Pour accompagner les étudiants dans leur mobilité, Swwitch leur propose de sous-louer légalement leur appartement pendant leurs stages ou échanges internationaux, en assurant le remboursement du loyer et la sécurité des biens.
Fondée en 2022, Swwitch s’est spécialisé dans la gestion de la sous-location légale pour les étudiants en mobilité. « Le concept repose sur un double objectif : permettre aux étudiants de voyager ou de réaliser des stages à l’étranger sans devoir payer simultanément deux loyers, tout en offrant aux propriétaires une garantie sur la sécurité et la gestion de leur bien, explique Guillaume Peters, le fondateur de Swwitch. Le service permet de sécuriser l’investissement des propriétaires, qui peuvent compter sur la fiabilité et la légalité du processus. Le taux d’acceptation de sous-location de la part des propriétaires est de l’ordre de 80 %. » C’est lors de ses études en école de commerce que Guillaume a dû faire face lui-même à cette problématique. « À la fin de mes études, j’ai monté plusieurs projets dans le secteur de l’immobilier dont le dernier a été largement ralenti par le Covid-19. En parallèle, j’étais formateur en école de commerce et je voyais auprès des étudiants que la problématique n’était toujours pas réglée, j’ai donc décidé de m’attaquer à ce problème et de créer la première agence immobilière spécialisée en sous-location légale. »
Des étudiants de plus en plus mobiles
Pour développer et faire connaître le concept, il contacte une par une les écoles et universités en leur proposant de communiquer sur le service Swwitch auprès des étudiants. « Cela a bien plus et nous avons obtenu de jolis premiers partenariats : université Catholique de Lyon, EM Lyon, la Sorbonne… Ensuite, le bouche-à-oreille a fait son travail, les étudiants parlaient entre eux et se recommandaient notre service. » L’activité aujourd’hui se porte très bien car non seulement il est de plus en plus compliqué de trouver un logement dans les grandes villes, mais les étudiants sont de plus en plus mobiles tous les ans (stage, séjour à l’étranger, échange universitaire, Erasmus…). D’ici fin 2025, début 2026, l’entreprise prévoit de s’installer dans toutes les grandes villes françaises, avec un objectif de portefeuille de 200 à 300 logements gérés par ville. « Nous voulons ensuite étendre le modèle à l’international, notamment en Allemagne, en Italie et en Espagne. À plus long terme, nous visons à construire un groupe immobilier innovant, offrant des solutions complémentaires de logement et mobilité pour une génération de jeunes à la recherche de flexibilité et de sécurité. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 120 logements ont été gérés par Swwitch en 2025– Un conseil : n’ayez surtout pas peur de vous lancer ! L’entrepreneuriat n’est pas une science exacte, c’est une succession d’actions concrètes menées tous les jours. La réussite est quasi-assurée si on est résidivt, qu’on sait écouter le marché, qu’on sait pivoter quand il le faut. La réussite, c’est du travail, de l’ambition, de la résidivce et de la discipline !– Un contact : Guillaume Peters, www.swwitch.fr/
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La 5 édition des 24H Pour Créer se tiendra les 21 et 22 novembre 2025 dans trois régions en simultané. Cet événement permetttra à 50 jeunes de ces régions de participer à un concours où il faudra créer en équipe un projet d’entreprise à impact, viable et inventif.
Cette année, ce sont Arras, Maisons-Alfort et Poitiers qui recevront l’événement 24H Pour Créer organisé par Bpifrance en partenariat avec les acteurs locaux. Sont visés les étudiants entre 18 et 30 ans, qui veulent entreprendre ou qui sont simplement curieux. Il leur suffit de s’inscrire d’ici le 15 novembre. Les jeunes sélectionnés auront une journée et une nuit non-stop pour élaborer un projet de création d’entreprise, accompagnés par des coachs et des experts des domaines juridiques, financiers ou encore marketing, avant une présentation devant un jury composé de professionnels.
Une expérience entrepreneuriale inédite
Cette formation-action leur permettra de vivre une expérience entrepreneuriale inédite, de bénéficier de conseils de chefs d’entreprise, d’utiliser des outils et des contenus pour se mettre dans la posture d’un entrepreneur… et de rencontrer une vraie communauté sur laquelle compter pour lancer son projet entrepreneurial. Des récompenses et des surprises attendent les participants.
