Avec son concept Lunettes pour tous, Paul Morlet bouscule l’ensemble du secteur de l’optique. Après avoir lancé Lulu Frenchie où il proposait la personnalisation de lunettes, Paul Morlet, cet autodidacte de l’entrepreneuriat, propose des lunettes de vue réalisée en 10 minutes à partir de 10 euros. Un concept du « vite fait, bien fait !» et ça marche !
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Présenté par le gouvernement, le nouveau Pacte de croissance de l’ESS a notamment pour objectif de soutenir la création et l’amorçage des jeunes entreprises par des outils de financement adaptés.
200 000 entreprises, 2,3 millions de salariés et 10 % du PIB en France : le potentiel de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ne fait, aujourd’hui, plus de doute. Or, force est de constater que ce secteur économique, en quête d’un modèle de développement à la fois plus durable et plus humain, rencontre encore de nombreuses difficultés. Parmi les raisons fréquemment évoquées : des leviers d’action pas encore assez ambitieux, mais aussi un certain manque de stabilité et de reconnaissance.
Trois axes fondamentaux
Afin d’amener le secteur à franchir une nouvelle étape, le gouvernement a récemment présenté un nouveau Pacte de croissance spécialement dédié à l’ESS. Son objectif ? Poser pour la première fois une stratégie globale de développement pour aider les entreprises du secteur à bénéficier d’une meilleure visibilité et d’un environnement plus stable, leur permettant de révéler pleinement leur potentiel de transformation.
Dans le détail, ce nouveau pacte se compose de 3 axes distincts :– un premier, visant à libérer les énergies des entreprises de l’ESS, y compris en soutenant la création et l’amorçage des jeunes entreprises par des outils de financement adaptés ;– un deuxième, ayant pour ambition de renforcer l’influence et le pouvoir d’agir de l’ESS à travers la mise en place d’une bannière nationale, baptisée « Le French Impact » ;– un troisième, formalisé à travers l’objectif de placer l’ESS au cœur de l’agenda international, poursuivant notamment l’objectif de défendre l’enjeu à l’échelle européenne.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ecologique-solidaire.gouv.fr
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Dans l’édition 2018 de son baromètre sur l’attractivité des territoires, la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur analyse de nouveau le poids de l’ancrage territorial pour les entreprises.
Selon une étude récemment menée par la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur, les dirigeants d’entreprises français cultivent, pour la très grande majorité d’entre eux, des as forts avec leur territoire. En effet, 84 % s’y disent attachés, que ce soit pour des raisons personnelles (54 %) ou des motifs liés au dynamisme économique de leur région (42 %).
Par ailleurs, si cet attachement semble particulièrement prononcé dans les territoires disposant d’une identité culturelle forte, tels que la Bretagne ou encore l’Occitanie, 32 % des sondés considèrent que ce sentiment s’est encore renforcé depuis le début de leur activité entrepreneuriale, les amenant, par conséquent, à s’impliquer davantage au niveau local.
Un contexte économique plus tendu
Interrogés sur le contexte économique, 40 % des entrepreneurs le jugent, en revanche, moins propice à la création d’entreprise qu’il y a 12 mois. En effet, si 69 % des entrepreneurs continuent de percevoir leur territoire comme étant plutôt (voire très) dynamiques, pas moins de 70 % estiment qu’il est à ce jour de plus en difficile de recruter des profils qualifiés.
Néanmoins, force est de constater que les entrepreneurs demeurent plutôt confiants, et ce non seulement dans l’économie de leur région (61 %), mais aussi dans l’activité de leur entreprise (71 %). Une tendance qui se confirme également à moyen terme : 57 % des entrepreneurs se voient, en effet, toujours exercer la même activité dans 10 ans, tout en restant, pour 63 % d’entre eux, implantés sur le même territoire.
Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude, rendez-vous sur : www.mma.fr
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Lancée en 2015, la société familiale lyonnaise Innov’Pulse a mis au point une orthèse révolutionnaire destinée à répondre à la problématique du pied tombant, grâce à un ingénieux design en hélice permettant de relever le pied tout en le laissant mobile. La start-up a remporté en 2018 le Trophée des Stars-ups de la région Auvergne Rhône-Alpes dans la catégorie Spor’Tech. Patrice Caussé, président-fondateur, nous en dit plus.
