Développer et produire les dispositifs médicaux de demain

La filière française du dispositif médical et du diagnostic in vitro, qui compte 1 500 entreprises, dont 93 % de start-up et de PME, va être soutenue par le gouvernement dans le cadre du dispositif France 2030.

Alors que le secteur du dispositif médical et du diagnostic in vitro a joué un rôle majeur dans l’approvisionnement en dispositifs médicaux depuis le début de la crise sanitaire, l’État veut réindustrialiser la France dans le domaine des industries de santé et accompagner l’émergence de leaders français au niveau européen et mondial. Il a donc décidé de mobiliser 7,5 Md€ pour le secteur de la santé, dont 400 M€ pour les entreprises du dispositif médical en France.

4 axes d’accompagnement

Ce déploiement s’effectuera autour de 4 axes :– répondre aux défis technologiques et de santé publique majeurs, avec un financement à hauteur de 170 M€ pour faire émerger les dispositifs médicaux et de diagnostic in vitro de demain (robots, prothèses…) ;– permettre aux entreprises du secteur de démontrer la valeur de leurs produits (60 M€);– industrialiser de nouveaux dispositifs médicaux pour soutenir le développement des capacités industrielles sur le territoire national (140 M€) ;– accompagner les entreprises dans leurs démarches règlementaires d’accès au marché, notamment pour l’obtention du marquage CE des produits (30 M€).

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Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe

Pour sa 2 édition, le sommet virtuel de la Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe réunira pendant 4 jours, du 7 au 10 mars, les entrepreneures à impact positif autour du thème « Booster l’impact de sa communication ».

60 % des femmes voient l’entrepreneuriat comme une forme d’engagement pour changer la société. C’est à ces femmes-là que Creators for Good, une agence de conseil qui accompagne les entrepreneurs et entrepreneures dans le développement de leur activité à impact, souhaite s’adresser avec sa Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe. En 2021, le thème retenu pour cet événement était « Passer le cap de la rentabilité », qui a rassemblé plus de 3 000 participantes. Cette année, il s’agit de « Booster l’impact de sa communication ».

Communiquer sans perdre ses valeurs

Ainsi, pendant 4 jours, une vingtaine de conférencières, elles-mêmes entrepreneures, se relaieront pour proposer des conférences et des ateliers pratiques. Au programme : donner des pistes aux créatrices pour développer leur visibilité et engager une communication efficace tout en restant aligné sur des valeurs environnementales et sociales, apprendre comment communiquer pour avoir plus d’impact et sans y perdre tout son temps, utiliser les médias actuels tout en restant aligné avec ses valeurs, découvrir des stratégies et des outils pour garantir une communication durable… Cet évènement en ligne est en accès gratuit.

Pour en savoir plus :

https://entrepreneuriat-ecofeministe.fr/

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Un fonds pour inciter les Français à investir dans les entreprises

Pour permettre aux particuliers d’investir leur épargne dans des PME et des start-up, Bpifrance ouvre un deuxième fonds « Bpifrance Entreprises », après celui lancé fin 2020. Ce fonds pourra recueillir 100 millions d’euros.

Après le succès d’un premier fonds, Bpifrance réitère l’opération et propose, de nouveau, un fonds de souscription pour les particuliers qui souhaitent investir dans des petites et moyennes entreprises ou des start-up. Par rapport au premier fonds, le ticket d’entrée est plus bas, à 3 000 € (contre 5 000 €). Et ce nouveau fonds ne regroupe pas uniquement des fonds partenaires comme dans Entreprises 1, mais aussi deux fonds, gérés directement par Bpifrance, qui comptent pour 20 % de l’actif.

Une rentabilité de 5 à 7 %

Au total, le fonds regroupe 1 500 entreprises, « principalement françaises et non cotées », dans son portefeuille, visant une rentabilité de 5 à 7 % par an, pour un placement de 6 ou 7 ans, avec tout de même un risque de perte en capital. La procédure de souscription se veut simple et rapide : elle peut se faire en ligne ou via les réseaux bancaires, les assureurs, les conseillers en gestion de patrimoine et l’épargne retraite. Cette initiative doit permettre à des investisseurs moins fortunés de pouvoir participer quand habituellement le ticket d’entrée pour ce type d’opération tourne autour de 100 000 € minimum.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site de Bpifrance

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Un webinaire pour se lancer dans les services à la personne

Pour inciter les futurs entrepreneurs à se lancer dans les services à la personne, l’APEF, réseau d’agences de services à la personne, propose un webinaire sur le thème de la création d’entreprise le mercredi 23 février à 13h00.

