Pour la première fois, la mission French Tech présente son audit de l’écosystème des start-up à travers différents prismes tels que l’emploi, les secteurs stratégiques, les financements ou encore les partenariats avec les grands groupes.
Créée en 2013, la Mission French Tech est chargée par l’État de déployer les politiques publiques à destination des start-up et de fédérer l’écosystème des start-up françaises, en France et à l’international. Elle vient de dévoiler le panorama de cet écosystème porté par 18 000 start-up actives. Premier constat : les start-up et scale-up françaises créent des emplois, avec pas moins de 450 000 emplois directs générés en 2025, et une forte croissance en région : 56 % des start-up se développent hors Île-de-France.
Répondre aux enjeux de demain
Les secteurs choisis répondent principalement aux grands enjeux de demain, mais aussi aux transformations de la société, avec 31 % des start-up lancées dans le domaine des logiciels, 11 % dans les greentech, 9 % dans l’industrie, 9 % dans le marketing tech, 7 % dans la santé et 7 % dans les deeptech. Pour financer ces investissements, 5,8 Md€ ont été levés entre janvier et septembre 2025, principalement en Île-de-France (47 % des opérations), mais aussi dans le sud de l’Hexagone (36 %), porté par les secteurs de l’industrie, la greentech/agritech et la deeptech (spatial, santé). À noter également qu’en 4 ans, les divs entre start-up et grands groupes ont été multipliés par 10.
Pour consulter le panorama :
https://lafrenchtech.gouv.fr
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Selon la dernière étude de l’Observatoire des brevets et des technologies de l’Office européen des brevets (OEB), la France est la championne européenne des brevets, ayant permis à quelque 550 start-up de se lancer.
L’étude de l’Observatoire des brevets et des technologies de l’Office européen des brevets (OEB), réalisée à l’échelle de 39 pays, indique que le nombre de demandes de brevets déposées par des organismes de recherche publics français (ORP) a presque doublé entre 2001 et 2020, passant de 2 000 à plus de 3 500. Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), le Commissariat français à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) représentent, à eux seuls, 14 % des demandes de dépôts de brevet en France depuis 20 ans.
Biotechnologie, pharmacie, semi-conducteurs
Grâce à ces brevets issus des organismes de recherche, des universités et des hôpitaux universitaires, ce sont 550 jeunes pousses qui ont vu le jour en France en deux décennies. Ce bon résultat hisse la France en tête en termes de spin-off créées (sociétés distinctes créées à partir de la propriété intellectuelle d’une organisation plus grande) dans les domaines de la biotechnologie, des produits pharmaceutiques, des semi-conducteurs ou d’autres domaines stratégiques. À l’échelle européenne, 2 800 start-up ont déposé des demandes de brevets impliquant des inventeurs issus d’universités, d’OPR ou d’hôpitaux universitaires.
Pour consulter l’étude :
www.epo.org/fr/about-us/observatory-patents-and-technology
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Pour qu’un écran cesse d’être une barrière et devienne une interface vivante, Effigy développe des assistants virtuels incarnés, animés en temps réel, capables de synchroniser gestes, regards et expressions.
