Candy Bus : bio, vegan, les nouveaux goûts du bonbon

Qu’ils soient bio ou sans gluten, les bonbons du Candy Bus sont atypiques. Vendus sur internet mais aussi dans un bus américain, ils séduisent les gourmands sur les routes bretonnes. Original !

Se faire du bien en mangeant des bonbons ? Ou en tout cas ne plus culpabiliser face au spectre du sucre, des colorants chimiques et autres horreurs diététiques ? C’est le pari un peu fou que s’est lancé Ghislain Le Page, jeune breton créateur de Candy Bus à Brest. « J’adore les bonbons et je souhaitais proposer des alternatives à ce qui se fait en général, explique-t-il simplement. La confiserie est un produit de consommation d’impulsion, il faut donc susciter l’envie. Sur un marché globalement stable, le créneau du bio reste une niche, mais qui se développe petit à petit. »

Candy Bus propose ainsi toute une gamme de bonbons classiques (Haribo, Lutti et cie) mais aussi, et c’est ce qui fait son originalité, des bonbons naturels et des bonbons biologiques. Ainsi, les gourmands soucieux de leur santé y trouvent des bonbons sans lactose, des bonbons sans sucre, des bonbons sans gluten, des bonbons végétariens, des bonbons vegans … « Manger des bonbons bio, c’est se faire plaisir plus sainement, mais c’est aussi une nouvelle expérience gustative », lance l’entrepreneur fan de sucreries. En tout cas, c’est une des grandes tendances du moment, qui se développe de plus en plus en France, mais aussi à l’international.

Mais l’originalité de Candy Bus ne s’arrête pas là. En effet, comme son nom l’indique, Candy Bus est un commerce atypique car ambulant. Outre la vente en ligne, « j’ai choisi l’ambulant afin d’être libre d’aller sur de nombreux événements, ce qui est très intéressant pour les bonbons, explique Ghislain Le Page. Il est aussi assez compliqué de faire bien fonctionner un magasin de bonbons sédentaire, il faut un très bon emplacement. De plus, il faut signer un bail en 3/6/9 et si l’affaire ne décolle pas dans un local, il n’est pas possible de changer d’endroit. Certes, contrairement à ce que beaucoup pense, il n’est pas forcément moins cher de faire de l’ambulant par rapport à un loyer en ville car il y a un crédit et des emplacements à payer. Mais je suis fan des bus américains, j’ai donc fait d’une pierre 2 coups ! » Car en effet, Candy Bus ne circule pas dans une banale camionnette professionnelle, mais dans un véritable bus américain. De quoi se faire remarquer sur les routes bretonnes !

Pour financer sa création, en 2014, Ghislain Le Page, qui travaille seul pour le moment, a pu compter sur un apport personnel, complété par un crédit bancaire, un prêt à la création d’entreprise (PCE avec Bpifrance) et un prêt Nacre. Ses objectifs ? « Le chiffre d’affaires ne cesse d’évoluer, mais je souhaite en parallèle développer la vente en ligne, sur lemondedubonbon.fr, notamment sur la gamme sans gélatine sur laquelle nous sommes très sollicités. L’autre objectif est de trouver plus de grands événements où installer le bus. » Histoire de convaincre les papilles de nouveaux gourmands, petits et grands…

Fiche de l’entreprise

Le conseil : « Il faut aller au bout de ses idées et ne pas hésiter à prendre des risques. Bien choisir la structure de sa société et les dispositifs de TVA. Se faire accompagner par des structures spécialisées. »
Le chiffre : 100. C’est le nombre de produits alimentaires, bonbons en tête, qui contiendraient des nanoparticules de dioxyde de titane (colorant E171), selon la dernière enquête de l’association Agir pour l’Environnement. Inquiétant !
Le contact :
www.candybus.fr

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Accompagnement : Initiative France revient sur les actions menées en 2016

Dans son dernier rapport d’activité, le réseau associatif Initiative France dresse un bilan précis du soutien apporté, en 2016, aux créateurs et aux repreneurs d’entreprise.

