fr/

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Lancement de l’accélérateur REV3 GrandSoissons pour les entreprises de la transition

GrandSoissons Agglomération lance son accélérateur REV3 pour soutenir les porteurs de projets d’innovation et les entreprises innovantes engagées dans une démarche de transition à impact environnemental et social.

L’accélérateur REV3, lancé avec le soutien de la région Hauts-de-France, en partenariat avec la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie, devrait accueillir une douzaine de lauréats d’ici cet été. Il propose un programme d’accompagnement et de formation d’une durée de 6 mois, ainsi qu’un système de parrainage avec des entreprises locales. Les start-up sélectionnées pourront ainsi bénéficier d’un environnement favorable pour se développer, atteindre leurs objectifs et réussir sur le long terme.

Trouver collectivement des solutions

GrandSoissons Agglomération espère encourager la croissance des entreprises locales, stimuler l’innovation et renforcer l’économie régionale. Mais aussi trouver collectivement des solutions pour adapter le territoire aux enjeux majeurs et favoriser la décarbonation de la planète tout en favorisant l’emploi et l’insertion professionnelle. Sont ainsi particulièrement visées les filières du mix énergétique, de la décarbonation, le bâtiment durable et son efficacité énergétique, la mobilité durable, l’agriculture, la bioéconomie et la filière forêt-bois, et enfin l’économie circulaire. Les candidatures sont ouvertes du 15 février au 31 mai 2023.

Pour en savoir plus :

www.economie.grandsoissons.com/

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Un concours pour récompenser les femmes qui entreprennent en franchise

Organisé par Franchise Directe, le concours « Un métier, une enseigne » s’adresse aux femmes qui veulent créer en franchise. Trois prix d’une valeur de 2 000 à 6 500 € seront remis sous forme de prestations d’accompagnement ou d’ateliers en ligne.

Selon la 17e édition de l’enquête de la Banque Populaire/Fédération Française de la Franchise, 4 Français sur 10 qui souhaitent entreprendre pensent le faire en franchise. Pour valoriser les femmes qui choisissent cette voie-là, Franchise Directe propose un concours qui récompensera 3 créatrices. Parmi les critères de sélection, il sera fait attention à la motivation d’entreprendre en franchise, le tempérament d’entrepreneure, les initiatives vers l’entrepreneuriat ou encore l’attrait d’un secteur.

Accès à des modules de formation

La lauréate du « Grand Prix » bénéficiera de prestations (étude de marché, analyse du Document d’Informations Précontractuelles (DIP) et du contrat de franchise, conseils sur le plan de financement, conseils sur le réseautage, modules de formation « devenir franchisée ») d’une valeur de 6 500 €, le 2e prix « Coup de pouce » d’une valeur de 3 500 € et le 3e prix « Coup de cœur » d’une valeur de 2 000 €.

Les 10 finalistes auront également un accès au module de formation en ligne « Devenir franchisée » offert par la FFF. Les candidatures sont ouvertes du 8 au 22 mars 2023 pour une remise des prix le 21 avril prochain.

Pour en savoir plus :

www.franchisedirecte.fr

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La Mission French Tech renforce son réseau

Depuis 10 ans, la Mission French Tech fédère et anime l’écosystème des start-up tech françaises pour faire émerger des leaders mondiaux. Cette année, elle élargit son réseau avec 3 nouvelles capitales ainsi que 2 nouvelles communautés en France et 9 nouvelles à l’international.

Rattachée à la Direction Générale des Entreprises au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, la Mission French Tech organise de nombreux événements partout dans le monde, fédère plus de 6 000 start-up et propose plusieurs programmes d’accompagnement. Pour mettre en œuvre ses missions, elle a développé un réseau sous forme de Capitales et de Communautés proposant une collaboration inédite entre la société civile et l’État.

Pouvoir entreprendre partout en France

Majoritairement sous forme associatives, les Capitales et les Communautés peuvent demander leur labellisation en démontrant leur volonté et leur capacité de contribuer aux objectifs stratégiques de la Mission French Tech. Cette année, la création de 3 nouvelles capitales, La French Tech Bourgogne-Franche-Comté, La French Tech Paris-Saclay et La French Tech La Réunion, porte le réseau à 16 Capitales et le nombre de Communautés à 99. Objectif de cet élargissement du réseau : faire en sorte que tous les porteurs de projets puissent entreprendre, partout en France, dans les bonnes conditions pour mener à bien leurs projets.

Pour en savoir plus :

https://lafrenchtech.com/fr/

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Une base de données mondiale des entrepreneures

Dans la lignée de son soutien à l’entrepreneuriat féminin, la maison Veuve Clicquot lance la Bold Open Database, une base de données ouverte mondiale des femmes qui entreprennent. Objectif : les rendre plus visibles et favoriser les échanges.

