Start-up : les défis du recrutement

Parmi les défis auxquels les start-up et scale-up technologiques doivent se confronter, les recrutements nécessaires à leur développement restent un point important. Hays, leader du recrutement spécialisé, a mené l’enquête.

Quelles sont les compétences qui manquent aux start-up ? De quelles façons attirent-elles les talents ? Comment s’assurer de la compatibilité d’un candidat à sa culture d’entreprise ? Hays a interrogé 156 fondateurs et collaborateurs de start-up issus de sa base de données, pour mieux comprendre leurs recrutements.

D’après les résultats, 81 % des start-up technologiques ont engagé une procédure de recrutement au cours des 12 derniers mois et 93 % comptent le faire dans les 12 prochains mois. Dans 78 % des cas, ce sont les fondateurs eux-mêmes qui se chargent du recrutement pour leur entreprise.

Le plus difficile pour eux reste de trouver le bon talent (49 %), de proposer les mêmes salaires que les organisations plus matures (45 %) ou de concurrencer d’autres employeurs (43 %).

Ils trouvent les candidatures principalement par cooptation (65 %), auprès d’anciens collègues et/ou amis (48 %) ou de sites web spécialisés (46 %).

Ils recherchent, le plus souvent, des profils vente et développement commercial (63 %), programmation (53 %) ou marketing (48 %). Et des personnes qui savent travailler en équipe (65 %), autonomes et proactives (64 %), passionnées par le produit/service (59 %).

Enfin, 84 % estiment indispensable que la personne corresponde à la culture de leur entreprise.

Pour consulter cette étude :

https://www.hays.fr/start-up-guide-it

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Bien évaluer son idée de création d’entreprise

Avant de créer son entreprise, il est indispensable de vérifier que toutes les conditions sont réunies pour se lancer. C’est ce que propose la Banque publique d’investissement, BpiFrance, avec son guide « Évaluer son idée de création d’entreprise ».

Sur son site internet, BpiFrance propose un guide de nature à permettre aux porteurs de projet de mener en amont quelques recherches et réflexions incontournables pour construire leur projet de création dans de bonnes conditions. Élaboré sous forme de questions à creuser, étapes par étapes, il a vocation à permettre de déterminer les risques et les conditions de réussite du projet, le cas échéant, d’ajuster l’idée de départ, et enfin de conclure si, oui ou non, l’idée est réaliste et le créateur la personne de la situation.

Pour chacune des quatre étapes (Décrivez votre activité, Délimitez le marché visé, Définissez votre projet personnel, Évaluez votre idée), la démarche est accompagnée. Des explications détaillées, des exemples et des outils sont proposés pour permettre au porteur de projet de bien comprendre les enjeux et les difficultés qu’il pourrait rencontrer. Et des cadres de saisie lui permettent de noter l’avancement de ses réflexions.

Ce guide est consultable en ligne ou téléchargeable gratuitement sur

le site de BpiFrance

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Julien Clouet, CEO-fondateur de LittleBIG Connection

Que vous soyez une entreprise ou un freelancer, LittleBIG Connection, une plate-forme collaborative d’un nouveau monde du travail, vous donne les moyens de réaliser vos ambitions à travers cette communauté présente dans 16 pays : réaliser un projet rapidement, trouver le partenaire idéal… Interview de Julien Clouet, son fondateur.

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Un accélérateur pour les start-up du secteur spatial

Amazon Web Services (AWS) lance son accélérateur à destination des start-up du domaine spatial pour les aider à résoudre les défis de l’industrie spatiale. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 21 avril.

Baptisé AWS Space Accelerator, ce programme propose de soutenir les entreprises pendant quatre semaines pour les aider dans leur recherche et développement ainsi que dans leur croissance via la plateforme AWS. Celle-ci fournira des ressources techniques, commerciales et de mentorat aux 10 start-up sélectionnées pour cette première session qui se tiendra en juin prochain.

Ce programme est monté en collaboration avec Seraphim, un groupe d’investissement du secteur du spatial. Outre l’accompagnement de quatre semaines, il prévoit l’attribution de crédits à dépenser sur AWS Activate, pour des montants pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars.

Pour postuler, les jeunes pousses ont jusqu’au 21 avril 2021, quel que soit leur stade de développement. Seront privilégiées celles qui ont une mission bien définie et une position unique, qui travaillent sur des technologies destinées au spatial ou sur des données spatiales (observation de la Terre, électronique, robotique, lancement et livraison d’engins spatiaux, matériel et logiciels destinés aux engins spatiaux, opérations de fabrication et de lancement de lancement…).

