L’envie d’entreprendre a-t-elle résisté à la crise sanitaire ?

Selon une étude publiée par la Fondation Entreprendre, pas moins de 50 % des Français considèrent la création d’entreprise comme une alternative professionnelle intéressante dans le contexte actuel.

Si la crise sanitaire liée au Covid-19 a bousculé les comportements, les attitudes et les projets des Français, elle n’a pas pour autant effacé leur envie d’entreprendre : c’est l’une des conclusions d’

une récente enquête menée par Harris Interactive pour la Fondation Entreprendre

.

Réalisée entre le 29 mai et le 2 juin 2020, l’étude révèle notamment que si 86 % des Français considèrent la création d’entreprise comme une aventure périlleuse, 50 % d’entre eux y voient toujours une alternative professionnelle intéressante, y compris dans le contexte actuel.

76 % des personnes interrogées estiment, en effet, que la création d’entreprise permet de se réaliser personnellement tout en donnant du sens à son travail. Spontanément, l’entrepreneuriat est alors associé à la notion d’indépendance et au gain de liberté. De quoi faire de la création d’entreprise une démarche jugée « tentante » par 45 % des sondés.

Faire évoluer son projet face à la crise

Quant aux participants qui avaient déjà un projet entrepreneurial avant la crise du Covid-19, 48 % d’entre eux prévoient de redoubler d’efforts pour lancer leur activité comme prévu, 39 % se déclarent incités à reporter leur projet et seulement 13 % envisagent de l’abandonner.

Autre constat : le contexte actuel a amené une majorité d’entrepreneurs potentiels (60 %) à faire évoluer leur projet, en le faisant mûrir ou en l’adaptant. 49 % déclarent, par ailleurs, que la crise a même accentué leur envie d’entreprendre, renforçant encore davantage leur volonté de s’en sortir par eux-mêmes en créant leur propre emploi.

Enfin, l’envie d’exercer une activité respectueuse de l’environnement et tournée vers l’intérêt collectif figure également parmi les motivations les plus largement citées (38 % des porteurs de projets interrogés). En plus d’être un levier de réalisation personnelle, la création d’entreprise se positionne ainsi comme un vecteur de transformation en faveur d’une société plus juste et plus durable.

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’enquête « L’esprit entrepreneurial en temps de crise », rendez-vous sur :

www.fondation-entreprendre.org

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J’affiche Complet aide les professionnels du tourisme à augmenter leur chiffre d’affaires

Rendre accessible le savoir-faire des multinationales hôtelières aux petits acteurs du tourisme (hôteliers indépendants, loueurs saisonniers & conciergeries de location saisonnière) pour les aider à augmenter leur chiffre d’affaires, c’est ce qui a décidé Élise Ripoche à créer « J’affiche Complet ». La méthode est basée sur le « revenue management » et apporte des résultats concrets, grâce à des solutions simples et pédagogiques.

Le « revenue management » consiste à optimiser le chiffre d’affaires d’un acteur de l’hôtellerie en ajustant certaines variables (analyse de la demande, prix des chambres, politique de packages, variation des conditions de réservation…).

En 2018, alors qu’Élise décide de louer à l’année sur Airbnb deux chambres de son appartement, elle prend conscience de l’importance de se former sur la partie annonce en ligne, ménage et prestation de services. « Mais sur le prix, je me disais que tout allait bien se passer, avec mes 10 ans d’expérience en tant que revenue manager au sein de grands groupes. C’est donc avec un peu de désarroi que j’ai réalisé 3 mois plus tard que mes revenus étaient très en de ça de ce à quoi je pourrais prétendre ». Après une remise en question, elle décide donc d’adapter les méthodes de revenue management des grands groupes à sa petite structure et surpasse de 150 % le chiffre d’affaires de ses concurrents. J’affiche Complet était né !

Au départ, l’entreprise propose uniquement un site de contenus gratuits sur le revenue management à destination des petites structures. « C’est par ce biais que les lecteurs m’ont, au fur et à mesure, demandé des formations, des accompagnements ou la prise en charge du revenue management pour leur activité ».

