The Charging Place : des bornes de recharge pour lutter contre la précarité

Pour améliorer le quotidien des personnes sans-abris, The Charging Place a déployé ses bornes de recharge reconditionnées, notamment celles issues des Jeux olympiques de Paris, au sein de structures d’accueil et d’aide sociale partout en France.

Fondée en 2014, The Charging Place s’est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de stations de recharge sécurisées pour smartphones, ordinateurs, vélos et trottinettes électriques. « L’idée est née de ma rencontre avec mon associé, Jérémie Navarro, sur les bancs de l’EDC Paris Business School en 2009, raconte Anne Mouchet, cofondatrice de The Charging Place. Constatant notre besoin constant de solutions de recharge, nous avons décidé, durant notre master entrepreneurial, de créer une entreprise répondant à cette problématique. Initialement conçu comme un projet académique, notre concept a suscité l’intérêt de nos professeurs et camarades. Encouragés par cet engouement, nous avons concrétisé The Charging Place lors de notre stage de fin d’études, avec pour mission de faciliter la recharge des appareils du quotidien, du téléphone portable à la trottinette électrique. »

Un engagement en faveur de la durabilité

Pour lancer leur concept, ils envisagent d’abord d’implanter les stations dans des bars, restaurants et autres lieux publics, avant d’intégrer le secteur de l’événementiel. « Puis avec l’explosion de la demande de trottinettes électriques, nous avons adapté notre offre pour répondre à ce nouveau besoin et créé une nouvelle gamme de produits spécialement dédiée à la mobilité douce. » En 2024, l’entreprise réalise son meilleur chiffre d’affaires, notamment grâce à sa participation aux Jeux olympiques de Paris. « Nous avons choisi de reconditionner et réinstaller la totalité des bornes utilisées lors de l’événement, notamment dans des centres d’accueil pour personnes sans abri. Un service crucial pour maintenir le div social, accéder aux services d’urgence et faciliter les démarches administratives essentielles à l’amélioration de leur situation. Cette action témoigne de notre engagement en faveur de la durabilité. » L’équipe travaille actuellement sur de nouveaux services. « Nos parkings de recharge pour trottinettes électriques peuvent désormais fonctionner à l’énergie solaire, et nous développons des distributeurs de batteries portatives conçus pour l’extérieur. Nous avons aussi quelques projets à venir à l’international qui sont encore confidentiels ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : plus de 1 000 bornes de recharge installées en France et en Europe.Un conseil : bien choisir son associé. Avec Jérémie, notre association repose sur une compatibilité de profils qui a rendu l’aventure entrepreneuriale plus évidente et enrichissante. L’entrepreneuriat est un parcours semé d’embûches, et pouvoir compter sur un partenaire fiable et complémentaire est un atout inestimable.Un contact : Anne Mouchet, thechargingplace.eu

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Les Petits Culottés révolutionnent le marché des couches

Contrairement aux grandes marques qui ciblent la grande distribution ou la vente sur internet, les couches écoresponsables Les Petits Culottés misent sur la vente directe aux parents grâce à un système d’abonnement.

Les Petits Culottés est une marque de couches, et depuis 2023 de lait infantile, qui parie d’abord sur la qualité, la transparence et la fabrication en France de ses produits. « 100 % de nos produits sont distribués en circuit court donc sans intermédiaires ce qui permet d’avoir un prix inférieur aux géants du secteur », explique Matthieu Batteur, cofondateur de la start-up avec Johan Bonnet en 2019. C’est après un parcours dans le secteur de la parapharmacie spécialisée dans l’univers bébé, puis un poste de directeur commercial d’un laboratoire français et leader sur les produits bébé, que Matthieu réalise le manque d’offres alliant qualité, transparence et accessibilité pour les jeunes parents. « L’idée est née d’un constat simple : soit il n’y a pas de réglementation pour les couches, notamment en ce qui concerne le contrôle des perturbateurs endocriniens, soit il y a une réglementation trop laxiste sur le lait. Nous voulions proposer une alternative saine, locale, et surtout abordable pour tous les parents qui cherchent à proposer le meilleur pour bébé sans se ruiner. »

Enlever de la charge mentale aux parents

Mais pour proposer un produit abordable de qualité et Made in France, sans que cela soit trop cher, il faut innover. « Nous avons bâti une offre en circuit court associé à un modèle d’abonnement. Les deux n’étaient pas la norme il y a 6 ans. » Ils lancent la production des couches dans les Vosges, une démarche qui favorise l’économie locale et réduit l’empreinte carbone. Mais pas facile de se faire connaître sans passer par les grands réseaux de distribution. « Pourtant aujourd’hui, c’est ce qui fait notre force : le circuit court pour proposer le meilleur prix et l’abonnement pour enlever de la charge mentale aux parents. » Actuellement, l’entreprise compte déjà quelque 150 000 parents abonnés. Elle souhaite à court et moyen terme consolider sa position en France en continuant à innover. Elle a, par exemple, lancé tout récemment des couches adaptées aux bébés prématurés.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 67 M€ de chiffre d’affaires en 2024 Un conseil : c’est plus facile de reprendre une entreprise que d’en créer une !Un contact : Matthieu Batteur, www.lespetitsculottes.com

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PSG Labs, un accélérateur de start-up de l’e-sport

Le célèbre club de football parisien lance, en France, le programme PSG Labs, un accélérateur de start-up pour soutenir l’industrie du sport, mais aussi pour profiter des innovations afin d’améliorer le bien-être et la performance de ses équipes.

