Le fonds d’investissement à impact Shift4Good se focalise sur la mobilité durable et l’économie circulaire et annonce qu’il va investir 100 M€ dans une trentaine de start-up au cours des 5 prochaines années.
Shift4Good est une société de gestion française indépendante, agréée par l’AMF, présente à Paris et à Singapour. Elle s’est alliée à de grands partenaires institutionnels et à des entreprises du secteur de la mobilité d’Europe et d’Asie (Renault Group, le Fonds Européen d’Investissement (FEI), Bpifrance…) pour réaliser un closing dans le but de participer de manière active au succès des start-up de la mobilité durable.
Devenir des champions internationaux
La trentaine de start-up retenues pour leurs projets prometteurs dans le secteur de la mobilité durable bénéficieront d’une solution complète : l’accès à une fine connaissance sectorielle, des financements couplés à un accompagnement sur-mesure de Shift4Good s’appuyant sur ses investisseurs corporate et sur son réseau d’experts et de partenaires. Ces investissements visent à accélérer le développement des jeunes pousses pour leur permettre de devenir des champions internationaux et contribuer ainsi, par leurs innovations, à réduire l’empreinte carbone du secteur de la mobilité qui est le plus émetteur de CO2 au monde.
Pour en savoir plus :
www.shift4good.com/
© Les Echos Publishing 2022
Le réseau BGE propose 14 nouveaux épisodes de sa série sur les Talents. Objectif : témoigner de la diversité et de la réalité entrepreneuriale, avec ses réussites mais aussi ses doutes et parfois ses échecs et ses rebonds.
Alors que la saison 1 a cumulé plus d’1 million de vues, le réseau d’accompagnement et d’aide à la création d’entreprise, BGE, reprend son tour de France des créateurs d’entreprises pour une saison 2. 14 nouveaux épisodes vidéo vont ainsi être diffusés tous les mardis et vendredis sur le site du réseau afin de mettre un visage sur ceux qui font vivre l’économie locale et inventent des solutions pour le monde de demain.
Remettre en question son parcours professionnel
Ces 14 entrepreneurs, un par région, viennent de différents horizons et ont choisi de remettre en question leur parcours professionnel et leur mode de vie pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, dans un contexte de crise économique et sanitaire. Le premier épisode est consacré à Séverine qui, après 17 ans dans l’évènementiel et le marketing, s’est reconvertie pour créer « Prends ton cabas Simone », une épicerie ambulante en Île-de-France.
Pour voir les épisodes :
https://talents.bge.asso.fr/
© Les Echos Publishing 2022
En partenariat avec Station F, EDHEC Entrepreneurs, l’incubateur de l’EDHEC Business School, a réalisé une enquête auprès de plus de 200 start-up pour dresser un état des lieux de leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).
Comme toutes les entreprises, les start-up devront demain intégrer les enjeux ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Et EDHEC Entrepreneurs, en tant que campus d’accompagnement de start-up, compte bien les y aider. Pour avoir un état des lieux de la situation et des attentes des start-up, l’incubateur s’est associé à Station F pour réaliser une étude destinée à mesurer le niveau d’engagement actuel des start-up et à comprendre leurs leviers d’action privilégiés et leurs difficultés.
4 profils d’engagement
Il ressort de cette étude que plus de 90 % des start-up interrogées sont convaincues de l’importance des initiatives ESG. Mais à des niveaux différents, laissant apparaître 4 profils types : les ambassadrices (40 %), les conscientes (38 %), les pragmatiques (13 %) et les passives (9 %). Pour 59 % d’entre elles, des initiatives ESG sont déjà en place. Les leviers d’actions jugés les plus efficaces sont, selon elles, les ressources humaines (qualité de vie au travail, formations, inclusion), puis le business model (écoconception, stratégie de distribution respectueuse de l’environnement, prise en compte des enjeux de fin de vie des produits), et enfin l’impact environnemental (lieu de travail plus écologique, transport bas carbone, réduction de la pollution numérique, etc.).
