Étude BGE-Céreq sur les créateurs d’entreprise, leurs parcours et leurs perspectives

Publiée par le réseau associatif BGE et le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq), une récente étude dresse le portrait-robot des créateurs d’entreprise français.

Dans le cadre d’une nouvelle convention de partenariat, BGE et le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) ont récemment publié une étude dédiée aux porteurs de projets ayant créé ou repris une entreprise entre 2013 et 2016, avec l’appui du réseau associatif. L’objectif ? Analyser leur profil, décortiquer leurs parcours et, enfin, faire le point sur leurs perspectives d’avenir.

L’envie d’autonomie, la confiance pour l’avenir

Selon cette étude, les créateurs d’entreprise avaient, en moyenne, 39 ans au moment de sauter le pas et ne comptaient, pour 40 % d’entre eux, pas d’autres entrepreneurs dans leur entourage à ce moment-là. Par ailleurs, 42 % d’entre eux sont des femmes, 56 % disposent d’un niveau d’études inférieur ou égal au Bac, 52 % ont choisi le statut d’auto-entrepreneur et 86 % n’ont pas d’activité salariée en parallèle de leur activité de dirigeant.

Interrogés sur leurs motivations, 91 % déclarent avoir créé leur entreprise pour gagner en indépendance et en autonomie et 95 % pour exercer un métier qui leur plaît. 89 % d’entre eux considèrent la création d’entreprise comme une bonne expérience, 81 % jugeant, par ailleurs, le soutien du réseau BGE comme un élément déterminant pour la concrétisation de leur projet.

Enfin, force est de constater que la plupart des entrepreneurs sondés ne manquent pas d’entrain pour les années à venir, bien au contraire ! 90 % d’entre eux se déclarent, en effet, optimistes pour l’avenir de leur entreprise. Et pour cause, puisque 55 % ont pu constater un chiffre d’affaires en augmentation régulière depuis la création de leur activité (stable pour 17 %). Pas moins de 82 % des dirigeants ont, par ailleurs, l’intention de développer leur entreprise – dans leur région (86 %), dans d’autres régions françaises (23 %), voire à l’international (12 %) – et s’imaginent, pour 74 % d’entre eux, toujours en poste dans 10 ans.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.bge.asso.fr

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Réseaux thématiques French Tech : la #FinTech démarre son « Tour de France »

Officiellement lancé le 20 mars dernier, le « FinTech Tour » vise à renforcer les écosystèmes entrepreneuriaux locaux tout en leur offrant une meilleure visibilité, en France et à l’international.

Créé en juillet 2016 et composé de 5 membres – French Tech Brest+, LORnTech, French Tech Montpellier, Finance Innovation et France FinTech – le réseau thématique French Tech #FinTech réunit aujourd’hui des acteurs publics et privés issus de l’écosystème des services financiers.


Rappel : les 9 réseaux thématiques de la French Tech (#FinTech, #HealthTech, #IoT #Manufacturing, #Sports, #Cleantech #Mobility, #Security #Privacy, #Retail, #EdTech #Entertainment et #FoodTech) ont pour objectif de regrouper les entrepreneurs spécialisés dans un même domaine pour les aider à gagner en visibilité et à surmonter, ensemble, leurs problématiques communes.

Pour faire rayonner cette communauté en France et à l’international, les membres du réseau ont récemment imaginé une nouvelle initiative, baptisée « FinTech Tour ».

Contribuer à l’essor des pépites tricolores

Tout au long de l’année 2018, l’évènement aura pour objectif de rassembler les acteurs locaux de la FinTech (entrepreneurs, associations, incubateurs, investisseurs, universités…) au sein des 13 Métropoles French Tech. L’enjeu ? Renforcer les écosystèmes FinTech régionaux et soutenir la croissance des pépites tricolores sur l’ensemble du territoire français.

Un effort de mobilisation qui, en pratique, tend à renforcer les as déjà existants tout en en créant de nouveaux pour prolonger la dynamique des territoires et favoriser le rayonnement de l’environnement entrepreneurial tricolore, en France et à l’international.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.lafrenchtech.com

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Rapport d’activité Initiative France : 43 128 emplois créés ou préservés en 2017 !

Récemment publié par le réseau associatif d’accompagnement à la création d’entreprise, le dernier rapport d’activité d’Initiative France fait le point sur les actions menées en 2017.

Initiative France, premier réseau associatif de financement et d’accompagnement à la création d’entreprise, vient de diffuser son rapport d’activité 2017. L’occasion de dresser le bilan des actions menées au cours de l’année dernière.