Intégré à la pépinière Station F à Paris, le PSG Labs permettra aux entrepreneurs sélectionnés d’accéder aux infrastructures du PSG et à son réseau international pour développer et tester des solutions à grande échelle. Trois axes de recherche seront favorisés : la performance et le bien-être des joueurs, l’optimisation des équipements et des infrastructures du club, et l’expérience des supporters.

3 mois en mode « Boot Camp »

Le programme sur 3 mois, de type « Boot Camp », prévoit une évaluation rapide du projet au sein de l’écosystème PSG, une exploration et des tests de marché (de la part de la base de supporters et des unités commerciales du Club), ainsi qu’une innovation collaborative pour perfectionner son produit dans un environnement agile grâce à un coaching d’experts du secteur. Des PSG Labs régionaux pourraient aussi voir le jour, sachant qu’un premier Labs a déjà vu le jour à Doha, au Qatar.

Pour en savoir plus :

www.psg.fr/labs

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Un guide pour les porteurs de projet industriel

La Direction générale des Entreprises (DGE) vient de publier un guide pour les entrepreneurs qui veulent se lancer dans un projet industriel en France. Ce guide aborde notamment les différentes étapes de l’implantation.

Alors que la désindustrialisation a marqué plusieurs décennies en France, les chiffres montrent un regain d’intérêt pour la création d’usines ces dernières années, avec plus de 400 ouvertures depuis 2022, signe d’une attractivité et d’une volonté retrouvées pour produire en France notamment dans les technologies d’avenir. Ce regain d’intérêt est aussi le fruit de la loi « industrie verte » de 2023 qui a simplifié et accéléré les processus d’implantation industrielles en réduisant les délais et en simplifiant certaines procédures d’autorisation.

Se faire accompagner dans la recherche de foncier

Pour accompagner les porteurs de projet industriel, notamment au travers de cette nouvelle réglementation, la Direction générale des entreprises (DGE) propose un guide pratique présentant, étape par étape, les actions à mener pour s’implanter. Une partie de l’ouvrage est ainsi consacrée au choix du site d’implantation, et notamment comment se faire accompagner dans la recherche de foncier. Le guide aborde aussi comment cadrer et préparer les autorisations nécessaires au projet (monter un dossier de demande d’autorisation environnementale, un dossier de demande d’autorisation d’urbanisme…).

Pour télécharger le guide :

www.entreprises.gouv.fr

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Kobaka veut ravir les animaux de compagnie et leurs maîtres

Kobaka réinvente la vente à domicile pour animaux de compagnie en proposant un concept qui intègre directement les animaux dans le processus d’achat lors de réunions conviviales organisées au domicile de leurs maîtres.

Le concept de Kobaka repose sur une gamme de produits pour chiens et chats commercialisée via des réunions à domicile, sur le même principe que H2O ou Tupperware, avec la possibilité pour les animaux de tester en direct les produits dédiés à leur bien-être. « Lors de mon expérience passée de directeur France pour l’enseigne Tom&Co, j’ai constaté deux problématiques : le manque de conseils cdivts et l’impossibilité pour le cdivt de tester les produits avant d’acheter, explique Guillaume Papillon, fondateur de la start-up. Grâce aux réunions à domicile Kobaka, les cdivts peuvent avoir une réponse à toutes leurs questions et les animaux présents peuvent tester directement les produits. Le tout dans un environnement convivial, entouré de ses amis et de sa famille. » Pour développer son concept, Guillaume prend contact avec d’autres enseignes de vente à domicile afin de bien comprendre ce fonctionnement et éviter de potentielles erreurs au début. « Ensuite, accompagné par le réseau Initiative Eure-et-Loir avec un prêt d’honneur, et de ma banque, j’ai pu lancer le projet. Il a fallu alors constituer la gamme de produits avec la volonté d’avoir un assortiment différent de ce que l’on peut trouver en animalerie. Ce qui a rendu la tâche plus complexe mais a permis ensuite de se démarquer. »