Pour consulter l’étude :
www.edhec.edu
© Les Echos Publishing 2022
Pour les femmes qui souhaitent se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise, la banque publique d’investissement Bpifrance propose un webinaire gratuit sur les clés du succès, le jeudi 20 octobre 2022 de 11h à 12h.
Bpifrance a choisi, via un webinaire, de s’adresser aux quelque 300 000 femmes qui, chaque année, créent ou reprennent une entreprise en France. Ce webinaire propose de leur expliquer comment développer leurs compétences et la posture de cheffe d’entreprise, et leur présente les dispositifs existants pour accompagner et financer la création/reprise d’entreprise. Il y sera aussi question de savoir comment s’entourer et développer son réseau. Le tout grâce aux conseils pratiques d’expertes et de cheffes d’entreprise.
Bénéficier de conseils d’expertes et de cheffes d’entreprise
Seront notamment présentes au webinaire pour répondre aux questions des entrepreneures Virginie Dantard, responsable adjointe du pôle Financement et Animation des réseaux de Bpifrance, Séverine Le Loarne-Lemaire, titulaire de la Chaire de Recherche « Femmes & Renouveau Économique » de Grenoble École de Management, ou encore Ghislaine Torres, ex-cheffe d’entreprise, administratrice Femmes Business Angels et Les Premières.
Pour y participer, il suffit de s’inscrire et de se connecter le jour J. Les questions pourront être posées en direct via le chat.
Pour s’inscrire au webinaire :
https://bpifrance-creation.fr/
© Les Echos Publishing 2022
Manutan, l’un des leaders européens du e-commerce BtoB, lance, pour la deuxième année consécutive, son programme Moov’with Manutan, déployé avec le Moovjee, pour accompagner la croissance des start-up innovantes de l’univers BtoB.
Pour la deuxième année consécutive, le programme d’accélération Moov’with Manutan va démarrer avec l’intégration de 3 start-up françaises déjà accompagnées par le Moovjee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs). Moov’with Manutan va leur permettre d’accéder à une aide matérielle et à un accompagnement sur-mesure. Les lauréats bénéficieront ainsi, à partir du 15 novembre et ce pendant un an, d’échanges avec une équipe dédiée et de rencontres régulières avec des collaborateurs de Manutan qui pourront leur fournir des conseils pour le développement de leurs activités (RH, finance, export, etc.).
Développer des partenariats
Les lauréats auront également l’opportunité de pouvoir s’installer au siège européen de Manutan à Gonesse (Val-d’Oise) et auront ainsi accès à tous les équipements du site (espaces de coworking, restaurant d’entreprise, médiathèque, centre sportif, conciergerie…). Ils pourront également nouer des partenariats clés pour développer leur offre produits ou services au sein du groupe, voire potentiellement les intégrer à l’offre de Manutan.
Pour en savoir plus :
moovjee.fr/moovwithmanutan/
© Les Echos Publishing 2022
26 réseaux associatifs d’accompagnement à la création d’entreprise et Bpifrance se sont unis pour créer le collectif Cap Créa à travers la signature d’un manifeste. Objectif : doubler le nombre de créations d’entreprises pérennes d’ici 5 ans.
Malgré la crise sanitaire, la dynamique entrepreneuriale reste forte en France. En 2021, 1 Français sur 3 rêve de créer son entreprise, voire a déjà démarré des démarches en la matière. Pourtant, sans accompagnement et financement adéquats, près d’une entreprise sur deux met la clé sous la porte durant les 3 premières années, contre moins d’un tiers pour les projets financés et accompagnés.
C’est pour mieux aider les porteurs de projets d’entreprise que le collectif Cap Créa a été créé et qu’il vient de signer un manifeste. Ce dernier regroupe 26 réseaux associatifs, partenaires de la banque publique d’investissement Bpifrance, soit quelque 3 000 implantations dans toute la France, en métropole et en outre-mer, avec des spécificités et expertises diverses (sensibilisation, accompagnement pré et post-création, financement, rebonds, reprise, accélération…).
