Pour lever les freins à la création d’entreprise, la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a récemment lancé une nouvelle plate-forme numérique, proposant de nombreux services utiles.
Initiée par la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée avec l’appui des membres du Réseau des Développeurs Économiques Occitanie, une nouvelle plate-forme numérique a récemment vu le jour. Son objectif ? Simplifier les démarches des créateurs et repreneurs d’entreprise souhaitant s’implanter dans la région.
De l’information et des contacts à portée de clic
Baptisé Hub Entreprendre Occitanie, ce nouveau service en ligne vise notamment à épauler les porteurs de projets à travers un parcours d’accompagnement personnalisé, suivant les étapes clés de la vie d’une jeune entreprise (implantation, recrutement, croissance, innovation, développement international…). De même, la plate-forme numérique propose un outil de recherche dédié, permettant aux entrepreneurs de se renseigner non seulement sur les différents dispositifs de financement, mais aussi sur les appels à projets ou autres manifestations organisées dans la région.
De quoi permettre aux créateurs et repreneurs d’entreprise de s’informer à tout moment sur l’actualité de l’écosystème entrepreneurial et d’identifier, en quelques clics seulement, les interlocuteurs les plus à même à répondre à leurs besoins précis !
Pour en savoir plus et découvrir le nouveau portail numérique proposé par la région Occitanie, rendez-vous sur : https://hubentreprendre.laregion.fr
© Les Echos Publishing 2019
Application mobile dédiée à l’art contemporain, Artifexio permet d’identifier une œuvre et son créateur à partir d’une simple photo prise avec un smartphone. Peintures, sculptures, illustrations… en quelques instants seulement, l’appli invite l’utilisateur à plonger dans l’univers de chaque œuvre, en lui faisant découvrir non seulement la biographie de l’artiste, mais aussi les galeries et musées accueillant ses créations. Carole Brassier, co-fondatrice d’Artifexio, nous explique tout !
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Dans une convention signée cet été, le ministère des Outre-mer et l’Adie confirment leur volonté de renforcer l’accompagnement proposé aux porteurs de projets et aux jeunes entreprises ultramarines.
Développer le microcrédit pour faire reculer le chômage en Outre-mer : c’est l’ambition d’une récente convention, signée cet été par le ministère des Outre-mer et l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie).
À la clé, une subvention d’un montant de 1,8 million d’euros, ayant pour objectif de renforcer l’activité de la structure associative et d’améliorer l’accompagnement des entrepreneurs et des porteurs de projets dans les territoires d’Outre-mer.
Rendre l’entrepreneuriat accessible à tous
Dans le détail, ce soutien financier supplémentaire devrait notamment amener l’association à étoffer ses dispositifs d’appui pour en faire bénéficier jusqu’à 15 000 porteurs de projets en 2022 en Outre-mer (contre 7 300 en 2018). L’enjeu ? Optimiser les moyens mis en œuvre et permettre aux personnes éloignées du marché de l’emploi d’accéder aux financements nécessaires pour créer leur entreprise.
Précision : afin que les créateurs d’entreprise puissent démarrer leur nouvelle activité dans les meilleures conditions, le plafond du microcrédit a récemment été rehaussé, passant de 10 000 € à 12 000 € dans les territoires ultramarins.
Grâce au soutien du ministère de l’Outre-Mer, l’Adie prévoit notamment d’ouvrir 6 nouvelles antennes associatives dans les territoires d’Outre-mer au cours des prochaines années.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.outre-mer.gouv.fr
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Motivations, attentes, freins : récemment dévoilée, la 2 édition de l’Observatoire BNP Paribas dresse un état des lieux détaillé de l’entrepreneuriat au féminin en France.
Quelles sont les attentes et les difficultés rencontrées par les créatrices d’entreprise en France ? Une interrogation à laquelle la 2e édition de l’Observatoire BNP Paribas de l’entrepreneuriat au féminin tend à répondre. L’occasion, également, de mettre l’accent sur ce qui distingue encore aujourd’hui les porteuses de projets de leurs homologues masculins.
L’entrepreneuriat comme un engagement sociétal
Selon les résultats publiés, pas moins de 60 % des femmes entrepreneures (contre 51 % des hommes créateurs d’entreprise) voient l’aventure entrepreneuriale comme une forme d’engagement pour changer la société. 37 % se lancent pour gagner en autonomie (contre 49 % des entrepreneurs) et 35 % pour donner plus de sens à leur vie. 36 % des entrepreneures déclarent néanmoins avoir peur de ne pas dégager assez de revenus et 18 % de manquer de confiance en elles (contre 6 % seulement des entrepreneurs masculins).