Pour en savoir plus :
https://evenements.bpifrance.fr/24h-pour-creer-2025
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Pour réduire les déchets électroniques, 40Watts s’est lancée dans le reconditionnement des batteries de vélos électriques permettant de prolonger leur durée de vie tout en utilisant des composants 100 % français.
L’entreprise bretonne 40Watts donne une seconde vie aux batteries de vélos électriques afin de réduire le gaspillage, prolonger la durée de vie des vélos et assurer des performances fiables, tout en maîtrisant la qualité de chaque étape du processus. « Étant ingénieur de formation, j’ai d’abord électrifié un vélo en récupérant des cellules issues d’ordinateurs portables. De fil en aiguille, en constatant l’essor du vélo électrique et les difficultés liées aux batteries usées, j’ai décidé de me spécialiser dans ce domaine. C’est ainsi qu’est née 40Watts », explique Antoine Loiselet, cofondateur de la start-up avec Yoann Le Sayec. L’entreprise s’appuie sur les dernières technologies d’automatisation et d’intelligence artificielle pour optimiser le processus de reconditionnement et utilise exclusivement des cellules 21700 de marques Samsung ou LG, reconnues pour leur fiabilité et leur longévité. Avec la volonté de rendre l’opération accessible, le reconditionnement devant rester une alternative économique avantageuse par rapport à l’acquisition d’une nouvelle batterie.
Une grande diversité de modèles
À l’origine, les créateurs avaient envisagé de travailler sur le reconditionnement de vélos complets. « Mais nous avons vite compris que ce marché était saturé par de grands acteurs et demandait une logistique très lourde. Nous avons donc choisi de nous concentrer sur les batteries, qui sont la véritable clé de la durée de vie d’un vélo électrique. » Mais rapidement, ils se rendent compte qu’il faudra gérer une très grande diversité de modèles de batteries, tout en assurant un haut niveau de fiabilité et de sécurité, et sécuriser l’approvisionnement en composants. Lancée en 2023, l’activité se développe bien. « Dès notre deuxième année, nous avons atteint la rentabilité. Cette année, nous avons déménagé dans un nouvel atelier plus adapté et nous lançons un plan d’investissement pour renforcer notre parc machines et intégrer davantage d’automatisation. » Les deux entrepreneurs veulent rapidement finaliser l’installation de nouvelles machines et les mettre en production. « À plus long terme, nous voulons déployer notre modèle industriel dans d’autres régions françaises, puis à l’échelle européenne. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 150, c’est le nombre de modèles de batteries que 40Watts a déjà développés et standardisés en interne.– Un conseil : bien s’entourer dès le départ (comptabilité, RH, aspects juridiques) pour se concentrer sur l’essentiel : développer et exécuter son projet.– Un contact : Antoine Loiselet,
https://40watts.fr/
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Bpifrance et la Banque des territoires renouvellent pour 3 ans le programme « Entreprendre au cœur des territoires ». Cette reconduction bénéficiera d’un doublement de l’enveloppe de financement, portée à 20 millions d’euros.
Le programme « Entreprendre au Cœur des Territoires » (ECT) a été créé en 2022 pour structurer l’offre d’accompagnement des porteurs de projets et des entrepreneurs dans les territoires relevant des programmes nationaux Action Cœur de Ville (ACV) et Petites villes de demain (PVD). Financé à hauteur de 10 M€ pour la première édition par la Banque des Territoires dans le cadre du Plan de relance pour le Commerce, il est dirigé par Bpifrance au travers d’offres d’accompagnement par des acteurs locaux, et a pour objet de détecter les porteurs de projets et de les aider à finaliser leur projet et à créer leur entreprise.
14 600 porteurs de projets accompagnés
42 opérateurs ont été ainsi déployés dans 13 régions, permettant d’accompagner 14 600 porteurs de projets et entrepreneurs et de lancer 3 400 créations ou reprises d’entreprises. Compte tenu des bénéfices engendrés sur la revitalisation des territoires, le renforcement du tissu économique et la pérennité des activités, ce programme est reconduit pour 3 ans et voit son budget doublé. Et il vise non seulement les territoires Action Cœur de Ville et Petites villes de demain, mais aussi, cette fois-ci, les zones rurales et de montagne.
Un appel à projets sera lancé d’ici la fin de l’année afin de sélectionner les opérateurs qui porteront cette nouvelle édition.
