Tribee est une plate-forme de cagnottes solidaires permettant de consommer moins mais mieux, en remplaçant les cadeaux matériels par des dons porteurs de sens. Pour Noël, elle propose de transformer le traditionnel Secret Santa en expérience à impact positif.
À l’approche de Noël, des opérations « Secret Santa » se mettent en placent dans les entreprises. Avec souvent à la clé un échange de gadgets qui resteront oubliés dans les tiroirs. Pour faire de ce rituel un moment utile, Tribee propose pour Noël 2025 une version inédite du Secret Santa : « Même tirage au sort, même convivialité, mais un budget transformé en don utile, au profit de Make-A-Wish, qui réalise les rêves d’enfants gravement malades, explique Cécile Flament, la fondatrice. En parallèle, chacun offre une petite attention créative à son collègue, faite main ou de seconde main. Résultat : un moment convivial qui a du sens, où joie, partage et impact se rencontrent. » Depuis sa création en 2020, Tribee s’est donné pour mission de faire de chaque moment festif un geste solidaire et redonner du sens aux actes du quotidien. C’est à l’occasion d’une scène du quotidien, lors d’un anniversaire d’enfants, que Cécile a eu l’idée de lancer cette plate-forme de cagnotte solidaire : « Mes enfants recevaient souvent des cadeaux en double ou qui ne leur plaisaient pas. Cela représentait beaucoup d’argent dépensé pour des objets inutiles et un vrai gaspillage. Ils étaient sensibles à l’environnement et voulaient agir à leur échelle. »
Répondre au besoin de sens
L’entreprise commence par des anniversaires, des départs, des mariages ou des fêtes d’équipe. « Cette année, nous nous sommes demandé comment conserver la magie du Secret Santa tout en lui donnant un impact positif. Le projet a démarré par un brainstorming interne, puis nous avons challengé le concept auprès de nos collègues, co-workers et réseaux pour affiner le discours et l’expérience. La solution a été développée en interne lors d’une semaine task force dédiée. Et nous avons organisé notre propre Secret Santa Solidaire mi-novembre pour tester l’expérience en conditions réelles et ajuster les derniers détails. » Le concept Tribee plaît. Depuis sa création, ce sont plus de 4 millions d’euros qui ont reversés à des associations. « Notre modèle sans commission et à impact positif répond à un vrai besoin de sens dans les moments de partage. Nous voulons développer une communauté de personnes engagées qui croient en la force de la gentillesse collective. Et nous réfléchissons à de nouveaux usages pour nos cagnottes solidaires, pour continuer à donner du sens à chaque acte de générosité du quotidien. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 1,8 million d’utilisateurs ont choisi de donner du sens à leurs cagnottes.– Un conseil : suivre son intuition, savoir bien s’entourer et persévérer. L’entrepreneuriat est un marathon, pas un sprint : croyez en votre vision, entourez-vous des bonnes personnes et avancez, même quand c’est difficile.– Un contact : Cécile Flament, https://tribee.fr/
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Pour contrer le manque d’accès au crédit bancaire des entrepreneurs issus des quartiers prioritaires de la ville (QPV), BGE et France Active proposent un nouveau programme comprenant notamment un parcours e-learning centré sur le financement de leur projet.
Si l’envie d’entreprendre est forte dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), la création d’entreprise n’aboutit pas toujours, notamment par manque d’accès au crédit bancaire. Pour mieux accompagner ces entrepreneurs en manque de crédit, sécuriser leur financement et les rendre autonomes dans le pilotage de leur entreprise, BGE et France Active, deux acteurs de l’accompagnement et du financement des créateurs d’entreprise, lancent un nouveau programme d’aide.
Préparer son entretien avec le banquier
À travers ce programme, les porteurs de projet pourront travailler la viabilité de leur projet et monter en compétences pour gérer et développer leur entreprise. Ils pourront, en outre, bénéficier d’un parcours e-learning spécialement dédié au financement de leur projet. Ils apprendront ainsi à choisir leur banque, à comprendre les termes bancaires et les outils de financement proposés par les banques, à préparer leur demande de financement, à maîtriser les cautions et à connaître les différents engagements financiers et enfin à préparer leur entretien avec le banquier. Au total, ce sont 6 000 créateurs qui vont pouvoir bénéficier de ce programme d’appui.
