Commerce indépendant : l’entrepreneuriat au féminin reste difficile

Le second volet d’une étude du grossiste Metro sur le commerce indépendant met en évidence les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes tentées par l’entrepreneuriat.

Publiée en décembre 2017, une étude internationale sur le commerce indépendant réalisée par le grossiste alimentaire Metro avait mis en lumière les freins que rencontraient les salariés d’une dizaine de pays pour se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise.

Le second volet de cette enquête, dont les résultats viennent d’être publiés, fait cette fois état des difficultés de l’entrepreneuriat rencontrées par les femmes. Selon Metro, ces dernières sont aussi nombreuses que les hommes à rêver de créer leur propre entreprise (45 % des sondées). Et comme eux, on retrouve chez elles un important écart entre l’envie de monter sa boîte et la concrétisation de son projet : seules 12 % des femmes interrogées estiment, en effet, possible de créer un jour leur structure (13 % chez les hommes).

Des inégalités hommes-femmes encore prégnantes

Mais les obstacles évoqués par les femmes sont toutefois différents de ceux mentionnés par les hommes. Pour près de la moitié d’entre elles, la première pierre d’achoppement reste la difficulté à trouver un soutien financier, alors que les hommes évoquent principalement l’instabilité de l’environnement économique et l’alourdissement de la fiscalité.

Par ailleurs, les inégalités hommes-femmes restent prégnantes quand ces dernières témoignent de leur expérience professionnelle. 56 % des femmes entrepreneurs interrogées déclarent avoir déjà été victimes d’injustices professionnelles, « étant jugées moins intelligentes ou moins fiables ». Une extrême minorité (3 %) considérant qu’un homme aurait pu vivre ce même type de situation.

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Mimbus donne une nouvelle dimension à l’apprentissage

Faciliter et même développer l’apprentissage de métiers manuels grâce aux nouvelles technologies, voici l’idée maligne de la start-up Mimbus.

Alors que l’apprentissage est depuis plusieurs années l’un des fers de lance des gouvernements successifs et du patronat, qu’il fait souvent figure de clé de voûte de la lutte contre le chômage, force est de constater que les chiffres ne sont pas bons. La révolution annoncée de l’apprentissage n’a pas encore eu lieu… mais cela pourrait bien changer sous l’impulsion d’initiatives comme celle lancée par Mimbus.

La start-up développe des solutions innovantes basées sur de nouvelles technologies pour l’apprentissage des métiers manuels. Elles sont basées sur des simulateurs virtuels spécifiquement mis au point pour répondre aux besoins de la formation professionnelle. « Ces outils permettent un apprentissage du geste professionnel plus efficace, plus rentable et plus attrayant et sont couplés à la seule plate-forme de suivi en temps réel de l’apprentissage des métiers manuels », expliquent les créateurs, Laurent Da Dalto et David Sanchez.

Les formateurs, clé d’un apprentissage efficace, y trouvent une sorte d’assistant leur permettant de contrôler et d’analyser la progression de chaque élève. Ils peuvent également personnaliser entièrement leurs exercices pour s’adapter aux besoins de l’apprentissage qu’ils désirent mettre en œuvre.

Secteur du bâtiment, soudeur, chaudronnier, conducteur d’engin : chaque métier (une vingtaine pour le moment) a un outil spécifique. Par exemple, Simspray, un simulateur dédié aux métiers de la peinture, permet aux entreprises d’économiser jusqu’à 50 % de ses coûts de formation en rendant celui-ci plus simple, plus fluide, plus rapide. Les élèves peuvent, en effet, s’entraîner de façon ludique à exécuter le geste technique adéquat avant de passer à la pratique réelle en ayant déjà acquis les compétences qui leur permettront de réaliser un travail précis.

Chaque simulateur vise dans son domaine à réduire les coûts de formation, à diminuer les risques d’accidents et à rendre la formation professionnelle plus attirante aux yeux des jeunes.

Créé en 2011, Mimbus couvre aujourd’hui 20 métiers, dispose d’une antenne aux États-Unis, et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros en 2017. Preuve de cette belle réussite, Mimbus a remporté le concours RMC PME Bougeons-Nous de la catégorie export.