Apporter des conseils pertinents

Lancée en février 2024, l’entreprise compte d’ores et déjà un peu plus de 70 conseillers, tous formés sur l’ensemble de la gamme afin de connaître parfaitement les produits et pouvoir apporter des conseils pertinents. « Les retours sont très bons, que ce soit ceux des conseillères ou ceux des cdivts. Notre panier moyen est au-dessus de la moyenne du marché, certainement grâce à la possibilité de tester les produits et à la qualité de nos conseillers. Nous venons de sortir notre 3e catalogue, avec un renforcement des assortiments de nos fournisseurs partenaires et un élargissement de la gamme. » Pour créer son assortiment, Kobaka mise sur des produits de qualité, Made in France, faits main et respectueux de l’environnement. Elle souhaite atteindre les 200 conseillers à fin 2025, et les 500 fin 2026. « Au niveau de l’assortiment, nous lançons notre propre gamme de croquettes chiens, sous la marque Kobaka, avec de fortes ambitions. L’objectif sera de faire grandir rapidement cette gamme avec plus de références et aussi une gamme chats. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 50 000 € d’investissement initial ont été nécessaires, plus 30 000 € pour le développement des croquettes.Un conseil : il faut bien se renseigner avant de se lancer, sur le potentiel du marché, la faisabilité du concept, la concurrence. Ne pas hésiter à prendre contact avec d’autres acteurs du marché concerné pour avoir les bons conseils et éviter les erreurs du démarrage.Un contact : Guillaume Papillon, https://kobaka.fr/

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Ready4Sea : une aide pour gérer l’entretien de son bateau

Créé par un couple de marins ayant fait le tour du monde pendant plusieurs années, Ready4Sea propose un assistant digital de suivi d’entretien de bateaux de plaisance. La solution a été récemment étendue aux véhicules et aux logements.

Ready4Sea est une solution de suivi d’entretien initialement destinée aux bateaux de plaisance. « Elle permet de faire en sorte que lorsque le bateau largue les amarres, il est apte à prendre la mer en toute sécurité et avec l’esprit tranquille, explique Nicolas Remy, cofondateur de la start-up avec Marion Loyer-Tennant. On y retrouve des checklists, un plan de maintenance, un journal d’entretien, un diagnostiqueur de pannes, le stockage des documents importants, etc. Et nous venons récemment d’élargir le concept au-delà des bateaux pour proposer le même fonctionnement pour les véhicules (camping-car, voiture, moto…) et logements (maison, appartement, piscine, jardin…). Notre boîte à outils permet d’organiser le suivi technique (et administratif) des biens de nos utilisateurs. » C’est en effectuant, en couple, un tour du monde en bateau sur une durée de plus de 7 ans, que l’idée est née. « Pour un voilier de 11 mètres, nous approchions des 100 lignes d’entretien, avec des dates d’échéance à respecter, des cadences d’entretien à assurer, etc. Nous avons donc mis en place nos outils de suivi. »

Doper leur solution à l’intelligence artificielle

Pour développer leur concept, ils lancent d’abord une phase test pour avoir des retours. Elle donne lieu à une première version grand-public fonctionnelle, sur plate-forme mobile uniquement. « Le déploiement d’une deuxième version, plus qualitative, a été créée, disponible sur tous types d’écrans, une partie accessible uniquement en mode freemium via des abonnements annuels. » Leur cible : les plaisanciers du monde entier, mais aussi tous ceux qui font de la gestion de flotte, comme les agences de gestion-location, les écoles de croisières, les écoles de permis, ceux qui hivernent ou gardiennent les bateaux de cdivts, voire les assureurs. « Nous approchons désormais les 7 000 utilisateurs, dont la moitié acquise dans les 6 derniers mois, provenant du monde entier, avec une variabilité saisonnière : pendant l’hiver une activité concentrée sur le pourtour caraïbe, l’hémisphère sud et les pays méditerranéens, tandis que l’été, l’activité est dominée par les pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Notre objectif est d’atteindre une monétisation sur 10 % au moins des utilisateurs. » Les créateurs veulent aussi doper leur solution à l’intelligence artificielle. « L’objectif est de passer de la maintenance réactive d’aujourd’hui (on remplace quand ça casse) à la maintenance préventive (on remplace selon un calendrier prédéfini). »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 25 000 € ont été obtenus par une bourse FrenchTech octroyée par BPI et la région BretagneUn conseil : il y a beaucoup de raisons de se lancer, et tout autant de ne pas le faire. Le succès ne sera pas toujours au rendez-vous, mais on a besoin de gens qui osent et c’est aussi cela qui est gratifiant.Un contact : Nicolas Remy, https://ready4sea.com/

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Un guide pour aider les demandeurs d’emploi à créer leur entreprise

Les Clés de la Banque, service de la Fédération Bancaire Française, vient de réaliser un guide pour accompagner les demandeurs d’emploi qui souhaitent se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise.

Selon les chiffres de France Travail, une entreprise sur 3 est créée par un demandeur d’emploi en France. C’est, en effet, un moyen efficace de créer son propre emploi, mais à condition de bien réfléchir à son projet. De l’émergence de l’idée au démarrage de l’activité, ces créateurs ont besoin, comme tout porteur de projet, d’être accompagnés. C’est dans cette optique que le service Les Clés de la Banque a réalisé un guide gratuit qui leur est dédié.