Pour en savoir plus :
www.bpifrance.fr
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La start-up a-gO a développé un dispositif médical unique, capable de détecter, plusieurs années avant les premiers symptômes, les marqueurs précurseurs de maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson.
Le diagnostic de maladies telles qu’Alzheimer ou Parkinson intervient souvent tard, quand les symptômes sont déjà visibles, les traitements sont alors limités. La détection précoce dès l’apparition de troubles neurocognitifs légers est un véritable enjeu de santé publique auquel a-gO a voulu répondre. « Grâce à un simple test de marche, scientifiquement validé, a-gO permet aux professionnels de santé d’anticiper, de suivre et d’adapter les traitements dès les premiers signaux faibles. Ce test de marche filmé de 5 min permet de détecter jusqu’à 20 ans avant l’apparition des symptômes, une maladie neurodégénérative comme Alzheimer ou Parkinson. Il ne nécessite aucun équipement lourd ou invasif, pas de capteurs physiques », explique Alexandre Dalibot, co-fondateur d’a-gO. L’idée est née d’un constat en cabinet : le mouvement humain contient une mine d’informations utiles. « Extraire et analyser en profondeur ces biomarqueurs moteurs peut nous apporter des informations précieuses sur les personnes vieillissantes, notamment sur leur état neurocognitif. »
Analyse par l’intelligence artificielle
Le principe est simple : le test est filmé par 3 smartphones simultanément sous différents angles, ce qui permet de créer un jumeau numérique 3D qui sera ensuite analysé par l’intelligence artificielle au travers de plus de 200 paramètres de marche, avec un taux de précision annoncé à 93 %. La start-up souhaite commercialiser le set matériel (3 smartphones et une tablette) auprès des hôpitaux ou de la médecine de ville, mais aussi pour un usage hors médical, la recherche, l’industrie, le sport… Pour développer son produit, les fondateurs d’a-gO se sont entourés d’experts médicaux et scientifiques du monde entier tout en gardant un div très fort avec le terrain. « L’accès à la donnée de santé n’a pas toujours été aisé mais nous y sommes arrivés. Notre produit est enfin prêt à être diffusé sur le terrain. Ce test devrait être déployé sur 750 patients en France à partir de 2026. » À court terme, la start-up veut sécuriser ses financements pour mener la solution sur le marché de la santé dans un contexte relativement instable. « À plus long terme, nous voulons devenir incontournable dans le dépistage massif des maladies neurodégénératives. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 55 ans, l’âge à partir duquel on peut détecter les premières étincelles de maladies neurodégénératives.– Un conseil : savoir s’entourer, personne n’est parfait mais un bon entourage peut combler tous les défauts.– Un contact : Alexandre Dalibot, https://a-go.ai/
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Pour permettre aux porteurs de projet d’étudier toutes les options en termes de statut juridique, et notamment son impact sur le coût des cotisations et le niveau de sa protection sociale, Bpifrance, en partenariat avec l’Urssaf, propose un simulateur gratuit.
Micro-entreprise, entreprise individuelle,société par actions simplifiée (SAS), société à responsabilité limitée (SARL), EURL… Lorsqu’il monte son projet entrepreneurial, le futur créateur va devoir se questionner sur le choix de la structure juridique la plus appropriée pour son activité. Ce choix est important car il impacte notamment son futur statut social, assimilé salarié (AS) ou travailleur non salarié (TNS), deux possibilités qui n’ont pas le même coût de cotisations, ni tout à fait le même niveau de protection sociale.
Des résultats personnalisés et fiables
Pour pouvoir comparer les différentes options, Bpifrance Création, en partenariat avec l’Urssaf, propose un simulateur du coût des cotisations sociales en fonction du statut juridique. Simple d’utilisation et couvrant toutes les situations possibles pour le porteur de projet, il est utilisable au travers de questions simples concernant le projet, les objectifs et la situation personnelle du créateur. En fonction des réponses, le simulateur délivre des résultats personnalisés, fiables et facilement compréhensibles.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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Avec le programme Entreprendre sa Liberté, la Croix-Rouge française et l’accélérateur d’innovation sociale 21 entendent accompagner les personnes condamnées à une peine de travail d’intérêt général pour réaliser leur projet entrepreneurial.
