Terrateck : des créateurs renouvellent le business agricole

Zoom sur deux créateurs atypiques, lauréats du prix Innovons Ensemble, porteurs d’un projet innovant dans le secteur agricole.

A l’heure où nombre de créations d’entreprises se jouent sur le terrain des applications Smartphones, d’internet, des services, deux jeunes relèvent un sacré défi : renouveler le genre dans le domaine de l’agriculture. Une initiative récompensée par le dernier prix Création Innovons Ensemble.

A 23 ans, le pari est osé. Romain Wittrisch et Pierre Soudan se voient récompenser pour un projet ambitieux : Terrateck, une entreprise de conception, fabrication et commercialisation de matériel pour l’agriculture biologique (désherbage mécanique, enrouleurs de filets, laveuses et brosseuses à légumes…). Les deux porteurs de projet ont, en effet, identifié un besoin sur le marché de l’agriculture bio : s’il existe une offre de machines adaptées pour les grosses exploitations, celles-ci ne sont pas utilisables sur les surfaces plus modestes, et pas adaptées aux techniques de l’agriculture bio. Ainsi, de nombreux producteurs bio se voient contraint de recourir à une main d’œuvre plus importante pour pallier le manque de solution mécanique.

Terrateck a donc pour objectif de s’emparer de ce marché en plein développement en proposant aux agriculteurs bio une gamme de matériel et machines agricoles adaptée.

Les deux jeunes créateurs, issus du milieu agricole, sont passionnés d’agriculture bio et d’entrepreneuriat. Romain, 23 ans, qui a suivi des études commerciales, est diplômé du Bachelor Negocia et a déjà 2 créations d’entreprises à son actif ! Pierre, 23 ans également, est diplômé d’un DUT en génie mécanique et a déjà conçu de nombreuses machines agricoles pour l’exploitation de ses parents, agriculteurs. En bref, deux profils complémentaires. Et une démarche volontariste : afin de mener à bien leur projet de création, les deux jeunes hommes ont mené de front le Master Entrepreneuriat d’Advancia, l’école de la création de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, mais en apprentissage : Pierre travaille à la fabrication de matériel industriel et Romain dans une coopérative de céréales bio.

Actuellement, Terrateck envisage de lever 350 000 à 450 000 euros pour passer du stade de prototype à la production et commercialisation du matériel. « Les tests matériel sont en cours, les brevets suivront, explique Romain. L’entreprise, elle, ne sera créée que fin 2012. Nous ne nous lancerons qu’une fois les produits prêts, avec un portefeuille de cats. » Réalisme, pragmatisme : deux ingrédients qui, mixés à l’innovation, devraient faire des étincelles !

Contact :
groupeterrateck@gmail.com – http://www.terrateck.com

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Bitwiin.com : site d’emploi 100 % senior, 100 % malin

544 000 : c’est le nombre de seniors en recherche d’emploi. Un chiffre et une réalité qui ne cessent de prendre de l’ampleur. Ainsi, selon Pôle emploi, le nombre de chômeurs de plus de 50 ans est en constante augmentation : +17 % sur un an et +57 % depuis 2008.

C’est sur ce constat sans appel que des créateurs ont détecté un vrai besoin sur le marché et se sont lancés en 2008 dans la création d’entreprise. Le concept est simple   Bitwiin est un site internet d’emploi, avec petites annonces d’offres et de demandes, et mise en relation entre demandeurs d’emploi et entreprise ou particulier-employeur. La véritable audace des créateurs de Bitwiin : se spécialiser sur le marché des seniors ! Aujourd’hui, le site compte plus de 8 500 seniors volontaires qui proposent leurs services dans toute la France, autour de plus de 90 compétences (bricolage, comptabilité, garde d’enfants, commercial, compétences administratives, management, services aux entreprises…), et plus de 2 500 employeurs – particuliers et entreprises. Le site a été créé en avril 2008 par Bertrand Favre, Thomas Fourdin et Luc-Auréa Nory. Ces trois entrepreneurs ont conçu leur offre en a avec une vingtaine de seniors qui ont suivi le développement de près, pour réaliser un outil ergonomique et visuel qui leur soit adapté. Aujourd’hui gérée par Bertrand Favre, l’entreprise devrait enregistrer cette année un chiffre d’affaires de 200 000 à 300 000 euros.