J’affiche Complet est en train de s’équiper d’un outil business intelligence pour remplacer ses tableaux Excel de suivi. Cette solution va permettre à ses cdivts de suivre de façon plus agile et digitale la performance financière de leur activité et d’être alerté le plus tôt possible des risques ou opportunités d’augmentation du chiffre d’affaires. À plus long terme, la petite entreprise, aujourd’hui leader du revenue management pour les loueurs saisonniers et conciergeries en France, souhaite le devenir pour toute la francophonie.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : le revenue management permettrait d’augmenter le chiffre d’affaires de 5 % à plus de 30 %.
Un conseil : n’écoutez que les conseils des personnes qui sont à la tête d’une entreprise comme ce que vous souhaitez faire. Le reste du monde n’en sait absolument rien.
Un contact : Élise Ripoche, www.jaffichecomplet.com

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Les créations d’entreprise ont pris un nouvel élan en mai 2020

Dans le contexte du déconfinement et après deux mois de forte baisse, les créations d’entreprises ont nettement rebondi en mai 2020 : +59,9 % par rapport au mois d’avril, selon l’Insee.

D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 54 967 créations d’entreprises ont été enregistrées en mai 2020 en France : +59,9 % par rapport au mois d’avril, tous types d’entreprises confondus. Un regain de vitalité qui succède à deux mois de forte baisse, compte tenu du confinement de la population en raison de l’épidémie du Covid-19.

Selon l’institut, cette reprise dynamique se caractérise à la fois par une augmentation importante du nombre de créations d’entreprises classiques (+64,4 %) et par une accélération sensible des immatriculations de micro-entrepreneurs (+56 %).

-31 % sur les 3 derniers mois

Malgré cette éclaircie au mois de mai, l’évolution sur le moyen terme reste, en revanche, fortement marquée par la crise sanitaire. Pour la période mars-avril-mai, les chiffres témoignent ainsi d’une baisse considérable du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : -31 %, tous types d’entreprises confondus (dont -35,6 % pour les entreprises sous forme sociétaire, -33,5 % pour les entreprises individuelles classiques et -26,9 % pour les micro-entrepreneurs).

+2,3 % sur les 12 derniers mois

L’impact du confinement est également de plus en plus tangible lorsque l’on observe l’évolution sur les 12 derniers mois. Malgré une légère hausse sur la période concernée (+2,3 % par rapport aux 12 mois précédents), l’Insee constate, en effet, un ralentissement important par rapport aux mois précédents. Dans le détail, l’institut fait ainsi état d’une augmentation des créations d’entreprises individuelles classiques (+6,2 %) et d’une hausse, plus légère, des immatriculations de micro-entrepreneurs (+3,9 %), qui se voient cependant atténuées par une baisse déjà perceptible du côté des créations de sociétés (-4,0 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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Création d’entreprise et immatriculation au RCS : attention aux arnaques !

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a récemment mis en garde contre une nouvelle arnaque à l’immatriculation des entreprises.

Diffusée le 28 mai dernier

via le portail en ligne www.economie.gouv.fr

, une publication officielle de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) appelle à la vigilance face à une nouvelle arnaque qui vise les professionnels venant de créer leur entreprise.

En effet, la DGCCRF s’est récemment vu adresser de nombreux signalements émanant d’entrepreneurs ayant reçu un courrier intitulé « formulaire d’enregistrement », envoyé par la Chambre Nationale du Registre du Commerce et des Sociétés (CNRCS) et leur demandant de verser, en contrepartie, une certaine somme d’argent.

Or, comme le rappelle la DGCCRF, la CNRCS est une société privée qui n’a aucun div avec le Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Par ailleurs, bien qu’elle utilise plusieurs caractéristiques propres aux documents officiels envoyés par les organismes d’État (logo Cerfa, couleurs bleu-blanc-rouge…), la CNRCS n’agit pas dans le cadre d’une délégation de service public.

Par conséquent, le paiement demandé aux créateurs d’entreprise n’a aucun caractère obligatoire !


Pour rappel : l’enregistrement au RCS doit être effectué soit auprès du greffe du tribunal de commerce compétent, soit directement en ligne grâce à la plate-forme

www.infogreffe.fr

ou via le portail

www.guichet-entreprises.fr

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Pour en savoir plus et consulter le communiqué officiel de la DGCCRF, rendez-vous sur :

www.economie.gouv.fr/dgccrf

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S’associer pour se lancer : un nouveau livre blanc vient de paraître

Publié par Réseau Entreprendre, un nouveau livre blanc propose des pistes de réflexion concrètes pour faire de l’association de plusieurs personnes un atout de taille pour la réussite d’une aventure entrepreneuriale.

