C’est une première : les startups françaises de 10 ans et moins ont réussi à lever plus de 10 milliards d’euros l’année passée, à la fois pour du développement mais aussi et surtout pour de l’amorçage.
D’après les calculs réalisés par le média Maddyness, sur la base de leur recensement de levées de fonds annoncées au cours des 12 derniers mois, les entreprises innovantes de 10 ans ou moins ont récolté quelque 10,03 milliards d’euros, soit des fonds en hausse de 150 % par rapport à 2020 (4,3 milliards d’euros). Un niveau historiquement haut qui s’explique à la fois par le rattrapage des investissements non réalisés l’année précédente à cause de la crise sanitaire, mais aussi par des grosses levées de fonds obtenues par les licornes.
782 levées de fonds en 2021
Autre chiffre intéressant : le nombre d’opérations de levées de fonds, qui s’élève à 782 selon le recensement de Maddyness, contre 586 en 2020, soit une augmentation de 33,5 %. Les opérations d’amorçage représentent 494 opérations sur les 782 recensées, soit 63,17 % du total. Avec un montant moyen levé en hausse lui aussi : 2,65 millions d’euros en 2021, contre 2 millions d’euros en 2020. La plupart des opérations concernent des start-ups dont le siège social est situé en Île-de-France (61 % des opérations menées), région qui concentre également la plupart des fonds levés (81 % des fonds levés en 2021).
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L’organisme chargé de l’emploi en France et la banque publique d’investissement veulent augmenter leurs actions communes en faveur de la création, de la reprise et de la transmission d’entreprise auprès des demandeurs d’emploi.
La France est une terre d’entrepreneuriat. Malgré le contexte économique et sanitaire difficile, de nombreux Français ont envie de créer leur propre entreprise. Selon la dernière enquête de l’Ifop menée pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, en 2021, ils étaient en effet 30 % à être soit déjà entrepreneurs, soit porteurs de projets ou en avaient l’intention. Aujourd’hui, Bpifrance souhaite encore augmenter le nombre d’entrepreneurs en France.
50 bornes pour s’informer sur les outils de la création
Ainsi, la banque publique d’investissement veut sensibiliser le plus grand nombre à oser créer leur entreprise et entend les accompagner pour atteindre leur objectif. C’est pourquoi elle souhaite développer son partenariat avec Pôle emploi, pour compléter son offre de conseil à destination des demandeurs d’emploi dans les territoires, notamment en les informant au mieux sur les dispositifs et aides financières proposés aux créateurs. Ce partenariat s’est déjà traduit, depuis juillet 2021, par l’installation de 50 bornes dans les agences Pôle emploi dont l’objet est de permettre aux demandeurs d’emploi de s’informer sur les outils dédiés à la création d’entreprise.
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Dans le cadre de la stratégie nationale de cybersécurité du Gouvernement, un nouveau dispositif, appelé « Cyber Booster », vise à créer et à financer 50 startups françaises qui seront les futurs leaders européens de la cybersécurité.
Avec la crise sanitaire, de nombreuses entreprises ont dû mettre en place du télétravail pour leurs collaborateurs, créant parfois, par la même occasion, une fragilité dans la protection et la sécurité de leurs données. Les chiffres montrent en effet que les attaques de données se sont multipliées pendant cette période. Sous l’impulsion du secrétariat général pour l’investissement (SGPI) et de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), un nouveau dispositif, appelé Cyber Booster, voit le jour pour accompagner les initiatives entrepreneuriales en matière de cybersécurité.
Faire émerger les leaders de demain
Ce dispositif prévoit de sélectionner des entrepreneurs pour définir avec eux leurs besoins et les accompagner dans la réalisation de leur projet (création, développement, financement). Le Cyber booster sera présent physiquement en Ile-de-France, au Campus Cyber de la Défense et en Bretagne (notamment dans la Cyber Défense Factory). Il s’adresse aux porteurs de projet ou aux entrepreneurs qui ont déjà lancé leur startup ou un produit, qui veulent accélérer leur développement,et qui ont le potentiel de devenir des licornes européennes.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site dédié
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Selon la dernière enquête de l’Ifop pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, de plus en plus de Français s’engagent dans l’entrepreneuriat malgré le contexte de crise sanitaire.