La réinsertion des personnes condamnées est un véritable enjeu de société. À ce titre, un collectif de mécènes a mis sur pied le programme Entreprendre sa Liberté (Fondation Entreprendre, Fondation d’entreprise du Groupe M6, le Chant des Étoiles, Cegid Solidaire, en partenariat avec le ministère de la Justice – Atigip) pour permettre à des binômes associatifs (entrepreneuriat et justice) de faire émerger des solutions pour accompagner la réinsertion sociale et professionnelle des personnes sous mesure de justice. C’est le cas de la Croix-Rouge française et de l’accélérateur d’innovation sociale 21, qui proposent, à travers ce programme, d’aider ces personnes à reprendre confiance et développer leurs compétences pour, in fine, concrétiser un projet entrepreneurial.
Des ateliers de sensibilisation
Dans ce cadre, deux types d’actions sont proposés. D’abord, des ateliers de sensibilisation à l’entrepreneuriat sur 3 jours, pour identifier les personnes qui ont envie d’entreprendre et celles qui ont déjà une idée d’activité. Puis, pour ces personnes, un programme d’incubation de 12 mois est ensuite proposé afin de concrétiser leur projet au travers d’un accompagnement individuel, un mentorat métier, des sessions collectives et des modules thématiques en fonction des besoins de chacun.
Pour en savoir plus :
www.fondation-entreprendre.org
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Créée en 2019 avec la reprise des ateliers tricots Philips à Villers-Bocage (Normandie), LAFRANÇAISE Mailles in France est une marque de mailles qui préserve un savoir-faire textile unique datant de 1923.
LAFRANCAISE Mailles in France est une marque de prêt-à-porter féminin de produits en maille de fabrication 100 % française, et vendue uniquement en ligne. « En 2022, nous avons pris un nouveau tournant : une maille haut de gamme, fun et contemporaine, pensée pour durer. Labellisée France Terre Textile, nous imaginons des pièces en séries limitées, produites dans notre atelier normand, dans une logique de durabilité, de transparence et de réparabilité à vie, explique Ludovic Samson, fondateur de la nouvelle marque. Nos produits sont conçus pour durer dans le temps, avec des matières naturelles de qualité choisies avec soin. Nous n’avons que 2 collections par an et nos pièces sont produites en édition limitée afin d’éviter les surstocks. » À l’origine, LAFRANCAISE est une marque de la société B. Solfin, dont la marque historique Maison Solfin, s’adresse à une cdivtèle qui recherche des vêtements de qualité, confortables, durables et intemporels. « Quand nous avons racheté les anciens ateliers de Tricot Philipps à Villers-Bocage, nous avons souhaité développer une marque centrée sur notre savoir-faire centenaire, la maille tricot. L’objectif étant d’aller au-delà de la catégorie des pulls et gilets, en proposant des pièces comme des jupes, des pantalons, ou encore des robes. Le site internet a été lancé en juillet 2023. »
Produire en petite quantité ou en pré-commande
Pour développer la nouvelle marque, Ludovic fait appel à Christine Phung, ancienne directrice artistique de Princesse Tam-Tam. « Afin de garder la main sur l’ensemble de la chaîne de valeur, nous avons aussi décidé de lancer la marque uniquement sur internet et de privilégier la fabrication de nos pièces par notre atelier ; ceci nous permettant d’être plus flexible sur la production et d’envisager de produire en petite quantité ou en pré-commande. » L’une des difficultés est de gagner en notoriété avec un petit budget. « Nous avons commencé avec les réseaux sociaux et dû travailler au mieux notre SEO afin de ressortir dans les résultats de recherche sur le made in France. » Autres difficultés : faire accepter le prix d’un vêtement produit en France, face à un prix moyen de marché très bas. Et recruter des personnes qualifiées dans ces métiers de production : le tricotage, la confection, le remaillage… « Nous sommes donc contraints de former nous-même chaque salarié. Le temps et le coût de formation sont des difficultés réelles pour assurer une croissance rentable. Nous sommes à 2 ans et demi de notre lancement, nous avons déjà quelque 3 000 cdivts. Si tout se passe bien, nous atteindrons 10 % du CA de la société à la fin de l’année. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 80 personnes sont employées à la création, la fabrication et la distribution– Un conseil : savoir s’entourer des meilleures compétences dans tous les domaines et valider chaque étape en frais variables avant de structurer son organisation.– Un contact : Ludovic Samson, www.lafrancaise-mailles.fr/
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Pour améliorer les conditions de travail des agents de restauration collective, Quiet fabrique de la vaisselle silencieuse composée d’une solution bi-matériaux innovante, conçue en partenariat avec l’INSA et le CNRS.