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À l’avenir, il serait plus facile d’adopter le statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée.
Instauré il y a plusieurs années (en 2011), le dispositif d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) n’a pas rencontré le succès escompté. Les pouvoirs publics envisagent donc de le rendre plus attractif. Des mesures à cette fin ont été intégrées dans le projet de « loi Pacte », qui a été voté en première lecture par l’Assemblée nationale et qui devrait être examiné par le Sénat au début de l’année 2019.
Rappel : lorsqu’il choisit le statut d’EIRL, un entrepreneur individuel affecte à son activité professionnelle les biens qui sont nécessaires à celle-ci (local, matériel, véhicule…) et il les sépare ainsi de son patrimoine privé. Du coup, ses créanciers professionnels ne peuvent plus agir que sur les seuls biens affectés à l’activité. Les biens personnels de l’entrepreneur étant donc, quant à eux, à l’abri des poursuites de ces derniers.
Ainsi, à l’avenir, les entrepreneurs individuels seraient incités à choisir le statut d’EIRL. En effet, ils seraient tenus, lors de la création de leur entreprise, de déclarer s’ils décident d’exercer en tant qu’EIRL ou en tant qu’entrepreneur individuel classique. Ils seraient donc contraints de choisir, ou au contraire, d’écarter volontairement le statut d’EIRL.
En outre, pour simplifier l’accès au statut d’EIRL, il est prévu que l’entrepreneur puisse y recourir même en l’absence de biens affectés à son activité professionnelle. Autrement dit, un entrepreneur pourrait exercer son activité sous le statut d’EIRL avec un patrimoine affecté d’une valeur égale à zéro. Rappelons qu’aujourd’hui, l’entrepreneur qui choisit le statut d’EIRL est tenu d’insérer dans sa déclaration d’affectation un état descriptif des biens, droits, obligations ou sûretés affectés à son activité professionnelle, en nature, qualité, quantité et valeur.
Autre allègement : l’EIRL n’aurait plus l’obligation de faire évaluer par un expert les biens d’une valeur supérieure à 30 000 € qu’il souhaite affecter à son patrimoine professionnel.
Art. 5 ter, Projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises, TA n° 179
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Avec BacchusOne, Alexandre Ermenault propose un objet intelligent dont les capteurs mesurent la température du vin et interprètent les conditions optimales de conservation pour garantir une bonne dégustation !
Faire parler les objets et créer des sites internet, sont les compétences professionnelles acquises par Alexandre dans son ancien métier d’informaticien, qui parallèlement a toujours baigné dans le monde viticole par sa famille. « Comme beaucoup de personnes, il m’est arrivé plusieurs fois d’ouvrir une bonne bouteille de vin et d’être déçu car ses conditions de conservation l’avaient rendu imbuvable ! En 2017, je me suis donc lancé dans la création d’un objet intelligent à destination des particuliers, accessible financièrement, pour les accompagner dans la dégustation de vins ». Deux collègues ont suivi le mouvement afin de développer BacchusOne. Plusieurs mois de R&D ont ainsi été nécessaires pour réaliser l’application et le prototype.
Lancé en septembre 2017, ce petit objet en bois de chêne intégrant de l’électronique, permet deux utilisations. Soit installé sur le lieu de stockage, il surveille la conservation des vins (température, humidité, luminosité…) et permet, couplé à un logiciel de gestion de cave, de savoir à quel moment il faut consommer les bouteilles en fonction de leurs phases de maturité et des conditions de stockage. Soit apposé directement sur une bouteille, il accompagne sa consommation en indiquant la température du vin et combien de temps il faut le placer au frais pour obtenir sa température idéale.
