Créations d’entreprises : une baisse dans toutes les régions en avril 2020

Pour le deuxième mois consécutif, l’Observatoire de Bpifrance a récemment fait le point sur les créations d’entreprises enregistrées au niveau régional, mettant ainsi en lumière un repli généralisé.

Sans surprise, le contexte économique et sanitaire actuel aura fortement impacté la dynamique entrepreneuriale partout en France : c’est le constat amer formulé par l’Observatoire de Bpifrance Création dans une récente série de publications statistiques relatives aux créations d’entreprises enregistrées dans les différentes régions métropolitaines. Si, au niveau national, le nombre de créations a baissé de 49 % au mois d’avril 2020 (par rapport au mois d’avril 2019), cet effondrement se reflète également, et de manière toute aussi violente, au niveau régional.

Une forte chute des créations d’entreprises dans toutes les régions

Ainsi, en comparant le nombre d’entreprises créées au mois d’avril 2020 avec les données enregistrées un an auparavant, les chiffres diffusés par l’observatoire font état d’une baisse particulièrement forte en Corse (-72 % par rapport à mars 2019), en Occitanie (-53,2 %) et en Nouvelle-Aquitaine (-51,5 %), suivies de près par la région Centre-Val de Loire (-50,8 %), l’Île-de-France et la Normandie (-50,1 %, pour les deux). Bien que fortement impactée sur la même période, la région Pays de la Loire affiche, au contraire, le plus faible repli (-39,2 %).

Une évolution plus hétérogène sur la période novembre-avril

En observant l’évolution sur les 6 derniers mois, les chiffres témoignent, cependant, d’une évolution plus hétérogène dans les différentes régions métropolitaines : en effet, si une hausse légère à modérée du nombre de créations d’entreprises a été constatée dans certains territoires (+4 % en Bourgogne-Franche-Comté et +1,7 % dans la région Grand Est, notamment), d’autres font état, en revanche, d’un repli important. À ce titre, ce sont notamment la Corse (-12 % par rapport au cumul de novembre 2018 à avril 2019), l’Île-de-France (-9,1 %), la Nouvelle-Aquitaine (-4,6 %) et l’Occitanie (-3,4 %) qui affichent, sur la période observée, la baisse la plus prononcée

Pour en savoir plus et consulter les fiches statistiques régionales de l’Observatoire de Bpifrance Création, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

© Les Echos Publishing 2020

Se former à distance : le réseau des CMA déploie une nouvelle plate-forme numérique

Pour répondre aux besoins de formation des artisans et des créateurs d’entreprises artisanales, le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat a récemment lancé un nouvel espace en ligne.

Chaque année, le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) accompagne plus de 260 000 porteurs de projets sur l’ensemble du territoire français. Pour renforcer encore cet appui auprès des artisans et des créateurs d’entreprises artisanales, y compris à travers des formations dédiées, l’organisme consulaire a récemment déployé une nouvelle plate-forme en ligne.

S’adapter aux besoins individuels de chaque porteur de projet

Dans le détail, le nouveau portail

e-formation.artisanat.fr

propose notamment l’intégralité des contenus pédagogiques compris dans le dispositif « Parcours créateur », lancé en 2019 par le réseau des CMA. Ayant pour vocation de s’adapter non seulement aux besoins individuels de chaque porteur de projet ou dirigeant d’entreprise, mais aussi à son emploi du temps, cette « offre à la carte » se décline en 12 modules et 5 packs thématiques. L’occasion d’aborder des enjeux aussi diversifiés que la création d’une micro-entreprise (fondements du régime, démarches administratives, obligations déclaratives…), les principes de gestion (choix du statut, financement, organisation administrative…) ou encore le développement commercial d’une activité artisanale (positionnement sur le marché, choix du circuit de distribution…).


Bon à savoir : les différentes formations composant le « Parcours créateur » mis en place par les CMA peuvent bénéficier d’une prise en charge financière à 100 % via le compte personnel de formation (CPF) de chaque participant.

Dans un contexte économique en mutation, ayant amené de nombreuses personnes à éprouver le désir d’une reconversion professionnelle, les CMA entendent, grâce à cette nouvelle plate-forme en ligne, accueillir et former de nouveaux publics en appui à la création d’une entreprise artisanale.