Préparer sa demande de financement

Le guide invite ainsi les demandeurs d’emploi à tester leur motivation afin qu’ils soient certains de vouloir se consacrer à un projet professionnel qui impactera également leur vie privée. Il les oriente en matière de réalisation d’un business plan, lequel présente le projet de manière à convaincre de futurs partenaires (investisseurs, associés, cdivts, financeurs…). Il détaille aussi les différentes formes juridiques possibles et aborde des questions très concrètes telles que : Exercerez-vous votre activité seul ou avec des associés ? Avez-vous un patrimoine personnel à protéger ? Comment préparer votre demande de financement ?…

Pour consulter le guide :

www.lesclesdelabanque.com

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Formalités

Un certain nombre de formalités doivent être réalisées avant de pouvoir démarrer son activité. Ces formalités sont centralisées auprès d’un guichet unique des formalités des entreprises. Un service accessible sur internet.

1 – La rédaction des statuts

Si le créateur choisit d’exercer sa nouvelle activité sous la forme d’une société, il doit en établir les statuts. Ceux-ci définissent les règles de fonctionnement de la société et les relations entre les associés. La plupart de ces règles sont imposées par la loi, mais parmi elles, certaines peuvent être adaptées.

Des modèles de statut sont proposés par les chambres consulaires, sur Internet ou dans des ouvrages spécialisés ; mais ces statuts types ne prennent pas en compte les spécificités de la nouvelle entité et l’environnement du créateur. Il est donc préférable, lors de la constitution d’une société, de faire appel à un professionnel dont le rôle est d’analyser avec l’intéressé tous les besoins et de proposer des clauses en parfaite adéquation avec le fonctionnement futur de la nouvelle société. Par ailleurs, outre la rédaction, ce notaire, avocat ou expert-comptable se charge également de l’ensemble des formalités liées à la création. Le créateur gagne ainsi un temps précieux qu’il peut consacrer à d’autres aspects plus importants de la création, et il est assuré de la fiabilité des démarches accomplies.

Certaines mentions des statuts méritent une attention particulière. Parmi celles-ci, nous citerons notamment :

Le nom de la société, appelée aussi raison sociale : son choix définitif s’effectue après une recherche d’antériorité, le rédacteur devant s’assurer qu’il n’est pas déjà utilisé par une autre structure.

La raison sociale peut être distincte du nom commercial qui, lui, sera utilisé pour faire la promotion de l’entreprise.

L’objet de la société : il définit les domaines d’activités dans lesquels l’entreprise interviendra. Il ne peut pas être trop général, mais le créateur doit veiller à le rendre suffisamment large car la société n’a pas le droit de développer une activité hors du champ de son objet social.

Par ailleurs, l’objet social sert de référence pour l’attribution du code APE (activité principale exercée) qui classe les entreprises françaises par type d’activité. Ce code peut engendrer certains droits (l’attribution d’aides, par exemple) ou certaines obligations (adhésion à une caisse de retraite ou de congés payés…).

Le pouvoir des dirigeants : les statuts organisent la répartition des pouvoirs dans la société, notamment entre le dirigeant et l’assemblée des associés. Suivant le degré d’ouverture du capital social, les pouvoirs du dirigeant seront plus ou moins importants. Il faut toutefois veiller à ce que le dirigeant ne soit pas trop limité dans ses fonctions.

L’exercice social : la date de clôture de l’exercice est définie par les statuts, la durée du premier exercice n’étant pas forcément de douze mois.

La clause d’agrément : obligatoire dans une EURL et une SARL, cette clause organise la cession des parts ou actions en prévoyant un agrément préalable pour l’entrée de tout nouvel associé. Ainsi permet-elle d’empêcher l’arrivée d’un nouvel associé si certains associés en place ne le souhaitent pas. Bien souvent, les statuts prévoient que cette clause n’est pas applicable en cas de transmission des titres dans l’environnement familial.

L’option à l’impôt sur les sociétés : dans une EURL, cette option peut être insérée dans les statuts. Il en est de même pour l’option à l’impôt sur le revenu d’une SARL de famille.

2 – L’immatriculation de l’entreprise

Aujourd’hui, le créateur n’a plus à frapper à toutes les portes des administrations. Un guichet unique opéré par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) a été spécialement créé. Cette plate-forme (

https://formalites.entreprises.gouv.fr

) se charge, dès lors que le dossier est complet, de transmettre tous les éléments aux diverses institutions pour procéder à l’immatriculation de la nouvelle entreprise et de son responsable, dont notamment :

– la déclaration aux services des impôts ;

– l’affiliation à l’Urssaf, à France Travail et aux caisses générales de Sécurité sociale ;

– l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers ;

– l’immatriculation à l’Insee pour attribution du numéro Siren, Siret et du code Naf ;

– la déclaration à l’inspection du travail ;

– si des recrutements immédiats sont prévus, la déclaration aux caisses retraite des salariés.

