L’association Cédants et Repreneurs d’Affaires (CRA) propose des réunions d’information pour réussir sa reprise d’entreprise. Ces réunions ont lieu partout en France. La prochaine sera à Paris le 11 janvier 2023.
Le CRA (Cédants et Repreneurs d’Affaires) est une association nationale qui existe depuis 1985 et dont l’objet est de faciliter la transmission des TPE/PME grâce à ses délégués bénévoles, anciens dirigeants et patrons d’entreprise, installés dans toutes les régions. Il propose notamment des études de marché sectorielles, des stages de formation à la reprise ou encore la possibilité de participer à des groupes de repreneurs pour échanger sur la reprise et vaincre l’isolement dans son projet. C’est dans ce cadre qu’il organise des réunions d’information gratuites.
Se conforter dans son projet
D’une durée d’environ 2h30, ces séances permettent aux personnes intéressées par la reprise de poser toutes les questions qu’elles souhaitent et obtenir des réponses qui les conforteront ou non dans leur projet. Ces réunions ont lieu partout en France, en présentiel ou en ligne. Elles abordent notamment le marché de la reprise, ses opportunités et ses risques ; sur le plan personnel et familial, les défis et risques à assumer dans la durée ; les 10 étapes clés de la démarche et de son timing ; les formations proposées par le CRA et la démarche de la cession.
Pour en savoir plus :
www.cra.asso.fr/
© Les Echos Publishing 2023
Plate-forme de prospective et d’innovation du groupe Vinci, Leonard a notamment pour mission de développer des programmes d’incubation et d’accélération de projets innovants. De nouvelles start-up vont ainsi intégrer ses dispositifs en 2023.
Pour servir l’avenir des métiers du groupe Vinci, Leonard propose un accompagnement sur mesure de projets innovants par des experts, des designers et des mentors business du groupe, l’accès à un réseau international d’experts et d’investisseurs ainsi qu’un lieu de rencontre, d’accélération et d’inspiration unique, Leonard:Paris, de 4 500 m2 dans Paris. Il vise les start-up de la construction, de l’énergie et de la mobilité, qui peuvent choisir entre différents dispositifs tels que le programme Seed de 6 mois, pour les start-up qui décollent, ou encore le programme Catalyst de 6 mois, pour celles qui se développent sur les marchés de Vinci.
46 projets retenus pour 2023
Deux programmes sont également consacrés aux collaborateurs du groupe Vinci : le parcours Intrapreneurs de 4 mois pour tous les collaborateurs qui veulent se lancer, et le Parcours IA de 5 mois pour les managers d’une entité Vinci. Pour 2023, 46 nouveaux projets ont ainsi été retenus, tous présentant des solutions innovantes qui s’intéressent aux grands défis environnementaux et énergétiques auxquels doivent faire face les villes et les infrastructures.
Pour en savoir plus :
leonard.vinci.com/hub-programmes
© Les Echos Publishing 2022
Créé par l’association d’insertion Sport dans la Ville en partenariat avec EMLyon business school, Entrepreneurs dans la Ville est un programme destiné aux jeunes créateurs issus des quartiers populaires de la politique de la ville.
Soutenu par la banque publique d’investissement Bpifrance, dans le cadre de son programme Entrepreneuriat Pour Tous, le dispositif Entrepreneurs dans la ville existe depuis 2007. Il a pour objectif d’accompagner des jeunes issus des QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) qui veulent créer leur entreprise en leur proposant un programme de qualité gratuit. Les jeunes retenus bénéficieront d’une formation certifiée par l’école de commerce partenaire, d’un réseau et de mentorat, d’un bootcamp, d’un espace de travail et de coworking.
Programme Starter ou incubateur
Selon l’avancée du projet, l’entrepreneur peut faire le choix de s’orienter vers le programme Starter de 6 mois, qui permet de travailler sur l’idée, d’explorer le marché, de challenger leur projet et de construire le Business Plan. Ou vers le programme d’incubation sur 18 mois s’il a déjà créé son activité depuis moins de 2 ans et qu’il veut bénéficier d’un suivi individuel soutenu afin de développer son activité. Ces programmes sont disponibles dans les villes de Lyon, Paris, Marseille, Lille, Saint-Étienne et Grenoble. Les dossiers de candidature doivent être déposés avant le 14 janvier 2023.
