Centre-Val de Loire : un plan d’actions régional pour l’entrepreneuriat féminin !

Plusieurs mesures ayant notamment pour objectif d’accroître significativement la part des femmes créatrices d’entreprises au sein de la région Centre-Val de Loire seront mises en place à l’horizon 2020.

Sensibiliser les femmes à la création et à la reprise d’entreprise, les accompagner pour améliorer l’accès aux financements et développer davantage d’actions de communication et de formation, y compris dans les territoires fragiles : récemment signé par plusieurs acteurs publics et privés, un nouveau plan d’actions régional a pour objectif de promouvoir et de développer l’entrepreneuriat féminin en Centre-Val de Loire.


À noter : cette initiative est prise en application de l’accord cadre national en faveur de l’entrepreneuriat des femmes (2019 – 2020), signé par l’État, Bpifrance, BNP Paribas et la Caisse d’Épargne.

Une série de mesures prioritaires d’ores et déjà identifiées

En pratique, ce nouveau plan d’actions régional devrait se traduire, à l’horizon 2020, par une série de mesures concrètes, qui seront engagées avec l’appui de 24 structures partenaires implantées sur le territoire de la région Centre-Val de Loire. Ainsi, parmi les priorités d’ores et déjà identifiées, on citera notamment :

  •  le développement du mentorat ;

  •  l’accompagnement des réseaux de femmes entrepreneures ;

  •  l’organisation de rencontres entre professionnels et femmes entrepreneures ;

  •  le dialogue avec les acteurs bancaires sur le financement de projets entrepreneuriaux ;

  •  la sensibilisation des jeunes à la création et la reprise d’entreprise.

    Selon les sources officielles, pas moins de 160 000 € seront mobilisés sur la durée de la convention (2019 – 2020) pour déployer les actions envisagées sur l’ensemble du territoire régional.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.prefectures-regions.gouv.fr

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    Créations d’entreprises : un mois de juin plutôt dynamique !

    Après un léger regain d’activité amorcé en mai, le nombre de créations d’entreprises a continué de progresser en juin 2019 avec une hausse de + 3,0 % enregistrée par rapport au mois précédent.

    D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 67 778 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de juin 2019 : + 3,0 % par rapport au mois de mai, tous types d’entreprises confondus. Une évolution qui s’explique, selon l’Institut, par une accélération non seulement des créations d’entreprises classiques (+ 3,4 %), mais aussi des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 2,5 %).

    + 15,3 % sur avril-mai-juin

    Le bilan est encore plus dynamique sur la période avril-mai-juin, pour laquelle les chiffres témoignent d’une accélération significative du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 15,3 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 25,8 % pour les micro-entrepreneurs, + 6,2 % pour les entreprises individuelles classiques et + 8,5 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

    Même tendance sur les 12 derniers mois, pendant lesquels le nombre cumulé d’entreprises créées a continué, lui aussi, de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 15 ,9 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse importante du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 26,6 %), mais aussi par une accélération non négligeable des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 10,0 %) et une progression – plus faible – du côté des créations de sociétés (+ 6,0 %).

    Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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    Une plateforme d’orientation pour les entrepreneurs solidaires

    Gérée par l’association Paris Initiative Entreprise, la plateforme en ligne Pousses.Paris a pour objectif d’orienter les porteurs de projets solidaires vers des structures d’accompagnement dédiées.

    Améliorer la prise en charge des entrepreneurs pour les aider à concrétiser leurs idées : créée par l’association Paris Initiative Entreprise (PIE) et soutenue par la Ville de Paris, la plateforme en ligne Pousses.Paris vise à orienter les porteurs de projets solidaires vers les structures d’accompagnement répondant au mieux à leurs besoins spécifiques.


    Précision : l’Économie sociale et solidaire (ESS) regroupe un ensemble de structures cherchant à concilier utilité sociale, solidarité, performance économique et gouvernance démocratique, avec pour ambition de créer des emplois et de développer une plus grande cohésion sociale.

