WeCare@Work, pour mieux concilier maladie et travail

Confrontées à la maladie en tant que patient ou proche aidant, Claire Désarnaud et Anne-Sophie Tuszynski ont créé WeCare@Work pour proposer des outils permettant d’aider les entreprises et les personnes à mieux concilier maladie et travail.

La maladie au travail concerne de plus en plus de monde : 15 % des actifs sont malades chroniques, sans compter qu’1 salarié sur 5 est aidant. Or, aujourd’hui, maladie au travail rime avec difficultés : tabou, difficultés relationnelles, isolement, difficultés organisationnelles, absentéisme coûteux… Les patients n’osent pas parler de leur maladie au travail et, dans les entreprises, les situations sont souvent gérées au cas par cas. Avec des conséquences implacables : désinsertion professionnelle des patients, baisse de performance des entreprises, baisse de revenus pour la Sécurité sociale. « Nous avons tous à gagner à mieux gérer la maladie dans le travail, humainement et économiquement : les personnes pour leur bien-être et leur insertion professionnelle, les entreprises pour l’engagement des salariés et la baisse de l’absentéisme, la société pour le maintien de notre système de Sécurité sociale avec des actifs qui continuent de cotiser », expliquent les deux créatrices.

Confrontées à ces situations, elles ont créé WeCare@Work pour aider les entreprises, les professionnels de santé et les personnes à mieux concilier maladie et travail. « Notre offre pour sensibiliser, former et accompagner est disponible partout en France, grâce à notre réseau national de consultants et à nos outils digitaux (conférences, webinaires, web séries, formations, e-learning, ateliers de co-développement, coaching, soutien psychologique, accompagnement en ligne…). Et chaque solution propose une réponse à un besoin qui nous est formulé et est développée en co-construction avec les parties prenantes concernées. Par exemple, pour un programme d’accompagnement en ligne de salariés malades, nous avons constitué un groupe de travail avec des patients/anciens patients/professionnels de santé et professionnels des RH pour développer l’outil et le tester avant son lancement. Cela permet d’obtenir un taux d’adhésion de 100 %, puisque celui-ci répond aussi bien aux besoins des salariés malades, qu’à celui de leurs employeurs et est plébiscité par les professionnels de santé et de l’accompagnement social ».

Aujourd’hui, la start-up compte déjà une vingtaine de cdivts dont Malakoff Humanis, les Caisses d’Épargne, Axa Partners France, Roche, SNCF, Thales, Foncia, Airbus, Accenture… Mais la maladie n’ayant pas de frontière, les créatrices veulent aussi développer leur concept à l’étranger.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : le coût de l’absentéisme dû à la maladie au travail s’élève à 108 M€ par an
Un conseil : impliquer ses parties prenantes dans le développement de son offre : en amont, pendant la phase de développement et après pour enrichir l’offre ! C’est une manière simple et efficace pour développer une offre qui répond réellement à un besoin et qui engage avant même que le produit ne soit terminé !
Un contact : Claire Désarnaud – cdesarnaud@wecareatwork.com

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Ma Cycloentreprise accompagne les entrepreneurs qui lancent leur business à vélo

On peut être entrepreneur et soucieux de l’impact de son activité sur l’écologie. C’est à eux que s’adressent l’Adie et Les Boîtes à Vélo France en proposant un programme gratuit pour conseiller et financer ceux qui optent pour la cyclomobilité.

Le programme Ma Cycloentreprise, porté par Eni Gas & Power France, est issu d’un appel à programmes du ministère de la Transition écologique pour développer des formes de mobilité alternatives. Il s’appuie sur deux associations : Les Boîtes à Vélo, qui promeuvent le travail et l’entrepreneuriat à vélo, et l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), qui finance et accompagne des créateurs d’entreprise qui n’ont pas accès au crédit bancaire. Leur objectif est d’agir en faveur de l’environnement en facilitant le passage au vélo des entrepreneurs et des candidats à la création d’entreprise qui, pour leur activité, ont besoin d’effectuer des trajets professionnels courts. Il peut s’agir d’entreprises de nettoyage de locaux, d’organisation de teambuildings, de traiteurs itinérants ou encore de paysagistes…

Des formations gratuites sont ainsi dispensées régulièrement et gratuitement dans 15 villes de France (Angers, Rennes, Nantes, Bordeaux, Lille, Rouen, Orléans, Tours, Montpellier, Toulouse, Marseille, Lyon, Grenoble, Strasbourg et Paris). Un suivi personnalisé est ensuite proposé pour le choix du matériel adapté aux usages professionnels. Et des financements (via l’accès à un micro-crédit et à une prime) peuvent être accordés pour acheter un vélo et une remorque, par exemple.

Pour en savoir plus :

https://macycloentreprise.fr/

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Vulfran de Richoufftz, cofondateur de Panafrica

Entrepreneur engagé depuis 5 ans, Vulfran de Richoufftz a lancé avec ses associés la fabrication de chaussures éthiques en Afrique, après une collecte de crowdfounding. Et ils vont plus loin, en proposant désormais la circularité du produit, le client peut renvoyer, au bout de 2 ans, ses chaussures, et Panafrica les remet en état et les propose dans un circuit de seconde main, tout en fidélisant son client avec la remise d’un bon d’achat pour la nouvelle collection.

