Bpifrance vient de dresser un état des lieux du plan DeepTech lancé en 2019. Doté de 3 milliards d’euros, ce plan vise à doper le nombre de start-up qui proposent des produits ou des services basés sur des innovations de rupture. Les résultats sont au rendez-vous.
L’objectif du plan DeepTech, établi par la loi de programmation de la recherche, était de 500 créations de start-up annuelles à l’horizon 2030. En 2021, le programme a déjà atteint la moitié de son but, puisque 250 jeunes pousses ont vu le jour l’an passé, un chiffre en progression de 26 % par rapport à 2020, année qui était déjà, malgré la crise sanitaire, un bon millésime pour ce secteur. 553 start-up de la DeepTech ont, par ailleurs, pu bénéficier en 2021 de 569 M€ au total de la part de Bpifrance.
Des créations dans les secteurs de la santé et de l’industrie
Autre enseignement : contrairement aux start-up du numérique, qui se concentrent principalement dans les grandes métropoles, celles de la DeepTech sont réparties sur l’ensemble du territoire, grâce notamment à la création de Sociétés d’accélération du transfert de technologies (Satt) implantées dans presque toutes les régions et qui favorisent le développement technologique des innovations issues de la recherche publique française.
À noter : 40 % des nouvelles start-up DeepTech évoluent dans le secteur de la santé et 20 % dans celui de l’industrie.
Quant à la communauté DeepTech, chargée d’encourager l’entraide entre les membres et favoriser leur visibilité, elle regroupe actuellement 504 start-up.
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Pour accompagner les personnes en situation de handicap dans le lancement de leur activité, l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH) propose une aide spécifique.
Pendant la crise sanitaire, l’Agefiph a mis en place des mesures exceptionnelles afin de soutenir l’emploi des personnes en situation de handicap. Ces aides devaient initialement prendre fin le 28 février 2022, mais certaines ont été prolongées. C’est le cas notamment de l’aide de soutien à la création ou à la reprise d’une entreprise pour une personne en situation de handicap, qui est, en outre, réévaluée, passant de 5 000 € à 6 000 €. Elle doit servir à participer au financement du démarrage de l’activité.
Une étude approfondie du projet
Pour en bénéficier, la personne en situation de handicap doit avoir réalisé une étude approfondie de son projet avec l’aide d’un professionnel spécialiste de l’accompagnement à la création ou à la reprise d’entreprise. Et le projet doit être au moins d’un montant équivalent à 7 500 €, financé notamment par un apport personnel (fonds propres, prêt, emprunt…) de 1 500 € minimum.
À noter : cette aide est aussi accessible aux salariés démissionnaires, ou encore à ceux en CDD ou à temps partiel, ayant un projet de création d’emploi principal et pérenne.
Elle est cumulable avec d’autres dispositifs d’aides, mais n’est pas renouvelable.
www.agefiph.fr
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Pour avoir une vision claire des programmes européens de financement de la R&D et de l’innovation, la banque publique d’investissement Bpifrance propose un webinaire gratuit sur ce sujet le jeudi 24 mars, de 16h à 17h.
Bpifrance dispose d’une plate-forme gratuite de formations pour les entrepreneurs. Parmi les sujets qui vont être abordés prochainement, il sera question du financement des innovations pour notamment décrypter les programmes européens existants et en faire des opportunités. En effet, les programmes européens sont nombreux : Horizon Europe, Innovation Fund, Eureka, Eurostars, Clean Aviation, Key Digital Technologies, EuroHPC, Xecs, European Innovation Council… et il n’est pas toujours facile de repérer l’accompagnement qu’ils apportent.
L’intérêt pour l’entreprise d’entrer dans ces programmes
Pour aider les start-up intéressées, Bpifrance propose un webinaire d’une heure qui abordera des questions du type : comment identifier les programmes qui facilitent la commercialisation à travers l’Europe ? Quels sont ceux qui permettent de partager un investissement R&D ? Comment s’appuyer sur les meilleures expertises universitaires en Europe ?… Différents experts donneront une vision d’ensemble des programmes et les clés pour analyser l’intérêt pour l’entreprise d’entrer dans ces programmes. Le webinaire n’abordera pas, en revanche, les PIEEC/IPCEI, le fonds européen de défense, InvestEU, les fonds régionaux, les programmes Life et Digital Europe. Il est accessible gratuitement sur simple inscription, puis en replay.
Pour s’inscrire :
https://www.bpifrance-universite.fr/
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Pour les femmes qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, le site de Bercy leur propose un récapitulatif des dispositifs spécifiques qui peuvent les aider dans la création de leur entreprise.