Fiche de l’entreprise

Le conseil : réalité virtuelle et plus globalement nouvelles technologies ont de belles cartes à jouer pour booster le secteur du bâtiment et des métiers dits manuels. Pour investir ce créneau, l’association de compétences techniques, numériques et d’expertise de ces métiers est précieuse !
Le chiffre : Mimbus est présent dans 50 pays
Le contact :

www.mimbus.com

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Créations d’entreprises : l’année 2018 commence sous de bons auspices

Après une fin d’année 2017 peu dynamique, le nombre de créations d’entreprises a rebondi en janvier : + 3,6 % par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 55 675 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de janvier 2018 : + 3,6 % par rapport au mois de décembre, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Institut, cette évolution s’explique avant tout par une augmentation sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 9,1 %), tandis que les créations d’entreprises classiques se repat légèrement (- 0,3 %).

+ 17 % sur les trois derniers mois

Sur la période novembre-décembre-janvier, les chiffres témoignent d’une accélération encore plus forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 17 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 2,5 % pour les entreprises sous forme sociétaire, + 20,5 % pour les créations d’entreprises individuelles classiques et + 27,6 % pour les micro-entrepreneurs). De nouveau, c’est le secteur du soutien aux entreprises qui contribue le plus à cette hausse globale.

Enfin, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois continue, lui aussi, de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 7,7 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse significative du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 10,5 %), mais aussi par une accélération des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 8,1 %) et de sociétés (+ 4,1 %).

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Maxime Valette, co-fondateur de Netcats, Vie de Merde

Maxime Valette, co-fondateur de studio Netcats, et créateur du site Vie de Merde, a un parcours pour le moins atypique. Il a créé sa première boîte à 15 ans ! Né d’une blague avec un ami, et véritable phénomène viral, Vie de Merde, le site web où les internautes confient les anecdotes les plus drôles de leurs journées ratées, est aujourd’hui un phénomène mondial générant plus de 2 millions d’euros de chiffres d’affaires annuel.

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Hacktiv, la civictech en action

Première plate-forme d’engagement à la demande : c’est ainsi que se définit Hacktiv, une jeune entreprise mettant le numérique au service de l’engagement citoyen.

Permettre à des associations de trouver de bonnes âmes grâce aux nouvelles technologies : voici l’un des paris d’un tout nouveau secteur, les civictech. Hacktiv est une des jeunes start-up de ce créneau. Elle propose en effet de connecter, via une plate-forme, différentes associations avec des bénévoles souhaitant s’engager. Depuis 2 ans, deux villes testent la formule, Paris et Bordeaux. D’autres ont engagé la démarche fin 2017, comme Lille, Nice, Dunkerque, etc. Pour séduire les élus locaux, Hacktiv leur propose d’enrichir la plate-forme de fonctionnalités développées spécifiquement pour les besoins de chaque territoire. Malin !

Ambition des créateurs ? Rien moins que de « révolutionner l’engagement citoyen ». L’idée est de fluidifier cet engagement car il n’est pas toujours facile de s’investir sur le long terme. Le bénévolat change, en effet, de visage pour répondre aux attentes d’une nouvelle génération de jeunes – et de jeunes retraités – qui pensent leur engagement différemment. Ainsi, selon Hacktiv, le nombre d’associations en France dépasserait les 1,3 million et la part des 18-35 ans croît chez les particuliers qui s’investissent – 13 millions de personnes en 2017. Pourtant, les besoins sur le terrain ne sont pas toujours satisfaits. « La société civile est en quête de sens et désire agir simplement pour contribuer à l’élaboration d’une société inclusive, durable et intelligente », souligne Nicolas Goudy, Président-Fondateur d’Hacktiv.

Ce dernier travaillait au sein d’un grand groupe à Paris quand, en parallèle, il a souhaité s’engager… mais sans trouver de pistes pour savoir concrètement comment agir. Il a donc mis au point Hacktiv, plate-forme où les besoins des associations et autres appels à mobilisation de particuliers sont répertoriés et géolocalisés. N’importe quelle bonne volonté peut donc savoir si elle peut distribuer des repas chauds dans son quartier, proposer des lectures à la maison de retraite la plus proche, etc. Le tout ponctuellement ou régulièrement, en choisissant selon ses critères géographiques, ses centres d’intérêts, etc.