L’entrepreneuriat séduit toujours autant, voire plus. Ainsi, en 2021, 30 % des Français étaient soit entrepreneurs, soit porteurs de projets ou intentionnistes. Une tendance remarquée depuis 3 ans, qui se stabilise malgré les incertitudes liées à la crise. Selon l’étude de l’Ifop pour l’Observatoire de la création d’entreprise de Bpifrance, la crise a même renforcé l’envie d’entreprendre des Français, en leur laissant notamment le temps de murir leur projet ou de réfléchir à la vision de leur entreprise, pour faire évoluer leur stratégie ou pour développer et proposer de nouveaux produits et services.
La peur du risque
Le nombre des intentionnistes est tout de même en baisse avec 9 % des sondés (contre 14 % en 2016). Quant aux 70 % des Français qui ne sont ni créateurs ni intentionnistes, plus de la moitié a déjà pensé à créer ou à reprendre une entreprise. Ils y ont renoncé par peur des risques financiers encourus ou de la complexité du projet. Autres craintes citées : la perception d’un revenu d’activité insuffisant ou instable, devant la complexité des démarches ou encore les responsabilités engendrées.
Pour consulter l’étude, rendez-vous sur
le site de bpifrance.fr
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Voulu par Emmanuel Macron, le campus cyber va ouvrir ses portes en février. Il prévoit notamment l’accompagnement de plusieurs projets de start-ups par an, avec la création d’un fonds d’investissement pour amorcer les projets.
Installé dans une tour de 26 000 m² à la Défense, le campus cyber réunira tous les acteurs de la cyber sécurité française : des représentants d’entreprises de cyber sécurité, des services de l’État (Agence nationale de la sécurité informatique, gendarmerie, police ou services de renseignements, militaires du Comcyber), d’instituts de recherche comme l’Inria et d’écoles spécialisées. L’objectif étant de créer un environnement favorable à l’innovation technologique et au rayonnement de la filière cyber française.
8 à 10 millions d’euros
Un incubateur et un fonds d’investissement en amorçage sont également prévus. L’incubateur recevra 20 à 30 projets par an, pour en lancer effectivement une dizaine sur la même période. Le fonds sera doté de 8 à 10 millions d’euros pour contribuer à hauteur de 300 000 euros par jeune pousse. Des groupes de travail associeront plusieurs résidents du campus pour avancer notamment sur l’utilisation de l’intelligence artificielle en cyber sécurité ou sur l’échange d’informations sur les attaques en cours.
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Selon les chiffres de Bpifrance, 700 000 entreprises seront à vendre au cours des 10 prochaines années ! Pour aider les porteurs de projet de reprise à trouver la bonne entreprise, Bpifrance propose un webinaire.
Pas toujours facile de trouver l’entreprise à rependre qui correspond aux attentes du futur repreneur. Le marché est souvent discret, voire totalement confidentiel, les offres éparpillées… et le repreneur lui-même n’a pas forcément défini clairement sa cible. Pour accompagner les futurs repreneurs dans leurs recherches, un webinaire s’est tenu le 16 décembre dernier, animé par des experts en transmission et reprise d’entreprise.
Faire coïncider l’offre et la demande
Disponible en replay, ce webinaire a pour objectifs de faire le point sur la réalité du marché de la reprise d’entreprise et de préparer le porteur de projet à prospecter les entreprises à reprendre. Il l’aide également à identifier toutes les solutions pour trouver la bonne cible et donne des conseils pratiques utiles pour faire coïncider l’offre et la demande.
Pour consulter le webinaire :
bpifrance-creation.fr
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Dans le cadre du Prix Innovation Bercy-IMT, 10 start-up ont été sélectionnées pour partir au CES de Las Vegas. Le jury a également désigné les lauréats des grands Prix et du prix Good in Tech, un challenge destiné à accélérer le développement des start-up.
Les grands Prix, Prix innovation Bercy-IMT et prix Good in Tech sont organisés par l’Institut Mines-Télécom (IMT). Ils récompensent les start-up, incubateurs et partenaires acteurs technologiques et sociaux de l’écosystème de l’IMT, en les faisant participer à des événements français et internationaux majeurs de la tech. La dernière cérémonie a mis en lumière des projets dans la cybersécurité et le numérique, la data et l’IA, la santé et le bien-être ainsi que l’innovation responsable.