L’entreprise Effigy s’est spécialisée dans les scans 3D et la création de « digital humans » depuis presque 10 ans avec plus d’un millier d’avatars 3D pour des statues, des clips, des concerts virtuels… « Nous avons progressivement voulu doter nos avatars 3D de mouvements, en montant un studio de Motion Capture. Puis est venue, avec l’avènement de l’IA, l’idée d’ajouter un esprit, une présence numérique à nos avatars, explique Vincent Haeffner, producteur d’Effigy. Nous avons choisi de réaliser ces Avatars IA autour de techniques avancées de 3D temps réel et de moteurs de jeux vidéo, d’agentique IA… Aujourd’hui, les possibilités d’interactivité et d’animation nous permettent ainsi d’aller beaucoup plus loin qu’un simple personnage fixe face à vous à l’écran. » Le concept est lancé à l’origine pour une demande de formation professionnelle : « Un avatar IA interactif intégré à une application de Réalité Virtuelle (casque meta Quest) a été développé pour une grande marque de produits capillaires. La sensation de parler avec un avatar, en complète immersion dans un environnement virtuel, a tout de suite fait une très forte sensation à ceux qui ont essayé l’application ! Nous l’avons ensuite dupliqué sur d’autres projets pour faire une visite d’usine, se faire conseiller en produits cosmétiques, discuter avec Pierre de Coubertin pour les JO 2024 ou encore effectuer des opérations bancaires courantes. »
Accompagner des personnes âgées
L’activité se développe petit à petit : « Nous installons progressivement des applications dans le retail, la communication, la culture… Ce service est encore en phase d’évangélisation, on sent néanmoins une accélération progressive du marché, avec 4 projets officiels en cours de développement cet automne. L’adoption ici est plus lente qu’en Asie, mais l’arrivée de ces avatars IA interactifs dans notre quotidien fait partie de la révolution de l’IA et du sens de l’histoire. » La start-up travaille actuellement sur des projets en muséologie, en animation évènementielle et dans le secteur bancaire à nouveau. « Il y a aussi une étude en cours pour créer un service d’accompagnement des personnes âgées, seules ou atteintes de maladies neuro-dégénératives. En effet, pour les personnes âgées, les avatars IA constituent un partenaire avec qui il est très simple de communiquer par la voix et le regard, qui trouve naturellement sa part dans un parcours médical… » Parallèlement, Effigy continue à émotionnaliser ses avatars IA, pour un photoréalisme toujours plus poussé.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 100 % entreprise indépendante, Effigy n’a reçu à ce stade aucune aide, tout est autofinancé.– Un conseil : développez au maximum réseau et partenaires ! – des humains, des vrais !– Un contact : Vincent Haeffner, https://effigy-3d.com/
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Pour accompagner les étudiants dans leur mobilité, Swwitch leur propose de sous-louer légalement leur appartement pendant leurs stages ou échanges internationaux, en assurant le remboursement du loyer et la sécurité des biens.
Fondée en 2022, Swwitch s’est spécialisé dans la gestion de la sous-location légale pour les étudiants en mobilité. « Le concept repose sur un double objectif : permettre aux étudiants de voyager ou de réaliser des stages à l’étranger sans devoir payer simultanément deux loyers, tout en offrant aux propriétaires une garantie sur la sécurité et la gestion de leur bien, explique Guillaume Peters, le fondateur de Swwitch. Le service permet de sécuriser l’investissement des propriétaires, qui peuvent compter sur la fiabilité et la légalité du processus. Le taux d’acceptation de sous-location de la part des propriétaires est de l’ordre de 80 %. » C’est lors de ses études en école de commerce que Guillaume a dû faire face lui-même à cette problématique. « À la fin de mes études, j’ai monté plusieurs projets dans le secteur de l’immobilier dont le dernier a été largement ralenti par le Covid-19. En parallèle, j’étais formateur en école de commerce et je voyais auprès des étudiants que la problématique n’était toujours pas réglée, j’ai donc décidé de m’attaquer à ce problème et de créer la première agence immobilière spécialisée en sous-location légale. »
Des étudiants de plus en plus mobiles
Pour développer et faire connaître le concept, il contacte une par une les écoles et universités en leur proposant de communiquer sur le service Swwitch auprès des étudiants. « Cela a bien plus et nous avons obtenu de jolis premiers partenariats : université Catholique de Lyon, EM Lyon, la Sorbonne… Ensuite, le bouche-à-oreille a fait son travail, les étudiants parlaient entre eux et se recommandaient notre service. » L’activité aujourd’hui se porte très bien car non seulement il est de plus en plus compliqué de trouver un logement dans les grandes villes, mais les étudiants sont de plus en plus mobiles tous les ans (stage, séjour à l’étranger, échange universitaire, Erasmus…). D’ici fin 2025, début 2026, l’entreprise prévoit de s’installer dans toutes les grandes villes françaises, avec un objectif de portefeuille de 200 à 300 logements gérés par ville. « Nous voulons ensuite étendre le modèle à l’international, notamment en Allemagne, en Italie et en Espagne. À plus long terme, nous visons à construire un groupe immobilier innovant, offrant des solutions complémentaires de logement et mobilité pour une génération de jeunes à la recherche de flexibilité et de sécurité. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 120 logements ont été gérés par Swwitch en 2025– Un conseil : n’ayez surtout pas peur de vous lancer ! L’entrepreneuriat n’est pas une science exacte, c’est une succession d’actions concrètes menées tous les jours. La réussite est quasi-assurée si on est résidivt, qu’on sait écouter le marché, qu’on sait pivoter quand il le faut. La réussite, c’est du travail, de l’ambition, de la résidivce et de la discipline !– Un contact : Guillaume Peters, www.swwitch.fr/
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La 5 édition des 24H Pour Créer se tiendra les 21 et 22 novembre 2025 dans trois régions en simultané. Cet événement permetttra à 50 jeunes de ces régions de participer à un concours où il faudra créer en équipe un projet d’entreprise à impact, viable et inventif.
