L’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (Adie) peut attribuer une prime d’État forfaitaire de 1 000 euros aux jeunes entrepreneurs en situation d’inclusion sociale, dans le démarrage de leur activité et sous certaines conditions.
L’Association pour le Droit à l’initative économique (Adie) finance, conseille et accompagne les entrepreneurs lors de la création et pour le développement de leur activité. Elle aide principalement les personnes qui n’ont pas accès au système bancaire traditionnel en leur accordant des microcrédits. Dans le cadre du versement de ces microcrédits, elle peut être amenée à accorder également une prime exceptionnelle de l’État. D’un montant de 1 000 euros, cette prime ne peut être accordée qu’aux jeunes âgés de moins de 30 ans, qui vont créer une entreprise et s’immatriculer dans les 12 prochains mois ou qui ont déjà créé une entreprise dans les 3 derniers mois.
Pour financer tout besoin lié à la création
En outre, ces jeunes doivent remplir au moins l’une des conditions suivantes :
– résider en Quartier Prioritaire de la politique de la Ville ou en Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) ;
– être inscrit à une Mission Locale ;
– avoir un niveau d’étude de niveau CAP-BEP ou inférieur ;
– être bénéficiaire du Revenu de Solidarité Active (RS), de l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) ou de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ;
– être demandeur d’emploi depuis plus de 12 mois, être parent isolé ou avoir un contrat d’intégration républicaine de moins de 24 mois.
L’aide permet de financer tout besoin lié à la création d’entreprise. Elle est complémentaire à un microcrédit de l’Adie d’un montant minimum de 2 000 euros.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site de l’Adie
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L’Institut de la Finance Durable lance la 6 édition de son Challenge Fintech for Tomorrow, un appel à projets pour accompagner et valoriser des solutions innovantes de la fintech durable.
Pour accompagner la transition écologique et solidaire et réduire l’impact environnemental du secteur financier, l’Institut de la Finance Durable propose, depuis 6 ans, un challenge pour financer des solutions innovantes dans ce domaine. Ce challenge se répartit en trois prix, en fonction du niveau de maturité des Fintechs : le prix « Graine » pour les projets en phase d’idéation et de création de sociétés qui n’existent pas encore et/ou dont le concept doit encore être validé ; le prix « Jeune pousse » pour les entreprises en phase d’amorçage dont le concept est prouvé, mais pas nécessairement arrêté ; le prix « Arbre » pour les start up en phase d’accélération qui cherchent à se déployer à grande échelle.
Des prix de 20 000 à 30 000 euros
Les lauréats bénéficieront notamment de prix financiers (de 20 000 à 30 000 euros), ainsi que de Masterclass et des diagnostics Impact de BPI France. En plus des trois prix décernés, des « Coups de cœur » pourront être décernés par des acteurs des secteurs assurantiel et bancaire (Société Générale, France Assureurs). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 septembre et les prix seront remis le 9 octobre lors de la French Fintech Week.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site de l’Institut de la Finance Durable
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GEM France (Global Entrepreneurship Monitor) du Labex Entreprendre a publié, en juin dernier, son rapport national sur l’activité entrepreneuriale en 2022. Il formule des propositions pour améliorer l’accompagnement de cette dynamique.
Le Labex Entreprendre (de l’Université de Montpellier et de Montpellier Business School) a réalisé récemment deux études, l’une auprès de la population de 18 à 64 ans, l’autre auprès d’experts, pour analyser l’activité entrepreneuriale et son écosystème. Il en ressort notamment que la France se situe au-dessus de la moyenne du G7 pour son écosystème entrepreneurial assez favorable et occupe la 18e place sur les 51 pays participant à l’étude. Parmi ses points forts : le support de l’entrepreneuriat par les pouvoirs publics. En revanche, elle peine sur la promotion de l’entrepreneuriat dans l’enseignement primaire et secondaire.