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Financement des start-up : la mixité progresse

Le Boston Consulting Group (BCG) vient de publier sa deuxième édition du baromètre consacrée aux conditions d’accès au financement des femmes créatrices de start-up. Elle montre que des actions mises en place commencent à produire leurs effets.

Il y a un peu plus d’un an, SISTA, un collectif de femmes pour imposer la mixité dans l’économie numérique, et le Conseil national du numérique (CNNum) signaient une charte prévoyant des actions en faveur des femmes start-upeuses à destination des fonds signataires de la Charte. Parmi leurs objectifs : que plus de fonds soient déployés auprès de start-up fondées par des femmes. Selon le 2e baromètre du BCG, il semble que la charte commence à porter ses fruits. En effet, en un an, la part des start-up fondées par des femmes (ou des équipes mixtes) a gagné 4 points pour atteindre 21 %. L’écart moyen de financement s’est réduit de 8 % entre les équipes fondatrices masculines et féminines. Et les fonds signataires sont 3 fois plus nombreux à prendre en compte le genre dans les dossiers d’investissements qui leur sont proposés.

En revanche, les start-up fondées par des équipes exclusivement masculines représentent toujours plus de 90 % des fonds levés en 2020. Alors pourtant que les start-up fondées ou co-fondées par des femmes rapportent 2,5 fois plus que celles fondées exclusivement par des hommes ! Il reste donc encore du chemin à parcourir pour réduire les inégalités d’accès au financement des start-up.

Pour consulter le rapport :

www.bcg.com/fr

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Un concours pour soutenir les projets bio

Pour la 3 année consécutive, le Natexbio Challenge récompensera des porteurs de projets en faveur de la bio et des solutions innovantes liées à la transformation ou à la distribution de produits bio.

Même si le secteur du bio en France se développe de plus en plus, Natexbio, la Fédération des entreprises de transformation et de distribution de produits biologiques et écologiques, veut donner un coup de pouce aux créateurs qui se lancent et innovent dans ce domaine. Et pour donner de la visibilité à ces nouveaux projets, elle a créé le concours Natexbio Challenge, un tremplin pour les porteurs de projets bio innovants qui leur permettra d’accélérer le développement de leur entreprise et d’accéder au réseau Natexbio.

Dix projets seront ainsi sélectionnés et auditionnés devant un jury de professionnels. Ces projets seront évalués en fonction d’un certain nombre de critères tels que l’originalité, l’innovation et l’écoconception du projet bio proposé, la pertinence de la proposition de valeurs pour le consommateur ou encore l’impact sociétal et social de l’entreprise.

Les trois lauréats remporteront une subvention qui les aidera à concrétiser leur projet (15 000 € pour le 1er prix, 6 000 € pour le 2e et 4 000 € pour le 3e). Ils auront également à leur disposition un stand lors de la prochaine édition du salon Natexpo, qui se déroulera du 24 au 26 octobre 2021 à Paris, et bénéficieront d’un accompagnement personnalisé par la fédération.

Pour participer, le dossier de candidature doit être finalisé en ligne avant la date limite du 31 mars 2021.

Pour en savoir plus :

https://natexbiochallenge.com/

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Beryl de Labouchère, cofondatrice de Tilli

De la simple retouche à la transformation de vieux vêtements ou la remise au goût du jour, l’équipe de couturiers de Tilli se déplacent directement à domicile pour vous accompagner dans cette démarche. Une expérience humainement riche et personnalisée pour vous libérer du temps et redonner vie à vos vêtements de façon durable. Interview de Beryl de Labouchère, cofondatrice.

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Réglo : des croquettes à base de protéines d’insectes

Les maîtres de chiens et de chats veulent le meilleur pour leur animal de compagnie mais parfois aussi pour la planète. Avec Réglo, une marque de Pet Food à base de protéines d’insectes, ils peuvent désormais répondre à ces deux préoccupations.

On le sait, l’utilisation de protéines d’insectes est plus saine et plus écologique que celle de la viande, troisième industrie émettrice de gaz à effet de serre avec 14 % des émissions globales. Or jusqu’à présent, on trouvait ces nouvelles protéines pour les humains, par exemple, en apéro. Mais Basile Laigre, fondateur de Réglo, a eu l’idée de les utiliser pour la nourriture de nos animaux de compagnie, permettant à ses cdivts de prendre soin de leurs animaux tout en ayant une démarche écolo. « J’étais bénévole à la SPA durant mes études, explique Basile. Je me suis aperçu que les animaux de compagnie consomment des produits transformés peu nutritifs, ou à l’inverse des quantités impressionnantes de viande, au prix d’un fort impact pour l’environnement. J’ai alors décidé de créer une marque responsable à destination des animaux de compagnie ». Au-delà de ses engagements pour l’environnement, la marque travaille en priorité avec des fournisseurs d’ingrédients français et fabrique ses croquettes dans le Loir-et-Cher. « Ce sujet n’ayant jamais été traité par les grandes marques industrielles de pet food, Réglo a reçu dès le départ un accueil enthousiaste du grand public. C’est une bonne manière pour l’entreprise de sensibiliser quant à la consommation de viande de manière générale, ainsi qu’à son impact environnemental ».