Et si vous concrétisiez votre projet de création d’agence dans les services à la personne ? C’est le thème choisi par l’APEF pour son webinaire. Il faut dire que le secteur des services à la personne a un bel avenir devant lui, notamment avec la population des plus de 85 ans qui devrait tripler d’ici 2050. Le webinaire abordera également les avantages à entreprendre en franchise, permetttant d’être préparé et accompagné par des experts dans un secteur que les futurs créateurs ne connaissent pas toujours.

Témoignage d’une reconversion

Le webinaire, proposé ce mercredi 23 février de 13h00 à 14h00, sera mené par le chargé de développement franchise du groupe Oui Care, accompagné du témoignage d’une gérante d’agence APEF du Bas-Rhin qui s’est lancée en 2021, après avoir été salariée pendant plusieurs années dans une entreprise de meubles. Cette dernière expliquera sa reconversion dans le secteur des services à la personne, avec notamment les étapes incontournables qu’elle a dû franchir pour pouvoir ouvrir sa propre entreprise avec l’AFEP : aide à la construction du projet, immersion au sein d’une agence, validation du projet, formation…

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site de l’APEF

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Qui sont les investisseurs des start-up françaises ?

Alors que la liste des 120 start-up françaises les plus prometteuses a été publiée, l’association France Digitale sort une étude sur les 441 investisseurs qui ont contribué à l’essor de ces entreprises.

L’association France Digitale, première organisation de start-up en Europe qui représente plus de 1 800 entrepreneurs et investisseurs du numérique français, s’est intéressée à l’écosystème des investisseurs de la liste des Next40/FT120 publiée en début d’année. Au nombre de 441, ces investisseurs sont non-européens à 49,4 % (avec notamment 142 américains, 29 britanniques, 8 suisses et 5 hongkongais). 41,3 % sont Français (182 investisseurs), 9,3 % sont Européens (notamment 31 britanniques et 10 allemands).

Une majorité de fonds de capital-risque

L’enquête souligne la biodiversité des investisseurs des pépites de la tech française. Il s’agit en priorité de fonds de capital-risque (51 %), puis de fonds de capital-investissement (23 %), de fonds de capital risque de grands groupes (16 %), d’investisseurs publics (4 %), ou de Family Office (2 %). 3 % sont des groupements d’investisseurs individuels privés (groupements de business angels). Les principaux investisseurs français sont Eurazeo, Bpifrance et Kima Ventures.

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Se lancer avec In’cube

Le réseau associatif Initiative France lance In’cube, un programme d’accompagnement entièrement gratuit conçu pour aider les futurs créateurs d’entreprise à se lancer, en fonction de leurs besoins.

Le programme In’cube est composé de 4 étapes, selon le stade d’avancement du projet : « découvrir l’univers entrepreneurial » (réaliser un autodiagnostic, appréhender la création d’entreprise, structurer une idée…) ; « construire son projet » (mobiliser ses talents, rencontrer des chefs d’entreprise, construire son offre de services…) ; « financer son projet d’entreprise » (présenter et chiffrer son projet, consolider son business plan…) ; « passer en mode entrepreneur » (développer sa posture entrepreneuriale, franchir les premières étapes de la vie d’entrepreneur…).

Un programme qui s’adapte aux besoins du futur entrepreneur

Pour chacune de ces étapes, le porteur de projet se voit proposer des ateliers collectifs ou de suivi individuel, des rencontres avec des chefs d’entreprise ou encore des vidéos pédagogiques. L’accent est mis sur l’adaptation du programme aux besoins du futur entrepreneur avec un accompagnement proposé uniquement là où c’est nécessaire. In’cube souhaite, en effet, rester à l’écoute des besoins et des désirs du créateur. Ces animations sont réalisées, partout en France, par les associations locales du réseau Initiative ou par des partenaires.

Pour en savoir plus :

www.initiative-france.fr

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Lancement de l’incubateur Incub’Immo

La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) vient de lancer son propre incubateur, Incub’Immo. Objectif : accueillir des start-up proposant des innovations qui améliorent le quotidien des professionnels de l’immobilier.

La FNAIM souhaite renforcer les divs entre les professionnels de l’immobilier et l’écosystème des start-up, à la fois pour permettre à ces professionnels d’innover dans leurs pratiques, mais aussi pour développer l’attractivité de la profession. Pour accompagner les futurs incubés, le dispositif a fait appel à des partenaires spécialisés dans le secteur immobilier et dans l’univers des start-up et de l’innovation, à savoir des experts-comptables, des avocats, une agence de marketing, un webmaster, une entreprise de conseil en financement ou encore une plate-forme de crowdfunding immobilier.

