Créations d’entreprises en France : un 2 trimestre 2019 très dynamique !

Publiée par l’Observatoire Bpifrance, une récente note d’analyse fait état d’une hausse significative du nombre de créations d’entreprises enregistrées au 2 trimestre 2019 sur le territoire national.

+ 15 % sur trois mois : c’est l’augmentation très significative constatée par l’Observatoire Bpifrance après avoir comparé le nombre de créations d’entreprises enregistrées en France au cours du 2e trimestre 2019 avec les données relevées sur la même période en 2018.

Dans le détail, pas moins de 195 503 nouvelles entreprises ont ainsi vu le jour entre avril et juin 2019 (contre 169 558 un an auparavant), portant le nombre de créations au 1er semestre à 412 508 (+ 16 % par rapport aux 6 premiers mois de 2018). Voilà qui confirme la reprise du dynamisme entrepreneurial amorcée à l’été 2017 !

Des créations d’entreprises majoritairement urbaines

En regardant de plus près les tendances sectorielles et la répartition géographique des jeunes entreprises, l’Observatoire Bpifrance précise que tous les secteurs d’activité sont concernés par la progression constatée au 2e trimestre 2019, l’industrie et les services en direction des personnes affichant cependant les taux de croissance les plus élevés (respectivement + 29 % et + 27 % par rapport au 2e trimestre 2018). Une évolution globale qui touche à la fois les zones rurales et urbaines, ces dernières ayant toutefois accueilli près de ¾ des entreprises créées au cours de la période observée.

Par ailleurs, si toutes les régions de France sont concernées par cette hausse du nombre de créations d’entreprises au 2e trimestre 2019, l’Observatoire Bpifrance relève, là aussi, de fortes disparités, la progression de + 22 % en Auvergne-Rhône-Alpes et dans les Hauts-de-France contrastant avec la quasi-stabilité observée à Mayotte. Enfin, l’Île-de-France concentre, à elle seule, 30 % des créations d’entreprises enregistrées, ce chiffre étant resté stable par rapport à 2018.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.bpifrance-creation.fr

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Conjoint travaillant dans l’entreprise : il faut le déclarer !

Les conditions dans lesquelles le chef d’entreprise doit déclarer le statut de son conjoint qui travaille régulièrement avec lui viennent d’être précisées.

Vous le savez : le chef d’une entreprise artisanale, commerciale ou libérale est tenu de déclarer son conjoint ou son partenaire pacsé qui participe régulièrement à l’activité de son entreprise auprès des organismes où l’entreprise est immatriculée.

Or, cette obligation n’étant pas toujours respectée, les pouvoirs publics l’ont récemment renforcée. Ainsi, la loi prévoit désormais qu’à défaut de déclaration de l’activité régulière du conjoint et du statut choisi par ce dernier (collaborateur, associé ou salarié), le chef d’entreprise sera réputé avoir déclaré que le statut choisi est celui de conjoint salarié, soit le plus protecteur. Ce qui devrait inciter les chefs d’entreprise à s’exécuter.


Précision : la même obligation pèse sur le chef d’une exploitation ou d’une entreprise agricole.

La déclaration de l’activité professionnelle du conjoint

Les modalités selon lesquelles cette déclaration doit être effectuée viennent d’être précisées. Ainsi, lors de la création de l’entreprise, le chef d’entreprise doit, dans le dossier unique de déclaration de création de l’entreprise qu’il adresse au centre de formalités des entreprises (CFE), joindre la déclaration attestant de l’exercice d’une activité professionnelle par son conjoint ainsi que la déclaration du statut choisi par celui-ci.

Et lorsque le conjoint se met à exercer une activité dans l’entreprise après qu’elle a été créée, ou lorsqu’il souhaite changer de statut, ou encore lorsqu’il cesse son activité, le chef d’entreprise doit, dans les deux mois qui suivent ce changement, faire une déclaration modificative en ce sens au CFE.

Le conjoint travaillant dans une société

Jusqu’alors, le conjoint ou le partenaire pacsé du gérant associé unique d’une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ou du gérant associé majoritaire d’une société à responsabilité limitée (SARL) ou d’une Selarl pouvait opter pour le statut de conjoint collaborateur à condition que l’effectif de l’entreprise ne dépasse pas 20 salariés. Cette condition vient d’être supprimée, ce qui permettra donc au conjoint de choisir ce statut quel que soit le nombre de salariés employés par l’entreprise.


Précision : cette suppression n’entrera en vigueur que le 1er janvier 2020.