Force est de constater, par ailleurs, que les réseaux professionnels sont toujours largement sous-exploités : moins de 50 % des femmes entrepreneures déclarent ainsi en faire partie, alors que 71 % d’entre elles perçoivent ces réseaux comme des lieux privilégiés d’échanges et d’information. Seules 10 % des entrepreneures y voient, en revanche, un espace pour faire du business proprement dit, alors que ce chiffre monte à 23 % du côté des hommes chefs d’entreprise.
Enfin, côté ressources, les entrepreneures privilégient encore l’autofinancement, notamment au moment de créer leur entreprise (73 %). En phase de développement (au bout de 3 à 5 ans d’activité), elles sont, par ailleurs, 36 % à se servir de leur trésorerie et 21 % à piocher dans leurs propres économies. En effet, si le financement bancaire connaît une évolution à la hausse (19 % en 2019 contre 10 % en 2018), plus de 6 entrepreneures sur 10 estiment toujours que leurs homologues masculins ont plus de facilités à obtenir des financements de la part des banques… Autant dire qu’il reste encore du chemin à parcourir.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.group.bnpparibas
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Créée en 2012, Dracula Technologies est une start-up basée dans la Drôme. Son expertise ? Un dispositif photovoltaïque, baptisé Layer, capable de capter les lumières – aussi bien naturelles qu’artificielles – pour les transformer en énergie pouvant alimenter des objets connectés. Brice Cruchon, co-fondateur de Dracula Technologies, nous présente à la fois le concept et les différentes possibilités d’application.
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L’écosystème French Tech ne cesse de surprendre. D’après les derniers chiffres publiés, les jeunes entreprises tricolores ont ainsi levé près de 2,8 milliards d’euros au premier semestre 2019.
2019 sera-t-elle l’année de tous les records ? Rien n’est impossible, au regard des derniers chiffres publiés ! En effet, si les jeunes pousses de la French Tech avaient levé 3,65 milliards d’euros en 2018, le premier semestre 2019 enregistre d’ores et déjà un montant de près de 2,8 milliards d’euros mobilisés : l’équivalent d’une progression de 32 % par rapport à la même période de l’année dernière. Une tendance qui, si tant est qu’elle se confirme, pourrait permettre aux start-up tricolores de lever jusqu’à 5,5 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année 2019.
La France en deuxième position à l’échelle européenne
Dans le détail, ce montant de 2,8 milliards d’euros mobilisés sur les 6 premiers mois de l’année correspond à un total de 361 opérations réalisées, ces dernières se composant de la manière suivante : 96 levées de fonds de moins d’un million d’euros, 171 opérations se situant entre un et 5 millions d’euros, 60 entre 5 et 20 millions d’euros, 29 entre 20 et 100 millions d’euros et, enfin, 5 méga-levées de fonds d’au moins 100 millions d’euros.
Une évolution particulièrement dynamique qui s’observe également au Royaume-Uni, où l’écosystème start-up affiche des levées de fonds d’un montant global de 5,3 milliards d’euros pour ce premier semestre 2019. À l’échelle européenne, la France se situe ainsi en deuxième position derrière le leader anglais et devant l’Allemagne, où les levées de fonds menées par les jeunes entreprises de la tech n’ont pas dépassé les 2,5 milliards d’euros sur la même période.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.lafrenchtech.com
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Rétablir la biodiversité urbaine, combattre les îlots de chaleur et réduire la pollution de l’air : née en 2016, la start-up parisienne Urban Canopee propose une approche innovante pour lutter contre le changement climatique en déployant des canopées végétales au-dessus de la ville. Elodie Grimoin, co-fondatrice de l’activité, nous explique le fonctionnement et les différents bénéfices du concept développé par la jeune entreprise.
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Alors que beaucoup de parcelles forestières privées sont laissées à l’abandon, EcoTree a trouvé une solution pour soutenir financièrement le renouvellement et la gestion durable de ces forêts. La start-up propose, en effet, aux particuliers et entreprises de devenir propriétaires d’arbres et de financer ainsi une gestion durable des massifs forestiers français, tout en rentabilisant leur investissement.