Cette année, ce sont Arras, Maisons-Alfort et Poitiers qui recevront l’événement 24H Pour Créer organisé par Bpifrance en partenariat avec les acteurs locaux. Sont visés les étudiants entre 18 et 30 ans, qui veulent entreprendre ou qui sont simplement curieux. Il leur suffit de s’inscrire d’ici le 15 novembre. Les jeunes sélectionnés auront une journée et une nuit non-stop pour élaborer un projet de création d’entreprise, accompagnés par des coachs et des experts des domaines juridiques, financiers ou encore marketing, avant une présentation devant un jury composé de professionnels.
Une expérience entrepreneuriale inédite
Cette formation-action leur permettra de vivre une expérience entrepreneuriale inédite, de bénéficier de conseils de chefs d’entreprise, d’utiliser des outils et des contenus pour se mettre dans la posture d’un entrepreneur… et de rencontrer une vraie communauté sur laquelle compter pour lancer son projet entrepreneurial. Des récompenses et des surprises attendent les participants.
Pour en savoir plus :
https://evenements.bpifrance.fr/24h-pour-creer-2025
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Pour réduire les déchets électroniques, 40Watts s’est lancée dans le reconditionnement des batteries de vélos électriques permettant de prolonger leur durée de vie tout en utilisant des composants 100 % français.
L’entreprise bretonne 40Watts donne une seconde vie aux batteries de vélos électriques afin de réduire le gaspillage, prolonger la durée de vie des vélos et assurer des performances fiables, tout en maîtrisant la qualité de chaque étape du processus. « Étant ingénieur de formation, j’ai d’abord électrifié un vélo en récupérant des cellules issues d’ordinateurs portables. De fil en aiguille, en constatant l’essor du vélo électrique et les difficultés liées aux batteries usées, j’ai décidé de me spécialiser dans ce domaine. C’est ainsi qu’est née 40Watts », explique Antoine Loiselet, cofondateur de la start-up avec Yoann Le Sayec. L’entreprise s’appuie sur les dernières technologies d’automatisation et d’intelligence artificielle pour optimiser le processus de reconditionnement et utilise exclusivement des cellules 21700 de marques Samsung ou LG, reconnues pour leur fiabilité et leur longévité. Avec la volonté de rendre l’opération accessible, le reconditionnement devant rester une alternative économique avantageuse par rapport à l’acquisition d’une nouvelle batterie.