Pour en savoir plus :
https://entrepreneursdanslaville.com/
© Les Echos Publishing 2022
Le réseau Femmes des territoires lance une formation gratuite en ligne sur le thème « je finance mon projet ». Objectif : permettre aux futures entrepreneures d’avoir les ressources nécessaires pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
Le réseau Femmes des Territoires s’adresse aux femmes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat, qu’elles soient porteuses de projets, déjà entrepreneures, salariées ou en transition professionnelle. Il leur donne accès à des informations, des coups de pouce et de l’entraide pour les aider à mener à bien leur projet et leur propose notamment une formation gratuite en ligne pour répondre à leurs questions concernant le financement de leur activité.
5 séquences de 2 heures
Accessible à toutes sans prérequis, cette formation de 5 séquences de 2 heures chacune, à suivre à son propre rythme, aborde des thèmes très variés, comme comment vendre au juste prix, établir son business plan, ouvrir les bonnes portes… Proposée sous forme de vidéos d’expertes, de diaporamas, de quizz, de ressources et de forums d’échanges entre participantes, elle devrait permettre de lever certains freins à la création d’entreprise. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 8 janvier 2023.
Pour en savoir plus :
https://jefinancemonprojet.femmesdesterritoires.fr
© Les Echos Publishing 2022
Pour Sofyan Martin, le sol peut aider à lutter contre le changement climatique à condition qu’il soit géré et utilisé durablement. Pour accompagner les entreprises dans cette bonne gestion, il a créé Soil.is.
Le sol est un des plus grands réservoirs de carbone de la planète, il a un potentiel de stockage additionnel de 6 milliards de tonnes de carbone, et il abrite près d’un quart de la biodiversité terrestre. Pourtant, 1 000 milliards d’hectares de terres sont dégradées dans le monde. Soil.is propose de décarboner les activités des entreprises en révélant le potentiel de leur sol. Elle accompagne de la définition du projet de puits carbone jusqu’à la valorisation du capital naturel. « C’est un peu le doctolib des sols, explique Sofyan. De formation agronome, j’ai naturellement été attiré par les sujets liés aux relations complexes entre Nature et Société. Lors d’une mission pour la Banque Mondiale et WWF en République Démocratique du Congo, où je devais développer une calculette carbone pour estimer le potentiel de captation carbone de changement d’utilisation des sols, je me suis vite rendu compte que le sol pouvait nous aider à lutter contre le changement climatique ». Suite à ce constat, il réfléchit à lancer un concept qui permette de redonner de l’importance au sol, d’accompagner les acteurs qui en disposent à prendre conscience de ce potentiel, fournir les outils, les méthodes et les solutions pour prendre soin de la santé des sols.
S’entourer de chercheurs pour la validation scientifique
« J’ai développé ce concept en intraprenariat au sein du Groupe Egis. J’ai donc dû y travailler en parallèle de mes missions quotidiennes et trouver du temps pour passer du concept au prototype. Rendre le concept compréhensible et lisible, pour arriver à le résumer en des termes simples est un long processus. Petit à petit, mon projet est devenu un sujet qui a commencé à prendre de l’ampleur, et à intéresser des premiers cdivts. J’ai su m’entourer d’abord de chercheurs de l’Unité Mixte Eco&Sols pour assurer la viabilité et garantie scientifique de mon concept, puis de collaborateurs en interne chez Egis et d’associés pour exécuter et faire grandir le projet ». Aujourd’hui, l’entreprise veut accélérer. En 2023, elle lancera une levée de fonds pour atteindre ses objectifs de R&D, de développement technologique et renforcer l’équipe. À plus long terme, l’objectif est que Soil.is soit reconnue comme une entreprise à impact, qui permet de faciliter et d’accélérer une prise en compte des sols dans les stratégies des organisations publics et privés, et que cela se traduise en termes d’impact !
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : l’entreprise vise plus de 15 millions de tonnes CO2 séquestrées à horizon 2050– Un conseil : savoir s’entourer que ce soit au niveau des cofondateurs, conseillers externes, advisors, mentors. J’ai eu la chance de rencontrer Margot qui a beaucoup apporté à ce projet dès le début avec son énergie, sa rigueur et son pragmatisme.– Un contact : Sofyan Martin, https://www.soil.is/
© Les Echos Publishing 2022
Le marché du véhicule d’occasion est en pleine mutation avec un usage grandissant d’internet. Afin d’éviter les mauvaises surprises, Tchek Reprise à distance propose aux professionnels une plate-forme intelligente où l’intelligence artificielle fait parler les photos.