    Des retours d’expériences et des conseils adaptés

    Concrètement, en se connectant sur Pousses.Paris, les entrepreneurs – déjà installés ou en devenir – pourront bénéficier de plusieurs services complémentaires : une aide à l’orientation, leur permettant d’identifier en 10 minutes seulement des solutions d’accompagnement pouvant leur correspondre, des retours d’expériences encourageant la mise en réseau et l’entraide, ainsi que des conseils pragmatiques autour de l’entrepreneuriat, délivrés par des professionnels. Sans oublier que le portail en ligne diffuse également une sélection d’actualités, des propositions d’évènements (formations, réunions d’information, séances de mentorat…) ou encore des appels à projets pouvant intéresser les (futurs) entrepreneurs solidaires.

    Construite et animée en coopération avec les structures parisiennes d’appui à la création d’entreprise et à l’entrepreneuriat solidaire, la plateforme Pousses.Paris souhaite ainsi, comme le précise l’association PIE, contribuer à « promouvoir les initiatives issues de la nouvelle économie solidaire, respectueuses de l’environnement, innovantes et créatrices d’emplois de proximité ».

    Pour en savoir plus et consulter les différents services proposés, rendez-vous sur : www.pousses.paris

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    Des webconférences gratuites sur la création d’entreprise

    Jusqu’à la fin du mois de juillet, l’association pour le droit à l’initiative économique (Adie) propose une série de webconférences gratuites sur des thématiques clés de la création d’entreprise.

    Pour accompagner les porteurs de projets dans leurs démarches, l’association pour le droit à l’initiative économique (Adie) propose actuellement et jusqu’à la fin du mois du juillet une série de webconférences portant sur des enjeux stratégiques en a avec la création d’entreprise.

    Des sessions interactives et gratuites

    « Comment réussir sa campagne de financement participatif ? », « La communication digitale : quel réseau social pour mon entreprise ? », « Tout savoir sur le régime de la micro-entreprise » ou encore « Le Social Selling », traitant de l’utilisation optimale des réseaux sociaux dans le processus de vente… Autant de thématiques complémentaires qui seront abordées au fil des sessions !

    Accessibles gratuitement via le site web de l’Adie, les webconférences seront diffusées tous les mardis du mois de juillet à partir de 14h30, chaque volet ayant une durée de 45 minutes. Les internautes seront encouragés à y participer activement : ils pourront, en effet, poser leurs questions tout au long de chaque session afin que les intervenants puissent y répondre.

    Pour en savoir plus, consulter le planning de diffusion et vous inscrire aux différentes webconférences proposées par l’Adie, rendez-vous sur : www.adie.org

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    La Box Entrepreneuriat : sensibiliser, former et accompagner

    Proposée par le consortium Go&Cie, la Box Entrepreneuriat rassemble des contenus variés autour de la création d’entreprise. Désormais, elle existe également au format dématérialisé.

    Diffuser la culture entrepreneuriale et offrir un accompagnement optimal aux jeunes porteurs de projets : imaginée par le consortium Go&Cie, rassemblant pas moins de 7 universités, 3 grandes écoles, une communauté d’universités et d’établissements (ComUE), une collectivité territoriale ainsi qu’une association, la Box Entrepreneuriat tend à valoriser l’entrepreneuriat à travers des supports ludiques.

    Une version dématérialisée pour un rayonnement plus large

    Distribuée dans un premier temps par voie postale, la Box Entrepreneuriat a récemment pris une forme dématérialisée et peut désormais être téléchargée gratuitement sur un portail web dédié. L’objectif ? Élargir son rayonnement et faire profiter un plus grand nombre de personnes des contenus informatifs qu’elle rassemble.

    Concrètement, les éléments composant la box se structurent autour de 3 axes, à savoir : la sensibilisation, la formation et l’accompagnement. Sont ainsi proposées des fiches « action », permettant de partager l’expérience des membres du consortium, ainsi que des outils pédagogiques destinés à la fois aux enseignants et aux spécialistes de l’accompagnement à la création d’entreprise. De quoi les aider à déployer davantage d’actions visant à familiariser des publics aussi jeunes que diversifiés à la culture entrepreneuriale !

    Pour en savoir plus et accéder aux différentes ressources proposées via la Box Entrepreneuriat, rendez-vous sur : www.laboxentrepreneuriat.fr

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    Création d’entreprise et difficultés rencontrées : la Dares fait le point !

    Publiée par la Dares, une récente note d’analyse s’intéresse aux profils des créateurs d’entreprise, à l’accompagnement dont ils ont pu bénéficier et aux difficultés rencontrées dans leurs démarches.