Pour en savoir plus et consulter le nouveau portail de formation à distance, rendez-vous dès à présent sur :

www.e-formation.artisanat.fr

© Les Echos Publishing 2020

Déconfinement : 80 % des autoentrepreneurs reprendront leur activité « comme avant »

Selon un récent sondage OpinionWay, la majorité des autoentrepreneurs prévoit une reprise rapide de leur activité en cette période post-confinement. Seulement 19 % d’entre eux se montrent plus réticents.

Si 83 % des autoentrepreneurs ont été obligés d’arrêter ou de réduire leur activité pendant la période de confinement liée à l’épidémie du Covid-19, ils sont aujourd’hui quasiment autant à envisager un retour rapide à la normale. C’est du moins ce qu’affirme un récent sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs, en y apportant toutefois quelques précisions plus nuancées.

Face au déconfinement, une reprise « sous conditions »

Alors que 80 % des sondés envisagent aujourd’hui de poursuivre ou de reprendre leur activité « comme avant le confinement », 19 % des sondés se montrent, en revanche, plus sceptiques. Du moins pour le moment. Parmi les principales raisons évoquées, figurent l’attente d’une reprise progressive de l’activité du côté de leurs cdivts (pour 48 % des répondants), la crainte d’une insuffisance de cdivts (44 %) ou encore un manque de moyens financiers et/ou l’absence de fonds de roulement (30 %).

Interrogés sur les facteurs qui pourraient, au contraire, favoriser une reprise rapide de l’activité, les participants ont non seulement évoqué la nécessité de retrouver leur liberté de déplacement sans restriction (45 %), mais aussi exprimé leurs attentes en matière de simplification administrative (44 %). Par ailleurs, de nombreux professionnels font état d’un besoin de réaliser des investissements pour modifier leur activité et la rendre compatible avec la situation sanitaire actuelle (32 %).

Vers un nouveau dispositif de prêt garanti par l’État ?

Enfin, si 37 % des autoentrepreneurs interrogés ont récemment formulé une demande de prêt garanti par l’État, seulement 13 % déclarent avoir obtenu une réponse positive, tandis que 15 % se sont vus opposer un refus et 9 % demeurent toujours dans l’attente d’une réponse. 76 % des sondés se déclarent d’ailleurs favorables à la mise en place d’un dispositif complémentaire de financement garanti par l’État. Un enjeu de taille, puisque ce dernier pourrait, pour bon nombre d’entre eux (41 %), s’avérer indispensable à la relance de leur activité…

Pour en savoir plus et consulter le sondage réalisé par OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Roch – Les Mousquetaires, rendez-vous sur :

www.opinion-way.com

© Les Echos Publishing 2020

Back To Store : une appli pour prendre rendez-vous pour faire ses courses

Prendre rendez-vous pour aller faire ses courses dans son supermarché ? Dans ce contexte de déconfinement où les magasins doivent respecter les gestes barrières et gérer le nombre de personnes en magasin, cette solution intéressante pourrait séduire enseignes et consommateurs. C’est l’idée développée par l’entreprise Mobsuccess et son fondateur, Thomas Fagot.

L’application Back To Store développée par Mobsuccess, spécialiste de la génération de trafic sur mobile et en point de vente, offre plusieurs avantages. Côté consommateur, elle permet de se rendre en magasin en toute sérénité, sans avoir à attendre à l’entrée du point de vente grâce à la réservation. Côté enseigne, elle propose de mieux gérer son flux de cdivts tout au long de la journée et d’éviter les abandons de visite s’il y a foule à l’entrée. « Cette idée m’est venue en me rendant trois jours consécutifs devant mon magasin de bricolage sans pouvoir y accéder car il y avait trop de monde à l’entrée et je n’avais pas le temps d’attendre, raconte Thomas. Nous avons donc développé ce concept en interne par notre équipe de techniciens. La plus grande difficulté a été de penser à l’ensemble des cas de figure selon les typologies d’enseigne, tout ceci dans un court laps de temps. » Concrètement, le consommateur qui utilise Back To Store reçoit un QR Code téléchargé à partir de son téléphone, sa tablette ou son ordinateur, qui lui donne accès à son magasin, sans contact, au jour et à l’heure choisie. En amont, chaque responsable de magasin aura défini les horaires d’ouverture, le nombre de visites possibles par créneau, la durée des créneaux…

À peine lancée, cette idée intéresse déjà de nombreuses enseignes dans le textile, l’équipement de la maison, l’ameublement… « Ces échanges avec les professionnels nous ont d’ailleurs donné des idées d’amélioration de l’application pour la suite. Comme par exemple, proposer la prise de rendez-vous avec un vendeur conseil pour être sûr d’être reçu et accompagné lorsqu’on se rend en magasin. »

De manière globale, l’entreprise souhaite continuer à accompagner les retailers dans leur transition digitale et principalement dans leurs enjeux de génération de trafic en magasin.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : une dizaine d’enseignes sont déjà en discussion pour mettre en place ce système
Un conseil : il faut se remettre en question perpétuellement !
Un contact : Thomas Fagot, tél : 01 88 33 98 90, backtostore@mobsuccess.com

© Les Echos Publishing 2020

La prochaine session live du Salon SME Online, c’est dans un mois !