Un contexte porteur
Alors que les effets de la crise sanitaire s’effacent, le contexte semble encore porteur. L’intention entrepreneuriale est en hausse (16,9 % en 2021, 18,8 % en 2022) ainsi que le total de l’activité entrepreneuriale émergente (passant de 7,7 % à 9,2 %). Les représentations vis-à-vis de l’entrepreneuriat féminin évoluent également favorablement et l’écart avec les hommes a tendance à se réduire.
Le Labex émet dans son rapport plusieurs propositions à l’attention des décideurs politiques pour qu’ils répondent aux enjeux de demain, notamment renforcer la promotion de l’entrepreneuriat au primaire et secondaire, faciliter l’accès aux marchés et réduire le gap entre intentions et actions en termes de développement durable.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site du Labex entreprendre
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La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier un guide pour les entrepreneurs qui souhaitent se lancer dans la vente de produits cosmétiques.
Produits d’hygiène bucco-dentaire, produits pour les cheveux, produits parfumants, de maquillage… Les produits cosmétiques font l’objet d’une règlementation particulière en raison de leur mise en contact avec le corps humain. Pour aider les entrepreneurs qui veulent lancer leur propre gamme de produits et commercialiser des cosmétiques qu’ils confectionnent eux‑mêmes, la DGCCRF vient de lancer un guide qui présente la règlementation applicable en la matière et les démarches à suivre pour être en conformité.
Sécurité et information du consommateur
Ce vadémécum a pour objet de permettre au créateur de trouver les réponses à ses interrogations, qu’il s’agisse de savoir si son produit est bien considéré comme un cosmétique, qui est responsable du produit ou encore ce qu’il risque s’il n’est pas en conformité. Un point est également fait sur la règlementation, notamment le règlement européen du 30 novembre 2009 qui fixe les règles à respecter pour assurer la sécurité et la bonne information du consommateur, le Code de la santé publique qui organise les règles pour que les produits ne nuisent pas à la santé humaine lorsqu’il sont utilisés dans des conditions normales ou raisonnablement prévisibles, et le Code de la consommation qui régit notamment la qualité des produits et des services.
Pour télécharger le guide, rendez vous sur
le site de la DGCCRF
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La Fondation Entreprendre a publié sa démarche prospective de l’Entrepreneuriat souhaitable en 2040. Plus de 200 acteurs ont pris part à cette démarche en répondant à des sondages et en participant à des ateliers.
L’entrepreneuriat souhaitable, c’est un entrepreneuriat qui contribue à la construction d’une société plus durable et inclusive. Et les acteurs de l’accompagnement auprès des entrepreneurs ont un rôle clé à jouer pour le faire changer d’ici 2040. Pour informer l’écosystème associatif, sensibiliser à l’accompagnement d’un entrepreneuriat souhaitable et faire de l’entrepreneuriat souhaitable la nouvelle norme, la Fondation Entreprendre a mené une démarche prospective et participative auprès de plus de 200 acteurs de l’entrepreneuriat, majoritairement associatifs (60 000 rebonds, Action’elles, Adie, Creadev, Entrepreneurs dans la ville, Esprit d’entreprendre, Fondation Apprentis d’Auteuil, Initiative France…).
Augmenter le bien-être entrepreneurial
La démarche a révélé 7 défis à relever pour parvenir à la vision souhaitable de l’entrepreneuriat en 2040 : le rôle de l’entrepreneur face aux enjeux sociaux et écologiques, changer les représentations de l’entrepreneuriat, développer les compétences entrepreneuriales de tous pour permettre à chacun de se réaliser, augmenter le bien-être entrepreneurial, accompagner tous les entrepreneurs vers des modèles plus utiles socialement, développer l’entrepreneuriat collectif au sein des territoires et organiser la gouvernance de l’écosystème de l’accompagnement de l’entrepreneuriat. Avec pour chacun des enjeux, des freins à lever et des idées d’actions.