La digitalisation et l’usage d’internet ont rendu le sourcing des véhicules plus compliqué notamment pour les professionnels achetant à distance des véhicules à des particuliers. C’est pourquoi, Tchek Reprise à distance a mis au point un nouvel outil qui permet aux professionnels de l’automobile d’effectuer des reprises à distance de meilleure qualité et plus rapidement grâce à une inspection assistée par l’Intelligence Artificielle. « Nous avons créé une plate-forme intelligente, Alto AI, qui permet de faire parler les images pour les transformer en data à forte valeur ajoutée pour nos cdivts, explique Anton Fert, co-créateur de Tchek Reprise à distance, avec Léa Chevry et Sofiane Benabdallah. Concrètement, notre technologie est capable de vérifier la qualité d’une image, de détecter les dommages sur un véhicule, d’en estimer la sévérité et de produire un rapport complet incluant les frais de remise en état ». Cette solution permet, en effet, au professionnel d’envoyer un SMS à un particulier pour que celui-ci prenne en photo son véhicule selon un parcours guidé qui prend 3 minutes. À l’issue, le professionnel reçoit un rapport détaillé de l’état du véhicule et peut faire une offre de reprise qualitative.
Simplifier et professionnaliser le parcours phygital
L’idée de Tchek Reprise à distance est née d’échanges avec des constructeurs et groupes de distribution automobile. « Plusieurs nous ont expliqué manquer de véhicules et donc devoir racheter de plus en plus de véhicules à distance, sans les voir. Nous avons voulu les aider à simplifier et professionnaliser ce parcours phygital ». Pour développer le concept, les créateurs passent beaucoup du temps aux côtés de ces acteurs de l’automobile pour comprendre leur besoin et leur fonctionnement sur ce sujet. « Nous avons aussi interrogé des particuliers ayant vendu leur véhicule et bien sûr, nous avons analysé ce marché de l’achat/revente de véhicules. Parmi les difficultés, d’un professionnel à l’autre, certains besoins peuvent être plus ou moins spécifiques. Il nous a fallu donc trouver le tronc commun le plus efficace et rendre certaines fonctionnalités de notre parcours personnalisables pour répondre aux enjeux de chacun ». À court terme, l’entreprise souhaite se déployer à l’international, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne. « Nous savons aussi qu’une partie du parcours d’expertise à distance que nous avons conçu intéresse d’autres secteurs tels que l’assurance et la location de véhicules ! »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : depuis sa création, la plate-forme a analysé plus de 300 millions d’images.– Un conseil : quand on croit à son projet, il faut en parler pour bien s’entourer et ainsi foncer !– Un contact : Anton Fert, www.tchek.ai
© Les Echos Publishing 2022
Organisé par l’Afep (Association française des entreprises privées), l’événement TOP Afep propose de créer de nouvelles interactions, de nouer des liens durables et de consolider le maillage entrepreneurial français.
L’Afep, association qui regroupe les plus grands groupes privés français, aime proposer des solutions pragmatiques pour une économie française et européenne compétitive. En 2018, elle a lancé le TOP Afep, événement permettant, le temps d’une matinée, à des entrepreneurs et dirigeants de PME et d’ETI d’avoir des échanges privilégiés avec des grands groupes. En 2023, le samedi 25 mars, 40 dirigeants des plus grands groupes français (L’Oréal, LVMH, Carrefour, Sanofi, Vinci, BNP Paribas…) vont ainsi pouvoir discuter en tête-à-tête avec 300 entrepreneurs.
Discuter stratégie, développement ou international
Des rendez-vous de 7 minutes sont, en effet, programmés pour échanger sur des conseils, de la stratégie, du développement, l’innovation, les outils industriels, l’international, la transition écologique et RSE… Pour y participer, il suffit de déposer sa candidature sur la plate-forme dédiée, les candidatures étant ouvertes depuis le 21 novembre 2022 et jusqu’au 27 janvier 2023. 3 rendez-vous avec 3 dirigeants d’une grande entreprise au choix sont proposés.