La 5 édition du Salon SME Online, dédié aux créateurs et dirigeants de TPE, aura lieu le 23 juin 2020. 100 % en ligne, l’évènement proposera notamment des webinars et des échanges en direct.

Alors que la crise sanitaire du Covid-19 a obligé toutes les manifestations physiques de suspendre temporairement leur activité, la prochaine édition du Salon SME Online se tiendra, comme prévu, le mardi 23 juin 2020. Et pour cause, puisque l’évènement se déroulera, comme tous les ans, entièrement en ligne. De quoi faire le plein d’informations et de conseils, sans avoir à se déplacer !

Une formule gratuite et 100 % en ligne

Cette année encore, les internautes pourront, non seulement, participer à des webinars (séminaires virtuels accessibles en ligne) pour se former sur des enjeux stratégiques en div avec la création et le développement de leur activité, mais aussi échanger, via une messagerie instantanée, avec des experts issus de l’écosystème entrepreneurial pouvant leur apporter des conseils pragmatiques sur la concrétisation de leur projet.

En outre, de nombreux exposants (réseaux d’accompagnement, organismes de formation et de conseil…) seront présents grâce aux stands virtuels et proposeront notamment des éléments de documentation et des vidéos informatives sur diverses thématiques en div avec l’entrepreneuriat.

La participation à la prochaine session live du Salon SME Online est entièrement gratuite. Il suffit de s’inscrire

grâce au formulaire dédié

à cet effet.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.salonsme-online.com

© Les Echos Publishing 2020

Granny & Charly : un réseau pour étudiants et personnes âgées

Parce que beaucoup de familles peinent à trouver à distance une personne de confiance pour épauler leur aîné, Amélie Frely a lancé Granny & Charly, un réseau d’étudiants recommandés à proximité de chez soi et disponibles à tout instant pour prendre soin de personnes âgées : aide au quotidien, déplacements, petits travaux, loisirs ou encore aide administrative…

L’idée du concept de l’entreprise est née d’un échec de la fondatrice pour trouver un cadeau de Noël à sa grand-mère : « Je voulais lui offrir une activité de loisirs avec une personne qui vienne à son domicile pour rompre avec l’ennui… sans succès ! J’ai fini par lui acheter une bougie. Ce fut un énorme échec. Trouver une personne de confiance que vous feriez venir chez votre propre grand-parent pour des activités du quotidien ou des loisirs relève parfois du challenge. »

Elle crée donc Granny & Charly juste avant le confinement, mais comptabilise déjà plus de 2 000 étudiants inscrits partout en France sur 90 départements ! « Les réseaux sociaux et les partenariats avec des sites de jobs étudiants ont très bien fonctionné pendant cette période de solidarité du confinement. Je collabore avec des associations telles que la fondation Léopold Bellan, par exemple, ou encore des collectivités et des groupes de résidences seniors pour promouvoir nos services auprès des personnes âgées et proches de seniors. Nous essayons également de travailler notre présence sur les médias sociaux, notre référencement. »

La petite entreprise ne compte pas s’arrêter là : « Nous souhaitons à court terme proposer des formules avec et sans abonnement pour nos cdivts BtoC et agrandir l’équipe. En parallèle, nous cherchons à développer des partenariats supplémentaires en BtoB (résidences seniors, EHPAD, TPE, PME, services d’aide à la personne et collectivités) avec des formules adaptées et nous espérons prochainement accroître notre gamme de services. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : c’est aujourd’hui des centaines d’étudiants qui s’inscrivent chaque jour
Un conseil : il faut accepter que votre projet ne soit pas conforme avec ce que vous aviez imaginé au départ. Le projet initial que je voulais créer n’est pas celui d’aujourd’hui et ne sera pas celui de demain, car ce sont nos cdivts qui le font évoluer jour après jour. Même si nous veillerons toujours à respecter notre mission de départ.
Un contact : Amélie Frely,

www.GrannyCharly.fr

© Les Echos Publishing 2020

Le nombre de créations d’entreprises en chute libre au mois d’avril

Frappées de plein fouet par la crise du Covid-19, les créations d’entreprises ont continué de s’effondrer au mois d’avril 2020 : -33,5 %, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.