L’ensemble des formalités accomplies, l’entreprise reçoit son extrait K-bis, comparable à une carte d’identité, prouvant son existence. Pour éviter tout temps d’attente, le créateur reçoit un récépissé de dépôt de dossier. Ce document, remis au créateur dès lors que son dossier est complet, lui permet d’entreprendre toutes ses démarches et de justifier des formalités en cours. Ce récépissé ne permet pas de démarrer l’activité mais il autorise par exemple une déclaration à La Poste ou l’ouverture de lignes électriques ou téléphoniques.

Le coût d’intervention de ce guichet unique varie selon que l’entreprise est créée sous forme individuelle ou sous la forme d’une société.

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Les aides à la création

Ces dernières années, de nombreuses mesures ont été votées pour favoriser la création d’entreprise, source de croissance pour notre économie. On trouve parmi ces mesures de nombreuses aides tant nationales que locales. Parmi les mesures en faveur de la création d’entreprise figurent les aides auxquelles le créateur peut avoir droit. Il peut s’agir de subventions, de prêts à des taux bonifiés ou d’allègements de charges, fiscales et sociales notamment. Cela peut également consister en un accès plus facile à l’accompagnement du porteur du projet par une aide au conseil ou la mise en place de structures d’accueil. Dans tous les cas, le créateur doit impérativement garder à l’esprit que son projet ne doit pas reposer sur l’obtention d’une aide. Celle-ci ne doit être qu’un complément favorisant la création. Ces aides peuvent être soit nationales, soit locales.

1 – Les aides nationales

1.1 – Les aides réservées aux demandeurs d’emploi

L’aide de Pôle emploi à la création d’entreprise

Les bénéficiaires de l’aide au retour à l’emploi (ARE) qui bénéficient de l’Acre peuvent se voir accorder une aide à la reprise et à la création d’entreprise (ARCE) versée par Pôle emploi. Cette aide n’est toutefois pas cumulable avec le maintien de l’ARE pendant la phase de démarrage.

L’ARCE est versée sur demande du créateur, en deux fois : au jour de la création puis six mois après le début d’activité. Elle s’élève à 60 % des ARE auxquelles le créateur avait encore droit à la date de son début d’activité.

Par la suite, si la création se solde par un échec, le créateur peut, sous certaines conditions, retrouver les droits dont il était titulaire à la veille de sa création d’entreprise.

Le maintien partiel des allocations d’aide au retour à l’emploi

Les créateurs qui perçoivent l’aide au retour à l’emploi (ARE) peuvent bénéficier d’un maintien partiel de leur allocation.

Pour cela, ils ne doivent pas percevoir l’aide de Pôle emploi à la reprise et à la création d’entreprise. 70 % des revenus tirés de l’activité créée sont déduits du montant mensuel de l’aide au retour à l’emploi et le cumul de cette aide et des revenus ne peut pas dépasser le montant de l’ancien salaire de référence.

Cette aide est allouée quelle que soit la forme juridique choisie pour la création. Dans une entreprise individuelle, le bénéfice sert de référence ; dans une société, c’est la rémunération perçue au titre des fonctions de direction.

Ce maintien d’allocation perdure tant que le créateur a droit à ses allocations.

1.2 – Les aides ouvertes à tous les créateurs

Un accompagnement régional

Le nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise (Nacre) a été remplacé, en 2017, par un dispositif d’accompagnement instauré au niveau régional.

Ce dispositif peut consister en une aide au montage du projet de création, une aide à sa structuration financière et/ou un suivi du développement de l’entreprise. Les personnes concernées, (bénéficiaires de minima sociaux, demandeurs d’emploi, jeunes de moins de 26 ans…), les conditions d’éligibilité ainsi que les dispositifs d’accompagnement varient selon les régions.

L’exonération des cotisations sociales (dispositif Acre)

Les créateurs et repreneurs d’entreprise ont droit, pendant 12 mois à compter de leur date d’affiliation, à une exonération totale de cotisations sociales, dans la limite d’un revenu ne dépassant pas les ¾ du plafond annuel de la Sécurité sociale (35 325 € pour 2025), puis partielle entre ¾ et 1 plafond (47 100 € pour 2025).

Ce dispositif, dénommé Acre (Aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise), ne suppose aucune démarche particulière, sauf si le créateur relève du régime de la micro-entreprise. Dans ce cas, une demande doit être déposée auprès de l’Urssaf.

La réduction d’impôt pour souscription au capital d’une société nouvelle

Une réduction d’impôt sur le revenu peut être accordée aux personnes qui souscrivent en numéraire au capital social de certaines sociétés.

Pour ouvrir droit à cet avantage, la société doit toutefois remplir certaines conditions, notamment :– être une société dite « opérationnelle » ;– être assujettie à l’impôt sur les bénéfices ;– être une PME de moins de 7 ans.