Un accès simplifié aux offres d’accompagnement
Leur mot d’ordre ? « Vous voulez entreprendre ? Nous allons vous aider à réussir ! ». Pour y arriver, le collectif prend plusieurs engagements, notamment assurer un accès simplifié à l’ensemble des offres d’accompagnement et de financement, orienter les porteurs de projets pour qu’ils bénéficient d’un parcours personnalisé avec des solutions adaptées, ou encore intégrer l’impact social et environnemental de chaque projet avec la prise en compte des enjeux liés à l’entrepreneuriat (sociaux, fiscaux, juridiques…). Cap Créa souhaite également renforcer la sensibilisation à l’entrepreneuriat auprès de toutes et tous, notamment les publics moins représentés (femmes, quartiers prioritaires de la ville, jeunes…).
© Les Echos Publishing 2022
La Banque de France vient de publier un document sur la situation financière des start-up en 2021 et constate que, malgré le contexte économique, leur chiffre d’affaires 2021 a bondi de 30 % sur un an et leurs effectifs de 19 % par rapport à 2020.
Pour établir son rapport sur la situation financière des start-up en 2021, la Banque de France a collecté les bilans de 1 747 start-up dont le chiffre d’affaires était supérieur à 750 000 € en 2020 et en 2021, en excluant dès le départ les entreprises de plus de 15 ans (critère utilisé par le programme FT 120 / Next 40) et celles qui emploient plus de 500 salariés (plafond d’obtention du prêt innovation du Fonds Européen d’Investissement).
Premier enseiggement : les représentants légaux de ces start-up ont, en moyenne, 44 ans et seuls 9 % d’entre eux sont des femmes. Lorsqu’il s’agit d’une personne physique, le principal associé détient en moyenne 39 % du capital.
Une trésorerie préservée
Malgré un contexte économique difficile de post-Covid, les start-up se portent bien. Outre l’augmentation de leur chiffre d’affaires et de leurs effectifs, les jeunes pousses bénéficient, en effet, d’un renforcement de la présence des investisseurs en fonds propres (+58 %) et du financement bancaire (+10 %) sur cette période. Les start-up préservent ainsi leur trésorerie qui se situe à presque 12 Md€ fin 2021 (+46 %). Sur les 1 747 start-up étudiées, seules 4 ont fait l’objet d’une procédure judiciaire en 2021, soit 0,2 %.
Pour consulter le rapport de la Banque de France :
https://mcusercontent.com/48981545f014cb67c77b7ba1e/files/887f7753-b3f6-ae44-0753-3f06e0676fca/Situation_financiere_des_Start_up_en_2021_Paroles_d_expert_.pdf
© Les Echos Publishing 2022
Chaque année, de nombreux salariés sautent le pas pour devenir leur propre patron. Pour aider tous ceux qui veulent se lancer, le site de Bpifrance vient de publier une fiche rappelant les différentes possibilités offertes aux salariés pour leur permettre de passer à l’acte.
Quitter le statut de salarié pour devenir indépendant peut permettre d’augmenter ses revenus, de gagner en qualité de vie et en liberté ou encore d’allier passion et vie professionnelle. Mais quelle qu’en soit la raison, ce changement ne s’improvise pas. Pour orienter les salariés qui seraient intéressés, Bpifrance, la banque publique d’investissement, rappelle les 3 options dont ils disposent pour la réalisation de leur projet.
Différents options possibles
D’abord, il est possible, à certaines conditions, de créer son entreprise sans modifier son contrat de travail actuel, sous réserve que cette dernière ne concurrence pas l’entreprise de l’employeur. Autre solution : demander un congé ou un temps partiel pour création/reprise d’entreprise pour pouvoir s’absenter complètement ou réduire son temps de travail pendant une période déterminée. Enfin, il peut être envisagé de quitter son emploi avec des conséquences variables selon le type de rupture.
Bpifrance fait le tour de toutes ces options et détaille leurs conditions et leurs conséquences. La banque rappelle également l’importance de préparer soigneusement son projet en utilisant certains outils à disposition des créateurs.