Illustration du contexte de crise sanitaire et du confinement de la population, les créations d’entreprises se sont littéralement écroulées au mois d’avril 2020. Seulement 34 425 nouvelles créations d’entreprises ont ainsi été enregistrées : l’équivalent d’une baisse de 33,5 % par rapport au mois de mars, tous types d’entreprises confondus. Une évolution marquée, selon l’Insee, à la fois par un effondrement des créations d’entreprises classique (-42,1 %) et par un repli important du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (-24,0 %).

-21,6 % sur les 3 derniers mois

Pas de surprise pour la période février-mars-avril, qui connaît également une forte tendance à la baisse : par rapport au même trimestre un an auparavant, le nombre cumulé de créations brutes a ainsi diminué de 21,6 %, tous types d’entreprises confondus (dont -23,4 % pour les micro-entrepreneurs, -21,6 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire et -18,3 % pour les entreprises individuelles classiques).

+5,4 % sur les 12 derniers mois

La tendance demeure, du moins pour le moment, plus positive sur les 12 derniers mois. En effet, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours de cette période continue de s’accélérer, affichant une augmentation de 5,4 % par rapport aux 12 mois précédents. Selon l’Insee, cette évolution est portée à la fois par une hausse des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+8,6 %) et par une augmentation du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+7,1 %), et ce malgré un léger ralentissement au niveau des créations de sociétés (-0,4 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

© Les Echos Publishing 2020

Créations d’entreprises : Bpifrance décline ses fiches statistiques au niveau régional

Pour mieux suivre l’impact de la crise du Covid-19 sur la dynamique entrepreneuriale dans chaque territoire, l’Observatoire de Bpifrance Création a récemment étoffé sa série de publications mensuelles.

À quel point la crise sanitaire actuelle influence-t-elle la dynamique entrepreneuriale au sein des différents territoires de France ? C’est la question soulevée par l’Observatoire de Bpifrance Création. Pour essayer d’y répondre de manière précise, l’organisme a récemment fait le choix d’enrichir sa série de publications mensuelles en déclinant sa fiche statistique nationale pour chacune des 13 régions métropolitaines.

Un effondrement généralisé des créations d’entreprises au mois de mars

Publiée le 11 mai dernier, la première série de fiches statistiques régionales récapitule notamment les données enregistrées dans chaque territoire pour le mois de mars 2020. Et sans surprise, le bilan est plutôt sinistre, révélant une forte chute généralisée des créations d’entreprises partout en France.

En comparant le nombre d’entreprises créées au mois de mars 2020 avec les données enregistrées un an auparavant, les chiffres diffusés par l’Observatoire font ainsi état d’une baisse particulièrement forte en Occitanie (-24,9 % par rapport à mars 2019), en Nouvelle-Aquitaine (-24,2 %), en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-23,6 %) et en Bretagne (-23,0 %). Bien que fortement impactés, l’Île-de-France (-16,0 %), la Normandie (-16,3 %) ainsi que le Grand Est (-17,6 %) figurent, en revanche, parmi les régions affichant, sur la même période, le plus faible repli.

Une dynamique entrepreneuriale préservée sur la période octobre-mars

En observant l’évolution sur les 6 derniers mois, les chiffres demeurent, du moins pour le moment, positifs : c’est, en effet, une hausse relativement importante du nombre de créations d’entreprises qui a été enregistrée dans toutes les régions métropolitaines. À ce titre, ce sont notamment la Bourgogne-Franche-Comté (+14,8 % par rapport au cumul d’octobre 2018 à mars 2019), le Grand Est (+13,1 %) et les Hauts-de-France (+12,4 %) qui affichent une hausse particulièrement prononcée, tandis que l’Île-de-France (+1,4 %), la Corse (+6,1 %) et la Nouvelle-Aquitaine (+7,5 %) connaissent, sur la même période, une accélération plus modérée.

Pour en savoir plus et consulter les fiches statistiques régionales de l’Observatoire de Bpifrance Création, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

© Les Echos Publishing 2020

Surmonter la crise et amorcer la relance : France Active renforce son engagement

Pour aider les entrepreneurs à réussir la reprise de leur activité en cette période de crise sanitaire, le réseau associatif France Active a récemment mis en place une série de mesures d’accompagnement dédiées.