Pour postuler, cliquer

ici

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Un guichet unique électronique pour les formalités de création d’entreprise

Le guichet unique électronique pour la réalisation des formalités des entreprises, créé par la loi Pacte de 2019, est en place depuis le 1 avril 2021. Il se substituera à terme aux centres de formalités des entreprises (CFE).

Lorsqu’il s’agit de réaliser les formalités pour créer son entreprise (ou encore pour modifier sa situation juridique ou la radier), différents organismes sont concernés, qu’il s’agisse des chambres de commerce et d’industrie, des greffes des tribunaux de commerce, des chambres d’agriculture, des chambres de métiers et de l’artisanat, de l’Urssaf ou encore des services des impôts des entreprises. Jusqu’à présent, ces formalités devaient être accomplies auprès d’un CFE (Centre de formalités des entreprises). Pour simplifier et moderniser ces démarches administratives, la loi Pacte du 22 mai 2020 a choisi de remplacer les CFE existants par un seul organisme sous forme de guichet unique électronique. Ce guichet sera l’interface entre les déclarants et les différents organismes destinataires des informations ainsi collectées.

C’est l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) qui a été choisi comme opérateur et gestionnaire du guichet, lancé officiellement le 1er avril dernier. Un décret du 18 mars 2021 prévoit une période de transition jusqu’au 31 décembre 2022. Et au 1er janvier 2023, seul l’INPI sera compétent pour recevoir les formalités des entreprises relatives à la création, à la modification de situation et à la cessation d’activité des entreprises, les CFE ne seront plus aptes à s’occuper de ces formalités.

Pour accéder au guichet :

https://www.guichet-entreprises.fr/fr


Décret n° 2021-300 du 18 mars 2021, JO du 21

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Ariane Delmas, cofondatrice des Marmites Volantes

Précurseurs d’engagements responsables, Les Marmites Volantes, créées en 2012, proposent des livraisons de déjeuners au bureau ou en restaurants scolaires. Outre ces 3 restaurants en région parisienne, leurs particularités, lors de leur création, paraissaient « folles » mais sont devenues depuis très à la mode : approvosionnements en circuit court de produits locaux et de saison, cuisinés avec amour, et livrés à vélo, tout en respectant un engagement social et une gestion zéro déchets.

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Start-up, dépassez le « clash du cash » !

WeLike, premier Réseau de financement de l’innovation de France, propose un webinaire réservé aux entrepreneurs et à leurs investisseurs sur le thème du cash, et plus précisément sur les clés du succès pour une levée de fonds réussie.

Bien sûr, le cash reste le nerf de la guerre pour une start-up. Mais selon WeLike, l’entrepreneur doit viser plus loin et l’investisseur doit l’accompagner plus près. Pour réussir, il faut allier à la fois la chance, le travail, une bonne vision entrepreneuriale et un bon suivi de l’investissement. C’est pour développer ce point de vue que le réseau propose un webinaire « Entrepreneurs V Investisseurs : Dépasser le clash du cash » le jeudi 8 avril 2021, de 16h30 à 17h30, par visioconférence sur simple inscription.

Au programme : marché du capital-innovation, process de levée de fonds, prise de parole en public, business model et business plan, pacte d’actionnaires et valorisation, fiscalité de l’entrepreneuriat…

Pour s’inscrire au webinaire,

cliquez ici

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WeCare@Work, pour mieux concilier maladie et travail

Confrontées à la maladie en tant que patient ou proche aidant, Claire Désarnaud et Anne-Sophie Tuszynski ont créé WeCare@Work pour proposer des outils permettant d’aider les entreprises et les personnes à mieux concilier maladie et travail.

La maladie au travail concerne de plus en plus de monde : 15 % des actifs sont malades chroniques, sans compter qu’1 salarié sur 5 est aidant. Or, aujourd’hui, maladie au travail rime avec difficultés : tabou, difficultés relationnelles, isolement, difficultés organisationnelles, absentéisme coûteux… Les patients n’osent pas parler de leur maladie au travail et, dans les entreprises, les situations sont souvent gérées au cas par cas. Avec des conséquences implacables : désinsertion professionnelle des patients, baisse de performance des entreprises, baisse de revenus pour la Sécurité sociale. « Nous avons tous à gagner à mieux gérer la maladie dans le travail, humainement et économiquement : les personnes pour leur bien-être et leur insertion professionnelle, les entreprises pour l’engagement des salariés et la baisse de l’absentéisme, la société pour le maintien de notre système de Sécurité sociale avec des actifs qui continuent de cotiser », expliquent les deux créatrices.