Décret n° 2019-1048 du 11 octobre 2019, JO du 13

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ASBA : un entrepreneur relance cette marque de batteries mythiques

L’entreprise ASBA, créée en 1927 par Alfred et Simone Boudard, avait fermé ses portes en 1983. Elle était à l’époque emblématique du savoir-faire français pour les instruments de musique et les accessoires dans le monde entier. Guillaume Pornet a décidé, il y a 2 ans, de lui redonner vie.

L’entreprise ASBA a une histoire incroyable. « C’est elle qui a inventé le système du stand, avant la guerre, devenu aujourd’hui incontournable pour les musiciens, nous raconte Guillaume. Après la guerre et le passage des Américains, l’entreprise se spécialise dans la fabrication de batteries et percutions. Il en ressort plusieurs inventions notoires, notamment la pédale Caroline, révolutionnaire pour l’utilisation de la grosse caisse. De grands artistes de jazz et de rock américains, comme Tom Jones, jouent alors avec. Mais en 1983, le modèle économique de l’entreprise n’est plus adapté car elle se refuse à fabriquer en Asie comme le font les marques concurrentes. Elle finit par fermer ses portes. »

Ce n’est que bien des années plus tard que Guillaume s’y intéresse. Lui aussi s’est essayé à la batterie, avec des baguettes ASBA !, dès l’âge de 7 ans. Mais il a fait sa vie professionnelle dans la communication où il crée plusieurs agences de publicité. À 45 ans, il décide de reprendre des cours de batterie. « Entrepreneur dans l’âme, j’ai regardé sur internet quelles marques de batteries existaient encore en France et je suis retombé sur l’histoire de la marque ASBA. Or il se trouve que le directeur de l’école de musique connaît bien le petit neveu du fondateur, Marc Perin, son héritier spirituel et génie créatif. Il nous a mis en relation et ça a été le coup de foudre entre nous deux ! »

Guillaume lui propose alors de relancer la marque. Il s’associe en 2017 avec Bruno Debrun, son expert-comptable, fan de batterie lui aussi. L’objectif était de refaire les batteries comme à l’époque, grâce aux connaissances de Marc. Guillaume intègre également dans l’aventure Baptiste Bidault, drumtech sur de grosses tournées et excellent référent dans le milieu. « Il a fallu recréer toutes les pièces des batteries, rédiger le cahier des charges technique, monter un atelier à la Croix Rousse. Tout était à refaire, seule la notoriété était toujours là auprès des passionnés ! »

Depuis un an, les premières commandes arrivent, notamment pour de grands artistes comme Mathieu Chédid ou Arthur H. « Aujourd’hui nous travaillons aussi avec de grands studios à Londres ou Saint Rémi de Provence, par exemple. Ainsi qu’avec des Labels comme Augury production ou Sony music publishing. Et la marketplace européenne : Zicplace. »

Mais tout reste à solidifier : « Après avoir lancé la machine sur nos fonds propres, avec un emprunt bancaire, un prêt d’honneur du réseau Entreprendre et une subvention BPI French Tech, nous sommes en phase de levée de fonds avec Happy Capital pour financer notre essor. » L’entreprise souhaite embaucher mais bien sûr que des passionnés de musique, voire mieux : de batteries !

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : à son apogée, ASBA vendait ses instruments dans 25 pays du monde.
Un conseil : ce qui compte quand on crée une entreprise, c’est la passion. Il ne faut pas rentrer dans un projet uniquement par le biais du modèle économique ou de la rentabilité. Il faut un alignement avec les valeurs personnelles, c’est ça qui crée la vraie valeur.
Un contact : Guillaume Pornet, 1927@asbadrums.com,

www.asbadrums.com

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Travailleurs indépendants : l’Acre sera-t-il bientôt étendu aux conjoints collaborateurs ?

Prévue par le projet de loi de finances pour 2020, l’extension du dispositif d’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise aux conjoints collaborateurs vise à lever des freins à la création d’activité.

Les conjoints collaborateurs des travailleurs indépendants pourront-ils bientôt bénéficier, à leur tour, du dispositif d’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre) ? C’est ce que prévoit le projet de loi de finances pour 2020.


Rappel : dédié aux créateurs et repreneurs d’entreprise, le dispositif Acre consiste notamment en une exonération partielle de charges sociales pendant les premières années d’activité.

Renforcer les droits des conjoints collaborateurs

À l’avenir, selon les conditions prévues par le projet de loi de finances, les conjoints collaborateurs des travailleurs indépendants pourraient ainsi, eux aussi, bénéficier du dispositif Acre. Ce dernier s’appliquerait alors sur la totalité des revenus du couple, dans les mêmes conditions pour le conjoint et pour le chef d’entreprise.