    La Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) a récemment publié une note d’analyse dédiée à la création d’entreprise et, plus particulièrement, aux difficultés que les porteurs de projets ont dû affronter lors du processus de création.

    Baisse du nombre de créateurs d’entreprise ayant bénéficié d’un accompagnement

    Dans le détail, la Dares constate que, depuis une dizaine d’années, la part de créateurs d’entreprise ayant eu au moins une difficulté dans le cadre du montage et du démarrage de leur nouvelle activité est resté quasiment inchangée. La nature des difficultés rencontrées semble, quant à elle, étroitement liée au régime juridique choisi : les principaux écueils constatés par les créateurs d’entreprise dits classiques sont ainsi d’ordre administratif ou financier, tandis que les auto-entrepreneurs peinent souvent à effectuer des démarches nécessaires ou encore à obtenir des conseils et des renseignements leur permettant de mener à bien leur projet.

    Parallèlement, sur la période 2006-2014, la Dares constate une forte baisse du nombre de créateurs d’entreprise ayant bénéficié de l’appui d’une structure spécialisée (Adie, France Active…) ou d’une formation dédiée pouvant les aider à réaliser leur projet. En effet, si 60 % des créateurs d’entreprise ont été accompagnés en 2006, seulement 37 % l’ont été en 2010 et 41 % en 2014. Une évolution relativement marquée qui, selon la Dares, s’explique par la conjonction de deux phénomènes : d’un côté, la forte baisse de l’accompagnement des créateurs aidés sans emploi et, de l’autre côté, l’apparition des auto-entrepreneurs qui, dans les faits, sont moins accompagnés dans leurs démarches… alors qu’ils représentent environ la moitié des créateurs d’entreprise !

    Pour en savoir plus et consulter la note d’analyse publiée par la Dares, rendez-vous sur : www.dares.travail-emploi.gouv.fr

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    Cap Création : un nouvel outil pour encourager l’entrepreneuriat à La Réunion

    Récemment lancé par la Région Réunion et ses partenaires, le nouveau dispositif Cap Création aura pour objectif d’aider un public éloigné de l’emploi à développer un projet d’entreprise à La Réunion.

    Ouvrir l’accès à l’entrepreneuriat aux personnes éloignées de l’emploi : officiellement lancé le 11 juin dernier par la Région Réunion et son réseau de partenaires, le nouveau dispositif Cap Création vise à encourager la création d’entreprise à La Réunion à travers un programme d’accompagnement dédié.

    Des conseils et un suivi adapté selon la maturité du projet

    En pratique, selon le stade d’avancement du projet soutenu, Cap Création pourra ainsi aider les futurs entrepreneurs à structurer leurs idées, à vérifier la faisabilité et la viabilité économique du projet, à monter un premier business plan ou encore à trouver des financements.

    Ensuite, lorsque le projet sera définitivement mis sur les rails, le soutien proposé pourra s’exprimer au travers de conseils favorisant non seulement la mise en place d’une organisation administrative, mais aussi la conception d’une vraie stratégie commerciale afin que la jeune structure puisse démarrer sur des bases solides.

    Enfin, les entrepreneurs suivis par Cap Création auront la possibilité de bénéficier d’un accompagnement dans la durée, portant notamment sur l’analyse des résultats économiques obtenus. L’objectif étant, là encore, d’anticiper les éventuelles difficultés et de déterminer les axes de progrès permettant de consolider durablement le projet d’entreprise.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.regionreunion.com

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    Medicalib facilite la prise de rendez-vous avec les professionnels de santé à domicile

    Nicolas Baudelot, 33 ans, a fondé Medicalib avec son associé Mathieu Lardier en 2017. Leur objectif : devenir la 1 plate-forme de mise en relation entre professionnels de santé et patients pour les soins à domicile.