Pour la maison Veuve Cliquot, de plus en plus de femmes se lancent dans l’entrepreneuriat dans le monde, mais elles restent très peu visibles par rapport aux hommes. Pour réparer cette tendance, elle lance une base de données gratuite, ouverte et mondiale qui sera alimentée par les femmes entrepreneures elles-mêmes. Cette base de données unique permettra de donner de la visibilité à ces femmes, par exemple auprès des investisseurs ou de futurs collaborateurs.

Un levier de développement social et économique

La nouvelle base de données permettra aussi de récolter des données, par exemple pour des journalistes qui cherchent de l’information ou pour des chercheurs qui veulent analyser des tendances. Pour Veuve Cliquot, la Bold Open Database doit devenir un levier de développement social et économique pour tout l’écosystème entrepreneurial féminin, sans frontières culturelles, géographiques ou technologiques.

Pour en savoir plus :

www.boldopendatabase.com/fr

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Série La Mission : dans les coulisses d’une start-up

BFM Business propose une mini-série documentaire de 10 épisodes, qui suit l’aventure entrepreneuriale de Captain Cause, une start-up qui ambitionne de distribuer 1 milliard d’euros pour des projets associatifs à impact écologique et social d’ici 5 ans.

Suivre de l’intérieur le processus de lancement d’une start-up ? Vivre « comme si on y était » les défis qui attendent les créateurs ? C’est l’idée de cette mini-série, proposée par BFM Business, qui dévoile les coulisses des avancées, les réflexions stratégiques et les difficultés rencontrées lors de la création d’une entreprise. Le sujet : la start-up Captain Cause, dont les fondateurs ont accepté de se laisser filmer depuis leurs débuts pour partager leurs ambitions, leurs questionnements, leurs réussites, mais aussi leurs premiers échecs.

Disponibles en replay

Dévoilé courant janvier, le premier épisode de La Mission permet de faire connaissance avec Frédéric Mazzella (fondateur de BlaBlaCar) et ses quatre associés Georges Basdevant, Clara Pigé, Maxence Mathey et Nathanaël Romano, qui décident de lancer Captain Cause, et de mieux comprendre le concept. D’une durée de quelques minutes, les épisodes seront disponibles ensuite en replay sur le site.

Pour en savoir plus :

www.bfmtv.com

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Une application pour créer son entreprise

Développée par Initiative France avec le soutien du ministère du Travail et de Bpifrance, l’application Mon kit entrepreneur propose d’aider les créateurs d’entreprise à monter leur projet, grâce notamment à des conseils d’experts, des défis à réaliser et des témoignages.

Créé en 1985, Initiative France est un réseau associatif de financement et d’accompagnement des créateurs, des repreneurs et des développeurs d’entreprise, fort de 206 points d’accueil sur tout le territoire français (métropole et outre-mer). Pour aider les porteurs de projet à se lancer, quel que soit leur point de départ, il vient de développer une application mobile. Téléchargeable gratuitement, cette application permet au futur entrepreneur d’indiquer où il en est et, avec de simples swipes, ce dont il a besoin.

Un parcours adapté à ses besoins

L’entrepreneur accède alors à un parcours personnalisé qui contient 1 à 25 étapes, tels que, par exemple, déterminer son offre, étudier le marché, chercher un local, calculer ses besoins en financement, se faire connaître… Pour chaque étape, des conseils d’experts et des défis à réaliser sont proposés. Une fois le parcours terminé, le porteur de projet peut prendre rendez-vous avec l’association locale du réseau Initiative France la plus proche pour rencontrer des experts de la création d’entreprise, et accéder au financement de son projet par un prêt d’honneur à taux zéro.

Pour en savoir plus :

www.initiative-france.fr

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Le Start-up Contest SITL, un accélérateur d’opportunités

Le concours Start-up Contest, organisé pendant la Semaine Internationale du Transport et de la Logistique (SITL), vise les entrepreneurs qui imaginent le transport et la logistique de demain. Cette année encore, une vingtaine de projets seront récompensés.

La SITL tiendra sa 40e édition à Paris, Porte de Versailles du 28 au 30 mars 2023. 30 000 visiteurs et 500 exposants sont attendus, avec en fil rouge cette année le thème « Se transformer face aux grands enjeux du Transport et de la Logistique ». Pendant cette semaine et pour la 9e année consécutive, le concours Start-up Contest va réunir les pépites du monde du transport et de la logistique pour récompenser les 20 plus beaux projets.

Innover sur des enjeux clés du transport et de la logistique

Sont particulièrement visées les start-up qui innovent sur des enjeux clés du transport et de la logistique comme la réduction de l’empreinte carbone, la contribution à la relocalisation industrielle, la cybersécurité, la démarche RSE… Les entreprises sélectionnées pitcheront le mercredi 29 mars devant un jury composé de grands décideurs de la filière dont La Poste, FNAC Darty et Les Mousquetaires. Les inscriptions sont ouvertes en ligne jusqu’au 8 février.

Pour en savoir plus :

www.sitl.eu/fr-fr/programme/eventsconcours.html

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