Selon les chiffres publiés, les 223 plates-formes locales du réseau ont ainsi pu accompagner la création, la reprise ou la première croissance de 16 416 entreprises : l’équivalent de 4,7 % des créations enregistrées sur l’ensemble du territoire français (hors micro-entreprises). Un engagement important qui n’est pas sans impact sur le nombre d’emplois créés ou maintenus, bien au contraire ! D’après Initiative France, les entreprises financées par l’association en 2017 ont, en effet, généré 43 128 emplois directs (une moyenne de 2,6 emplois par entreprise), dont 28 832 sont de nouveaux emplois.

Un taux de pérennité important

Autre aspect encourageant : plus de 9 entreprises sur 10 soutenues par Initiative France 3 ans plus tôt sont, à ce jour, toujours en activité. Un bilan particulièrement positif, sachant que la moyenne nationale se situe autour de 7 entreprises sur 10, et un indicateur important pour souligner l’efficacité de l’accompagnement proposé !

Enfin, Initiative France évalue le montant total des prêts d’honneur accordés aux entrepreneurs en 2017 à 173,5 millions d’euros (+7 % par rapport à 2016). Sans compter que le soutien du réseau associatif permet aux entrepreneurs accompagnés d’obtenir plus facilement la confiance des banques : en pratique, chaque euro de prêt d’honneur permettrait ainsi de mobiliser 7,4 € de prêts bancaires.

Pour en savoir plus et consulter le rapport d’activité 2017, rendez-vous sur : www.initiative-france.fr

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Concours national Agropole 2018 : plus qu’un mois pour postuler !

Les candidatures pour la 25 édition du concours Agropole, dédié aux jeunes pousses innovantes du secteur agroalimentaire, sont ouvertes. La date limite pour postuler a été fixée au 30 avril 2018.

Agropole, pépinière d’entreprises, centre de ressources technologiques et pôle de formation situé en région agenaise, a récemment lancé la 25e édition de son concours national. Dédié aux porteurs de projets de créations d’entreprises agroalimentaires et aux jeunes pousses du secteur ayant moins de 3 ans d’ancienneté, il récompense, une fois de plus, l’esprit innovant des activités qui seront présentées.

Six finalistes, trois lauréats

Cette année encore, les 3 gagnants pourront bénéficier d’une dotation globale d’une valeur de plus de 60 000 €. Sans compter que les 2 premiers lauréats se verront offrir un stand de 9 m2 au Salon International de l’Alimentation (SIAL), rendez-vous phare de l’innovation alimentaire, qui se tiendra du 21 au 25 octobre 2018 à Paris.

Les candidatures pour cette nouvelle édition du concours Agropole sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2018. À l’issue d’une phase de présélection, 6 finalistes seront invités à venir présenter leurs projets devant un jury d’experts, qui se réunira fin septembre pour désigner les 3 lauréats de l’année.

La participation au concours Agropole n’implique aucune obligation pour les entreprises primées de s’installer sur la technopole agenaise.

Pour en savoir plus et accéder au dossier d’inscription, rendez-vous sur : www.agropole.com

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Créer et innover en France : quid des plates-formes d’innovation ?

Publiée par Bpifrance Le Lab et le cluster Innovation Factory, une récente étude fait le point sur le rôle et le fonctionnement des plates-formes d’innovation au sein des écosystèmes régionaux.

Entre mutations technologiques et transformations socio-économiques, de nouveaux lieux d’innovation émergent et se développent sur l’ensemble du territoire français. S’adressant aux porteurs de projets, aux start-up, aux travailleurs indépendants ou encore aux grands groupes, ils constituent aujourd’hui un élément incontournable de l’écosystème entrepreneurial tricolore.

Mais quel est leur rôle, en pratique ? Et selon quels modèles fonctionnent-ils ? Une récente publication, éditée par Bpifrance Le Lab et le cluster Innovation Factory, tend à apporter des éléments de réponse.

Pas de modèle unique, mais une mission commune

D’après les conclusions de l’étude, s’il n’existe pas de modèle unique – les plates-formes diffèrent à la fois par leurs modèles d’affaires, leurs partenariats (publics et/ou privés), leurs statuts juridiques et le panel d’activités proposées – elles s’engagent néanmoins toutes pour une mission commune : celle de catalyser l’innovation au sein des écosystèmes entrepreneuriaux régionaux. À ce titre, le partage de contenus, encourageant l’innovation ouverte, et la mise en réseau entre jeunes entreprises, PME et grands groupes se trouvent, en général, au cœur de leur activité.