Cette réduction d’impôt s’élève, en principe, à 18 % (25 % pour les souscriptions au capital d’Esus jusqu’au 31 décembre 2025) du montant des versements effectués, retenus dans la limite annuelle de 100 000 € pour les personnes mariées ou pacsées, 50 000 € pour les autres. Ce dispositif est, par ailleurs, pris en compte dans le plafonnement global des niches fiscales.

Le fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées

Les travailleurs handicapés qui créent ou reprennent une entreprise peuvent bénéficier d’une aide versée par l’Agefiph.

Cette aide est versée quelle que soit la forme juridique de la nouvelle entité, dès lors que celle-ci permet d’assurer un emploi pérenne compatible avec le handicap du créateur.

Ce dernier doit exercer le contrôle effectif de l’entreprise, c’est-à-dire en être dirigeant et, en cas de création sous forme de société, détenir au moins 50 % du capital.

L’aide de l’Agefiph prend en charge les surcoûts liés au handicap. Elle se traduit par :– une subvention d’un montant forfaitaire de 3 000 €, versée en complément d’un apport personnel effectif (fonds propres, prêt, emprunt…) de 1 200 € ;– une « trousse » micro-assurance comprenant quatre garanties : multirisque professionnelle, responsabilité civile professionnelle, prévoyance (accident, maladie) et santé (soins médicaux, dentaires et hospitalisation).

En cas de cession, cessation ou revente de l’entreprise dans un délai de douze mois, la subvention doit être remboursée.

Pour bénéficier de cette aide, le créateur doit s’adresser à la délégation régionale de l’Agefiph.

Exonérations fiscales et sociales lors de l’implantation dans certaines zones

  • Exonération de l’imposition des bénéfices et d’impôts locaux

    Une exonération totale ou partielle de l’imposition des bénéfices et/ou de certains impôts locaux est prévue par la loi au profit des entreprises nouvelles créées dans certaines zones relevant de la politique d’aménagement du territoire : zones d’aide à finalité régionale (ZAFR), quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), zones France ruralités revitalisation (ZFRR), zones franches urbaines-territoire entrepreneur (ZFU), bassins urbains à dynamiser (BUD) et bassins d’emploi à redynamiser (BER).

    En principe, l’ensemble de l’activité et des moyens humains et matériels d’exploitation doit être implanté dans la zone considérée ; des régimes dérogatoires sont toutefois prévus pour les activités non sédentaires.

  • Exonérations de cotisations sociales

    Des régimes d’exonération de cotisations sociales sont également prévus au profit des entreprises créées dans des zones de restructuration de la défense ou des zones France ruralités revitalisation (ZFRR). Ces exonérations, d’une durée de douze mois ou cinq ans, concernent les cotisations sociales du personnel salarié de l’entreprise.

    L’ensemble de ces exonérations fiscales et sociales étant soumis à des règles strictes et des localisations géographiques très précises, le créateur doit se rendre dans les services administratifs compétents ou à la mairie de son futur lieu d’implantation pour savoir s’il peut en bénéficier. Il doit aussi impérativement en parler à son expert-comptable.

    2 – Les aides locales

    Fortes de leur volonté de promouvoir ou maintenir leur économie, les collectivités territoriales sont aujourd’hui très attachées à la création d’entreprises. Accompagnées de nombreux organismes publics et privés, elles ont mis en œuvre des pratiques très diversifiées pour favoriser le développement de nouvelles entités sur leurs territoires.

    Du fait du caractère local de ces aides, il ne saurait être question dans cet ouvrage de les énumérer toutes, d’autant plus qu’elles diffèrent d’une région à l’autre et que les organismes qui les dispensent sont très variés.

    Parmi ces aides, nous pouvons citer, à titre d’exemple :– des prêts à la création octroyés par les régions et les communes ;– des subventions à la création d’entreprise dans certaines zones, ou à la création d’emplois, attribuées par ces mêmes collectivités ;– des aides émanant d’associations d’entrepreneurs pour favoriser le démarrage de nouvelles entités. Non seulement elles soutiennent financièrement le porteur de projet mais elles organisent aussi un parrainage pendant les premières années de la vie de la nouvelle structure ;– des participations au capital social de sociétés nouvelles par des fonds régionaux ;– des soutiens émanant de fondations de grandes entreprises qui participent au financement de projets ;– la mise à disposition de locaux, généralement accompagnée de services, par des collectivités territoriales ou des chambres consulaires. Cette mise à disposition pour des sommes modiques peut être le fait de pépinières d’entreprises ;– l’accompagnement offert par une région au moyen d’une garantie financière.

    Fréquemment, le créateur est confronté aux méandres de la recherche de ces aides : où les trouver et quelles en sont les conditions d’attribution ?

    Le développement économique entrant dans le champ de compétences du conseil régional, le porteur de projet doit avant tout se renseigner auprès de ses services. Il y trouvera en principe un service d’accueil des créateurs. De même, les mairies sont généralement dotées d’une telle structure.