Jeune diplômé de 24 ans, Basile a dû s’entourer de personnes ayant fait leurs preuves en entrepreneuriat pour démarrer. S’enchaînent alors une étude de marché, avec notamment un long travail de recherche dans l’univers de la nourriture pour animaux, la rencontre d’usines qui produisent les croquettes des distributeurs, le choix du partenaire R&D pour travailler sur la mise au point de la recette.

Aujourd’hui, les croquettes aux protéines d’insectes de la marque sont vendues uniquement en ligne sur www.reglopetfood.com. À l’horizon 2022, Réglo souhaite développer sa gamme de produits avec des recettes spécifiques pour les chiots, les chiens seniors et les chats. L’entreprise vise aussi un déploiement en magasin, avec la grande distribution ainsi que les jardineries et animaleries. Se rendre accessible au plus grand nombre permettra à Réglo de maximiser son impact sociétal, notamment sur la santé des chiens et l’environnement.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : les chiens et chats consomment actuellement 20 % de la viande produite dans le monde, au prix d’un fort impact pour l’environnementUn conseil : le mieux est l’ennemi du bien : il est important d’être pragmatique pour avancer vite sans se décourager.Un contact : Basile Laigre, tél. 01 87 20 02 40, bonjour@reglopetfood.com

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Agropole récompense la création d’entreprise innovante dans l’agroalimentaire

Pour sa 28 édition, le concours national Agropole alloue 60 000 € de dotation pour des projets innovants de création d’entreprise dans le domaine de l’agroalimentaire, qu’il s’agisse de production, de process ou de services agroalimentaires.

Depuis 1994, le concours national Agropole récompense l’innovation agroalimentaire. Cette année, 10 000 € seront remis à chaque lauréat, un stand au SIAL (Salon international de l’alimentation) aux 2 premiers, une visibilité dans la presse professionnelle et nationale, une prestation d’analyse sensorielle d’une valeur maximale de 2 400 € TTC réalisée par Agrotec, et un accompagnement juridique par EY (cabinet d’audit financier et de conseil).

Pour participer, il faut être un créateur d’entreprise ou une TPE ou une PME agroalimentaire innovante de moins de 3 ans au 30 avril 2021. La sélection porte principalement sur le caractère novateur et la vocation industrielle du projet, sa viabilité économique, la qualité du produit, du process ou du service, ainsi que sur la qualité entrepreneuriale des candidats et de leur motivation.

Les candidatures sont soumises à un jury composé de grands noms de l’agroalimentaire, de la distribution et de l’accompagnement à la création d’entreprise comme Bonduelle, Fleury Michon, Sodexo, Leclerc, ou encore Bpifrance.

La date limite d’inscription est fixé au 30 avril 2021. Après une phase de sélection, les 6 finalistes seront présentés fin septembre devant le jury au Sénat.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le

site d’Agrople

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Un incubateur pour les entrepreneurs de banlieue

AirStarter est un programme d’incubation qui propose accompagnement et formation aux entrepreneurs des banlieues. Son objectif : valoriser l’aspect innovant et la diversité des profils au sein des quartiers populaires.

Parce que l’entrepreneuriat est un tremplin vers la réussite professionnelle et l’épanouissement personnel mais qu’il rencontre de nombreux obstacles dans les quartiers populaires, Time2Start, spécialisé dans l’accompagnement des entrepreneurs, a choisi de lancer AirStarter, un programme d’incubation en ligne, spécifique pour les entrepreneurs des banlieues.

Ce programme permet en amont de bénéficier d’un diagnostic des besoins de l’entrepreneur (stade d’avancement du projet, problématiques, situation, besoins…) afin de créer une interface personnalisée avec des parcours d’accompagnements précis. L’entrepreneur pourra alors accéder à des vidéos et des challenges pour avancer sur son projet. Un outil de suivi intégré permettra de voir son évolution. En fonction de son engagement, il pourra ensuite solliciter différents conseils (consultants seniors, expert-comptable ou juridique, coach business ou développement personnel, expert métier digital, communication…). Des formations sont également proposées pour apprendre aux porteurs de projet à structurer leur projet.

Pour en savoir plus, reendez-vous sur le site de

Time2Start

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Capucine Epagneau, cofondatrice de Petit Côté

Des pâtisseries à base de légumes de saison, 100 % naturels, avec 30 % de sucres et 50 % de graisses en moins, inattendu ! Mais oui, c’est possible. Avec Petit Côté, Capucine Epagneau, cofondatrice, a lancé, il y a plus d’un an, cette entreprise gourmande, pas comme les autres.

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