Confrontées à ces situations, elles ont créé WeCare@Work pour aider les entreprises, les professionnels de santé et les personnes à mieux concilier maladie et travail. « Notre offre pour sensibiliser, former et accompagner est disponible partout en France, grâce à notre réseau national de consultants et à nos outils digitaux (conférences, webinaires, web séries, formations, e-learning, ateliers de co-développement, coaching, soutien psychologique, accompagnement en ligne…). Et chaque solution propose une réponse à un besoin qui nous est formulé et est développée en co-construction avec les parties prenantes concernées. Par exemple, pour un programme d’accompagnement en ligne de salariés malades, nous avons constitué un groupe de travail avec des patients/anciens patients/professionnels de santé et professionnels des RH pour développer l’outil et le tester avant son lancement. Cela permet d’obtenir un taux d’adhésion de 100 %, puisque celui-ci répond aussi bien aux besoins des salariés malades, qu’à celui de leurs employeurs et est plébiscité par les professionnels de santé et de l’accompagnement social ».

Aujourd’hui, la start-up compte déjà une vingtaine de cdivts dont Malakoff Humanis, les Caisses d’Épargne, Axa Partners France, Roche, SNCF, Thales, Foncia, Airbus, Accenture… Mais la maladie n’ayant pas de frontière, les créatrices veulent aussi développer leur concept à l’étranger.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : le coût de l’absentéisme dû à la maladie au travail s’élève à 108 M€ par an
Un conseil : impliquer ses parties prenantes dans le développement de son offre : en amont, pendant la phase de développement et après pour enrichir l’offre ! C’est une manière simple et efficace pour développer une offre qui répond réellement à un besoin et qui engage avant même que le produit ne soit terminé !
Un contact : Claire Désarnaud – cdesarnaud@wecareatwork.com

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Ma Cycloentreprise accompagne les entrepreneurs qui lancent leur business à vélo

On peut être entrepreneur et soucieux de l’impact de son activité sur l’écologie. C’est à eux que s’adressent l’Adie et Les Boîtes à Vélo France en proposant un programme gratuit pour conseiller et financer ceux qui optent pour la cyclomobilité.

Le programme Ma Cycloentreprise, porté par Eni Gas & Power France, est issu d’un appel à programmes du ministère de la Transition écologique pour développer des formes de mobilité alternatives. Il s’appuie sur deux associations : Les Boîtes à Vélo, qui promeuvent le travail et l’entrepreneuriat à vélo, et l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), qui finance et accompagne des créateurs d’entreprise qui n’ont pas accès au crédit bancaire. Leur objectif est d’agir en faveur de l’environnement en facilitant le passage au vélo des entrepreneurs et des candidats à la création d’entreprise qui, pour leur activité, ont besoin d’effectuer des trajets professionnels courts. Il peut s’agir d’entreprises de nettoyage de locaux, d’organisation de teambuildings, de traiteurs itinérants ou encore de paysagistes…

Des formations gratuites sont ainsi dispensées régulièrement et gratuitement dans 15 villes de France (Angers, Rennes, Nantes, Bordeaux, Lille, Rouen, Orléans, Tours, Montpellier, Toulouse, Marseille, Lyon, Grenoble, Strasbourg et Paris). Un suivi personnalisé est ensuite proposé pour le choix du matériel adapté aux usages professionnels. Et des financements (via l’accès à un micro-crédit et à une prime) peuvent être accordés pour acheter un vélo et une remorque, par exemple.

Pour en savoir plus :

https://macycloentreprise.fr/

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Vulfran de Richoufftz, cofondateur de Panafrica

Entrepreneur engagé depuis 5 ans, Vulfran de Richoufftz a lancé avec ses associés la fabrication de chaussures éthiques en Afrique, après une collecte de crowdfounding. Et ils vont plus loin, en proposant désormais la circularité du produit, le client peut renvoyer, au bout de 2 ans, ses chaussures, et Panafrica les remet en état et les propose dans un circuit de seconde main, tout en fidélisant son client avec la remise d’un bon d’achat pour la nouvelle collection.

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