    Medicalib est un système qui permet à un patient de trouver un professionnel de santé (infirmier, sage-femme, kiné) qui se déplace à son domicile en moins d’une heure. Concrètement, il lui suffit d’aller sur le site, de sélectionner le type de professionnel et le type de soins dont il a besoin, et de renseigner ses disponibilités. Medicalib cherche alors le professionnel disponible le plus proche de son domicile. Une fois trouvé, le patient reçoit un sms indiquant qu’un professionnel a accepté et va le contacter. « En moyenne, nous mettons 21 minutes pour trouver le professionnel de santé, explique Nicolas. Notre force est de pouvoir accéder à un grand nombre d’emplois du temps de praticiens sur un secteur donné, qui sont informés par un sms d’alerte pour obtenir une réponse rapide. » Les professionnels reçoivent la description du soin et sa géolocalisation. Ils ont simplement à cliquer sur oui ou sur non. Si c’est oui, ils obtiennent le contact du patient qu’ils rappellent pour confirmer.

    « Il n’y a pas de création de compte pour le patient. Il remplit simplement les informations pour donner suite à sa demande. Les professionnels, en revanche, sont référencés dans la base et nous vérifions qu’ils sont bien inscrits au registre de la Sécurité sociale et qu’ils ont le droit d’exercer. » Pour être référencés, les praticiens souscrivent un abonnement : « L’avantage pour eux est de recevoir des demandes uniquement sur leur secteur d’intervention, auxquelles ils choisissent ou non de donner suite. On facilite leur prise de décision   pas de rappel de patients qui laissent des messages sur leur répondeur. Ils reçoivent également une fiche avec l’ensemble des informations nécessaires pour gérer l’administratif comme, par exemple, les codes d’accès au logement ou bien la nature précise des soins à réaliser. Ça leur fait gagner du temps et ça évite les erreurs. »

    Le concept est développé lorsque Nicolas, ancien élève d’une école de commerce devenu trader, souhaite changer d’orientation en 2017. Il rencontre Mathieu, ami d’un ami, qui veut répondre à la problématique de sa maman, infirmière libérale, qui est submergée d’appels de patients auxquels elle ne peut donner suite car les demandes ne sont pas situées dans son secteur d’intervention. « Mon expérience de pompier volontaire m’avait déjà sensibilisé au fait que de nombreuses personnes qui sortaient des urgences étaient perdues dans leur recherche d’infirmière et passaient de nombreux appels avant d’en trouver une disponible dans leur secteur. »

    Aujourd’hui, Medicalib, qui compte une dizaine de collaborateurs, souhaite se développer sur toute la France pour l’activité infirmières, et notamment atteindre toutes les villes de plus de 10 000 habitants d’ici la fin de l’année. Autre axe de développement : améliorer l’offre sur les sages-femmes et les kinés qui est souvent complémentaire de celle des infirmiers. Mais aussi proposer de nouveaux services aux professionnels se déplaçant à domicile en regroupant l’ensemble de leurs solutions de gestion du quotidien sur un seul outil. « La plupart sont encore à l’agenda papier. On veut les aider à se digitaliser pour gérer l’administratif avec leur téléphone ! »

    Fiche de l’entreprise

    Un conseil : le plus dur dans le fait de monter une start-up, c’est gérer l’humain. Avoir un associé et des salariés, c’est une vraie force mais une erreur peut coûter beaucoup en temps et en argent. Si vous avez un doute au cours des entretiens, c’est déjà un « NO GO ». C’est comme dans un couple, c’est dans les moments difficiles qu’on se rend compte de son bon choix…
    Un chiffre : l’abonnement se monte à 20 € par mois pour le professionnel de santé
    Un contact : Nicolas Baudelot, www.medicalib.fr, nicolas.baudelot@medicalib.fr

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    Rapidle : pour digitaliser les commerces de proximité

    Permettre aux commerçants de proximité (boucher, boulanger, charcutier…) d’offrir une solution de « click and collect » à leurs consommateurs, c’est le concept de Rapidle. Son cofondateur, Steeve Broutin, répond ainsi à la fois au besoin de rapidité des clients et permet aux commerçants d’améliorer leur capacité de distribution tout en réduisant leurs pertes.

    Rapidle est une solution qui permet au consommateur de choisir un produit sur son mobile, son ordinateur ou sa tablette, de le commander, puis de le payer et de venir le retirer directement en boutique. Il gagne ainsi du temps en pré-réservant son produit, qu’il est donc sûr de trouver. De l’autre côté, le petit commerce de proximité optimise ses ventes et se digitalise comme les grandes entreprises. « Les commerçants travaillent beaucoup, n’ont pas le temps d’y réfléchir. Pourtant ils peuvent perdre des cdivts ou faire face à des problèmes de rupture de stocks, par exemple lorsque leurs cdivts viennent tous manger au même endroit au même moment. Les files d’attente les font fuir ou bien certains produits ne sont plus disponibles. L’application permet d’anticiper les besoins et de gagner du temps », explique Steeve Broutin.