Une mesure qui, selon le gouvernement, a non seulement pour objectif de renforcer les droits des conjoints collaborateurs, mais aussi de faire en sorte que la déclaration du statut du conjoint (et, de ce fait, le coût des cotisations sociales à acquitter) ne soit plus un frein à la création d’activité.


Art. 80, projet de loi de finances pour 2020, n° 2272, enregistré à l’Assemblée nationale le 27 septembre 2019

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Vivien Muller, fondateur de Mu Design

Ajouter une surcouche d’émotion à la technologie : la start-up luxembourgeoise Mu Design développe des objets connectés inspirés de l’univers de « l’emotive tech ». Parmi les premiers produits commercialisés, on compte ainsi la caméra connectée Ulo, qui se présente sous forme d’une petite chouette, ainsi que Lua, un pot de fleurs communicant. Vivien Muller, fondateur de la marque, nous explique le concept et fait le point sur les prochaines étapes de développement !

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Makae pour organiser des évènements éco-responsables

Traiteur social et solidaire avec circuit de distribution des surplus, location de mobilier pour la scénographie, préinscription des participants et check-in dématérialisé… Agnès Lachenal, fondatrice de Makae, propose à ses clients d’ajuster tous les composants d’un évènement pour en réduire l’impact environnemental, sans en réduire le plaisir ni l’efficacité !

Depuis 2015, Agnès Lachenal organise des évènements d’entreprises à destination des collaborateurs de PME et ETI, pour les remercier, les motiver, les challenger, ou encore accompagner l’annonce de nouvelles stratégiques… Mais depuis le début de l’année, elle a ajouté à cette activité classique une particularité : prendre en compte l’impact éco-responsable dans l’organisation d’un tel évènement. « Habituellement, ce sujet est abordé par les grandes agences d’évènementiels à destination des grandes entreprises qui ont les moyens de s’interroger sur leur impact écologique. Makae cible les PME/PMI & ETI, indique Agnès Lachenal. Je les conseille et leur propose des évènements « propres » à la carte. Souvent elles pensent que le coût va être important et que les activités seront bas de gamme. Or nous avons pour cela deux outils : l’un qui nous permet, à partir de plusieurs critères, d’évaluer l’impact de chaque poste de dépenses ; l’autre de disposer d’un réseau de fournisseurs engagés dans une démarche durable. » L’outil de calcul d’impact a été développé en collaboration avec une consultante en développement durable, Valérie Schneider. Les contacts fournisseurs sont sélectionnés depuis près de 2 ans.

Après 15 ans dans des sociétés de services, Agnès a monté son entreprise d’évènementiel il y a 4 ans et a voulu aller plus loin en donnant du sens à son métier : faire de l’événementiel durable. « Je propose à mes cdivts de changer leurs habitudes pour les évènements mais sans les brusquer, à leur rythme pour ne pas en faire une contrainte. » Et cette nouvelle activité commence à prendre de l’ampleur car le sujet ne les laisse pas indifférent. D’autant qu’outre l’aspect « bon pour la planète », les cdivts peuvent ensuite valoriser leurs choix auprès de leurs salariés, et les intégrer dans leurs actions de RSE en amont et après l’évènement !

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : la consommation électrique d’une soirée pour 750 personnes dans une grande salle de spectacle parisienne équivaut à laisser 330 ordinateurs allumés sur toute une journée
Un conseil : prenez le temps de faire votre étude de marché et de l’actualiser tous les ans, pour trouver un angle de communication, de présentation commerciale ou de réalisation qui soit différenciant. Les cdivts n’achètent pas qu’un budget, mais aussi et surtout une différence.
Un contact : Agnès Lachenal, lachenal.agnes@makae.fr,

www.makae.fr

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L’édition 2019 du Salon des Entrepreneurs Nantes : c’est dans un mois !

Les 20 et 21 novembre prochains, la Cité des Congrès de Nantes accueillera l’édition 2019 du Salon des Entrepreneurs. Cette année, 4 thématiques phares seront tout particulièrement mises en avant.

Pendant deux jours, mercredi 20 et jeudi 21 novembre, la Cité des Congrès de Nantes accueillera l’édition 2019 du Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire. L’occasion, pour les participants, de découvrir de nouvelles tendances entrepreneuriales, de rencontrer des experts de tous horizons et de faire le plein d’informations pour concrétiser leurs projets.

11 000 entrepreneurs et 4 thématiques phares

Plus de 120 animations et exposants, 100 conférences et ateliers, 7 débats d’actualité… En plus de mobiliser de nombreux professionnels pouvant partager leurs expériences, cette 12e édition de l’évènement mettra l’accent sur 4 thématiques phares : l’artisanat, l’entrepreneuriat au féminin, l’agriculture et le « positive business », avec notamment un grand débat sur les pratiques RSE et leur capacité à créer de la valeur ajoutée au sein de l’entreprise.