Pour Initiative France, l’année 2016 rime avec croissance. Et pour cause, puisque le réseau associatif de financement des créateurs et des repreneurs d’entreprise n’a pas manqué d’enregistrer une hausse sensible de son activité par rapport à l’année précédente !

Dans le détail, Initiative France a ainsi accompagné la création ou la reprise de 16 700 entreprises (620 de plus qu’en 2015), ces dernières étant à l’origine de 44 155 emplois créés ou sauvegardés (+13 %). Côté financement, pas moins de 186 millions d’euros de prêts d’honneur – d’un montant de 9 400 € en moyenne – ont été mobilisés en 2016, complétés par 1 150 millions d’euros de prêts accordés par les banques.

Quant aux entrepreneurs soutenus, force est de constater que le réseau associatif s’adresse à des profils plutôt variés : ainsi, pas moins de 61 % des porteurs de projets accompagnés par Initiative France en 2016 étaient des demandeurs d’emploi, 39 % des créateurs étaient des créatrices (contre 28 % au niveau national), 26 % étaient des seniors et 24 % des jeunes de moins de 30 ans. Enfin, 15 % des entrepreneurs ayant bénéficié du soutien de la fédération étaient issus de territoires urbains et ruraux dits « fragiles ».

Selon Louis Schweitzer, président d’Initiative France, ces chiffres témoignent non seulement du dynamisme des 224 plates-formes constituant le réseau associatif, mais confirment également son impact certain sur le développement économique des territoires et sur la création d’emplois durables.

Pour en savoir plus et consulter le rapport d’activité 2016 dans son intégralité, rendez-vous sur : www.initiative-france.fr

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Nouveau rebond des créations d’entreprises en mai 2017

Après un mois d’avril plutôt mitigé, les derniers chiffres publiés par l’Insee indiquent une hausse de 1,6 % du nombre de créations d’entreprises en France au mois de mai 2017.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 47 164 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de mai 2017 : +1,6 % par rapport au mois d’avril, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Institut, cette évolution s’explique non seulement par un redressement relativement important du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+1,7 %), mais aussi par une augmentation assez sensible du nombre de créations d’entreprises classiques (+1,6 %).

Sur la période mars-avril-mai, les chiffres témoignent d’une plus légère accélération du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 0,7 %, dont +4,7 % pour les sociétés et +3,2 % pour les entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs. Une fois de plus, ce sont les secteurs du soutien aux entreprises et du transport qui contribuent le plus à cette hausse globale.

Par ailleurs, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des 12 derniers mois continue de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 2,9 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents : une évolution qui s’explique par une hausse significative du côté des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+6,0 %) et des sociétés (+5,6 %), alors que les immatriculations de micro-entrepreneurs se repat de nouveau (-1,1 %).

Enfin, l’Insee précise que les demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs ne représentent plus que 39,7 % des créations d’entreprises enregistrées au cours des 12 derniers mois, contre 41,3 % un an auparavant.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Porteurs de projets : le Crédit Agricole vous invite aux Cafés de la création !

Initiés par le Crédit Agricole, les Cafés de la création se tiennent actuellement dans toute la France. Dédiés aux porteurs de projets, ils invitent au partage et à l’échange d’informations.

Si le lancement d’une activité demande, en général, beaucoup d’énergie et de persévérance, il s’agit également d’une démarche qui ne manque pas de soulever bon nombre de questions. Et pour cause ! Entre interrogations d’ordre juridique, financier ou encore administratif, force est de constater que la création d’entreprise n’est pas toujours une mince affaire.

Pour répondre à cette problématique et aider les porteurs de projets à surmonter les divers obstacles pouvant entraver la concrétisation de leurs idées, le Crédit Agricole invite les entrepreneurs en herbe à participer aux Cafés de la création.