L’objet a, pour l’instant, été commercialisé uniquement via une campagne sur le site kickstarter, une plate-forme qui permet le lancement de projets créatifs. « L’objectif de cette campagne a été largement atteint, et depuis la clôture c’est chaque jour des dizaines de personnes qui nous sollicitent pour avoir, eux aussi, leurs BacchusOne ». Au vu du succès remporté, la société souhaite rapidement lever des fonds supplémentaires pour commercialiser son produit et accélérer sa phase de développement. Pour se faire connaître, elle multiplie les concours et la recherche de subventions : « Notre start-up a notamment été lauréate du Réseau Entreprendre et de Talents BGE, ce qui nous apporte des contacts et de la visibilité. » D’autant que d’autres projets attendent de voir le jour en 2019, toujours pour garantir les dégustations optimales de bouteilles via des outils connectés, mais cette fois-ci du côté des vignerons pour les aider à surveiller leurs étapes de vinification !
Fiche de l’entreprise
Un conseil : « Il vaut mieux travailler en équipe que tout seul dans son garage ! Ca permet de confronter ses idées, de les améliorer, de se challenger. Même s’il y a des brevets industriels en jeu, il ne faut pas avoir peur d’en parler autour de soi, c’est toujours bénéfique pour avancer ! »
Un chiffre : 500 BacchusOne ont déjà été vendus en quelques mois.
Un contact : Alexandre Emernault – alexandre.ermenault@mybacchus.net
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Trois entrepreneurs ont constaté que la logistique de clés était parfois alambiquée ! Qu’il s’agisse d’être hébergé par des amis qui n’ont pas les mêmes horaires, d’arroser leurs plantes, ou de faire venir une femme de ménage ou un artisan, le passage de clés se complique rapidement lorsqu’on ne possède qu’un seul trousseau ! Ils ont créé Monkey-Locky qui propose un système de consignes connectées pour permettre de les échanger de manière sécurisée.
Leïla, Cédric et Yann ont créé un système de boîtiers avec écran, implantés dans des lieux de passage, qui peuvent être loués pour faire un échange de clés. La réservation se fait sur une plate-forme en ligne : « Le cdivt, qu’il soit professionnel ou particulier, loue une consigne pour une certaine durée, nous explique Leïla Nciri, l’une des fondatrices. Il reçoit alors un code à entrer sur le boîtier de consigne, qu’il peut confier aux personnes qui doivent récupérer le trousseau de clés. Le cdivt peut prolonger sa réservation directement en ligne, demander à changer le code en cours de location autant de fois qu’il le souhaite (par exemple s’il loue son logement à plusieurs cdivts qui se succèdent)… tout peut ainsi être organisé à distance. Et en cas de soucis, un service d’assistance téléphonique est accessible de 7h à 22h. » Pour les professionnels, une série de fonctionnalités supplémentaires sont proposées. Elles leur permettent notamment, grâce à une interface spécifique, de créer plusieurs accès aux consignes et d’effectuer un suivi de leur utilisation.
Après une longue phase de prospection pour voir ce qu’il existait dans ce domaine, puis de recherche et développement, puis de prototypage, Monkey-Locky lance un réseau pilote début 2017 dans le 15e arrondissement de Paris notamment : « Cela nous a permis de faire un test grandeur nature pour voir comment cela se passait concrètement et améliorer le système grâce aux retours cdivts ». Fin 2017, ce sont déjà une trentaine de consignes installées, dans des lieux accessibles au public comme des cafés ou des commerces ouverts 6 ou 7 jours sur 7.
Parallèlement, une expérimentation est menée via un partenariat avec une enseigne de la grande distribution, Carrefour (City, Express et Market), pour installer ces consignes dans les points de vente. Partenariat qui s’est conclu récemment par un contrat à l’échelle nationale.
« L’objectif maintenant est d’améliorer la proximité en multipliant les lieux de consignes pour que les cdivts n’aient pas trop de marche à faire pour récupérer leurs clés. D’abord sur Paris et la banlieue, puis nous viserons l’an prochain les grandes villes de province. » Ces commerces, sélectionnés principalement pour leurs horaires larges d’ouverture, sont réceptifs à ce genre de services car ils constatent une hausse de leur fréquentation. Tout le monde est gagnant !