Pour en savoir plus :
www.franceactive.org
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Le deuxième volet de l’étude du réseau d’accompagnement BGE et du Crédit Mutuel sur le profil des entrepreneurs dévoile de fortes envies d’entreprendre, mais illustre aussi la réalité entrepreneuriale avec les risques qu’elle comporte.
Initiée en 2022 et enrichie en 2025, l’étude réalisée par L’ObSoCo auprès de 10 000 personnes après leur passage chez BGE entend ne rien cacher de la réalité entrepreneuriale. Pour 42 % des sondés, l’objectif des créateurs d’entreprise était de devenir indépendant et d’éviter le salariat, pour 18 %, d’être utile et de contribuer au bien commun, et pour 15 %, de vendre un produit ou de saisir une opportunité. 78 % ont choisi la voie de l’entreprise individuelle ou unipersonnelle (22 % en société). À 68 %, ils fournissent une cdivtèle locale (18 % seulement vont à l’international).
Attirer et fidéliser les cdivts
Si 93 % des participants aux programmes BGE considèrent que l’expérience de la création d’entreprise a été bonne (90 % indiquent même que « si c’était à refaire, ils le referaient »), ils n’occultent pas les difficultés rencontrées. Attirer et fidéliser les cdivts restent la principale problématique rencontrée (34 % des sondés), suivie par la conjoncture défavorable (21 %) et les contraintes administratives et réglementaires (18 %). L’étude révèle enfin que le taux d’activité est multiplié par 3 pour les entrepreneurs ayant été accompagnés par le réseau d’accompagnement BGE.
Pour consulter l’étude :
www.bge.asso.fr/
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Pour réduire le risque de triche par rapport aux éthylotests antidémarrage existants et pouvoir faire de la prévention, Ethylowheel propose une solution de détection de l’alcoolémie par contact des mains sur le volant.
Ethylowheel développe une technologie de détection d’alcoolémie par la peau, intégrée dans un objet du quotidien : EthyloKey. « L’idée est de rendre le contrôle d’alcool aussi simple qu’un tapotement du doigt : pas de souffle, pas d’embouts, pas de gêne, explique Jaime Alonso, cofondateur de la start-up. Nous voulons installer cette technologie directement dans les véhicules de demain, par exemple dans le volant, pour prévenir le conducteur en temps réel, avant même qu’il ne démarre. Nous travaillons déjà avec plusieurs constructeurs automobiles pour concrétiser cette vision. » C’est à la suite d’un événement traumatisant que Julie Bruguière, la cofondatrice, a été profondément marquée par ce problème d’alcoolémie. Des lycéens ont perdu la vie dans un accident où le conducteur, également lycéen et seul survivant, était alcoolisé. « De mon côté, avec un parcours d’ingénieur en optique, j’ai toujours cherché à résoudre des problèmes concrets à l’aide de la technologie. Nous nous sommes demandé : Pourquoi le dépistage d’alcool est-il resté figé depuis 40 ans ? Pourquoi est-ce toujours un souffle, un test intrusif ? C’est ainsi que nous avons décidé de créer une solution plus intuitive, plus naturelle et plus proche des usages réels. »
Trois années de R&D
Pour lancer leur concept, les deux fondateurs démarrent avec des essais et beaucoup de persévérance. « Il nous a fallu trois années de R&D et des dizaines de prototypes pour arriver à un produit fiable et miniaturisé. Combiner précision scientifique, algorithmes avancés et univers d’usage réel n’était pas si simple. Chaque étape a demandé créativité, patience et conviction – mais les résultats commencent aujourd’hui à parler d’eux-mêmes. » L’activité est aujourd’hui en pleine croissance. « Notre campagne de validation de marché sur Prelaunch.com fonctionne très bien, nous avons déjà plus de 1 500 personnes en liste d’attente souhaitant être les premiers à participer à l’aventure et tester le produit. Nous prévoyons de lancer officiellement les précommandes via Kickstarter début 2026. En parallèle, nous avançons avec plusieurs constructeurs et équipementiers automobiles pour l’intégration directement dans les véhicules. » À long terme, l’entreprise souhaite devenir une référence internationale en prévention intelligente et contribuer de manière durable à la réduction de l’alcool au volant.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 3 années de R&D pour transformer une idée en un produit concret– Un conseil : entreprendre, c’est un combat quotidien. La motivation et l’entourage sont le carburant qui permet d’avancer, de tenir, et, parfois, de réellement changer le monde.– Un contact : Jaime Alonso, www.ethylowheel.com
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Pour délivrer par voie orale et directement dans le côlon des biomédicaments habituellement injectés, Plantibodies propose d’exploiter les propriétés naturelles des cellules végétales comestibles pour encapsuler les molécules thérapeutiques fragiles.
