Fondée en 2010 par trois frères vendéens, l’entreprise Easilys propose un logiciel de gestion pour les restaurants collectifs ou commerciaux, qui leur permet de manager toute leur activité, optimiser les achats, gérer les stocks, les cartes, les recettes… Dernière innovation en date : le lancement d’une poubelle connectée pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Cette entreprise de 70 salariés cherche encore et toujours à innover : « Nous ajoutons des modules tous les ans à notre outil. L’an dernier, nous avons créé une option pour optimiser les coûts de maintenance et la gestion du parc matériel. Cette année, nous lançons une poubelle connectée qui permet de mesurer de façon automatique le gaspillage alimentaire », explique Emmanuel Grelaud, l’un des trois frères fondateurs.
Cette poubelle intelligente analyse, en temps réel, la quantité d’aliments jetés grâce à un capteur présent à l’intérieur. Les données sont ensuite envoyées par les ondes au logiciel Easilys qui établit un comparatif journalier afin de pouvoir mettre en place des actions correctives : ajuster les quantités nécessaires, rectifier les commandes, les recettes, former les salariés… « L’intérêt est également de sensibiliser les consommateurs avec un affichage de la quantité de déchets collectés. Nous travaillons, par exemple, sur un système d’affichage qui permettrait d’indiquer directement les kilowatt/heures produits potentiellement par le tri des déchets transformés en énergie. Ça permet de valoriser le tri ! »
Cette idée innovante qui n’existait pas jusqu’à présent, a germé dans l’esprit de trois frères qui, au départ, menaient leur carrière dans l’informatique séparément. « À un moment donné, nous avons eu envie de créer une entreprise ensemble, probablement parce que nos parents agriculteurs nous avaient transmis la fibre entrepreneuriale. Notre entreprise d’activité de services informatiques (conseil, installation de matériel) s’est transformée de fil en aiguille lorsque nous avons identifié un besoin dans la restauration, où j’avais travaillé pendant plusieurs années. Une levée de fonds nous a permis de lancer notre outil de gestion en 2014. »
Six ans plus tard, l’entreprise compte 4 000 restaurants utilisateurs en France, mais aussi en Espagne où l’activité commence à se développer. « Une nouvelle levée de fonds cette année devrait nous permettre de continuer à développer notre position de leader en France, mais aussi à l’international en Europe et en Amérique du Nord, voire en Asie. »
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 20 personnes, c’est le nombre de personnes que l’entreprise souhaite recruter cette année.
Un conseil : évitez de démarrer tout seul. On est toujours plus forts à deux, voire à trois. Trois est un bon chiffre : on est obligé de tomber d’accord, un équilibre naturel se fait.
Un contact : Emmanuel Grelaud, contact@easilys.com
© Les Echos Publishing 2020
Récemment lancée par Instagram, réseau social dédié à l’image, une nouvelle série de podcasts vise à donner aux porteurs de projets les clés pour développer leur activité grâce au web.
Engager et fédérer une communauté, développer sa notoriété en ligne, transformer son audience en cats : autant de sujets, parmi bien d’autres, qui seront abordés dans une nouvelle série de podcasts proposés par le département français d’Instagram.
Bon à savoir : application et réseau social dédié à l’image, Instagram a été lancé en 2010 et fédère aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs à travers le monde.
Baptisée « Instapodcast », la nouvelle série sera diffusée sous forme de rendez-vous bimensuels.
Faire grandir les projets entrepreneuriaux grâce au Web
D’une durée d’une trentaine de minutes, chaque épisode aura pour vocation de donner la parole à un entrepreneur, une marque ou un influenceur. L’objectif ? Décrypter les clés de son succès sur la plate-forme en ligne et partager, sous forme de témoignages, des conseils précieux pouvant aider les porteurs de projet à adopter, à leur tour, une stratégie numérique efficace.
À travers le lancement de ce nouveau format audio, Instagram entend poursuivre son engagement en faveur du développement des entreprises. Pour découvrir le premier épisode, dédié à Lisa Gachet, fondatrice de la marque de prêt-à-porter Make my Lemonade, rendez-vous dès à présent sur les plates-formes de musique en ligne, telles que Deezer, Spotify ou Apple Podcast.
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Après une fin d’année déjà marquée par un léger recul du nombre de créations d’entreprises en France, le mois de janvier 2020 semble confirmer la tendance, selon les derniers chiffres de l’Insee.