    Les chambres consulaires, dont l’un des rôles est de favoriser la création et le développement des entreprises de leur ressort, sont également compétentes pour accompagner le créateur dans ses démarches de recherche d’aides.

    Enfin, les experts-comptables, confrontés quotidiennement aux besoins des postulants à la création, savent orienter ceux-ci vers les organismes dispensateurs d’aides.

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    Les partenaires conseils

    Même s’ils représentent un coût immédiat, les conseils sont un gage de réussite et permettent de limiter les risques pris au départ ou qui le seront dans le futur. Créer une entreprise requiert de solides compétences dans de nombreux domaines. Mais la plupart du temps, le porteur de projet n’est pas un spécialiste de la création ou de la gestion d’entreprise, il a donc besoin de se faire accompagner. Différents professionnels peuvent alors l’aider tout au long de sa démarche. Mieux, pour optimiser les chances de réussite d’un projet, il doit être bien préparé. Car il est acquis que les personnes qui se font assister lors de la création accroissent les chances de pérenniser leur entreprise. On estime qu’en moyenne 50 % des entreprises nouvelles franchissent le seuil de la cinquième année. Ce taux de survie passe à plus de 70 % chez les entreprises accompagnées.

    1 – Les chambres consulaires

    Les chambres consulaires sont organisées au niveau national et ont de nombreuses représentations locales. Elles regroupent :– les chambres de commerce et d’industrie destinées aux commerçants et industries ;– les chambres de métiers, pour les artisans ;– les chambres d’agriculture, pour les agriculteurs.

    Ces chambres sont dirigées par des membres élus par et parmi leurs pairs. De besoins et des difficultés rencontrées par leurs membres et de leurs besoins. Par ailleurs, ces élus étant issus de l’économie locale, ils sont proches des entrepreneurs et, en principe, à même de répondre rapidement et précisément aux besoins exprimés.

    Les chambres consulaires ont pour objectif d’aider leurs ressortissants à créer et développer leur activité, de soutenir le développement économique local et de mettre des services à la disposition des entreprises qui dépendent d’elles. Parmi ceux-ci, se trouvent notamment les centres de formalités des entreprises où sont réalisées l’ensemble des formalités et inscriptions liées à la création d’une nouvelle activité ou aux modifications intervenant dans la vie d’une entreprise. En outre, ces chambres apportent de nombreux services dans le domaine de la création ou de la transmission d’entreprise, tels le suivi statistique des acteurs de l’économie locale, l’aide à l’élaboration des documents prévisionnels, l’accompagnement dans la recherche d’aides et subventions.

    Dans le cadre de son projet de création, le porteur doit donc aller à la rencontre des personnels des chambres consulaires pour connaître l’étendue des services qui peuvent lui être proposés.

    2 – Les experts-comptables

    Bien plus que « l’homme des chiffres », l’expert-comptable doit être considéré comme le généraliste de l’entreprise.

    Effectivement, sa formation complétée par un large champ de compétences pratiques lui confère un savoir-faire approfondi dans de nombreux domaines de l’entreprise, notamment :– la comptabilité ;– la gestion ;– la fiscalité de l’entreprise et de ses dirigeants ;– le régime social des dirigeants et de leurs salariés ;– le choix de la structure juridique ;– le montage financier ;– l’environnement juridique de l’entreprise.

    Ce vaste champ de compétences lui permet d’avoir une approche globale des dossiers en mesurant toutes les interactions des choix les uns par rapport aux autres, vision que n’a pas toujours un spécialiste de tel ou tel domaine particulier.

    De plus, ce professionnel est en relation permanente avec le monde économique, les futurs partenaires financiers de l’entreprise notamment. Outre qu’à leur égard sa signature est un gage de fiabilité des documents, l’expert-comptable peut aussi faire bénéficier son cdivt de son relationnel, en l’accompagnant ou le présentant lors de prises de contact.

    Dès que le créateur a affiné son projet, il est donc judicieux qu’il prenne attache auprès d’un expert-comptable pour lui présenter ses ambitions. Ce premier entretien permet d’exposer son idée à ce professionnel qui sait apporter un regard critique et préconiser les premières orientations à prendre.

    Par la suite, il pourra accompagner le créateur dans sa démarche à travers les étapes suivantes :– établissement du prévisionnel ;– recherche de financements ;– recherche d’aides ;– choix de la structure juridique ;– rédaction de statuts ;– choix des régimes fiscaux et sociaux ;– démarches d’embauche.

    Sans compter que les experts-comptables travaillent régulièrement en étroite collaboration avec d’autres conseils de l’entreprise. Les porteurs de projet ne doivent donc pas hésiter à leur demander de participer à des réunions de travail regroupant différents conseils. Cette confrontation de compétences ne peut qu’enrichir les débats et créer un effet de synergie dans l’avancée de la réflexion menée.