Afin de populariser cette offre encore peu connue, Bitwiin a mis en place une stratégie de communication en prise avec le quotidien. Ainsi, lors de la rentrée scolaire, la jeune entreprise s’est adressée en particulier aux mamans surchargées. L’idée : montrer les atouts des seniors qui proposent sur le site de la garde d’enfants, bien sûr, mais aussi des services comme la couture, ou encore des offres originales comme celle de ce senior proposant aux mamans et à leurs bambins de participer à des ateliers de peinture. Autre axe de développement, autre cible : les entreprises. Bitwiin profite ainsi de la Semaine nationale des retraités et des personnes âgées (17 au 23 octobre 2011) pour proposer aux entreprises de déposer gratuitement des offres d’emploi. Une occasion de tester l’offre et d’élargir le panel d’annonces.

Echange d’expérience, dialogue entre générations, disponibilités : les atouts des seniors sont nombreux, et Bitwiin se charge de le faire savoir !

Le contact

www.bitwiin.com

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See’Up : trois jeunes créateurs qui voient loin

See’Up est une jeune start-up proposant les premières lunettes de lecture universelles en libre-service. Une entreprise innovante et engagée dans une démarche responsable qui séduit déjà un marché en pleine croissance.

Trois jeunes de 24 ans qui s’interrogent sur la presbytie… : des angoissés, des pessimistes ? Non, des entrepreneurs ! Xavier Aguera, Quentin Couturier et Charles Brun sont en effet les créateurs de See’Up, une jeune entreprise qui s’attaque à un marché atypique, celui des presbytes. Surprenant, mais porteur.

En effet, on recense 22 millions de presbytes en France (et 160 millions en Europe). Plus encore, face au vieillissement de la population, le nombre de personnes presbytes est en constante augmentation : en 2020, 40 % de la population française sera presbyte (2,5 milliards dans le monde). Si des lunettes de correction existent, de nombreuses personnes mettent beaucoup de temps à prendre conscience qu’elles en ont besoin. En parallèle, de nombreux presbytes oubat régulièrement leurs lunettes… A la clé, la multiplication de situations gênantes : difficulté à lire un menu, à remplir un bordereau à la Poste ou à la banque, à remplir un chèque, etc.

L’idée de See’Up ? Proposer un système innovant de mise à disposition de lunettes de lecture dans les établissements où il existe un besoin de lecture et/ou d’écriture. Concrètement, les trois créateurs ont mis au point, avec l’aide d’une designer, une lunette face-à-main. Equipé de verres de dioptrie +2.5, See’Up corrige tous les degrés de presbytie dépendamment de la distance à laquelle il est positionné devant ses yeux. Autre atout : le See’Up est plat et réversible, s’adaptant ainsi aux droitiers comme aux gauchers, avec des verres fonctionnant dans les deux sens. Le petit plus ? Les lunettes sont personnalisables, devenant aussi un outil de communication pour les établissements qui le proposent en libre-service à leur catèle ou usagers.

Ce qu’on aime : outre la bonne idée, le See’Up s’inscrit dans une démarche responsable. En effet, cette lunette est fabriquée en France au sein de la « Plastics Vallée ». Le plastique utilisé est recyclable. Enfin, les produits sont assemblés par des personnes handicapées dans un ESAT (établissement et services d’aide par le travail).