    Cet ancien directeur commercial dans une entreprise de merchandising pour de grandes marques internationales, a beaucoup travaillé sur les problématiques de parcours cdivts, d’expériences consommateurs, de positionnement… « À 45 ans, j’ai eu l’opportunité de partir de mon entreprise. Confronté concrètement chez un boulanger à un consommateur agressant une vendeuse car il ne supportait pas d’avoir attendu son sandwich pendant un quart d’heure, j’ai voulu développer une application qui permettrait de répondre à cette problématique. D’un côté, les consommateurs sont de plus en plus pressés mais sont connectés et peuvent faire l’effort d’anticiper leur choix de produit. De l’autre, les commerçants ont un problème de cdivtèle qui vient consommer en même temps. En novembre 2015, je suis allé sur le terrain rencontrer ces commerçants et les consommateurs et j’ai modélisé une solution avec un prix. 5 commerçants étaient prêts à acheter mon concept, je me suis donc lancé avec mon associé Yann Browayes, pour la partie technologique. »

    Le développement est rapide et une levée de fonds leur permet d’embaucher. « Aujourd’hui, nous sommes 33 personnes et nous prévoyons une dizaine d’embauches d’ici la fin de l’année. L’année 2019 sera une année de stabilisation. L’entreprise a connu une croissance rapide, il faut poser les choses. En 2020, nous repartirons en développement avec l’ouverture de nouvelles zones territoriales car nous sommes pour le moment essentiellement présents en Île-de-France, Rhône-Alpes, Haut de France et Bretagne. »

    Fiche de l’entreprise

    Un conseil : on a tous de supers idées, mais avant de lancer son entreprise, il faut valider son business model ! Le concept doit être viable économiquement. Testez, évaluez, prenez le temps, et si vous êtes capable de le vendre et d’en vivre, alors vous pouvez y aller !
    Un chiffre : l’entreprise est passée de 0 à 2 M€ de chiffre d’affaires en 3 ans
    Un contact : Steeve Broutin,

    www.rapidle.com

    , contact@rapidle.com

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    Région Grand Est : un nouvel appel à projets en faveur de l’entrepreneuriat féminin

    Récemment lancé par la Région Grand Est et ses partenaires, un nouvel appel à projets vise à faire émerger des initiatives innovantes autour de la mise en réseau des femmes entrepreneures dans cette région.

    Encourager le partage d’expériences et rompre l’isolement : récemment mis en place par la Région Grand Est et ses partenaires (l’État, Bpifrance, la Caisse d’Épargne Grand Est Europe et BNP Paribas), un nouvel appel à projets vise à favoriser dans cette région la mise en réseau des femmes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise ou ayant déjà créé ou repris une entreprise.

    Des initiatives à caractère innovant ou expérimental

    Dans le détail, le nouvel appel à projets s’adresse à tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial de la Région Grand Est (personnes morales et physiques) ayant pour objectif d’améliorer l’accès à l’entrepreneuriat féminin – quelle que soit l’origine géographique (zones urbaines ou rurales, quartiers prioritaires, territoire fragilisés…), l’âge ou encore le niveau de formation des porteuses de projets.

    En plus de témoigner d’un caractère innovant ou expérimental, les initiatives présentées doivent notamment répondre aux ambitions suivantes : faciliter l’intégration des créatrices et repreneures d’entreprise dans un collectif leur permettant de rompre l’isolement et le repli sur soi, favoriser le partage d’expériences, stimuler l’entraide, faciliter la démarche entrepreneuriale et proposer un milieu de rencontres, d’animations et d’échanges.

    Les candidatures pour l’appel à projets de la Région Grand Est sont ouvertes jusqu’au mercredi 10 juillet 2019. Les initiatives retenues par les organisateurs se verront accorder un accompagnement financier, prenant la forme d’une subvention de fonctionnement pouvant atteindre un montant maximal de 8 000 € par projet soutenu.

    Pour en savoir plus et consulter le dossier de candidature, rendez-vous sur : www.grandest.fr

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