Plantibodies transforme les biomédicaments injectables, comme les anticorps ou les peptides, en traitements oraux ciblés directement vers le côlon. « Nous utilisons les plantes comestibles comme micro-usines biologiques capables de produire et encapsuler naturellement les molécules thérapeutiques, afin qu’elles résistent au passage digestif et agissent localement là où l’inflammation se développe, explique Pierre Bauër, cofondateur de la start-up. L’idée est née d’un constat simple : moins de 5 % d’un biomédicament injecté atteint réellement le côlon, alors que cet organe concentre 70 % de notre système immunitaire. Avec mon associé Bilal Mazhar, nous avons imaginé qu’il était possible d’utiliser les cellules végétales comme capsules naturelles pour transporter les biomédicaments jusqu’à la zone malade, et ainsi offrir une alternative aux injections répétées qui pèsent lourdement sur les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). »
Aligner biologie végétale et exigences pharmaceutiques
Pour lancer leur activité, ils commencent par s’autofinancer, puis sont accompagnés par des réseaux de business angels spécialisés, Bpifrance, WILCO, HEC Challenge+, Medicen Paris Région ou encore le programme Endless Frontier Labs de l’Université de New York. « Les premières années ont demandé de l’endurance scientifique : démontrer qu’une plante pouvait produire un biomédicament fonctionnel, qu’il survivait à la digestion et qu’il se libérait au bon endroit. La difficulté majeure a été d’aligner biologie végétale, formulation et exigences pharmaceutiques dans un procédé simple, scalable et industriel. » 2025 vient de marquer un tournant. « Nous avons signé un accord stratégique avec une biotech cotée au Nasdaq, spécialisée dans les maladies gastro-intestinales rares. Cette collaboration valide notre technologie et ouvre la voie à plusieurs partenariats industriels en discussion. » Les deux fondateurs espèrent lancer un premier programme clinique dans les MICI mais aussi développer de nouvelles thérapies orales pour le cancer colorectal et certaines maladies rares digestives. « Nous espérons aussi bâtir un modèle industriel “plant-made” permettant une production plus verte, locale et moins dépendante de la chaîne du froid, et pourquoi pas, devenir la plate-forme de référence mondiale pour les biomédicaments oraux ciblés. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 1 partenariat stratégique international signé en 2025 avec une biotech cotée au Nasdaq.– Un conseil : s’entourer tôt, de mentors, d’entrepreneurs, d’experts… L’idée compte, mais la qualité de l’entourage accélère tout : les décisions, les pivots, les opportunités et la résidivce dans les moments difficiles.– Un contact : Pierre Bauër, www.plantibodies.tech
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La Communauté Coq Créa donne la parole aux entrepreneurs qui ont été accompagnés dans leur parcours de création ou de reprise d’entreprise. Ils partageront leur retour d’expérience lors d’un webinaire le jeudi 27 novembre à 11h.
Lancé sous l’impulsion de la banque publique d’investissement Bpifrance, Cap Créa est un réseau constitué de 27 associations d’accompagnement de porteurs de projet et de créateurs d’entreprise. Le Coq Créa est leur emblème. Il valorise les entrepreneurs qui ont été accompagnés par le réseau. Son objectif : montrer que l’accompagnement est important pour réussir son projet d’entreprise.
La valeur du collectif
Pour ceux qui hésitent encore à passer la porte d’un réseau d’accompagnement, la Communauté Coq Créa propose un webinaire, accessible gratuitement sur inscription, qui donnera la parole à des entrepreneurs accompagnés. Ils viendront témoigner de leurs réussites et des défis surmontés grâce à l’aide dont ils ont bénéficié, de la valeur du collectif et de la manière dont la communauté les a aidés à se développer.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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Du choix des pompes funèbres à la gestion de la succession, en passant par les assurances et les volontés personnelles, Should-R permet de préparer sa fin de vie facilement et en toute sérénité.