Une démarche gagnante puisqu’à ce jour, plus de 7 000 lunettes sont déjà proposées en libre-service par des établissements variés : banques, assurances, etc. et même la Ville de Paris. Prometteur pour cette entreprise lauréate du Prix « Paris Initiative Entreprise », et qui figure dans le palmarès des « 5 plus belles Start-Up » d’ESCP Europe !

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Shoesofprey.com : pour créer ses chaussures sur mesure

Le site australien permet aux passionnées de mode de créer et d’acheter en ligne leurs chaussures.

Les escarpins sur mesure que Jodie Fox ramenait régulièrement de Hong Kong émerveillaient ses amies. Avec son mari Michael et un ami informaticien, deux ex-salariés de Google, elle s’est dit qu’il y avait peut-être là une idée de business à creuser. Après plusieurs mois de gestation, le trio austraa lance Shoes of Prey.com, le premier site permettant de créer en ligne les chaussures de ses rêves. Forme, hauteur du talon, couleur, matière, déco… un nombre infini de combinaisons est possible. Pas besoin de savoir utiliser un logiciel de design, l’utilisation du service est à la portée de tout le monde. L’internaute peut même sauvegarder le modèle créé avant d’acheter et le faire commenter par ses amis. A l’arrivée, il lui en coûtera de 130 à 235 euros hors frais de port (15 euros) pour recevoir sa paire customisée. Mais avant de porter sa création, le cat devra patienter en moyenne cinq semaines, le temps de faire fabriquer « à la main » le modèle unique. Le site s’engage à rembourser l’acheteur si ce dernier n’est pas satisfait du produit sous certaines conditions.

Avantage du concept pour le e-commerçant : les chaussures sont fabriquées à la demande, ce qui permet de maîtriser les stocks. Le marché potentiel ne serait pas négligeable. D’après une enquête réalisée au Royaume-Uni, les deux tiers des femmes possèdent en moyenne 10 paires de chaussures jamais ou quasiment jamais portées. Ce qui démontre qu’un tel achat est souvent le fruit d’un compromis. En leur proposant d’imaginer elles-mêmes leur modèle, les créateurs du site sont persuadés de répondre aux attentes des fashionistas.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : comme tout bon projet créé dans le monde de la mode, le site a été testé en version « beta » plusieurs mois avant son lancement définitif.Le chiffre : 150 000 visiteurs uniques par mois en quelques semainesLe contact : jodie@shoesofprey.com, www.shoesofprey.fr

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Weblib : après Vélib’, place au Weblib !

Le système du vélo en libre service fait un tabac. La société Weblib s’en inspire et le transpose aux tablettes informatiques, qu’elle met à la disposition des clients et usagers dans les cafés, restaurants, gares, stations d’autoroute.

Mettre des tablettes iPad à la disposition du public, qui les utilise librement pour surfer en sirotant son café ou en avalant un sandwich entre midi et deux, quelle bonne idée ! C’est la jeune société Weblib qui l’a eue, en s’inspirant du succès du Vélib’. « On offre un service aux personnes qui souhaitent rester connectées, mais n’ont pas pour autant envie de transporter leur iPad ou leur ordinateur partout avec elles », explique Arthur Philbé, DG adjoint de Weblib.

Le service est gratuit pour l’utilisateur, puisque c’est l’établissement – café, restaurant, magasin – qui paie l’abonnement. Celui-ci couvre la mise à disposition des tablettes et leur maintenance, ainsi que la connexion internet. Pour les enseignes cates, comme Colombus Café, La Croissanterie ou Club Med Gym, c’est un bon moyen d’attirer et de fidéliser une catèle technophile qui souhaite rester connectée. Après un démarrage plus compliqué que prévu – « il est toujours difficile d’imposer son idée quand on est précurseur » –, Weblib est aujourd’hui présent sur une cinquantaine de sites. Après avoir ciblé les cafés, restaurants, puis les gares et stations d’autoroute, les fondateurs visent maintenant les lieux publics : hôpitaux, bibliothèques municipales, mairies…