Pour consulter la fiche :
https://bpifrance-creation.fr
© Les Echos Publishing 2022
Selon un baromètre réalisé par France Digitale, le chiffre d’affaires des start-up de la French Tech a augmenté en moyenne de 23 % par rapport à 2020, avec des revenus s’élevant à plus de 8 milliards d’euros sur 2021.
Alors que le contexte macro-économique semble pourtant difficile et incertain, les start-up françaises tirent leur épingle du jeu et affichent des chiffres en hausse. C’est ce que constate le baromètre France Digitale, réalisé auprès de 583 start-up interrogées entre juin et août 2022. En effet, leur chiffre d’affaires a grimpé en moyenne de 23 %, et elles sont 39 % à penser encore doubler leurs revenus en 2022. L’année 2021 a, par ailleurs, été marquée par un montant record de levée de fonds de 11,58 Md€, avec un montant moyen levé (depuis leur création) de 32 M€ contre 18 M€ en 2020.
Des embauches en 2022
Autre chiffre montrant la bonne dynamique des jeunes pousses : 98 % d’entre elles prévoient d’embaucher en 2022. Et pour 60 %, le recrutement sera le premier défi à relever dans les 10 prochaines années.
Toutefois, les levées de fonds pourraient ralentir dans les prochains mois… La hausse des prix et le remboursement des prêts garantis par l’État (PGE) accordés pendant la pandémie de Covid-19 affectent les start-up. 62 % d’entre elles déclarent, en effet, avoir moins de 12 mois d’avance de trésorerie…
Pour consulter le baromètre :
https://francedigitale.org/wp-content/uploads/2022/09/Baromètre-EY-France-Digitale-2022.pdf
© Les Echos Publishing 2022
Si, motivés par le désir d’indépendance, les anciens salariés sont les plus nombreux à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, de nombreux chômeurs trouvent dans cette voie le moyen de créer leur propre emploi.
Dans
une récente étude
, l’Insee s’est penché sur les créateurs d’entreprise avec pour ambition de définir leur profil, leur principale motivation, mais aussi les types de structures choisies. Pour réaliser ce travail, les économistes de l’Institut se sont intéressés à l’année 2018. Une année où 749 000 entreprises ont été créées dans le secteur marchand non agricole.
Un homme ancien salarié
S’il fallait dresser le portait du créateur d’entreprise 2018, ce serait un homme (65 % des créateurs) de moins de 40 ans (56 %), sans expérience dans l’entrepreneuriat (72 %), et qui, juste avant la création de son entreprise, était salarié du secteur privé ou de la fonction publique (38 %). L’Insee ajoutant que « l’activité de sa nouvelle entreprise est devenue sa seule activité professionnelle rémunérée (74 %) et qu’elle correspond au métier qu’il a exercé le plus longtemps (56 %) ».
Mais tous les créateurs d’entreprise ne sont pas des anciens salariés motivés en premier lieu par l’idée de devenir leur propre patron (52 %). 28 % des personnes qui se sont lancées dans l’aventure entrepreneuriale en 2018 l’ont fait pour sortir de la précarité. Il s’agit principalement de chômeurs (24 %) et de salariés en contrat court ou intermittent (4 %).
De la micro-entreprise à la société
L’étude nous apprend également que 17 % des entreprises ont été créées par des anciens travailleurs indépendants et des anciens dirigeants d’entreprises, 8 % par des étudiants à l’issue de leur étude et 3 % par des retraités désireux de rester actifs. Dans ce dernier cas, à 39 %, c’est le choix d’une micro-entreprise qui est arrêté. L’objectif étant de mettre en place une structure légère permettant d’accueillir une simple activité de complément. Cette forme juridique, moins contraignante, est également préférée par 49 % des anciens travailleurs précaires et 44 % des étudiants. Les anciens salariés, quant à eux, ont principalement choisi la société (48 %). Un ratio qui atteint 80 % chez les entrepreneurs expérimentés.
© Les Echos Publishing 2022