Enfin, l’étude souligne également la nécessité, pour chacune de ces plates-formes, d’afficher un positionnement différenciant. L’enjeu ? Renforcer leur attractivité pour assurer leur viabilité dans un contexte marqué par l’émergence de plusieurs « méga plates-formes », telles que Station F à Paris ou encore Euratechnologies à Lille. Un critère déterminant, aussi, pour nouer des partenariats stratégiques et fédérer des communautés dynamiques !

Pour en savoir plus et consulter l’intégralité de l’étude, rendez-vous sur : www.plateformes-innovation.fr

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L’Adie et la néobanque Qonto s’associent pour encourager la création d’entreprise

Récemment signé, le partenariat entre l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) et la néobanque Qonto vise à démocratiser l’accès à un compte courant professionnel.

Depuis près de 30 ans, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) offre aux personnes en situation de précarité, n’ayant pas accès au crédit bancaire classique, des dispositifs financiers (microcrédits) leur permettant de créer leur entreprise et ainsi leur emploi. Or, si 76 % des entrepreneurs soutenus par l’Adie réussissent à lancer des activités pérennes, seuls 48 % d’entre eux ont pu ouvrir un compte bancaire professionnel.

Démocratiser l’accès aux comptes courants

Pour répondre à cette problématique et prolonger le soutien apporté aux (futurs) entrepreneurs, l’Adie s’est récemment associée à la néobanque Qonto. L’objectif ? Démocratiser l’accès à un compte courant professionnel et lever ainsi un frein majeur à la création, mais aussi au développement des jeunes entreprises. À la clé : une offre permettant à tout entrepreneur de déposer le capital social de sa société et d’ouvrir un compte courant en ligne, sans critère de revenus.

Pour l’Adie, ce nouveau partenariat – qui s’inscrit, par ailleurs, dans une volonté affirmée de développer encore davantage l’accompagnement digital proposé aux micro-entrepreneurs (y compris à travers de tutoriels et de séminaires en ligne) – devrait permettre à toujours plus de personnes de renouer de façon durable avec l’emploi, tout en concrétisant leurs projets entrepreneuriaux.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.adie.org

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Le crowdbuilding, nouveau concept pour trouver un toit

Sur le marché de l’immobilier, une start-up innove pour rapprocher l’offre de la demande grâce aux nouvelles technologies.

Concevoir son logement grâce aux nouvelles technologies : c’est la promesse de Habx, une start-up française de la proptech. Signe de l’intérêt de cette innovation de service, Habx a été lauréate du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris », remis fin 2017.

L’idée ? La technologie numérique proposée par la start-up permet aux futurs propriétaires de personnaliser leurs logements neufs. De quoi trouver le bien qui correspond à leurs attentes et de déclencher plus facilement l’acte d’achat grâce à un bien neuf quasi sur-mesure. Créée en 2016 par Benjamin Delaux, juriste et urbaniste, Habx permet ainsi aux futurs propriétaires de choisir la localisation, le budget et les caractéristiques de leur logement (agencement intérieur, espaces extérieurs, étage, orientation…) en partenariat avec les promoteurs, et ceci en amont du permis de construire.

L’atout est de pouvoir proposer aux acquéreurs un service leur permettant de concevoir facilement un logement entièrement personnalisé à un prix maîtrisé. Côté promoteurs, la solution offre pour perspective de faciliter la commercialisation des programmes immobiliers, une valeur ajoutée par rapport à la concurrence ! La start-up avance aussi des avantages pour les collectivités locales, à savoir des résidents davantage impliqués dans la vie de leurs quartiers et des opérations immobilières de qualité.

En outre, la start-up se déploie en partie sur l’idée de l’économie collaborative : les futurs propriétaires constituent ou rejoignent un groupe d’habitants avant même de lancer la conception et la construction des logements. Une tendance forte qui permet de faire baisser les frais financiers, de supprimer les coûts de commercialisation et de publicité et de concevoir des habitats réellement en fonction de la demande. Grâce à un algorithme de recommandation, les aspirants à l’accession à la propriété peuvent analyser différentes zones géographiques en fonction de leurs besoins (écoles, transports, etc). La plate-forme numérique permet également, à partir des propositions de l’architecte, de préciser les souhaits d’aménagement et de finitions de l’habitat (portes coulissantes, cuisine ouverte, parquet flottant…).