Organisées dans toute la France, ces rencontres conviviales et informelles réunissent non seulement des experts du domaine de la création d’entreprise (conseillers des Chambres de commerce et d’industrie et des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, réseaux d’accompagnement…), mais aussi des entrepreneurs chevronnés, susceptibles de pouvoir aiguiller les jeunes pousses dans leurs démarches. De quoi développer son réseau professionnel et faire le plein d’informations pour transformer son projet en succès !

L’accès aux Cafés de la création est libre et gratuit. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cafesdelacreation.fr

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Vincent Avanzi, fondateur de La Plume du Futur

Vincent Avanzi est développeur de richesses humaines, poète d’entreprise et fondateur de La Plume du Futur. Auteur de livres et conférencier, il accompagne les entreprises au travers de coaching et de conférences poétiques sur l’éveil des talents créatifs et l’intelligence collective.

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L’initiative Talents des cités met les créateurs d’entreprise à l’honneur

Initié par le ministère de la Ville, le concours Talents des cités récompense tous les ans une quarantaine de créateurs d’entreprise. Les inscriptions pour l’édition 2017 sont désormais ouvertes.

Lancée en 2002 par le ministère de la Ville, l’initiative Talents des cités récompense l’esprit entrepreneurial au sein des quartiers. Co-construite avec l’appui de plusieurs partenaires, dont notamment la Caisse des Dépôts, l’Agence France Entrepreneur (AFE) et le réseau associatif BGE, elle vise à favoriser la cohésion sociale, l’insertion professionnelle et la création d’emplois.

Ainsi, depuis sa toute première édition, Talents des cités a pu accompagner pas moins de 570 créateurs d’entreprise issus des quartiers prioritaires de la politique de la Ville, et ce notamment par le biais de 15 concours régionaux et d’un concours annuel organisé au niveau national. L’objectif ? Changer l’image des quartiers en valorisant les talents qui s’y révèlent, et donner l’opportunité – à ceux qui le souhaitent – d’accéder à l’ensemble des soutiens à la création d’entreprise (formations, séances de coaching, partage d’expériences…).

Les inscriptions pour l’édition 2017 du concours Talents des cités – divisées en 2 catégories, à savoir « création » et « émergence » – sont ouvertes jusqu’au 31 juillet et s’effectuent entièrement en ligne, via le portail web dédié à l’initiative.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.talentsdescites.com

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Région Auvergne-Rhône-Alpes : une nouvelle agence au service des entreprises

Initiée par le conseil régional, la nouvelle agence économique « Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises » sera opérationnelle à partir du 1 septembre 2017. Son budget annuel s’élèvera à 110 millions d’euros.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes poursuit et développe son engagement auprès des entrepreneurs. Récemment annoncée par le président du conseil régional, Laurent Wauquiez, la création d’une nouvelle agence économique, baptisée « Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises », vise à développer l’attractivité du territoire en favorisant l’initiative entrepreneuriale.

En pratique, si sa création a été annoncée le jeudi 18 mai, la nouvelle agence ne sera vraiment opérationnelle qu’à la rentrée, à savoir le 1er septembre 2017. Dotée d’un budget annuel de 110 millions d’euros et composée d’une équipe de 200 personnes, elle aura pour mission d’accompagner 10 000 projets entrepreneuriaux par an, et ce dans la durée. En outre, ses objectifs comprendront : le soutien à « l’émergence de champions régionaux », l’incubation de 150 start-up chaque année, un engagement encore plus important en faveur de l’emploi (avec un appui particulier apporté à la formation et à l’apprentissage) et, enfin, une meilleure coordination des actions menées par la Région sur le plan international.

À travers la création de sa nouvelle agence économique, la Région Auvergne-Rhône-Alpes entend redéfinir ses modes d’intervention auprès de l’écosystème entrepreneurial, tout en étoffant son panel de services dédiés aux entreprises. L’objectif ? Rejoindre « le podium des trois premières régions européennes ». Ni plus, ni moins.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.auvergnerhonealpes.fr

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Stéphanie Gicquel, aventurière polaire Across Antarctica

Aventurière polaire, Stéphanie Gicquel est référencée dans le Guinness Worlds Records pour la plus longue expédition à ski sans voile de traction réalisée par une femme en Antarctique. Elle a réalisé cet exploit en traversant l’Antarctique via le pôle Sud parcourant ainsi 2 045 km en 73 jours, 15 heures et 35 minutes. Elle compare son expédition Across Antarctica au parcours d’un créateur d’entreprise !