Fiche de l’entreprise
Un conseil : « Il ne faut pas hésiter à poser des questions autour de soit auprès de personnes compétentes. Monkey-Locky a été lauréat du réseau Entreprendre 93, ce qui nous a permis de bénéficier d’un accompagnement par un tuteur qui nous a apporté des conseils précieux ! »
Un chiffre : actuellement, le réseau compte 60 lieux de consignes.
Un contact : Leïla Nciri, contact@monkey-locky.com
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Récemment lancée, l’initiative a pour objectif d’apporter un soutien particulier aux projets de création, de reprise, de développement et de transmission d’entreprise menés au sein de la région Pays de la Loire.
Contribuer à la revitalisation des territoires et encourager l’émergence de projets entrepreneuriaux : récemment lancé par la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire (CAPDL), la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et la Chambre régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS), un nouvel appel à candidatures vise à sélectionner pas moins de 60 projets novateurs au sein de la région des Pays de la Loire. À la clé : un accompagnement sur-mesure, proposé par les 4 institutions partenaires.
Plusieurs thématiques phares
Dans le détail, l’appel à candidatures s’adresse à tous les porteurs de projets souhaitant créer, reprendre, développer ou transmettre, en Pays de la Loire, une entreprise dans les domaines de l’artisanat, du commerce, des services, de l’agriculture et de l’économie sociale et solidaire.
Bon à savoir : en plus des domaines d’activité cités, plusieurs thématiques phares sont d’ores et déjà pressenties par les organisateurs, telles que les nouvelles pratiques de consommation, l’économie circulaire, le vieillissement de la population ou encore la transition numérique et énergétique.
L’appel à candidatures « Entreprendre sur les territoires en Pays de la Loire » est ouvert du 15 novembre 2018 au 30 juin 2019. Les projets soutenus dans le cadre du programme seront choisis sur dossier, le comité de sélection déterminant la nature de l’accompagnement proposé ainsi que sa durée (entre 6 mois et 1 an) en fonction de l’état d’avancement et de maturité du projet.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cress-pdl.org
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Lancée lors de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, la nouvelle plate-forme leshandipreneurs.org vise à aider les entrepreneurs en situation de handicap à concrétiser leurs projets.
Permettre aux personnes en situation de handicap de trouver plus facilement les financements nécessaires pour concrétiser leurs projets entrepreneuriaux. Lancée le 19 novembre dernier, à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, la nouvelle plate-forme en ligne leshandipreneurs.org a pour vocation de changer le regard sur les entrepreneurs handicapés.
Près de 75 000 handipreneurs en France
En effet, si l’écosystème entrepreneurial français compte à ce jour près de 75 000 handipreneurs et même si « le taux de survie de leurs entreprises après trois ans frise les 75 % », comme le précise Jean-Philippe Murat, fondateur de ce nouveau portail en ligne, force est de constater que les entrepreneurs en situation de handicap rencontrent encore trop souvent des difficultés lorsqu’il s’agit de réunir les financements nécessaires pour monter une activité.
Un constat qui a poussé cet entrepreneur expérimenté, devenu tétraplégique après un accident, à prendre les devants. Au-delà d’un objectif de sensibilisation, le portail leshandipreneurs.org sera ainsi amené à proposer aux publics concernés un dispositif de mécénat participatif, intégrant également une offre de tutorat visant à favoriser le partage de compétences, d’expertises et de savoir-faire.
L’appel à projets pour une présentation sur la nouvelle plate-forme numérique est actuellement en cours. Si aucun secteur d’activité n’est privilégié, la faisabilité financière de chaque projet sera étudiée avant toute mise en ligne. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : leshandipreneurs.org
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C’est devant une poubelle débordant de gobelets usagés que l’idée de CleanCup lui est venue : Eléonore Blondeau, alors étudiante, lance sa start-up et imagine la première machine connectée qui vise à mettre fin au gâchis environnemental du gobelet à usage unique dans les entreprises et les collectivités, en inventant cette solution unique au monde qui permet de distribuer, collecter et laver automatiquement sur place des verres réutilisables afin de supprimer l’usage des gobelets jetables.
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