Should-R est la première plate-forme digitale qui aide chacun à préparer tous les aspects de sa fin de vie pour épargner à ses proches les tracas administratifs, cérémoniels, fiscaux et financiers. « En quelques clics, il est possible d’organiser ses dernières volontés, de choisir sa société de pompes funèbres et les éléments de la cérémonie, d’anticiper les droits de succession avec son notaire, de sélectionner une assurance adaptée avec son assureur, et de transmettre toutes les informations utiles à ses proches le moment venu », explique Anthony Pho, fondateur de la start-up. C’est parce qu’il a lui-même vécu 6 enterrements en 5 ans, avec tout ce que cela implique de démarches administratives interminables, décisions cérémonielles compliquées et charges fiscales inattendues qu’Anthony a lancé son entreprise. « En devenant papa d’un petit garçon, j’ai réalisé que s’il m’arrivait quelque chose, il risquait de connaître les mêmes difficultés que moi. Ce sujet me préoccupe d’autant plus que ma situation personnelle rendrait une succession encore plus complexe. J’ai donc voulu créer un outil qui permette à chacun de préparer sereinement sa fin de vie, pour épargner à ses proches et surtout à ses enfants ces tracas. »
Un sujet qui reste encore tabou
Ancien expert-comptable devenu développeur informatique, Anthony a pu maîtriser à la fois l’aspect humain/utilisateur, et la conception technique de la plate-forme. « J’ai développé une première version de Should-R avec des fonctionnalités très concrètes, directement issues de mon expérience personnelle. Puis, avec mon associé CTO, nous l’avons bêta-testée pendant plus d’un an auprès de familles, notaires, assureurs et gestionnaires de patrimoine, afin d’affiner chaque étape du parcours utilisateur. Nous avons abouti à une version stable et complète en juin 2025. » Si le sujet reste encore un peu tabou, l’activité est aujourd’hui en pleine croissance. « La plate-forme compte plusieurs centaines d’utilisateurs inscrits, et nous voyons chaque semaine de nouveaux profils s’y intéresser. En parallèle, des partenariats se construisent avec des acteurs clés du secteur : assureurs, pompes funèbres, gestionnaires de patrimoine ou encore commissaires-priseurs. » Le fondateur s’est donné pour priorité d’accélérer la diffusion du concept auprès du grand public, notamment à travers les réseaux sociaux et des prescripteurs professionnels. « Nous voulons devenir la référence française de la préparation de la fin de vie. Notre objectif ultime : faire en sorte que chaque enfant qui perd un parent n’ait plus rien à gérer, parce que la plate-forme s’occupe de tout. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 300 personnes ont déjà planifié leur fin de vie avec Should-R.– Un conseil : il n’y aura jamais de bon moment pour créer son entreprise. Lancez-vous. Mieux vaut échouer sans regret que vivre chaque jour avec un “et si…”.– Un contact : Anthony Pho, https://should-r.com/
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Installée en Occitanie, l’entreprise Humidistop conçoit et fabrique en France une technologie propre d’assèchement des murs, fondée sur l’inversion de polarité électromagnétique et géomagnétique. Une innovation écologique et accessible.