La création d’entreprise est d’abord une aventure humaine, dont le succès repose sur la pérennité de l’équipe des fondateurs : c’est le constat soulevé par l’organisme associatif Réseau Entreprendre. Et pour cause, puisque les entreprises gérées par une équipe composée de plusieurs dirigeants affichent souvent une croissance supérieure à celles qui sont dirigées par un entrepreneur isolé.


À noter : 83 % des porteurs de projets soutenus depuis 2004 par Réseau Entreprendre se sont lancés avec un, voire plusieurs associés.

Une tendance de fond, mais aussi un enjeu stratégique, que le réseau d’accompagnement né en 1986 a récemment mis en lumière à travers

la réalisation d’un livre blanc

.

Pistes de réflexion et retours d’expérience

Disponible gratuitement sur le portail internet du réseau associatif, ce livre blanc développe de nombreuses pistes de réflexion autour de ce sujet. Comment trouver la bonne personne ? Faut-il rechercher en priorité une complémentarité de compétences ou plutôt une complémentarité « humaine » ? Comment instaurer un climat de confiance entre associés ? Et quels sont les secrets pour faire durer cette relation ? Autant de questions, parmi d’autres, qui sont abordées au fil des pages. Sans oublier, bien sûr, les aspects juridiques et patrimoniaux d’une aventure entrepreneuriale portée par plusieurs associés (répartition du capital, choix de la forme sociale…) qui sont successivement traités dans un chapitre dédié.

Enfin, ce livre donne l’occasion à des entrepreneurs chevronnés de prendre la parole pour partager leurs conseils et leurs retours d’expérience. Autant d’éléments concrets et pragmatiques qui pourront accompagner les (futurs) créateurs d’entreprise dans la concrétisation de leurs projets.

Pour en savoir plus et consulter le livre blanc « L’association, premier actif de votre entreprise », publié par Réseau Entreprendre, rendez-vous sur :

www.reseau-entreprendre.org

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Près d’un jeune chercheur sur deux envisage l’entrepreneuriat comme choix de carrière

Selon une enquête récemment dévoilée par Bpifrance et l’association PhDTalent, 44 % des jeunes chercheurs considèrent la création d’une start-up comme une option dans la poursuite de leur carrière.

Et si l’entrepreneuriat permettait de changer le monde ? Selon une récente enquête menée par Bpifrance et l’organisme associatif PhDTalent auprès de 1 700 jeunes chercheurs résidant sur le territoire français, 44 % des sondés envisagent de se lancer, un jour, dans la création d’une start-up à fort potentiel technologique et innovant. Une démarche perçue, par une majorité d’entre eux, comme un moyen de valoriser leurs travaux de recherche, tout en ayant un impact concret sur la société.

Une motivation bien réelle, mais une information souvent défaillante

Or, si les jeunes chercheurs sont nombreux à voir la création d’entreprise comme la poursuite d’une carrière attrayante qui pourrait mettre à profit leur autonomie et leur persévérance, force est de constater que seulement 20 % d’entre eux se sentent encouragés par leur environnement académique à valoriser leurs travaux par ce biais.

Sans surprise, 70 % des jeunes chercheurs s’estiment ainsi peu familiarisés avec l’écosystème start-up et 66 % se déclarent très peu avertis des différents programmes ou structures d’accompagnement à la création d’entreprise qui existent en France. Autre difficulté : 74 % considèrent, par ailleurs, qu’il est difficile de financer sa start-up. Et pour cause, puisqu’ils ne connaissent, pour la très grande majorité d’entre eux, aucun dispositif ou organisme dédié.

La formation comme levier d’action ?

Il y a donc un réel besoin d’information… et de formation en la matière. Un levier d’action qui, selon les résultats de l’enquête, pourrait non seulement aider les jeunes chercheurs à acquérir une meilleure connaissance de l’écosystème d’accompagnement et de financement, mais aussi les amener à nourrir encore davantage leur volonté d’entreprendre.

Pour en savoir plus et connaître le détail de l’enquête « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat », menée par Bpifrance et PhDTalent, rendez-vous sur :

www.phdtalent.org

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Créations d’entreprises : une baisse dans toutes les régions en avril 2020

Pour le deuxième mois consécutif, l’Observatoire de Bpifrance a récemment fait le point sur les créations d’entreprises enregistrées au niveau régional, mettant ainsi en lumière un repli généralisé.