Pour lire la vision prospective :
https://www.fondation-entreprendre.org/wp-content/uploads/2023/06/Magazine_Fondation-Entreprendre_Entrepreneuriat-Souhaitable-2040_VFF_web.pdf
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Le guide « Du labo à la start-up – Guide de survie pour entrepreneurs deeptech », porté par Bpifrance, vise à favoriser le succès des levées de fonds en amorçage des start-up deeptech issues des laboratoires.
L’État veut faire de la France un acteur majeur de l’innovation de rupture à l’échelle internationale, en développant un écosystème des start-up mobilisant des technologies à la pointe de la recherche. Via son Plan Deeptech, lancé en 2019, il a chargé Bpifrance de dynamiser les investissements en amorçage, essentiels pour les start-up, notamment celles issues de la recherche publique, avec de forts enjeux de propriété intellectuelle. Réussir cette étape importante du développement de la jeune pousse implique à la fois une bonne collaboration entre les organismes de transfert technologiques (OTT) et les fonds d’investissement en capital risque et la capacité du porteur de projet de négocier les documents clés (pacte d’actionnaires, licences…).
Négocier de manière efficace et constructive
Pour accompagner les entrepreneurs dans cette phase, plus d’une trentaine de partenaires, ainsi qu’une dizaine de porteurs de projets forts de leurs expériences, ont collaboré à la rédaction du livre blanc « Du labo à la start-up – Guide de survie pour entrepreneurs deeptech, par les investisseurs et acteurs académiques », sous l’égide de Bpifrance. Ce document livre des conseils pratiques pour aider les entrepreneurs à négocier avec les OTT et les investisseurs de manière efficace et constructive. Il aborde également de nombreux sujets tels que la gestion des risques, la mise en place de relations de confiance ou encore la compréhension des différents modèles économiques.
Pour consulter le guide, cliquez
ici
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Créé en 2019 par la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, Le Club des Entrepreneurs lance un appel à candidature pour sa 5 promotion. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement gratuit et sur-mesure pour développer leur entreprise.
La Fondation Le Roch-Les Mousquetaires veut encourager l’esprit d’entreprendre, le sens de l’engagement et l’ambition de la performance pour tous. Elle soutient les créateurs d’entreprises prometteurs en challengeant tous les ans une centaine d’entrepreneurs et en engageant une dotation globale de 500 000 €. Pour la 5e année, elle relance Le Club des Entrepreneurs via deux parcours : le parcours « Déclencheur », du 30 août au 1er septembre 2023, et le parcours « Accélérateur », du 11 octobre 2023 au 15 mars 2024.
Sessions en master class et coaching individualisé
La formation gratuite est organisée sous forme de sessions en master class complétées par des coachings individualisés, répondant à toutes les problématiques de l’entrepreneuriat.
Le parcours « Déclencheur » s’adresse aux porteurs de projets motivés qui n’attendent plus qu’un coup de pouce pour se lancer. Il se tient sur 3 jours intensifs. Le parcours « Accélérateur » s’adresse à des entrepreneurs qui veulent rejoindre un cercle de confiance pour franchir rapidement un cap et affirmer leur posture de leader. La formation se déroule sur 9 jours (en mode campus), répartis sur 6 mois, assortis de coachings individualisés entre chaque session.
Pour en savoir plus :
www.fondationleroch-lesmousquetaires.org/club-des-entrepreneurs
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L’EDHEC Business School lance Responsible Entrepreneurship by Design (RED), une méthodologie innovante pour encourager les diplômés et entrepreneurs EDHEC à créer un nouveau modèle de start-up responsables.
L’école internationale de l’EDHEC entend former ses étudiants à avoir un impact positif pour les générations futures. Selon elle, les entreprises ont un rôle central à jouer dans ces défis économiques, sociaux et environnementaux. Et pour encourager ses futurs diplômés à engager ces changements majeurs, l’EDHEC a lancé le Centre for Responsible Entrepreneurship pour regrouper toutes les initiatives liées à l’entrepreneuriat responsable, et propose une méthodologie d’accompagnement innovante des start-up.