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : mieux vaut viser les chaînes constituées que les établissements indépendants. Cela permet de vendre plusieurs abonnements d’un coup et de rentrer plus vite dans son investissement.Le chiffre : 150 euros, c’est le prix d’un abonnement mensuel au service weblib, avec 2 iPad fournis, pour un engagement de 24 mois.Le contact :
www.weblib.fr

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Nouvelles techno : précéder les attentes des consommateurs

Smartphones, tablettes, applications… Les Français sont friands de nouveaux équipements et de services innovants. Pour répondre à leur demande, il est conseillé d’être en perpétuelle évolution et de s’appuyer sur des équipes polyvalentes.

De nouveaux produits de consommation et services viennent constamment renouveler un marché où le cycle de vie est de plus en plus court. D’où les nombreuses opportunités. A condition de précéder les tendances ! Le créateur devra sans cesse surveiller les changements d’attitude et de comportement des consommateurs, ainsi que les stratégies de ses concurrents, afin de toujours répondre aux besoins du marché.

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Green Business : le business à l’aube du vert

Produire mieux, consommer autrement : l’environnement et l’éthique renouvellent les données du business tout en créant de nouvelles opportunités.

Plus que jamais, le développement durable est une valeur montante et représente un gisement de création d’activités. La crise économique frappe les esprits et conduit les consommateurs à remettre en cause la notion de consommation. Consommer moins mais mieux, telle est l’une des tendances fortes actuelles.

Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les biens et services contribuant à l’amélioration de l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables sont l’un des secteurs qui résiste le mieux à la crise économique. La croissance est tirée par les énergies renouvelables. Si le développement durable concerne de multiples domaines, le bâtiment est sans nul doute le secteur où les pistes de création sont les plus vastes. En effet, le bâtiment intervient pour 45 % de la consommation d’énergie finale en France et 23 % des émissions de gaz à effet de serre. Parmi les secteurs où les opportunités de création seront nombreuses, on trouve la recherche et développement (bureaux d’études), la conception et fabrication (industrie), le conseil en économie d’énergie, l’installation de matériel, contrôle et entretien. Mais aussi toute une palette de nouveaux services ou de produits malins. En parallèle, la prise de conscience des consommateurs qu’il est possible de consommer différemment implique pour les entreprises de produire mieux, moins polluant, mais aussi plus éthique. C’est une des données clés de l’éco-conception, visant à intégrer les problématiques environnementales dans la conception des produits ou services. Le green-business n’est pas réservé aux multinationales ! Après les gisements de pétrole, l’heure est au gisement d’idées vertes.

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Recyc-Matelas : recycler les matelas usagés

Pionnière en France sur ce créneau, l’entreprise devrait profiter dès l’an prochain d’une nouvelle législation sur les déchets issus des biens d’ameublement.

Mais que deviennent les matelas laissés sur les trottoirs ? Ils finissent tous dans des décharges, autorisés ou sauvages. Aucune solution de valorisation n’existe pour ces produits en fin de vie. C’est à partir de ce triste constat pour l’environnement que Jeremy Settbon et Franck Berrebi, 33 ans tous les deux, ont décidé de lancer Recyc-Matelas Europe, la première entreprise à redonner aux vieux matelas une seconde vie. Opérationnelle depuis mars 2010, leur usine située à Limay (Yvelines) traite environ 10 000 pièces par mois avec une vingtaine de salariés. Les volumes collectés s’accroient au fur et à mesure que se nouent des partenariats avec des magasins de meubles, sociétés de déchets, collectivités locales ou chaînes de literie (La Compagnie du Lit). Une opération test avec le groupe hôtelier Accor est en cours. 95 % des matériaux (coton, laine, feutre, latex, bois, métal…) sont récupérés en grande partie mécaniquement pour être revendus aux industries potentiellement concernées (textile, auto, bâtiment, isolation…). Première à exploiter le créneau en France, Recyc-Matelas veut prendre de vitesse d’éventuels concurrents en étendant rapidement son activité à l’ensemble du territoire. L’objectif est d’ouvrir neuf autres usines avant 2014. D’ici là, probablement en janvier 2012, un décret issu du Grenelle de l’environnement va obliger les fabricants de literie à organiser la récupération de leurs produits usagés en vue de leur recyclage. Un éco-organisme devrait être créé pour piloter la filière. Sûrement un « accélérateur de business » pour l’entreprise.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : faire une étude de marché pour valider son idée et connaître son réel potentiel.Le chiffre : un million d’euros investi dans l’usine.Le contact : Franck Berrebi, Tél. : 01 49 97 08 78, www.recyc-matelas.com/fr