Depuis son lancement, près de 30 000 citoyens ont participé à des actions concrètes auprès de 2 500 associations partenaires. Lauréate 2017 de « La France s’engage », programme d’innovation territoriale créé par François Hollande, Hacktiv vise un développement national et même international.

Fiche de l’entreprise

Le conseil : sur ce type de créneau, mêlant social, associatif et collectivités locales, la clé est de peaufiner les partenariats. Identifiez donc bien les acteurs décisifs qui pourront vous apporter crédibilité et débloquer les barrières administratives !
Le chiffre : 6 villes engagées ou en cours d’engagement
Le contact :

www.hacktiv.org

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Rapport d’activité de France Active : 7 402 projets financés en 2017 !

Récemment publié, le dernier rapport d’activité de France Active, réseau associatif dédié au financement d’initiatives économiques, dresse un bilan positif des actions menées en 2017.

France Active, réseau associatif dédié au financement de projets de création et de développement d’entreprise, vient de publier son rapport d’activité pour l’année 2017. Et force est de constater que les résultats sont plutôt encourageants, tant pour la dynamique entrepreneuriale que pour l’emploi !

Selon les chiffres divulgués, l’activité du réseau qui rassemble pas moins de 42 associations territoriales a ainsi connu une hausse pour la 6e année consécutive. Dans le détail, ce sont 7 402 projets entrepreneuriaux qui ont été financés sur l’ensemble du territoire français, ayant par ailleurs permis la création ou la sauvegarde de 35 000 emplois. Et ce n’est pas tout !

L’entrepreneuriat social a la côte

Dans son bilan de l’année 2017, France Active révèle également une tendance particulièrement favorable à l’investissement social. Au total, 369 entreprises créant du a social, réduisant les inégalités et répondant à des besoins sociétaux non-couverts ont, en effet, pu bénéficier d’un montant de 26 millions d’euros d’investissements (+45 % par rapport à 2016). Une évolution positive qui se dessine également au niveau de la collecte d’épargne solidaire, cette dernière ayant atteint en 2017 un montant record de 34,8 millions d’euros (contre 17 millions d’euros en 2016).

Enfin, France Active évalue le montant global des fonds mobilisés au cours de l’année 2017 à 303 millions d’euros, affichant ainsi une croissance de 12,6 % par rapport à l’année 2016.

Pour en savoir plus et consulter des chiffres complémentaires, rendez-vous sur : www.franceactive.org

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Les réseaux Femmes Chefs d’Entreprises et Initiative France unissent leurs forces

Signé à l’occasion du 25 Salon des Entrepreneurs de Paris, l’accord de partenariat entre les deux réseaux associatifs vise à développer et à valoriser l’entrepreneuriat féminin en France.

Deux acteurs importants de l’écosystème entrepreneurial français – l’association interprofessionnelle Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) et Initiative France, réseau national de financement des créateurs-repreneurs d’entreprise – ont récemment signé un partenariat de coopération. L’objectif ? Soutenir l’entrepreneuriat féminin et renforcer le rôle des femmes dans les instances décisionnelles au niveau local, régional et national.

Des actions concrètes à mettre en place

Officiellement annoncé le 7 février 2018, à l’occasion de la 25e édition du Salon des Entrepreneurs de Paris, l’accord s’articule, en pratique, autour de plusieurs axes de collaboration :

  •  la mutualisation des opérations d’information et d’accompagnement déjà menées auprès des femmes portant un projet entrepreneurial (réunions, conférences, concours, mentorat…) ;

  •  la mise en place d’une série d’actions de sensibilisation et de communication complémentaires, menées conjointement par les deux partenaires ;

  •  la mobilisation des équipes de l’association FCE auprès des 223 plates-formes régionales du réseau Initiative France, afin de partager leur expertise et leur savoir-faire ;

  •  le parrainage par des membres du réseau FCE des entrepreneur(e)s accompagné(e)s et financé(e)s par Initiative France.