Sans surprise, le contexte économique et sanitaire actuel aura fortement impacté la dynamique entrepreneuriale partout en France : c’est le constat amer formulé par l’Observatoire de Bpifrance Création dans une récente série de publications statistiques relatives aux créations d’entreprises enregistrées dans les différentes régions métropolitaines. Si, au niveau national, le nombre de créations a baissé de 49 % au mois d’avril 2020 (par rapport au mois d’avril 2019), cet effondrement se reflète également, et de manière toute aussi violente, au niveau régional.

Une forte chute des créations d’entreprises dans toutes les régions

Ainsi, en comparant le nombre d’entreprises créées au mois d’avril 2020 avec les données enregistrées un an auparavant, les chiffres diffusés par l’observatoire font état d’une baisse particulièrement forte en Corse (-72 % par rapport à mars 2019), en Occitanie (-53,2 %) et en Nouvelle-Aquitaine (-51,5 %), suivies de près par la région Centre-Val de Loire (-50,8 %), l’Île-de-France et la Normandie (-50,1 %, pour les deux). Bien que fortement impactée sur la même période, la région Pays de la Loire affiche, au contraire, le plus faible repli (-39,2 %).

Une évolution plus hétérogène sur la période novembre-avril

En observant l’évolution sur les 6 derniers mois, les chiffres témoignent, cependant, d’une évolution plus hétérogène dans les différentes régions métropolitaines : en effet, si une hausse légère à modérée du nombre de créations d’entreprises a été constatée dans certains territoires (+4 % en Bourgogne-Franche-Comté et +1,7 % dans la région Grand Est, notamment), d’autres font état, en revanche, d’un repli important. À ce titre, ce sont notamment la Corse (-12 % par rapport au cumul de novembre 2018 à avril 2019), l’Île-de-France (-9,1 %), la Nouvelle-Aquitaine (-4,6 %) et l’Occitanie (-3,4 %) qui affichent, sur la période observée, la baisse la plus prononcée

Pour en savoir plus et consulter les fiches statistiques régionales de l’Observatoire de Bpifrance Création, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Se former à distance : le réseau des CMA déploie une nouvelle plate-forme numérique

Pour répondre aux besoins de formation des artisans et des créateurs d’entreprises artisanales, le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat a récemment lancé un nouvel espace en ligne.

Chaque année, le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) accompagne plus de 260 000 porteurs de projets sur l’ensemble du territoire français. Pour renforcer encore cet appui auprès des artisans et des créateurs d’entreprises artisanales, y compris à travers des formations dédiées, l’organisme consulaire a récemment déployé une nouvelle plate-forme en ligne.

S’adapter aux besoins individuels de chaque porteur de projet

Dans le détail, le nouveau portail

e-formation.artisanat.fr

propose notamment l’intégralité des contenus pédagogiques compris dans le dispositif « Parcours créateur », lancé en 2019 par le réseau des CMA. Ayant pour vocation de s’adapter non seulement aux besoins individuels de chaque porteur de projet ou dirigeant d’entreprise, mais aussi à son emploi du temps, cette « offre à la carte » se décline en 12 modules et 5 packs thématiques. L’occasion d’aborder des enjeux aussi diversifiés que la création d’une micro-entreprise (fondements du régime, démarches administratives, obligations déclaratives…), les principes de gestion (choix du statut, financement, organisation administrative…) ou encore le développement commercial d’une activité artisanale (positionnement sur le marché, choix du circuit de distribution…).


Bon à savoir : les différentes formations composant le « Parcours créateur » mis en place par les CMA peuvent bénéficier d’une prise en charge financière à 100 % via le compte personnel de formation (CPF) de chaque participant.

Dans un contexte économique en mutation, ayant amené de nombreuses personnes à éprouver le désir d’une reconversion professionnelle, les CMA entendent, grâce à cette nouvelle plate-forme en ligne, accueillir et former de nouveaux publics en appui à la création d’une entreprise artisanale.

Pour en savoir plus et consulter le nouveau portail de formation à distance, rendez-vous dès à présent sur :

www.e-formation.artisanat.fr

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Déconfinement : 80 % des autoentrepreneurs reprendront leur activité « comme avant »

Selon un récent sondage OpinionWay, la majorité des autoentrepreneurs prévoit une reprise rapide de leur activité en cette période post-confinement. Seulement 19 % d’entre eux se montrent plus réticents.

Si 83 % des autoentrepreneurs ont été obligés d’arrêter ou de réduire leur activité pendant la période de confinement liée à l’épidémie du Covid-19, ils sont aujourd’hui quasiment autant à envisager un retour rapide à la normale. C’est du moins ce qu’affirme un récent sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs, en y apportant toutefois quelques précisions plus nuancées.