Selon la dernière édition des « Chiffres-clés 2021 : vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes », publiée par le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, la parité est encore loin d’être atteinte en termes de création d’entreprise. Ainsi, les femmes représentaient 39 % des créateurs d’entreprise individuelle en 2020 et seulement 5 % des start-up fondées depuis 2008 en France (en équipe exclusivement féminine). Pour tenter de niveler ces différences, des dispositifs spécifiques ont été mis en place afin d’aider les femmes à se lancer comme indépendantes.
Aides financières et dispositifs d’accompagnement
À l’occasion de la journée des droits de la femme, le site du ministère de l’Économie a souhaité rappeler l’existence de ces dispositifs spécifiques qui se déclinent en aides financières dédiées (garantie ÉGALITÉ femmes, prêt d’honneur Initiative France, programme Wom’energy…), mais aussi en dispositifs d’accompagnement régionaux (Plans d’action régionaux pour l’entrepreneuriat des femmes, Willa…). Il fait le point également sur les événements consacrés à l’entrepreneuriat féminin (journée de la femme digitale, journée des femmes entrepreneuses…).
Pour consulter la fiche :
www.economie.gouv.fr
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Le gouvernement vient de lancer la phase incubation de la deuxième édition du programme French Tech Tremplin qui promeut l’égalité des chances dans l’écosystème tech français. 266 start-up vont ainsi intégrer un incubateur partenaire.
Lancé en 2017, le dispositif French Tech Tremplin accompagne des entrepreneurs issus de milieux sous-représentés dans l’écosystème tech, qui sont sélectionnés sur des critères socio-économiques et géographiques. Une fois choisis, ces entrepreneurs intègrent le programme, d’abord par une phase « prépa » de 2 mois pendant laquelle ils apprennent à mieux cerner la création de projet. Puis, dans un second temps, ils sont incubés pour accélérer le développement de leur projet dans des structures partenaires et reçoivent une aide financière de 30 000 € versée par Bpifrance.
10 millions d’euros supplémentaires
Pour cette seconde édition, le programme French Tech Tremplin connaît une forte augmentation : la phase « prépa » a plus que doublé son nombre de participants (328 personnes contre 145 en 2021), de même que la phase d’incubation, qui passe de 200 personnes à 266 cette année. À noter également que 77 % des projets accompagnés sont basés hors du Grand Paris.
À noter que le gouvernement a annoncé consacrer 10 M€ supplémentaires pour accélérer le déploiement du programme French Tech Tremplin partout dans les territoires. C’est d’ailleurs le programme le mieux financé de la French Tech avec ses 25 M€ de budget.
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Pour développer l’entrepreneuriat et dynamiser l’activité économique, un sondage OpinionWay pour Croissance Plus révèle que les Français plébiscitent la simplification des contraintes administratives et une baisse de la fiscalité.
Plus de 1 000 personnes représentatives de la population française ont été sondées en ce début d’année au sujet de leurs attentes en matière d’économie. Il en ressort assez classiquement que pour 85 % des sondés, la baisse de la fiscalité sur les entreprises est nécessaire pour stimuler l’entrepreneuriat. Mais aussi, et c’est nouveau, pour près de 70 % d’entre eux, il faut également une simplification des contraintes administratives. Autre information intéressante, concernant la baisse du chômage, les Français font davantage confiance aux entrepreneurs (72 %) qu’aux pouvoirs publics (49 %) ou aux responsables politiques (30 %) pour y parvenir.
Changement du regard sur l’entrepreneuriat
Toujours selon ce sondage, 59 % des parents encourageraient leurs enfants à devenir entrepreneurs. Selon OpinionWay, ce chiffre, comme celui de la baisse du chômage, indique une évolution, un changement dans le regard porté sur l’entrepreneuriat. L’entreprise devient attractive, alors qu’il y a 20 ans, la fonction publique était plus attirante. La baisse des impôts et la simplification administrative pourraient être des thèmes importants abordés dans les prochaines semaines lors des débats de la campagne présidentielle.
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La filière française du dispositif médical et du diagnostic in vitro, qui compte 1 500 entreprises, dont 93 % de start-up et de PME, va être soutenue par le gouvernement dans le cadre du dispositif France 2030.
Alors que le secteur du dispositif médical et du diagnostic in vitro a joué un rôle majeur dans l’approvisionnement en dispositifs médicaux depuis le début de la crise sanitaire, l’État veut réindustrialiser la France dans le domaine des industries de santé et accompagner l’émergence de leaders français au niveau européen et mondial. Il a donc décidé de mobiliser 7,5 Md€ pour le secteur de la santé, dont 400 M€ pour les entreprises du dispositif médical en France.
