La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier un guide pour les entrepreneurs qui souhaitent se lancer dans la vente de produits cosmétiques.
Produits d’hygiène bucco-dentaire, produits pour les cheveux, produits parfumants, de maquillage… Les produits cosmétiques font l’objet d’une règlementation particulière en raison de leur mise en contact avec le corps humain. Pour aider les entrepreneurs qui veulent lancer leur propre gamme de produits et commercialiser des cosmétiques qu’ils confectionnent eux‑mêmes, la DGCCRF vient de lancer un guide qui présente la règlementation applicable en la matière et les démarches à suivre pour être en conformité.
Sécurité et information du consommateur
Ce vadémécum a pour objet de permettre au créateur de trouver les réponses à ses interrogations, qu’il s’agisse de savoir si son produit est bien considéré comme un cosmétique, qui est responsable du produit ou encore ce qu’il risque s’il n’est pas en conformité. Un point est également fait sur la règlementation, notamment le règlement européen du 30 novembre 2009 qui fixe les règles à respecter pour assurer la sécurité et la bonne information du consommateur, le Code de la santé publique qui organise les règles pour que les produits ne nuisent pas à la santé humaine lorsqu’il sont utilisés dans des conditions normales ou raisonnablement prévisibles, et le Code de la consommation qui régit notamment la qualité des produits et des services.
Pour télécharger le guide, rendez vous sur
le site de la DGCCRF
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La Fondation Entreprendre a publié sa démarche prospective de l’Entrepreneuriat souhaitable en 2040. Plus de 200 acteurs ont pris part à cette démarche en répondant à des sondages et en participant à des ateliers.
L’entrepreneuriat souhaitable, c’est un entrepreneuriat qui contribue à la construction d’une société plus durable et inclusive. Et les acteurs de l’accompagnement auprès des entrepreneurs ont un rôle clé à jouer pour le faire changer d’ici 2040. Pour informer l’écosystème associatif, sensibiliser à l’accompagnement d’un entrepreneuriat souhaitable et faire de l’entrepreneuriat souhaitable la nouvelle norme, la Fondation Entreprendre a mené une démarche prospective et participative auprès de plus de 200 acteurs de l’entrepreneuriat, majoritairement associatifs (60 000 rebonds, Action’elles, Adie, Creadev, Entrepreneurs dans la ville, Esprit d’entreprendre, Fondation Apprentis d’Auteuil, Initiative France…).
Augmenter le bien-être entrepreneurial
La démarche a révélé 7 défis à relever pour parvenir à la vision souhaitable de l’entrepreneuriat en 2040 : le rôle de l’entrepreneur face aux enjeux sociaux et écologiques, changer les représentations de l’entrepreneuriat, développer les compétences entrepreneuriales de tous pour permettre à chacun de se réaliser, augmenter le bien-être entrepreneurial, accompagner tous les entrepreneurs vers des modèles plus utiles socialement, développer l’entrepreneuriat collectif au sein des territoires et organiser la gouvernance de l’écosystème de l’accompagnement de l’entrepreneuriat. Avec pour chacun des enjeux, des freins à lever et des idées d’actions.
Pour lire la vision prospective :
https://www.fondation-entreprendre.org/wp-content/uploads/2023/06/Magazine_Fondation-Entreprendre_Entrepreneuriat-Souhaitable-2040_VFF_web.pdf
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Le guide « Du labo à la start-up – Guide de survie pour entrepreneurs deeptech », porté par Bpifrance, vise à favoriser le succès des levées de fonds en amorçage des start-up deeptech issues des laboratoires.
L’État veut faire de la France un acteur majeur de l’innovation de rupture à l’échelle internationale, en développant un écosystème des start-up mobilisant des technologies à la pointe de la recherche. Via son Plan Deeptech, lancé en 2019, il a chargé Bpifrance de dynamiser les investissements en amorçage, essentiels pour les start-up, notamment celles issues de la recherche publique, avec de forts enjeux de propriété intellectuelle. Réussir cette étape importante du développement de la jeune pousse implique à la fois une bonne collaboration entre les organismes de transfert technologiques (OTT) et les fonds d’investissement en capital risque et la capacité du porteur de projet de négocier les documents clés (pacte d’actionnaires, licences…).
Négocier de manière efficace et constructive
Pour accompagner les entrepreneurs dans cette phase, plus d’une trentaine de partenaires, ainsi qu’une dizaine de porteurs de projets forts de leurs expériences, ont collaboré à la rédaction du livre blanc « Du labo à la start-up – Guide de survie pour entrepreneurs deeptech, par les investisseurs et acteurs académiques », sous l’égide de Bpifrance. Ce document livre des conseils pratiques pour aider les entrepreneurs à négocier avec les OTT et les investisseurs de manière efficace et constructive. Il aborde également de nombreux sujets tels que la gestion des risques, la mise en place de relations de confiance ou encore la compréhension des différents modèles économiques.