Face au déconfinement, une reprise « sous conditions »

Alors que 80 % des sondés envisagent aujourd’hui de poursuivre ou de reprendre leur activité « comme avant le confinement », 19 % des sondés se montrent, en revanche, plus sceptiques. Du moins pour le moment. Parmi les principales raisons évoquées, figurent l’attente d’une reprise progressive de l’activité du côté de leurs cdivts (pour 48 % des répondants), la crainte d’une insuffisance de cdivts (44 %) ou encore un manque de moyens financiers et/ou l’absence de fonds de roulement (30 %).

Interrogés sur les facteurs qui pourraient, au contraire, favoriser une reprise rapide de l’activité, les participants ont non seulement évoqué la nécessité de retrouver leur liberté de déplacement sans restriction (45 %), mais aussi exprimé leurs attentes en matière de simplification administrative (44 %). Par ailleurs, de nombreux professionnels font état d’un besoin de réaliser des investissements pour modifier leur activité et la rendre compatible avec la situation sanitaire actuelle (32 %).

Vers un nouveau dispositif de prêt garanti par l’État ?

Enfin, si 37 % des autoentrepreneurs interrogés ont récemment formulé une demande de prêt garanti par l’État, seulement 13 % déclarent avoir obtenu une réponse positive, tandis que 15 % se sont vus opposer un refus et 9 % demeurent toujours dans l’attente d’une réponse. 76 % des sondés se déclarent d’ailleurs favorables à la mise en place d’un dispositif complémentaire de financement garanti par l’État. Un enjeu de taille, puisque ce dernier pourrait, pour bon nombre d’entre eux (41 %), s’avérer indispensable à la relance de leur activité…

Pour en savoir plus et consulter le sondage réalisé par OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Roch – Les Mousquetaires, rendez-vous sur :

www.opinion-way.com

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Back To Store : une appli pour prendre rendez-vous pour faire ses courses

Prendre rendez-vous pour aller faire ses courses dans son supermarché ? Dans ce contexte de déconfinement où les magasins doivent respecter les gestes barrières et gérer le nombre de personnes en magasin, cette solution intéressante pourrait séduire enseignes et consommateurs. C’est l’idée développée par l’entreprise Mobsuccess et son fondateur, Thomas Fagot.

L’application Back To Store développée par Mobsuccess, spécialiste de la génération de trafic sur mobile et en point de vente, offre plusieurs avantages. Côté consommateur, elle permet de se rendre en magasin en toute sérénité, sans avoir à attendre à l’entrée du point de vente grâce à la réservation. Côté enseigne, elle propose de mieux gérer son flux de cdivts tout au long de la journée et d’éviter les abandons de visite s’il y a foule à l’entrée. « Cette idée m’est venue en me rendant trois jours consécutifs devant mon magasin de bricolage sans pouvoir y accéder car il y avait trop de monde à l’entrée et je n’avais pas le temps d’attendre, raconte Thomas. Nous avons donc développé ce concept en interne par notre équipe de techniciens. La plus grande difficulté a été de penser à l’ensemble des cas de figure selon les typologies d’enseigne, tout ceci dans un court laps de temps. » Concrètement, le consommateur qui utilise Back To Store reçoit un QR Code téléchargé à partir de son téléphone, sa tablette ou son ordinateur, qui lui donne accès à son magasin, sans contact, au jour et à l’heure choisie. En amont, chaque responsable de magasin aura défini les horaires d’ouverture, le nombre de visites possibles par créneau, la durée des créneaux…

À peine lancée, cette idée intéresse déjà de nombreuses enseignes dans le textile, l’équipement de la maison, l’ameublement… « Ces échanges avec les professionnels nous ont d’ailleurs donné des idées d’amélioration de l’application pour la suite. Comme par exemple, proposer la prise de rendez-vous avec un vendeur conseil pour être sûr d’être reçu et accompagné lorsqu’on se rend en magasin. »

De manière globale, l’entreprise souhaite continuer à accompagner les retailers dans leur transition digitale et principalement dans leurs enjeux de génération de trafic en magasin.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : une dizaine d’enseignes sont déjà en discussion pour mettre en place ce système
Un conseil : il faut se remettre en question perpétuellement !
Un contact : Thomas Fagot, tél : 01 88 33 98 90, backtostore@mobsuccess.com

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