Un accompagnement sur-mesure

Les start-up sélectionnées pour intégrer Incub’Immo bénéficieront de locaux adaptés et pourront accéder à un accompagnement sur-mesure (administratif, juridique, comptable et fiscal, marketing…) avec un coach personnel, un réseau de prospects qualifiés apte à tester les solutions innovantes, un réseau de fournisseurs… Différentes formations individualisées seront également proposées comme développer son pitch, trouver un développeur, créer une marque forte ou encore constituer son offre. Plusieurs start-up ont d’ores et déjà été choisies par le comité de sélection de l’incubateur pour une première session.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site dédié

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Des dispositifs d’accompagnement proposés par les régions

Depuis 2017, l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise est une compétence dévolue aux Régions. Bpifrance propose une fiche détaillant le dispositif proposé par chaque région.

La « loi NOTRe » du 7 août 2015 a transféré à la Région, au 1er janvier 2017, l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprises des demandeurs d’emploi et personnes éloignées de l’emploi. Dans le cadre de cette compétence, les Régions peuvent mettre en place des dispositifs d’aide de proximité pour les porteurs de projets afin de développer la dynamique de création et de reprise d’entreprises sur leur territoire, et de créer ainsi une économie attractive, créatrice d’emplois et de div social.

Appui au montage ou au développement du projet

Pour s’y retrouver dans les différents accompagnements proposés localement, la banque publique d’investissement Bpifrance fait le tour de France des 15 régions françaises pour détailler le dispositif proposé par chacune d’elles, ainsi que les conditions d’éligibilité pour intégrer les programmes et les modalités pour effectuer une demande d’aide. Ces aides consistent, selon les régions, en un appui au montage du projet, en une aide à la structuration du financement du projet ou encore en un accompagnement au développement de l’entreprise durant ses premiers mois ou premières années de fonctionnement.

Pour consulter la fiche :

https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/aides-a-creation-a-reprise-dentreprise/synthese-aides-a-creation-profil/dispositifs

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Un milliard d’euros pour financer les SpaceTech

L’Union européenne lance Cassini, un fonds d’un milliard d’euros destiné à financer le développement et la croissance de start-up du secteur spatial. L’objet étant d’accompagner l’investissement privé dans ce secteur en plein développement.

Pour éviter que les jeunes pousses ne se tournent vers des investisseurs étrangers parce qu’elles ne trouvent pas de capitaux suffisants en Europe, l’Union européenne veut accompagner le financement des SpaceTech. D’autant que le secteur spatial et ses applications terrestres représentent « plus de 10 % de l’économie européenne et ses revenus devraient doubler au cours de la prochaine décennie », estime la Banque européenne d’investissement (BEI), maison-mère du Fonds européen d’investissement (FEI).

Encourager les investisseurs privés

Lancé avec le FEI, un fonds doté d’au moins un milliard d’euros sur les 5 prochaines années permettra d’encourager des investissements privés supplémentaires, qui sont parfois peu enclins à s’engager seuls dans des investissements considérés comme risqués.

Le fonds sera complété par un instrument de dette de la BEI pour permettre aux start-up spatiales d’avoir accès à des prêts.

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Création d’entreprise : n’oubliez pas de publier votre annonce légale

À l’occasion du changement des tarifs de publication d’une annonce légale depuis le 1 janvier 2022, Bercy a publié une fiche rappelant le déroulement de cette démarche incontournable lorsque l’on crée sa société.

Pour permettre à tout public, qu’il s’agisse de concurrents, d’investisseurs ou des services administratifs, d’avoir connaissance de l’existence d’une société commerciale, le créateur doit faire paraître une annonce légale dans un journal d’annonces dédié. Seules les entreprises individuelles (EI et EIRL) et les micro-entreprises en sont dispensées.

Un montant forfaitaire

Pour savoir sur quels supports publier, à quel moment publier et ce que doit contenir l’annonce, le ministère de l’Économie a publié sur son site internet une fiche pratique récapitulative de cette démarche. Cette fiche indique également les nouveaux tarifs applicables au 1er janvier 2022 ; tarifs qui sont désormais (depuis l’an dernier) dus sous la forme d’un forfait (et non plus au nombre de lignes) dont le montant varie selon le type de société créée et sa localisation géographique.

Pour consulter la fiche :

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/publier-annonce-legale

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