Une grande diversité de modèles
À l’origine, les créateurs avaient envisagé de travailler sur le reconditionnement de vélos complets. « Mais nous avons vite compris que ce marché était saturé par de grands acteurs et demandait une logistique très lourde. Nous avons donc choisi de nous concentrer sur les batteries, qui sont la véritable clé de la durée de vie d’un vélo électrique. » Mais rapidement, ils se rendent compte qu’il faudra gérer une très grande diversité de modèles de batteries, tout en assurant un haut niveau de fiabilité et de sécurité, et sécuriser l’approvisionnement en composants. Lancée en 2023, l’activité se développe bien. « Dès notre deuxième année, nous avons atteint la rentabilité. Cette année, nous avons déménagé dans un nouvel atelier plus adapté et nous lançons un plan d’investissement pour renforcer notre parc machines et intégrer davantage d’automatisation. » Les deux entrepreneurs veulent rapidement finaliser l’installation de nouvelles machines et les mettre en production. « À plus long terme, nous voulons déployer notre modèle industriel dans d’autres régions françaises, puis à l’échelle européenne. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 150, c’est le nombre de modèles de batteries que 40Watts a déjà développés et standardisés en interne.– Un conseil : bien s’entourer dès le départ (comptabilité, RH, aspects juridiques) pour se concentrer sur l’essentiel : développer et exécuter son projet.– Un contact : Antoine Loiselet,
https://40watts.fr/
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Bpifrance et la Banque des territoires renouvellent pour 3 ans le programme « Entreprendre au cœur des territoires ». Cette reconduction bénéficiera d’un doublement de l’enveloppe de financement, portée à 20 millions d’euros.
Le programme « Entreprendre au Cœur des Territoires » (ECT) a été créé en 2022 pour structurer l’offre d’accompagnement des porteurs de projets et des entrepreneurs dans les territoires relevant des programmes nationaux Action Cœur de Ville (ACV) et Petites villes de demain (PVD). Financé à hauteur de 10 M€ pour la première édition par la Banque des Territoires dans le cadre du Plan de relance pour le Commerce, il est dirigé par Bpifrance au travers d’offres d’accompagnement par des acteurs locaux, et a pour objet de détecter les porteurs de projets et de les aider à finaliser leur projet et à créer leur entreprise.
14 600 porteurs de projets accompagnés
42 opérateurs ont été ainsi déployés dans 13 régions, permettant d’accompagner 14 600 porteurs de projets et entrepreneurs et de lancer 3 400 créations ou reprises d’entreprises. Compte tenu des bénéfices engendrés sur la revitalisation des territoires, le renforcement du tissu économique et la pérennité des activités, ce programme est reconduit pour 3 ans et voit son budget doublé. Et il vise non seulement les territoires Action Cœur de Ville et Petites villes de demain, mais aussi, cette fois-ci, les zones rurales et de montagne.
Un appel à projets sera lancé d’ici la fin de l’année afin de sélectionner les opérateurs qui porteront cette nouvelle édition.
Pour en savoir plus :
www.bpifrance.fr
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La start-up a-gO a développé un dispositif médical unique, capable de détecter, plusieurs années avant les premiers symptômes, les marqueurs précurseurs de maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson.
Le diagnostic de maladies telles qu’Alzheimer ou Parkinson intervient souvent tard, quand les symptômes sont déjà visibles, les traitements sont alors limités. La détection précoce dès l’apparition de troubles neurocognitifs légers est un véritable enjeu de santé publique auquel a-gO a voulu répondre. « Grâce à un simple test de marche, scientifiquement validé, a-gO permet aux professionnels de santé d’anticiper, de suivre et d’adapter les traitements dès les premiers signaux faibles. Ce test de marche filmé de 5 min permet de détecter jusqu’à 20 ans avant l’apparition des symptômes, une maladie neurodégénérative comme Alzheimer ou Parkinson. Il ne nécessite aucun équipement lourd ou invasif, pas de capteurs physiques », explique Alexandre Dalibot, co-fondateur d’a-gO. L’idée est née d’un constat en cabinet : le mouvement humain contient une mine d’informations utiles. « Extraire et analyser en profondeur ces biomarqueurs moteurs peut nous apporter des informations précieuses sur les personnes vieillissantes, notamment sur leur état neurocognitif. »
Analyse par l’intelligence artificielle