C’est un démarrage en demi-teinte qui se profile pour l’année 2020. D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 73 001 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de janvier 2020 : – 1,9 % par rapport au mois de décembre 2019, tous types d’entreprises confondus. Une légère baisse qui, selon l’Institut, s’explique par un repli important du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (- 10,9 %), partiellement compensé par l’évolution dynamique des créations d’entreprises classiques (+ 6,5 %).
+ 16,2 % sur novembre-décembre-janvier
En observant le nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période novembre-décembre-janvier, c’est, en revanche, une tendance tout à fait différente que l’on constate : par rapport au même trimestre un an auparavant, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 16,2 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 28,8 % pour les entreprises individuelles classiques, + 15,3 % pour les micro-entrepreneurs et + 6,8 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire).
+ 16,7 % sur les 12 derniers mois
Une évolution qui se confirme également sur les 12 derniers mois : l’Insee constate, en effet, une augmentation de 16,7 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Un chiffre qui s’explique à la fois par une hausse importante des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 21,9 %), des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+ 16,7 %) et des créations de sociétés (+ 8,6 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Créé en 2014 à Romans sur Isère, milémil est née d’un défi : relancer la fabrication de chaussures de football en France. Aujourd’hui, l’entreprise propose également une gamme de sneakers ultrasouples et utilisables tous les jours. Isabelle Dhume, créatrice de la marque, nous partage son expérience.
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Selon une récente note d’analyse de l’Observatoire Bpifrance, le 4 trimestre 2019 a été marqué par une évolution très dynamique au niveau du nombre de créations d’entreprises enregistrées.
+ 20 % par rapport à la même période en 2018 : c’est l’augmentation significative constatée par l’Observatoire Bpifrance après avoir comparé le nombre de créations d’entreprises enregistrées en France au cours du 4e trimestre 2019 avec les données relevées sur les mois d’octobre, novembre et décembre de l’année précédente.
Dans le détail, pas moins de 214 896 nouvelles entreprises ont ainsi vu le jour au cours de cette période (contre 179 825 un an auparavant), portant le nombre de créations enregistrées depuis janvier 2019 à 815 257 (+ 18 % par rapport à l’année 2018).
3 entreprises sur 4 sont des entreprises individuelles
Dans le détail, selon les chiffres diffusés par l’Observatoire Bpifrance, les créations enregistrées au 4e trimestre 2019 se décomposent en 100 899 immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 21 % par rapport à la même période en 2018) et en 114 063 créations d’entreprises classiques (+ 18 %).
Au total, pas moins de 3 entreprises sur 4 créées au cours de cette période sont, par ailleurs, des entreprises individuelles : en effet, sur l’ensemble des nouvelles structures enregistrées, pas moins de 47 % sont des micro-entreprises et 27 % des entreprises individuelles classiques (+ 31 % par rapport au 4e trimestre 2018).
Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.bpifrance-creation.fr
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Pour la deuxième année consécutive, les créations d’entreprises portées par des femmes marquent le pas, selon l’édition 2019 du baromètre Manageo sur la parité dans la direction des TPE françaises.
Si les femmes restent toujours en retrait par rapport à leurs homologues masculins lorsqu’il s’agit de créer leur entreprise, ce sont néanmoins elles qui s’imposent, dans les faits, comme étant les meilleures gestionnaires. C’est le paradoxe soulevé par l’édition 2019 du baromètre Manageo sur la parité dans la direction des TPE françaises.
Les entrepreneures sont moins nombreuses, mais leurs projets plus durables
Dans le détail, l’étude révèle notamment que seulement 32,3 % des TPE tricolores sont aujourd’hui encadrées par une dirigeante. Un déséquilibre important qui, sans surprise, se reflète également au niveau des créations d’entreprises. En effet, au cours de l’année 2019, seulement 34,4 % des TPE ont été créées par des femmes : un pourcentage assez faible, qui s’inscrit, par ailleurs, dans une tendance à la baisse, et ce pour la deuxième année consécutive.
Précision : depuis 2011, le nombre de créations d’entreprises au féminin avait affiché une progression constante pour atteindre, en 2017, une moyenne nationale de 35 %.
Pourtant, lorsque les femmes osent se lancer dans l’entrepreneuriat, force est de constater qu’elles le font de manière plus durable que les hommes. En 2019, 54,3 % des TPE dirigées par une femme présentaient, en effet, un risque faible ou très faible d’être en défaillance, contre 50 % des structures dirigées par un entrepreneur masculin.