Quiet conçoit de la vaisselle silencieuse pensée pour la restauration collective. « Grâce à sa composition bi-matériaux en verre trempé et silicone, elle réduit le bruit de 85 %, tout en étant légère, antidérapante, solide et recyclable, explique Sophie Moritel, cofondatrice de Quiet. Notre objectif est de diminuer la pollution sonore au sein des cantines, des hôpitaux, des restaurants d’entreprise… pour offrir aux agents et aux convives un environnement plus accueillant. » Tout est parti d’un constat réalisé au contact des agents de plonge : « Dans la restauration collective, le bruit est omniprésent et pesant. On l’accepte comme une fatalité, alors qu’il a un vrai impact sur la santé et la qualité de vie au travail. Alors, nous avons eu l’audace de penser qu’il fallait commencer par supprimer le bruit à la source : la vaisselle. Après 7 ans de recherche et développement, Quiet est née et propose une réponse à la fois simple mais technologique et plus durable. »
Un vrai défi d’ingénierie
Pour développer leur concept, les créateurs doivent tout réinventer. « Une assiette, en apparence, c’est simple. Mais lorsque l’on veut en faire un objet répondant à un cahier des charges strict — silencieux, solide, léger, antidérapant, recyclable —, cela devient un vrai défi d’ingénierie. Pour relever ce challenge, nous nous sommes entourés d’experts, dans des domaines pluridisciplinaires. » L’activité a démarré il y a quelques mois. « Nous avons signé nos premières commandes significatives, et l’accueil réservé par nos cdivts face au produit à l’usage est très encourageant. Ce qui nous porte, ce sont les retours concrets : un responsable de cantine qui nous dit que les enfants parlent moins fort, une équipe de cuisine qui communique plus facilement… nous ressentons que le bénéfice est visible et c’est ce qui nous rend fiers. » À court terme, l’entreprise veut finaliser l’industrialisation de sa production pour augmenter les cadences. « Nous voulons également structurer notre distribution en France, puis plus tard amorcer notre déploiement à l’international. Notre ambition est de faire de Quiet le nouveau standard de la vaisselle en restauration collective. Pas juste un produit, mais un mouvement en faveur du confort auditif et du respect des professionnels du secteur. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 900 000 repas ont déjà été servis avec Quiet depuis septembre 2024.– Un conseil : soyez au clair sur pourquoi vous le faites. Il y aura des nuits sans sommeil, des doutes, des obstacles qui semblent impossibles à franchir. Si vous ne savez pas pourquoi vous vous êtes lancé dans cette aventure, vous risquez de lâcher. Votre moteur, ce n’est pas l’idée. C’est le sens.– Un contact : Sophie Moritel, https://getquiet.co/
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Diffusée tous les jeudis du 11 septembre au 18 décembre 2025, la nouvelle saison de la websérie Talents de BGR nous offre, cette année, 36 parcours d’entrepreneurs sélectionnés dans toute la France. De quoi donner des idées d’entrepreneuriat !
Le réseau d’accompagnement à la création et la reprise d’entreprises BGE propose une saison 5 de sa websérie Talents. 36 entrepreneurs ont ainsi été sélectionnés pour montrer la réalité de l’entrepreneuriat au travers de leur parcours, les défis multiples à relever chaque jour, les obstacles à traverser… Tous ont été choisis pour leur projet authentique et engagé ainsi que pour leur volonté d’apporter des réponses concrètes aux enjeux économiques et sociaux de leur territoire.
Une image plurielle de l’entrepreneuriat
Au hasard des épisodes, on rencontre ainsi des libraires de seconde main, des restaurateurs engagés, des artisans du bien-être ou encore des spécialistes de la mobilité douce ou de l’innovation artisanale. Ils donnent une image plurielle de l’entrepreneuriat d’aujourd’hui, que BGE et ses partenaires souhaitaient mettre en lumière. Ils sont aussi une véritable source d’inspiration pour ceux qui hésitent encore à sauter le pas de l’entrepreneuriat !
Pour en savoir plus :
www.bge.asso.fr
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