Pour consulter le guide, cliquez
ici
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Créé en 2019 par la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, Le Club des Entrepreneurs lance un appel à candidature pour sa 5 promotion. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement gratuit et sur-mesure pour développer leur entreprise.
La Fondation Le Roch-Les Mousquetaires veut encourager l’esprit d’entreprendre, le sens de l’engagement et l’ambition de la performance pour tous. Elle soutient les créateurs d’entreprises prometteurs en challengeant tous les ans une centaine d’entrepreneurs et en engageant une dotation globale de 500 000 €. Pour la 5e année, elle relance Le Club des Entrepreneurs via deux parcours : le parcours « Déclencheur », du 30 août au 1er septembre 2023, et le parcours « Accélérateur », du 11 octobre 2023 au 15 mars 2024.
Sessions en master class et coaching individualisé
La formation gratuite est organisée sous forme de sessions en master class complétées par des coachings individualisés, répondant à toutes les problématiques de l’entrepreneuriat.
Le parcours « Déclencheur » s’adresse aux porteurs de projets motivés qui n’attendent plus qu’un coup de pouce pour se lancer. Il se tient sur 3 jours intensifs. Le parcours « Accélérateur » s’adresse à des entrepreneurs qui veulent rejoindre un cercle de confiance pour franchir rapidement un cap et affirmer leur posture de leader. La formation se déroule sur 9 jours (en mode campus), répartis sur 6 mois, assortis de coachings individualisés entre chaque session.
Pour en savoir plus :
www.fondationleroch-lesmousquetaires.org/club-des-entrepreneurs
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L’EDHEC Business School lance Responsible Entrepreneurship by Design (RED), une méthodologie innovante pour encourager les diplômés et entrepreneurs EDHEC à créer un nouveau modèle de start-up responsables.
L’école internationale de l’EDHEC entend former ses étudiants à avoir un impact positif pour les générations futures. Selon elle, les entreprises ont un rôle central à jouer dans ces défis économiques, sociaux et environnementaux. Et pour encourager ses futurs diplômés à engager ces changements majeurs, l’EDHEC a lancé le Centre for Responsible Entrepreneurship pour regrouper toutes les initiatives liées à l’entrepreneuriat responsable, et propose une méthodologie d’accompagnement innovante des start-up.
Intégrer les enjeux environnementaux et sociaux
La méthodologie Responsible Entrepreneurship by Design (RED) vise à permettre aux futurs entrepreneurs d’intégrer, dès leur création, les enjeux de performance économique, sociale et environnementale dans leur modèle de développement et leur modèle opérationnel.
Outre un guide d’accompagnement donnant accès à une grande diversité de ressources, un comité scientifique, composé de professeurs de l’EDHEC et de personnalités extérieures, aide à piloter une stratégie de recherche axée sur l’entrepreneuriat responsable. Les programmes d’enseignement en entrepreneuriat ont également été revus et proposent des outils pédagogiques innovants aux professeurs.
Pour en savoir plus :
https://startup-guide-responsibility.edhec.edu/qui-sommes-nous
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Le montant de l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), versée par Pôle emploi aux demandeurs d’emploi créateurs ou repreneurs d’une entreprise, est revu à la hausse à partir du 1 juillet 2023.
La durée de l’indemnisation des demandeurs d’emploi ayant été réduite de 25 % depuis le 1er février 2023 en raison de la situation favorable du marché du travail, le taux du montant de l’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est parallèlement augmenté à compter du 1er juillet 2023. Il est, en effet, passé de 45 % à 60 % des droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui restent à verser au créateur lors du début de l’activité.
Une aide pour les demandeurs d’emploi créateurs ou repreneurs
Pour rappel, peuvent bénéficier de cette aide :
– les demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’ARE qui créent ou reprennent une entreprise ;
– les demandeurs d’emploi autorisés à bénéficier de l’ARE, mais qui ne la perçoivent pas au moment du démarrage de leur activité ;
– les salariés licenciés débutant leurs démarches pour créer ou reprendre une entreprise pendant leur période de préavis, de leur congé de reclassement ou de leur congé de mobilité.
Sachant que seuls les demandeurs d’emploi créateurs ou repreneurs d’entreprise dont le contrat a pris fin à compter du 1er juillet 2023 sont concernés par cette augmentation.
Décret n° 2023-33 du 26 janvier 2023, JO du 27
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Pour le lancement de la deuxième phase de l’initiative Tibi, 28 investisseurs institutionnels ont signé un engagement avec le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique pour doper le financement des start-up.
Lancée en 2020 par le gouvernement dans le but de stimuler l’écosystème des start-up françaises en croissance, l’initiative Tibi a vocation à aider les jeunes entreprises, dont les besoins de financement se chiffrent parfois en centaines de millions d’euros, à trouver des investisseurs capables de parier sur elles. Elle a permis, dans sa première phase, de mobiliser 3,5 Md€ qui ont généré quelque 18 Md€ d’investissements dans une cinquantaine de fonds, par effet de levier.