Un stand sur le pavillon de Business France / IMT
Sur les 30 dossiers présélectionnés et présentés lors du salon Vivatechnology, 20 start-up avaient pu présenter leur pitch devant un jury au ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance. 10 d’entre elles ont finalement été retenues lors de la cérémonie pour être exposantes au CES de Las Vegas de janvier 2022 et 3 ont été désignées lauréates des prix. Elles remportent respectivement 30 000 et 20 000 euros. Les 10 start-up sélectionnées pour le CES de las Vegas 2022 bénéficient, pour leur participation, d’une prise en charge de deux collaborateurs et d’un stand sur le pavillon de Business France / IMT.
Pour consulter la liste des start-up sélectionnées, rendez vous sur
le site de l’IMT
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La YES, fédération des associations étudiantes d’entrepreneuriat, vient de lancer des espaces de discussions et de ressources afin de favoriser l’égalité d’accès à l’entrepreneuriat étudiant.
La YES (Young Entrepreneurship Society) est une fédération qui rassemble 45 associations étudiantes entrepreneuriales de France. Elle représente au total plus de 70 écoles et universités, et compte 1 250 membres d’associations organisant plus de 500 évènements par an sur l’ensemble du territoire français. Pour favoriser l’égalité d’accès à l’entrepreneuriat étudiant, mais aussi pour dynamiser la création d’entreprises portées par des étudiants et augmenter la qualité de leurs projets, elle vient de créer deux espaces digitaux animés et alimentés par les 45 associations membres.
Deux espaces ouverts aux étudiants
Le premier espace est consacré aux échanges via une messagerie instantanée permettant de partager des ressources et des opportunités, des échanges de bonnes pratiques ou encore la recherche de cofondateurs.
Le second espace est dédié à la mise à disposition de ressources utiles, tels que des articles, une boîte à outils, des formations ou des évènements, chacun pouvant contribuer à apporter de nouveaux contenus.
Pour accéder à la communauté YES :
https://yes-france.com
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L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) s’est intéressé au près d’un million de start-up installées sur le territoire français. Il dresse un panorama dévoilant leur profil, leur niveau d’emploi ou encore les salaires qui y sont pratiqués.
Malgré la crise sanitaire, qui entraîne une baisse des effectifs, les start-up sont plus créatrices d’emplois que les autres entreprises. C’est ce qui ressort du panorama de l’Insee, qui s’est penché sur le phénomène des start-up et notamment sur leurs différences avec les entreprises classiques en matière d’évolution d’emploi, de salaires et de difficultés d’embauche.
Les jeunes start-up emploient 1,5 million de salariés
Sans surprise, selon le panorama, les start-up sont majoritairement présentes en Île-de-France, suivie des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Pour les plus jeunes d’entre elles (moins de 8 ans), elles sont à 95 % des TPE. Leur chiffre d’affaires s’élève à 277 000 € en moyenne, dont 6 % provient de l’export. Elles emploient 1,5 million de salariés en équivalent temps plein. La part des femmes présentes dans l’ensemble des start-up restant inférieure en comparaison avec celle dans l’ensemble de la population active (40 % contre 48 %).
Pour consulter le panorama :
www.insee.fr
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The Camp recherche des porteurs de projet pour sa 5 édition du programme entrepreneurial Labster. Les jeunes retenus bénéficieront d’une semaine de formation gratuite pour développer leurs compétences et construire leur réseau professionnel.
Dès à présent et jusqu’au 10 janvier 2022, les jeunes porteurs de projet installés dans les Bouches-du-Rhône et âgés de 18 à 30 ans peuvent, quels que soient leur profil, candidater auprès de The Camp. En effet, le centre recrute des porteurs d’une idée à impact qui sont motivés et curieux, prêts à vivre et partager avec leurs pairs, et disponibles pour 5 jours en immersion à The Camp.
En pratique, ils devront fournir, outre un CV et une lettre de motivation, une vidéo de 5 minutes présentant leur idée.
Un programme intensif pour développer son projet
Les lauréats profiteront, du 7 au 11 février 2022, d’une semaine de formation intense autour de 10 ateliers pour développer leur projet, restauration et hébergement en chambre individuelle compris. Ils auront le privilège d’être accompagnés par des experts qui leur prodigueront méthodes, outils et conseils. Ils travailleront notamment sur l’identification de cibles cdivts et le prototypage de solution, s’exerceront à pitcher leur projet et rencontreront d’autres entrepreneurs.
Pour en savoir plus :
https://www.thecamp.fr/
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