Le principe est simple : le test est filmé par 3 smartphones simultanément sous différents angles, ce qui permet de créer un jumeau numérique 3D qui sera ensuite analysé par l’intelligence artificielle au travers de plus de 200 paramètres de marche, avec un taux de précision annoncé à 93 %. La start-up souhaite commercialiser le set matériel (3 smartphones et une tablette) auprès des hôpitaux ou de la médecine de ville, mais aussi pour un usage hors médical, la recherche, l’industrie, le sport… Pour développer son produit, les fondateurs d’a-gO se sont entourés d’experts médicaux et scientifiques du monde entier tout en gardant un div très fort avec le terrain. « L’accès à la donnée de santé n’a pas toujours été aisé mais nous y sommes arrivés. Notre produit est enfin prêt à être diffusé sur le terrain. Ce test devrait être déployé sur 750 patients en France à partir de 2026. » À court terme, la start-up veut sécuriser ses financements pour mener la solution sur le marché de la santé dans un contexte relativement instable. « À plus long terme, nous voulons devenir incontournable dans le dépistage massif des maladies neurodégénératives. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 55 ans, l’âge à partir duquel on peut détecter les premières étincelles de maladies neurodégénératives.– Un conseil : savoir s’entourer, personne n’est parfait mais un bon entourage peut combler tous les défauts.– Un contact : Alexandre Dalibot, https://a-go.ai/
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Pour permettre aux porteurs de projet d’étudier toutes les options en termes de statut juridique, et notamment son impact sur le coût des cotisations et le niveau de sa protection sociale, Bpifrance, en partenariat avec l’Urssaf, propose un simulateur gratuit.
Micro-entreprise, entreprise individuelle,société par actions simplifiée (SAS), société à responsabilité limitée (SARL), EURL… Lorsqu’il monte son projet entrepreneurial, le futur créateur va devoir se questionner sur le choix de la structure juridique la plus appropriée pour son activité. Ce choix est important car il impacte notamment son futur statut social, assimilé salarié (AS) ou travailleur non salarié (TNS), deux possibilités qui n’ont pas le même coût de cotisations, ni tout à fait le même niveau de protection sociale.
Des résultats personnalisés et fiables
Pour pouvoir comparer les différentes options, Bpifrance Création, en partenariat avec l’Urssaf, propose un simulateur du coût des cotisations sociales en fonction du statut juridique. Simple d’utilisation et couvrant toutes les situations possibles pour le porteur de projet, il est utilisable au travers de questions simples concernant le projet, les objectifs et la situation personnelle du créateur. En fonction des réponses, le simulateur délivre des résultats personnalisés, fiables et facilement compréhensibles.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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Avec le programme Entreprendre sa Liberté, la Croix-Rouge française et l’accélérateur d’innovation sociale 21 entendent accompagner les personnes condamnées à une peine de travail d’intérêt général pour réaliser leur projet entrepreneurial.
La réinsertion des personnes condamnées est un véritable enjeu de société. À ce titre, un collectif de mécènes a mis sur pied le programme Entreprendre sa Liberté (Fondation Entreprendre, Fondation d’entreprise du Groupe M6, le Chant des Étoiles, Cegid Solidaire, en partenariat avec le ministère de la Justice – Atigip) pour permettre à des binômes associatifs (entrepreneuriat et justice) de faire émerger des solutions pour accompagner la réinsertion sociale et professionnelle des personnes sous mesure de justice. C’est le cas de la Croix-Rouge française et de l’accélérateur d’innovation sociale 21, qui proposent, à travers ce programme, d’aider ces personnes à reprendre confiance et développer leurs compétences pour, in fine, concrétiser un projet entrepreneurial.
Des ateliers de sensibilisation
Dans ce cadre, deux types d’actions sont proposés. D’abord, des ateliers de sensibilisation à l’entrepreneuriat sur 3 jours, pour identifier les personnes qui ont envie d’entreprendre et celles qui ont déjà une idée d’activité. Puis, pour ces personnes, un programme d’incubation de 12 mois est ensuite proposé afin de concrétiser leur projet au travers d’un accompagnement individuel, un mentorat métier, des sessions collectives et des modules thématiques en fonction des besoins de chacun.
Pour en savoir plus :
www.fondation-entreprendre.org
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