4 axes d’accompagnement
Ce déploiement s’effectuera autour de 4 axes :– répondre aux défis technologiques et de santé publique majeurs, avec un financement à hauteur de 170 M€ pour faire émerger les dispositifs médicaux et de diagnostic in vitro de demain (robots, prothèses…) ;– permettre aux entreprises du secteur de démontrer la valeur de leurs produits (60 M€);– industrialiser de nouveaux dispositifs médicaux pour soutenir le développement des capacités industrielles sur le territoire national (140 M€) ;– accompagner les entreprises dans leurs démarches règlementaires d’accès au marché, notamment pour l’obtention du marquage CE des produits (30 M€).
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Pour sa 2 édition, le sommet virtuel de la Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe réunira pendant 4 jours, du 7 au 10 mars, les entrepreneures à impact positif autour du thème « Booster l’impact de sa communication ».
60 % des femmes voient l’entrepreneuriat comme une forme d’engagement pour changer la société. C’est à ces femmes-là que Creators for Good, une agence de conseil qui accompagne les entrepreneurs et entrepreneures dans le développement de leur activité à impact, souhaite s’adresser avec sa Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe. En 2021, le thème retenu pour cet événement était « Passer le cap de la rentabilité », qui a rassemblé plus de 3 000 participantes. Cette année, il s’agit de « Booster l’impact de sa communication ».
Communiquer sans perdre ses valeurs
Ainsi, pendant 4 jours, une vingtaine de conférencières, elles-mêmes entrepreneures, se relaieront pour proposer des conférences et des ateliers pratiques. Au programme : donner des pistes aux créatrices pour développer leur visibilité et engager une communication efficace tout en restant aligné sur des valeurs environnementales et sociales, apprendre comment communiquer pour avoir plus d’impact et sans y perdre tout son temps, utiliser les médias actuels tout en restant aligné avec ses valeurs, découvrir des stratégies et des outils pour garantir une communication durable… Cet évènement en ligne est en accès gratuit.
Pour en savoir plus :
https://entrepreneuriat-ecofeministe.fr/
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Pour permettre aux particuliers d’investir leur épargne dans des PME et des start-up, Bpifrance ouvre un deuxième fonds « Bpifrance Entreprises », après celui lancé fin 2020. Ce fonds pourra recueillir 100 millions d’euros.
Après le succès d’un premier fonds, Bpifrance réitère l’opération et propose, de nouveau, un fonds de souscription pour les particuliers qui souhaitent investir dans des petites et moyennes entreprises ou des start-up. Par rapport au premier fonds, le ticket d’entrée est plus bas, à 3 000 € (contre 5 000 €). Et ce nouveau fonds ne regroupe pas uniquement des fonds partenaires comme dans Entreprises 1, mais aussi deux fonds, gérés directement par Bpifrance, qui comptent pour 20 % de l’actif.
Une rentabilité de 5 à 7 %
Au total, le fonds regroupe 1 500 entreprises, « principalement françaises et non cotées », dans son portefeuille, visant une rentabilité de 5 à 7 % par an, pour un placement de 6 ou 7 ans, avec tout de même un risque de perte en capital. La procédure de souscription se veut simple et rapide : elle peut se faire en ligne ou via les réseaux bancaires, les assureurs, les conseillers en gestion de patrimoine et l’épargne retraite. Cette initiative doit permettre à des investisseurs moins fortunés de pouvoir participer quand habituellement le ticket d’entrée pour ce type d’opération tourne autour de 100 000 € minimum.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site de Bpifrance
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Pour inciter les futurs entrepreneurs à se lancer dans les services à la personne, l’APEF, réseau d’agences de services à la personne, propose un webinaire sur le thème de la création d’entreprise le mercredi 23 février à 13h00.
Et si vous concrétisiez votre projet de création d’agence dans les services à la personne ? C’est le thème choisi par l’APEF pour son webinaire. Il faut dire que le secteur des services à la personne a un bel avenir devant lui, notamment avec la population des plus de 85 ans qui devrait tripler d’ici 2050. Le webinaire abordera également les avantages à entreprendre en franchise, permetttant d’être préparé et accompagné par des experts dans un secteur que les futurs créateurs ne connaissent pas toujours.
Témoignage d’une reconversion
Le webinaire, proposé ce mercredi 23 février de 13h00 à 14h00, sera mené par le chargé de développement franchise du groupe Oui Care, accompagné du témoignage d’une gérante d’agence APEF du Bas-Rhin qui s’est lancée en 2021, après avoir été salariée pendant plusieurs années dans une entreprise de meubles. Cette dernière expliquera sa reconversion dans le secteur des services à la personne, avec notamment les étapes incontournables qu’elle a dû franchir pour pouvoir ouvrir sa propre entreprise avec l’AFEP : aide à la construction du projet, immersion au sein d’une agence, validation du projet, formation…
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site de l’APEF
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