Intégrer les enjeux environnementaux et sociaux
La méthodologie Responsible Entrepreneurship by Design (RED) vise à permettre aux futurs entrepreneurs d’intégrer, dès leur création, les enjeux de performance économique, sociale et environnementale dans leur modèle de développement et leur modèle opérationnel.
Outre un guide d’accompagnement donnant accès à une grande diversité de ressources, un comité scientifique, composé de professeurs de l’EDHEC et de personnalités extérieures, aide à piloter une stratégie de recherche axée sur l’entrepreneuriat responsable. Les programmes d’enseignement en entrepreneuriat ont également été revus et proposent des outils pédagogiques innovants aux professeurs.
Pour en savoir plus :
https://startup-guide-responsibility.edhec.edu/qui-sommes-nous
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Le montant de l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), versée par Pôle emploi aux demandeurs d’emploi créateurs ou repreneurs d’une entreprise, est revu à la hausse à partir du 1 juillet 2023.
La durée de l’indemnisation des demandeurs d’emploi ayant été réduite de 25 % depuis le 1er février 2023 en raison de la situation favorable du marché du travail, le taux du montant de l’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est parallèlement augmenté à compter du 1er juillet 2023. Il est, en effet, passé de 45 % à 60 % des droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui restent à verser au créateur lors du début de l’activité.
Une aide pour les demandeurs d’emploi créateurs ou repreneurs
Pour rappel, peuvent bénéficier de cette aide :
– les demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’ARE qui créent ou reprennent une entreprise ;
– les demandeurs d’emploi autorisés à bénéficier de l’ARE, mais qui ne la perçoivent pas au moment du démarrage de leur activité ;
– les salariés licenciés débutant leurs démarches pour créer ou reprendre une entreprise pendant leur période de préavis, de leur congé de reclassement ou de leur congé de mobilité.
Sachant que seuls les demandeurs d’emploi créateurs ou repreneurs d’entreprise dont le contrat a pris fin à compter du 1er juillet 2023 sont concernés par cette augmentation.
Décret n° 2023-33 du 26 janvier 2023, JO du 27
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Pour le lancement de la deuxième phase de l’initiative Tibi, 28 investisseurs institutionnels ont signé un engagement avec le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique pour doper le financement des start-up.
Lancée en 2020 par le gouvernement dans le but de stimuler l’écosystème des start-up françaises en croissance, l’initiative Tibi a vocation à aider les jeunes entreprises, dont les besoins de financement se chiffrent parfois en centaines de millions d’euros, à trouver des investisseurs capables de parier sur elles. Elle a permis, dans sa première phase, de mobiliser 3,5 Md€ qui ont généré quelque 18 Md€ d’investissements dans une cinquantaine de fonds, par effet de levier.
7 milliards d’euros entre 2023 et 2026
Pour cette deuxième phase, pour laquelle 7 Md€ sont promis au total entre 2023 et 2026, ce sont 28 investisseurs institutionnels (banques, assurances…) qui ont signé un engagement pour doper le financement des start-up. À cette occasion, 6 nouveaux investisseurs (HSBC, Le Conservateur, Mutuelle de Poitiers, Orano, SMA BTP et Swiss Life) rejoignent le mouvement. Cette nouvelle somme sera mise à profit pour financer des entreprises cotées et non cotées en late-stage
(1), mais aussi en early-stage
(2), dans des domaines d’avenir comme la décarbonation de l’économie ou la deeptech. Pour rappel, le gouvernement espère atteindre la barre des 100 licornes, dont 25 « vertes », à l’horizon 2030.
(1) late-stage : financement à partir du 2e tour de levée de fonds
(2) early-stage : financement en phase d’amorçage (première levée de fonds)
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