7 milliards d’euros entre 2023 et 2026
Pour cette deuxième phase, pour laquelle 7 Md€ sont promis au total entre 2023 et 2026, ce sont 28 investisseurs institutionnels (banques, assurances…) qui ont signé un engagement pour doper le financement des start-up. À cette occasion, 6 nouveaux investisseurs (HSBC, Le Conservateur, Mutuelle de Poitiers, Orano, SMA BTP et Swiss Life) rejoignent le mouvement. Cette nouvelle somme sera mise à profit pour financer des entreprises cotées et non cotées en late-stage
(1), mais aussi en early-stage
(2), dans des domaines d’avenir comme la décarbonation de l’économie ou la deeptech. Pour rappel, le gouvernement espère atteindre la barre des 100 licornes, dont 25 « vertes », à l’horizon 2030.
(1) late-stage : financement à partir du 2e tour de levée de fonds
(2) early-stage : financement en phase d’amorçage (première levée de fonds)
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Après le succès de sa première édition en 2022, la Plage aux Entrepreneurs revient le 14 septembre 2023 à Arcachon. L’évènement accueillera les acteurs de l’économie française sur le thème du « Made in France ».
Cette année, l’événement national La Plage aux Entrepreneurs est organisé en partenariat avec l’association Origine France Garantie, qui propose la certification universelle de l’origine française des produits grâce à un audit indépendant. L’an dernier, il avait rassemblé plus de 500 entrepreneurs dans l’objectif d’aider les entreprises à se forger un réseau et de faciliter le partage d’idées pour inspirer, innover et transformer sa façon d’entreprendre.
S’engager dans la fabrication française
Pour cette deuxième édition, sont mis à l’honneur les entreprises, les artisans, les producteurs et les industriels qui s’engagent pleinement dans la fabrication française ou qui souhaitent relocaliser leur activité. Au programme : des discours inspirants, des rencontres inédites et des moments partagés pour prendre de l’élan, évoluer ou tout simplement trouver la motivation pour relever les nombreux défis de l’entrepreneuriat.
Pour en savoir plus :
https://www.arcachon.com/palais-des-congres/pratique/plage-aux-entrepreneurs/
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L’incubateur Nova, porté par le groupe GRTgaz spécialisé dans le transport du gaz, annonce un nouvel appel à candidatures pour créer des synergies entre l’industrie gazière et les porteurs de solutions innovantes.
Lancé en novembre dernier, Nova propose aux start-up travaillant sur des solutions liées à la transition industrielle, énergétique et écologique, de bénéficier d’un parcours d’accompagnement au sein des locaux du centre de recherche RICE (Research & Innovation Center for Energy). Réalisation d’expérimentations, améliorations apportées aux produits, introduction auprès de potentiels futurs cdivts industriels… les bénéfices sont importants pour ceux qui passent par cet incubateur pendant 12 mois.
Atteindre un objectif zéro carbone en 2050
Dès novembre 2023, une nouvelle promotion accueillera 5 nouvelles start-up. Celles-ci auront à leur disposition des espaces de travail partagés dans les locaux de GRTgaz et bénéficieront du soutien du centre de recherche RICE avec des espaces d’essais et l’appui de chercheurs pour des expérimentations internes. Cette colocation permettra aux entreprises incubées de tester leurs solutions tout en aidant GRTgaz à trouver des réponses pour atteindre les objectifs d’une neutralité carbone en 2050. La date de clôture des candidatures est fixée au 8 septembre 2023.
Pour en savoir plus :
https://open-inno.grtgaz.com/projets/2-nova-incubateur-de-start-ups/
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Bpifrance propose le replay et le support de présentation du webinaire qu’il a proposé le 15 juin dernier sur le thème : les 5 tendances porteuses à suivre en 2023 pour créer ou développer une entreprise.
Animé par Laurence Tassone, responsable de l’Observatoire de la création d’entreprise chez Bpifrance, le webinaire « 5 tendances à suivre pour créer son entreprise » a permis avant tout de démystifier la notion de « secteur porteur », car les secteurs porteurs ne le sont pas pour tout le monde ! Mieux vaut miser sur les transformations de la société. Le webinaire a donc fait un tour d’horizon de ces tendances « transformantes » de la société, afin de se poser les bonnes questions pour définir un business model viable, tout en bénéficiant des conseils pratiques de l’experte.
Consommer et travailler autrement
Parmi les thèmes abordés, il a été question notamment de la tendance à consommer autrement, dans l’alimentation (bio, végétal, raisonné…), mais aussi dans les loisirs (DIY, écotourisme…) et avec la RSE (gestion des déchets, écoconception, transition énergétique…). Ou encore de la tendance à travailler autrement (avec la réalité virtuelle, le metavers, la mobilité, la formation…).
Pour voir le replay :
https://www.youtube.com/watch?v=NqkpJn6jQCg
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