Concrètement, il s’agit de financer la plantation d’un arbre, qui au cours de sa vie va stocker du carbone et prendre peu à peu de la valeur. Une fois arrivé à maturité, son propriétaire récupéra le produit de la coupe, permettant de faire un geste pour l’environnement tout en obtenant un retour sur investissement. Cette idée naît en 2014 dans l’esprit de 5 amis, alors qu’ils sont en voyage à Copenhague : « Nous avons découvert dans ce pays l’importance de la consigne et du micro bénéfice qui en résulte : au lieu de sanctionner un comportement écologique, on récompense l’action positive. »
L’originalité du concept d’EcoTree est basée sur une innovation juridique qui dissocie la propriété du foncier, qui appartient à EcoTree, de la propriété des arbres, qui appartiennent aux cdivts : « Ceux-ci sont propriétaires au sens juridique du terme. L’un des gros chantiers a été d’obtenir un agrément de l’Autorité des Marchés Financiers pour qu’EcoTree soit reconnu en tant qu’intermédiaire en biens divers. »
Depuis sa création l’entreprise a déjà planté plus de 280 000 arbres, et joue un rôle pédagogique afin d’expliquer qu’il est bon qu’une forêt soit gérée : « Nous effectuons un vrai travail de forestier, nous accompagnons le travail de la nature sans pour autant se substituer à elle. » Et les projets ne manquent pas : « Nous venons tout juste d’achever une deuxième levée de fonds de 3 M€, qui va nous permettre notamment de développer des partenariats avec les entreprises soucieuses de s’engager pour l’environnement et de développer une politique RSE sur le long terme. Elle nous permet également d’ouvrir un bureau à Copenhague, pour étendre notre mission en Europe, et qui sait un jour dans le monde ? »
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 3 483 000, c’est l’estimation de kilos de CO2 absorbés grâce à EcoTree
Un conseil : Il faut suivre ses intuitions, les tester, et en cas d’échecs analyser ceux-ci, se tromper mais réessayer : la persévérance est la plus belle des vertus !
Un contact : contact@ecotree.fr,
https://ecotree.fr/
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Publié par le ministère de l’Économie et des Finances, un nouveau guide pratique vise à accompagner les commerces et les petites entreprises ayant choisi de s’implanter loin des grandes villes.
Si les commerces et les petites entreprises animent les régions rurales, force est de constater que le choix de cette localisation ne facilite guère leur installation, ni leur développement. C’est pourquoi le ministère de l’Économie et des Finances a récemment publié un petit guide à destination de celles et ceux qui constituent le tissu économique local. L’objectif ? Mieux accompagner les entrepreneurs ruraux dans leurs démarches et faciliter l’accès aux différentes aides adaptées à leur situation.
Des offres de services et des conseils essentiels
Créer ou reprendre une entreprise, effectuer une première embauche, faire connaître son activité sur le web, surmonter des difficultés financières… Il existe de nombreux dispositifs d’aide spécifiquement conçus pour épauler les porteurs de projets dans ces moments souvent cruciaux. Or, si l’offre existe bel et bien, encore faut-il savoir en profiter, y compris en identifiant les programmes et les interlocuteurs les plus à même de répondre aux besoins des entrepreneurs !
Une problématique à laquelle le petit guide du ministère de l’Économie et des Finances entend répondre. Divisé en plusieurs chapitres, il offre un aperçu complet des offres de services proposées notamment par les organismes publics (Bpifrance, Chambres de Métiers et de l’Artisanat, Chambres de Commerce et d’Industrie…), tout en apportant aux porteurs de projets des conseils essentiels pour accomplir leurs démarches administratives.
Pour en savoir plus et consulter le petit guide gratuit, rendez-vous sur : www.entreprises.gouv.fr
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Porter la part des créatrices d’entreprises à 45 %, c’est l’objectif du Plan d’Action régional pour l’entrepreneuriat des femmes en Nouvelle-Aquitaine, lancé en juin 2018. Aujourd’hui, un premier bilan s’impose.
En Nouvelle-Aquitaine, seules 35 % des créations d’entreprises sont portées par des femmes. Bien que supérieur à la moyenne nationale de 28 %, ce taux reste largement insuffisant. C’est en partant de ce constant que la région Nouvelle-Aquitaine avait lancé, en juin 2018, son Plan d’Action régional (PAR) pour l’entrepreneuriat des femmes.
Rappel : co-signé par la Région, l’État, Bpifrance, BNP Paribas et la Caisse d’Épargne, le PAR projette de porter, en trois ans, la part des femmes créatrices d’entreprises à 45 %.
Une trentaine d’actions soutenues et 90 structures mobilisées
Si l’objectif peut paraître ambitieux, force est de constater que le PAR, doté d’une enveloppe de 850 000 €, a déjà permis de soutenir une trentaine d’actions en faveur de l’entrepreneuriat féminin, portées par des acteurs locaux associatifs ou des réseaux d’accompagnement tels que les chambres consulaires, les centres des droits des femmes, ou encore les plates-formes Initiative France.
En effet, pas moins de 90 structures se sont d’ores et déjà mobilisées pour lever les freins et accompagner les entrepreneures dans la concrétisation de leurs projets.
Bon à savoir : les actions initiées en milieu rural ou dans les quartiers défavorisés bénéficient, au même titre que celles encourageant la création ou la reprise d’entreprise dans des secteurs encore très masculins (comme le numérique, par exemple), d’un soutien particulier.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.nouvelle-aquitaine.fr
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