Rappel : la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) désigne toutes les pratiques mises en place par les entreprises afin de respecter les principes du développement durable dans une perspective sociale, environnementale et économique.

Pas moins de 11 000 participants sont attendus pour cette édition 2019 du Salon des Entrepreneurs Nantes Pays de la Loire, organisée par Les Echos Le Parisien Événements. Pour accéder au programme détaillé et télécharger gratuitement votre badge d’accès, rendez-vous dès à présent sur : www.salondesentrepreneurs.com

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Créateurs d’entreprise : vers une nouvelle réforme du dispositif Acre ?

Le projet de loi de finances pour 2020 prévoit de réformer le dispositif d’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre). Une mauvaise nouvelle pour certains micro-entrepreneurs.

Les conditions d’accès au dispositif d’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre) seront-elles prochainement modifiées ? Le projet de loi de finances pour 2020 prévoit, en effet, d’y introduire plusieurs critères supplémentaires qui pourraient, dans les faits, empêcher certains micro-entrepreneurs de bénéficier de cette exonération de début d’activité.


Rappel : le dispositif Acre consiste notamment en une exonération partielle de charges sociales pendant les premières années d’activité. Depuis le 1er janvier 2019, il est ouvert à tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise, quel que soit leur statut.

Recentrer le dispositif sur le public initialement visé

Ainsi, selon les conditions prévues par le projet de loi de finances, le dispositif Acre serait, à l’avenir, réservé aux personnes ne relevant pas du régime micro-social ainsi qu’aux micro-entrepreneurs appartenant à l’une des catégories suivantes :

  •  demandeurs d’emploi inscrits pendant 6 mois au cours des 18 derniers mois ;

  •  jeunes âgés de 18 à 25 ans ou personnes handicapées de moins de 30 ans ;

  •  salariés ou anciens salariés d’une entreprise soumise à une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire ;

  •  personnes ayant conclu un contrat d’appui au projet d’entreprise ;

  •  créateurs ou repreneurs d’une entreprise implantée au sein d’un quartier prioritaire de la politique de la ville ;

  •  bénéficiaires d’un complément de libre choix d’activité (CLCA).

    À l’heure où le succès du dispositif de la micro-entreprise a pu inciter certains à déclarer sous ce statut des activités entrant en réalité dans le champ du salariat, cette mesure vise, selon le gouvernement, à recentrer le dispositif Acre sur le public initialement visé, c’est-à-dire les créateurs et repreneurs d’entreprise donnant lieu à une activité économique nouvelle.


    Art. 80, projet de loi de finances pour 2020, n° 2272, enregistré à l’Assemblée nationale le 27 septembre 2019

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    Stéphane Malaussena, co-fondateur de Volumic

    Fabricant français d’imprimantes 3D professionnelles, Volumic a été créé en 2013 à Nice. Sa promesse : des machines multi-matériaux, rapides, fiables, endurantes et précises, pouvant imprimer des objets de toutes tailles. Une solution technologique qui peut servir dans de nombreux domaines d’activité tels que l’énergie, l’aéronautique, l’aérospatiale, l’automobile ou encore dans le secteur médical. Stéphane Malaussena, co-fondateur de l’activité, nous en dit plus.

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    Les créations d’entreprises ont retrouvé de l’entrain en septembre 2019

    Après un été sous le signe de la stabilité, c’est une tendance plus dynamique qui s’est dessinée en septembre : les créations d’entreprises ont ainsi progressé de + 4,2 % par rapport au mois précédent.

    D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 70 605 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de septembre 2019 : + 4,2 % par rapport au mois d’août, tous types d’entreprises confondus. Une hausse relativement significative qui s’explique, selon l’Institut, par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+ 2,0 %), accompagnée d’un rebond plus marqué du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 6,8 %).

    Une augmentation importante par rapport à 2019

    C’est une évolution tout aussi dynamique qui se constate, par ailleurs, sur le moyen terme. Pour la période juillet-août-septembre, les chiffres témoignent, en effet, d’une accélération sensible du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 20,3 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 25,7 % pour les micro-entrepreneurs, + 20,1 % pour les entreprises individuelles classiques et + 11,5 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

    Même tendance sur les 12 derniers mois, pendant lesquels le nombre cumulé d’entreprises créées a également continué de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 16,6 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse importante du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 26,0 %), mais aussi par une accélération non négligeable des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 10,6 %) et une progression du côté des créations de sociétés (+ 8,0 %).

    Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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