Pour en savoir plus et consulter des chiffres complémentaires, rendez-vous sur : www.manageo.fr
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Basée en région parisienne, la jeune entreprise Cycles Cavale conçoit et fabrique des vélos urbains, électriques et traditionnels, en partenariat avec l’artisan constructeur Alex Singer. Créateurs d’entreprise, découvrez le conseil de Martin Bouche, fondateur de la marque !
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Selon une étude récente, l’année 2019 a été marquée par une hausse importante du nombre de créations d’entreprises en France : + 18 % par rapport à 2018, selon l’Insee.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 815 300 entreprises ont été créées en France en 2019, soit 124 000 de plus que l’année précédente (+ 18 %). Une hausse significative qui porte le nombre de créations d’entreprises à un niveau record.
Une tendance alimentée par tous les types d’entreprises et la totalité des régions
Cette évolution s’explique, selon l’institut, non seulement par une augmentation sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 25 %), mais aussi par un essor important du côté des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 16 %) ainsi qu’une hausse, cependant plus modérée, du côté des sociétés (+ 9 %).
Et pour la première fois depuis 2010, l’Insee indique que le nombre de créations d’entreprises a progressé dans toutes les régions françaises, le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques ainsi que celui des services aux ménages ayant contribué le plus à la dynamique globale.
Une moyenne d’âge stable, l’entrepreneuriat féminin toujours en retrait
Concernant le profil des créateurs d’entreprises individuelles, l’Insee constate que leur âge moyen s’est établi à 36 ans en 2019 : une moyenne correspondant à celle des années 2018 et 2017, contre 37 ans en 2016 et 38 ans en 2015. La part des moins de 30 ans s’est également stabilisée, demeurant à 38 %, comme en 2018 (contre 37 % en 2017).
Enfin, force est de constater que les femmes restent toujours minoritaires parmi les créateurs d’entreprises : en 2019, seulement 40 % des entreprises individuelles ont ainsi été lancées par des entrepreneures (contre 39 % en 2018). La part des créatrices étant néanmoins plus élevée dans les secteurs de la santé humaine et de l’action sociale (75 %), dans les services aux ménages (72 %), dans l’industrie (55 %) et dans l’enseignement (52 %).
Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Ouvert aux salariés comme aux personnes en recherche d’emploi, le compte personnel de formation permet aux futurs créateurs d’entreprise d’accéder à de nombreuses formations dédiées.
Valider la viabilité de son idée, réaliser un business plan, trouver des financements, acquérir les bases essentielles en matière de gestion, développer une stratégie commerciale et digitale… Autant d’étapes incontournables pour toute personne souhaitant concrétiser son projet de création ou de reprise d’entreprise ! Bon à savoir : il existe de nombreuses formations, accessibles grâce au compte personnel de formation (CPF), qui permettent aux futurs entrepreneurs d’étoffer leurs compétences.
Un compte alimenté en euros, des formations en présentiel ou à distance
Utilisable par tout salarié, travailleur indépendant ou agent public, tout au long de sa vie active (y compris pendant les périodes de chômage), le CPF est accessible grâce au portail numérique moncompteformation.gouv.fr. Il remplace, depuis le 1er janvier 2015, le Droit individuel à la formation (DIF). Approvisionné chaque année en fonction de la durée de l’activité professionnelle de son titulaire, il lui permet non seulement de consulter ses droits (désormais valorisés en euros), mais aussi de construire un dossier de demande de formation.
Précision : lorsqu’un salarié envisage de suivre une formation se déroulant, en totalité ou en partie, sur son temps de travail, il doit en demander l’autorisation à son employeur. Sachant que la demande doit être formulée au moins 60 jours avant le début de la formation si celle-ci dure moins de 6 mois, ou au moins 120 jours avant lorsqu’elle concerne une période plus longue.
Côté contenus, l’offre dédiée aux futurs entrepreneurs est large et comprend aussi bien des formations à suivre en présentiel que des programmes accessibles à distance. Certains organismes, comme notamment le réseau associatif BGE, proposent même des formules « à la carte », permettant aux personnes intéressées par la création d’entreprise de bénéficier d’un accompagnement sur-mesure et adapté à leurs besoins individuels.
Pour en savoir plus sur l’offre de formation pouvant intéresser les porteurs de projets, munissez-vous de votre numéro de Sécurité sociale et rendez-vous sur : www.moncompteformation.gouv.fr
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Depuis 2016, Mademoiselle Saint-Germain propose des produits cosmétiques inspirés de secrets de beauté historiques et formulés à partir de plantes issues du potager du Roi (Versailles). Charles Cracco, pharmacien et co-fondateur de la marque, nous partage son conseil d’entrepreneur.
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