Humidistop France propose des appareils innovants qui traitent l’humidité des murs sans travaux lourds. « Nos technologies électromagnétiques et géomagnétiques stoppent les remontées capillaires à la source, en inversant la polarité des molécules d’eau dans les matériaux, détaille William Coignard, président d’Humidistop. C’est une solution durable, simple et 100 % écologique. L’idée est née de mon parcours dans le bâtiment et de mon profil de développeur. Un jour, un cdivt m’a parlé de ce type de produits mais en me disant que les prix étaient beaucoup trop élevés. J’ai donc voulu créer une alternative plus accessible, fabriquée en France, tout en gardant un niveau de qualité irréprochable. »
Pour baisser les coûts tout en garantissant la performance et la fiabilité de chaque appareil, William développe ses modèles en mode industriel. « Nous avons beaucoup investi dans la recherche, les tests et la qualité de fabrication. Tous nos produits sont assemblés dans le Tarn, sous certification ISO 9001. Le plus difficile a été de faire connaître une technologie encore peu répandue en France. Il a fallu convaincre, prouver par les résultats et rester patient. »
L’export, une bouffée d’oxygène pour les PME innovantes
Aujourd’hui, l’activité se porte très bien, malgré un contexte économique morose en France. « Dans un marché français qui se contracte, l’export représente une véritable bouffée d’oxygène pour les PME innovantes comme la nôtre. C’est ce qui nous pousse à nous développer à l’international. Les marchés étrangers sont friands de produits français, surtout lorsqu’ils aldivt technologie, fiabilité et fabrication locale. Actuellement, Humidistop est présent dans 13 pays. » À court terme, l’entreprise envisage de lancer de nouveaux modèles plus compacts, plus performants et toujours fabriqués en France. « À long terme, notre ambition est de renforcer notre présence à l’international, notamment au Canada, en Europe du Nord et en Asie. Nous voulons aussi poursuivre notre engagement pour une production responsable, avec des circuits courts et des matériaux durables. Nous mettons également au point une centrale d’achat professionnelle en ligne, qui ouvrira très prochainement, afin de proposer aux artisans et entreprises du bâtiment du monde entier des tarifs préférentiels sur nos gammes. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 10 000 appareils ont été installés, à ce jour, dans toute l’Europe.– Un conseil : ne cherchez pas à copier, cherchez à comprendre et à faire mieux. Dans un contexte incertain, il faut rester audacieux et croire en son idée. L’important, c’est d’agir avec sincérité, rigueur et passion – c’est ce qui finit toujours par faire la différence.– Un contact : William Coignard, www.humidistop-france.fr
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Ce nouveau programme d’accompagnement gratuit, proposé par Force Femmes, s’adresse aux entrepreneures de plus de 40 ans dont l’entreprise a un impact territorial, sociétal, social ou environnemental positif.
Depuis 2005, Force Femmes agit pour l’emploi et pour l’entrepreneuriat des femmes de plus de 40 ans. Et c’est parce que de nombreuses femmes accompagnées par cet organisme créent des entreprises à impact souvent sans en avoir conscience que Force Femmes a voulu lancer un programme dédié de 100 jours d’accompagnement (de janvier à avril 2026, avec 4 sessions de 2 jours en présentiel à Paris) à leur intention. Objectif : leur faire bénéficier de l’expertise de professionnels et de témoignages inspirants de personnalités issues de l’entrepreneuriat à impact.
Challenger son modèle économique
Cet accompagnement leur permettra de challenger leur modèle économique, de structurer leur stratégie, de valoriser l’impact de leur activité et de se projeter dans les prochaines étapes. Le programme s’adresse aux femmes entrepreneuses ayant créé leur activité après 40 ans, dont l’entreprise a un impact territorial, sociétal, social ou environnemental positif et qui réalise plus de 50 000 € de chiffre d’affaires annuel.
Pour en savoir plus :
www.forcefemmes.com
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Pour la première fois, la mission French Tech présente son audit de l’écosystème des start-up à travers différents prismes tels que l’emploi, les secteurs stratégiques, les financements ou encore les partenariats avec les grands groupes.
Créée en 2013, la Mission French Tech est chargée par l’État de déployer les politiques publiques à destination des start-up et de fédérer l’écosystème des start-up françaises, en France et à l’international. Elle vient de dévoiler le panorama de cet écosystème porté par 18 000 start-up actives. Premier constat : les start-up et scale-up françaises créent des emplois, avec pas moins de 450 000 emplois directs générés en 2025, et une forte croissance en région : 56 % des start-up se développent hors Île-de-France.
Répondre aux enjeux de demain
Les secteurs choisis répondent principalement aux grands enjeux de demain, mais aussi aux transformations de la société, avec 31 % des start-up lancées dans le domaine des logiciels, 11 % dans les greentech, 9 % dans l’industrie, 9 % dans le marketing tech, 7 % dans la santé et 7 % dans les deeptech. Pour financer ces investissements, 5,8 Md€ ont été levés entre janvier et septembre 2025, principalement en Île-de-France (47 % des opérations), mais aussi dans le sud de l’Hexagone (36 %), porté par les secteurs de l’industrie, la greentech/agritech et la deeptech (spatial, santé). À noter également qu’en 4 ans, les divs entre start-up et grands groupes ont été multipliés par 10.
Pour consulter le panorama :
https://lafrenchtech.gouv.fr
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