Pour en savoir plus :
www.letop.io
© Les Echos Publishing 2022
L’État ouvre un appel à propositions (AAP) pour mettre en place 20 Pôles universitaires d’innovation (PUI) supplémentaires. Ces pôles ont pour vocation de faire émerger de nouveaux projets d’innovation via la création de start-up deeptech.
Alors que 5 établissements pilotes (Clermont Auvergne Université, Normandie Université, Sorbonne Université, Université de Strasbourg, Université de Montpellier) sont en place depuis novembre 2021 dans le cadre d’une expérimentation, le gouvernement veut renforcer et accélérer la dynamique d’innovation des écosystèmes territoriaux grâce à la mise en place de 20 pôles universitaires d’innovation (PUI) supplémentaires à l’échelle nationale. Pour y parvenir, il veut y consacrer une enveloppe de 160 M€.
Objectif : 500 start-up deeptech par an en 2030
Ces pôles visent à faire émerger de nouveaux projets d’innovation, des laboratoires et en maximiser l’impact via notamment la création de start-up deeptech qui proposent des produits ou des services sur la base d’innovations de rupture. Pour cela, ils aident les acteurs de la recherche, de la formation, du transfert de technologie et de l’accompagnement des start-up à renforcer le pilotage et la coordination de leurs actions en s’appuyant sur des outils et structures existantes. Ces PUI s’inscrivent dans une dynamique plus large d’accélération des actions engagées par le gouvernement pour atteindre l’objectif de création de 500 start-up deeptech par an en 2030.
Pour en savoir plus :
http://www.anr.fr/PUI-2023
© Les Echos Publishing 2022
La banque publique d’investissement Bpifrance propose à tous ceux qui veulent se lancer en freelance de suivre un webinaire gratuit le jeudi 15 décembre 2022 de 11h à 12h afin de se donner toutes les chances de réussir !
Graphistes, développeurs, consultants, photographes, traducteurs, copywriters, rédacteurs web… les freelances sont près de 1,3 million, sur les quelque 3,2 millions de travailleurs indépendants que compte la France, à être attirés par l’autonomie et la liberté que ce statut confère. Mais s’il est très attractif, le freelancing présente aussi certains inconvénients et nécessite de bien construire son projet en amont pour maximiser ses chances de réussir. Pour bénéficier de conseils d’experts sur ce sujet, Bpifrance propose un webinaire gratuit, le jeudi 15 décembre 2022, sur le thème de comment développer son activité en freelance.
Définir un positionnement clair et différencié
Ce webinaire a pour objectif d’aider les participants à définir un positionnement clair et différencié, à construire une offre adaptée, à fixer ses tarifs, à se rendre remarquable, à adopter les bonnes stratégies de communication ou encore à utiliser des méthodes gagnantes de prospection. Il sera animé par un expert en marketing chez Bpifrance Création et par Lucie Rondelet, consultante, formatrice et auteur – FRW, La Redacduweb.fr et Celles-qui-Osent.com. La participation se fait sur inscription préalable.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
© Les Echos Publishing 2022
18 projets ont été retenus dans le cadre de l’appel à projet « Première usine » de France 2030 lancé en début d’année. Cette stratégie « Start-up et PME industrielles » vise à faciliter l’étape de l’industrialisation de leur production.
Pour lever les obstacles qui se dressent encore trop souvent sur la route des jeunes entreprises industrielles innovantes, en particulier au moment où se pose la question d’industrialiser soi-même et de le faire en France, l’État a souhaité soutenir cette étape du développement des projets via le plan « start-up et PME industrielles », lancé en janvier 2022 et opéré par Bpifrance. Avec ce plan, ce sont 2,3 Md€ qui seront mis à la disposition des entreprises industrielles émergentes et de leurs financeurs pour les inciter à faire le choix de l’industrialisation en France.
L’industrialisation de produits innovants dans des secteurs stratégiques
18 start-up sont ainsi lauréates de la première vague de l’appel à projets pour l’industrialisation de produits innovants issus de secteurs stratégiques tels que les biotechnologies, la santé, l’agroalimentaire, les batteries, les matériaux ou la robotique. Elles vont bénéficier de 88 M€ d’aides, pour plus de 467 M€ d’investissements cumulés, et devraient créer quelque 2 000 emplois industriels en France. Le nouveau guichet start-up industrielles de la Mission French Tech va également accompagner ces acteurs émergents dans l’ensemble de leurs démarches et notamment dans l’établissement de leurs sites industriels.
© Les Echos Publishing 2022