    Autant de pistes concrètes pour aider les (futures) entrepreneures à concrétiser leurs projets et valoriser l’entrepreneuriat féminin sur l’ensemble du territoire français !

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.initiative-france.fr

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    Antoine Porte, co-fondateur de Lydia

    L’application Lydia sur smartphone permet de simplifier les remboursements entre amis. Plus besoin de passer par sa banque, on ouvre simplement l’application et on tape le numéro de téléphone du contact à qui on veut envoyer de l’argent ! L’objectif de ses fondateurs : créer un mode de paiement universel qui puisse être utilisé au quotidien.

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    La Région Île-de-France crée un nouveau parcours du créateur d’entreprise

    Afin de simplifier son dispositif d’accompagnement dédié aux créateurs et repreneurs d’entreprise, la Région Île-de-France a récemment mis en place un nouveau parcours : « Entrepreneur #Leader ».

    Faire plus simple et plus clair. Afin de renforcer son action en faveur de la création et de la reprise d’entreprise, la Région Île-de-France a récemment réajusté son dispositif d’accompagnement dédié aux porteurs de projets. Baptisé « Entrepreneur #Leader », ce dernier se présente désormais sous forme d’un véritable parcours, conçu pour s’inscrire dans la durée.

    Un appui sur-mesure à chaque étape du projet

    Construit avec le concours de plusieurs partenaires (le réseau d’accompagnement BGE PaRIF, le réseau associatif Initiative Île-de-France et la Chambre de commerce et d’industrie Paris Île-de-France), le nouveau parcours se décline en trois temps, correspondant aux différents stades de développement d’une activité entrepreneuriale : bâtir son projet, financer son projet et piloter son entreprise.

    En pratique, si le premier volet se concentre sur un suivi sur-mesure pendant la phase précédant la création d’entreprise, le deuxième se compose d’une offre d’accompagnement et de financement complète, apportant à l’entrepreneur un soutien précieux pour concrétiser son projet. Enfin, le troisième volet propose, quant à lui, de suivre la jeune entreprise pendant ses premières années d’activité, sur une durée maximale de 36 mois.

    À travers la mise en place de ce nouveau parcours, la Région Île-de-France vise à renforcer encore davantage sa politique d’accompagnement dédiée aux créateurs-repreneurs d’entreprise. L’objectif étant d’atteindre un taux de pérennité des entreprises de 60 % à 5 ans et d’accroître sensiblement le nombre de porteurs de projets accompagnés, pour passer de 9 600 dossiers à 15 000 par an.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.iledefrance.fr

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    En 2017, les créations d’entreprises ont atteint un niveau record

    Selon une récente étude Insee Première, l’année 2017 a été marquée par la plus forte hausse du nombre de créations d’entreprises depuis 2010 : +7 %.

    D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 591 000 entreprises ont été créées en 2017, soit 37 000 de plus que l’année précédente (+7 %). Une hausse importante, amenant le nombre de créations d’entreprises à son plus haut niveau depuis 2010, selon l’institut.

    Dans le détail, cette évolution s’explique non seulement par une augmentation sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+9 %), mais aussi par une évolution particulièrement dynamique du côté des créations d’entreprises individuelles classiques (+6 %) et de sociétés (+5 %). L’Insee précise, par ailleurs, que le nombre de créations a non seulement progressé dans la plupart des régions françaises, mais aussi dans la majorité des secteurs d’activité, et notamment dans le domaine des activités spécialisées, scientifiques et techniques (+14 % en 2017, après +10 % en 2016).

    Quant au profil des nouveaux entrepreneurs, l’Insee révèle qu’en 2017 l’âge moyen des créateurs d’entreprises individuelles était de 36 ans (contre 37 ans en 2016 et 38 ans en 2015), la part des moins de 30 ans ayant continué d’augmenter pour atteindre désormais les 37 % (contre 35 % en 2016).

    Enfin, en 2017 comme en 2016, 40 % des entreprises individuelles ont été créées par des femmes, la part des créatrices étant la plus élevée dans les secteurs de la santé humaine et de l’action sociale (73 %), ainsi que dans les services aux ménages (69 %).

    Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

    © Les Echos Publishing 2017