Après les mesures d’urgence, place aux actions favorisant la relance ! Fidèle à son engagement auprès des entrepreneurs de l’Économie sociale et solidaire (ESS), l’association France Active a récemment annoncé le renforcement de son dispositif d’accompagnement « Pacte Relance ». L’ambition ? Aider les porteurs de projets fortement impactés par l’épidémie de Covid-19 à amorcer progressivement la reprise de leur activité.

Un prêt sans intérêts et un suivi personnalisé

Porté par le réseau associatif avec l’appui de ses nombreux partenaires (la Banque des Territoires, le Haut-Commissariat à l’Économie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale, la Fondation de France…), le développement du « Pacte Relance » se traduira, en pratique, par la mise en place de plusieurs mesures concrètes.

D’abord, la création d’un prêt sans intérêts, baptisé « Relève Solidaire ». Pouvant s’élever jusqu’à 100 000 € sur une durée de 12 à 18 mois, ce nouveau dispositif de financement aura pour objectif de permettre aux entrepreneurs de l’ESS frappés par la crise de reconstituer leur trésorerie et de combler les pertes non couvertes par les aides exceptionnelles de l’État.


Bon à savoir : doté d’un montant global de 30 millions d’euros, le prêt « Relève Solidaire » pourra accompagner, dans les prochains mois, au moins 500 entreprises à fort impact social.

Ensuite, le réseau France Active s’est récemment engagé à étoffer encore davantage les démarches d’accompagnement menées au profit des porteurs de projets. Seront notamment proposés : un diagnostic détaillé et sur-mesure, un appui à la définition d’une feuille de route de « sortie de crise », une aide à l’évaluation des besoins de financement, ainsi qu’un suivi rapproché et régulier.

Pour en savoir plus sur le nouveau « Pacte Relance » mis en place par le réseau associatif France Active et ses partenaires, rendez-vous sur :

www.franceactive.org

© Les Echos Publishing 2020

Création d’entreprise artisanale : pendant la crise, la CMA dématérialise ses services

Pour continuer à accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprises artisanales pendant la crise sanitaire actuelle, la CMA de Gironde a mis en place plusieurs dispositifs accessibles en ligne.

Face à l’épidémie du Covid-19 et suite aux consignes gouvernementales visant à limiter sa propagation, de nombreux acteurs de l’écosystème entrepreneurial ont pris l’initiative de s’adapter aux contraintes du moment en proposant des services dématérialisés.

C’est également le cas de la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) de Gironde, qui a mis en place plusieurs dispositifs d’accompagnement, dédiés aux créateurs et repreneurs d’entreprises artisanales et

accessibles via le site internet de l’organisme public

.

Réunions d’information et formations 100 % en ligne

Deux fois par semaine, tous les mardis et vendredis matin de 9h à 11h, la chambre consulaire organise ainsi des réunions d’information, gratuites sur inscription en ligne, abordant notamment le parcours de création-reprise d’entreprise ainsi que les étapes clés à ne pas manquer pour réussir son projet.

Parallèlement, la CMA de Gironde propose actuellement deux modules de formation à distance. Le premier étant spécifiquement dédié aux futurs micro-entrepreneurs (informations sur le régime, présentation des mécanismes financiers, tour d’horizon des obligations fiscales et sociales…), le second abordant, dans une perspective plus large, les divers enjeux liés à la construction et au démarrage d’un projet entrepreneurial (choix du statut juridique, élaboration des prévisions financières…).


Bon à savoir : les deux modules de formation proposés par la CMA de Gironde peuvent être financés grâce au CPF (compte personnel de formation).

Une version dématérialisée de la carte professionnelle

Autre nouveauté : désormais, les dirigeants d’une entreprise artisanale (fraîchement créée ou établie de longue date, installée sur le territoire français) peuvent, s’ils le souhaitent, obtenir leur carte professionnelle au format dématérialisée. Une fois activée en ligne, via le portail

www.cmacarte.pro

, elle peut être téléchargée directement et sans frais sur le smartphone de l’utilisateur.


Précision : si la carte professionnelle permet à l’artisan de justifier de son activité professionnelle, elle ne remplace, cependant, en aucun cas l’attestation de déplacement dérogatoire, mise en place par les pouvoirs publics dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19.

Pour en savoir plus sur les différents services dématérialisés actuellement proposés par la CMA de Gironde, rendez-vous sur :

www.artisans-gironde.fr

© Les Echos Publishing 2020