En contrepartie de ces prestations, la start-up reçoit du promoteur une rémunération de l’ordre de 4 % du prix hors taxes du logement, selon la taille de l’opération. Habx compte aujourd’hui une douzaine d’opérations actives en France notamment en Île-de-France, Bordeaux Métropole et Toulouse Métropole. Une centaine de projets est, quant à elle, en développement avec 50 opérateurs. La plate-forme ambitionne de couvrir l’ensemble du territoire français d’ici fin 2018. Elle a levé pour ce faire 3,5 M€ durant sa première année d’existence. Les investisseurs ont sans doute été sensibles à ces innovations sur un créneau porteur : selon la 17e édition de l’Observatoire du moral immobilier, 72 % des logements ne correspondent pas aux goûts des habitants alors que 6 Français sur 10 rêvent d’accéder à la propriété (baromètre Real Estech en France de janvier 2018). Il y a donc urgence à fluidifier le marché !

Fiche de l’entreprise

Le conseil : sur le marché de l’immobilier, attention à votre secteur d’implantation : la concurrence de grands groupes peut être un point de blocage.
Le chiffre : Habx a levé, en février 2018, 10 M€ auprès d’XAnge et d’Idinvest.
Le contact :

www.habx.fr

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La 3 semaine des TPE, proposée par le réseau associatif BGE, c’est très bientôt !

Organisée par BGE, réseau associatif national d’aide à la création d’entreprise, l’édition 2018 de la semaine des TPE se tiendra du lundi 26 au vendredi 30 mars, partout en France.

Petites, mais costaudes ! Si les très petites entreprises (TPE) rassemblent, à titre individuel, moins de 10 salariés, elles représentent, toutes réunies, pas moins de 20 % de l’emploi salarié en France. L’équivalent de 3,2 millions de postes, donc, et un gage de vitalité essentiel pour l’ensemble du tissu économique tricolore.

Une semaine dédiée au dialogue

Pour donner un coup de projecteur particulier sur cet écosystème entrepreneurial aussi dynamique qu’éclectique, le réseau associatif d’aide à la création d’entreprise BGE organise très prochainement la 3e édition de son événement national baptisé « La semaine des TPE ».

Au programme : des journées portes ouvertes, proposées par des dirigeants de TPE accompagnés par le réseau BGE et dédiées au dialogue avec les élus locaux, ainsi qu’un nombre important de rencontres et d’ateliers pratiques à destination des entrepreneurs. L’objectif ? Aborder des problématiques clés de la création et du développement économique et commercial d’une activité, de façon pragmatique, conviviale et concrète.

L’édition 2018 de la semaine des TPE aura lieu du lundi 26 au vendredi 30 mars et se tiendra dans toute la France. Pour en savoir plus et consulter le programme complet des manifestations proposées, rendez-vous sur : www.bge.asso.fr

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Créateurs d’entreprise : les inscriptions au concours Talents BGE 2018 sont ouvertes !

Le réseau associatif national d’aide à la création d’entreprise BGE organise actuellement la 20 édition de son concours Talents. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2018.

BGE, réseau national d’appui aux entrepreneurs, a récemment lancé l’édition 2018 de son concours Talents de la création d’entreprise. Son objectif ? Valoriser et récompenser les réussites entrepreneuriales en France, tant au niveau régional qu’au niveau national.

Tous les âges, tous les secteurs

En pratique, pour pouvoir s’inscrire à cette 20e édition du concours, les candidats doivent avoir créé leur entreprise entre le 1er janvier 2017 et le 31 mars 2018 et avoir bénéficié de l’accompagnement d’un organisme de soutien aux porteurs de projets (BGE ou autre). Aucune condition d’âge ou de secteur d’activité n’est, en revanche, exigée.

Huit catégories sont proposées à l’inscription : innovation, artisanat, commerce, dynamiques rurales, économie sociale & solidaire, services, transmission ainsi qu’une dernière thématique, intitulée « Développement », qui a la particularité d’être dédiée aux porteurs de projets dont l’entreprise est en activité depuis plus de 3 ans. Sans oublier le prix transversal « Talents de l’Encouragement », parrainé par l’Agefiph, qui met en valeur les parcours réussis de créateurs handicapés.

Les candidatures pour cette nouvelle édition du concours Talent BGE sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2018. Comme chaque année, 100 créateurs d’entreprises seront récompensés sur l’ensemble du territoire français. Pour en savoir plus, rendez-vous dès à présent sur : www.concours-talents.com

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Firmin Zocchetto, co-founder & CEO de PayFit

La start-up PayFit s’attaque à la dématérialisation des ressources humaines pour les PME françaises, dans la gestion des fiches de paie, des congés, des notes de frais, des déclarations sociales… en ligne. En 1 an et demi, après 3 levées de fonds et plus de 1 000 clients qui utilisent déjà PayFit , la société compte aujourd’hui 60 salariés et déborde de projets, notamment à l’international.

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