    Comment choisir un expert-comptable ?
    La liste des experts-comptables d’une région se trouve au siège du conseil régional de l’Ordre des experts-comptables. Cette information est également disponible sur le site Internet de la profession :

    www.experts-comptables.fr/annuaire



    Point important : les honoraires de l’expert-comptable sont libres. Lors du premier entretien, le créateur doit donc lui demander de préciser le coût de son intervention après avoir clairement défini ses besoins et la répartition des tâches entre lui et l’équipe du cabinet. L’expert est alors en mesure d’établir une lettre de mission détaillant les conditions de sa réalisation.

    3 – Les notaires et les avocats

    La maîtrise de l’environnement juridique de l’entreprise est indispensable pour en favoriser la pérennité. Des professionnels du droit sont à l’écoute des créateurs pour les accompagner dans ce domaine : les avocats et les notaires.

    Ces deux corps regroupent toutefois des professionnels assez hétérogènes et tous ne sont pas compétents dans le domaine du droit des affaires. Il est donc important d’en choisir un qui oeuvre dans ce domaine d’activité. Les avocats peuvent mettre en valeur leur spécialité, par exemple par la mention « avocat spécialiste en droit des sociétés », les notaires n’en ont pas le droit. Il faut donc se renseigner, afin d’être dirigé vers un professionnel maîtrisant bien le domaine de l’entreprise. Un expert-comptable peut guider dans ce choix.

    En matière de création d’entreprise, les avocats et notaires peuvent intervenir notamment dans les domaines suivants :– choix de la structure juridique ;– adaptation du régime matrimonial ;– rédaction des statuts de sociétés ;– rédaction de contrats commerciaux (bail commercial, contrat de franchise…) ou analyse critique de ceux-ci ;– rédaction de contrats de travail.

    Toutes ces missions peuvent éventuellement être exécutées en partenariat avec d’autres conseils, l’expert-comptable notamment.

    Là encore, les honoraires des avocats sont libres. Ceux des notaires, s’ils sont dans certains domaines réglementés, sont généralement libres en matière de droit des affaires. Lors du premier contact, il s’avère donc utile de demander une convention d’honoraires pour connaître avec précision l’étendue et le coût des prestations commandées.

    4 – Les banquiers

    Leur métier : accompagner les entreprises en leur accordant des financements, mais aussi en les conseillant sur les solutions les plus adaptées à leurs projets.

    Leur expérience du monde des affaires constitue à ce titre un réel apport. Le créateur doit donc consulter un banquier assez tôt dans son projet.

    Après une étude approfondie du dossier et de son environnement, le banquier décide ou non d’accompagner l’entreprise et présente ses conditions financières. Celles-ci peuvent sensiblement varier d’une enseigne à l’autre. Mais le taux n’est pas le seul élément à prendre en compte. La qualité des échanges et le degré d’écoute de l’interlocuteur sont des critères tout aussi importants.

    5 – Les assureurs

    Les besoins en assurances d’une entreprise en cours de création sont de plusieurs ordres :– l’assurance des biens : assurance véhicules, locaux, marchandises en stock ou transportées ;– l’assurance responsabilité civile ;– la protection sociale du chef d’entreprise et des collaborateurs. Celle-ci variant selon les besoins du créateur et son statut social (salarié ou non), son étude et sa correcte adaptation sont complexes et nécessitent de solides compétences. Le créateur doit, de ce fait, se tourner vers un véritable professionnel de l’assurance de personnes pour un bon accompagnement dans la mise en place de ces protections ;– à cela s’ajoutent les assurances spécifiques à certains secteurs d’activité, telle l’assurance dommages ouvrages dans le bâtiment par exemple.

    6 – Les conseils en propriété intellectuelle

    Une entreprise doit régulièrement veiller à la protection juridique des brevets et marques dont elle est propriétaire, et qui constituent parfois toute sa valeur.

    À ce titre, un accompagnement par un professionnel spécialisé est parfois vivement recommandé, tant pour protéger la marque que les brevets et les dessins.

    Tableau récapitulatif des compétences des conseils des créateurs
    Compétences des conseils des créateurs
    Chambres consulaires Expert-comptable Notaire Avocat Banquier Assureur
    Prise de connaissance et analyse critique X X
    Etablissement du dossier prévisionnel X
    Choix de la structure juridique X X X
    Choix du régime fiscal X X
    Choix du régime social du chef d’entreprise X X X
    Choix des régimes de prévoyance X
    Rédaction de statuts de société X X X
    Accomplissement des formalités d’inscription X X X
    Conseil sur l’adaptation du régime matrimonial X X
    Modification du régime matrimonial X
    Choix dans les modalités de financement X X
    Recherche d’aides X X X
    Recherche de financement X X
    Assurance des financements X X
    Analyse de contrats (baux commerciaux, contrat de franchise…) X X
    Rédaction de contrats (baux commerciaux, contrat de franchise…) X X
    Choix des contrats de travail X X
    Rédaction de contrats de travail X X
    Organisation comptable de l’entreprise X
    Organisation administrative X
    Réalisation des formalités d’embauche X X
    Tenue de la comptabilité de l’entreprise X

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