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L’université d’été sur la création d’entreprise en sciences de la vie : c’est bientôt !

Organisée par l’Institut Pasteur et le pôle de compétitivité Medicen, l’université d’été dédiée à la création d’entreprise en sciences de la vie se tiendra les 6 et 7 juillet 2017 à Paris.

L’institut Pasteur, fondation privée à but non lucratif, et le pôle de compétitivité et d’innovation technologique en santé Medicen Paris Région proposent cette année une université d’été sur le thème de la création d’entreprise en sciences de la vie.

Au programme : pas moins de 14 conférences et workshops (comment monter son projet et comment le financer ?), ainsi que des séances de coaching et de networking, organisées avec le concours d’une trentaine d’experts de la création d’entreprise dans le domaine de la santé. L’occasion de faire le plein d’informations, rencontrer des professionnels issus d’horizons divers (entrepreneurs, business angels, scientifiques et chercheurs) bénéficier de conseils personnalisés et concrétiser son projet !

Organisée en 4 demi-journée thématiques, l’université d’été « Création d’entreprise en sciences de la vie » se tiendra les jeudi 6 et vendredi 7 juillet 2017 dans les locaux de l’Institut Pasteur à Paris.

Pour en savoir plus et accéder au programme détaillé de l’événement, rendez-vous sur : www.pasteur.fr

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Réseau Entreprendre s’interroge sur le profil des porteurs de projets soutenus

Dans sa dernière enquête panorama, l’organisme d’accompagnement Réseau Entreprendre dresse le portrait-robot des porteurs de projets épaulés au fil des 5 dernières années.

Au cours des 5 dernières années, pas moins de 4 671 porteurs de projets ont été accompagnés par Réseau Entreprendre. Mais quel est le profil « type » des entrepreneurs soutenus ? Quels sont les secteurs les plus prisés ? Et à quel point les jeunes entreprises sont-elles pérennes ? Réalisée avec le concours de l’institut d’études TMO Régions, la dernière enquête panorama du réseau associatif apporte des réponses à toutes ces questions.

Selon les chiffres publiés, l’âge moyen des entrepreneurs ayant bénéficié d’un accompagnement s’élève ainsi à 39 ans, avec une forte progression des jeunes de moins de 30 ans sur les 5 dernières années. En revanche, bien qu’il y ait de plus en plus de femmes entrepreneures, force est de constater que la parité est aujourd’hui loin d’être atteinte, les hommes représentant toujours 83 % des porteurs de projets soutenus. Dans le détail, 75 % d’entre eux détiennent un bac+4, 70 % entreprennent seuls et 48 % ont été salariés avant de lancer leur propre activité.

L’enquête révèle aussi que 59 % des jeunes entreprises ont été créées dans le secteur des services et 17 % dans l’industrie. Des chiffres qui témoignent, par ailleurs, d’une évolution significative en faveur des services au cours des 10 dernières années : ainsi, en 2006, l’industrie concentrait encore 25 % des jeunes pousses épaulées par le réseau, contre 48 % « seulement » pour les services.

Enfin, si les entreprises soutenues par Réseau Entreprendre ont créé plus de 27 000 emplois directs au cours des 5 dernières années (soit, en moyenne 11,6 emplois par entreprise), elles font également preuve d’une pérennité supérieure à la moyenne nationale : en effet, au bout de 3 ans, 91 % des entreprises accompagnées étaient toujours en activité, contre 71 % au niveau national.

Pour en savoir plus et consulter l’enquête panorama 2016 dans son intégralité, rendez-vous sur : www.reseau-entreprendre.org

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