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Gemily Bio : manger bio et local

Dans sa région de Dunkerque, l’entreprise assure la livraison de fruits et légumes bio pour les particuliers et les entreprises.

Jeunes mères au foyer, Emilie Cousin et Peggy Pin souhaitaient nourrir leurs enfants avec des produits biologiques. De quoi les inciter à créer en septembre 2010 leur propre entreprise de livraison de fruits et légumes bio à domicile, Gemily Bio. Avec l’aide de la CCI locale, l’activité a démarré rapidement avec un site Internet comme outil de communication principal. Les produits viennent exclusivement de producteurs locaux (Nord) afin d’éviter les transports et leur impact sur l’environnement. Les commandes de « paniers bio » ou à la carte peuvent être passées par téléphone ou via le site de la société. Les deux associées visent à la fois une catèle de particuliers (famille, personnes âgées…) et d’entreprises, d’où partiraient des commandes pour les cantines, l’organisation de réunions ou de cocktails. Actuellement, les créatrices qui se sont lancées avec très peu de moyens utilisent un véhicule personnel pour aller chercher les produits et assurer les livraisons. Les premiers résultats sont prometteurs, estiment-elles, avec entre 20 et 30 commandes par semaine. Elles espèrent monter rapidement en puissance. D’autant que récemment, le choix s’est enrichi de jus de pomme et de fromages, bio et élaborés localement bien sur.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : sachez faire preuve de souplesse pour vous adapter aux besoins des cats.Le chiffre : moins de 1 000 euros d’investissement.Le contact :
http://www.mon-panier-bio.com/gemilybio-paniers-de-legumes-bio-a-domicile-dans-le-nord-59-s608.html

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Versoo : organiser la collecte et le recyclage de gobelets

L’entreprise angevine compte séduire les grands sièges sociaux, gros consommateurs de boissons en gobelets plastiques.

Sur les quatre milliards de gobelets en plastique utilisés et jetés chaque année en France, seulement 1 % sont recyclés. Valérie et Xavier Delesalle, qui ont dirigé une entreprise de distribution automatique de boissons, connaissent bien le problème. Et ont décidé d’apporter une solution en créant un nouveau business. Concrètement, Versoo organise la collecte et le traitement des gobelets plastiques. Première étape, des collecteurs conçus spécialement par la PME angevine sont installés dans les espaces de pause des entreprises. Ces machines avalent jusqu’à 2 500 gobelets usagés, rempilés automatiquement dans leur carton d’origine. Lorsque l’équivalent d’une palette est collecté, Versoo fait appel à un transporteur qui va récupérer les cartons en complément d’un chargement (il ne vient pas exprès) et les amener jusqu’à un Ensat (ex CAT), près d’Angers. Les travailleurs handicapés vont trier et compacter les gobelets. Lesquels seront ensuite récupérés par un partenaire industriel qui va les mélanger à des résidus de fonderie pour en faire des produits de lestage pour lave-linge. Aujourd’hui, une trentaine de collecteurs sont implantés dans diverses entreprises. Parmi ses plus grands cats, le siège de la Société générale à Paris et Auchan à Tours.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : pour des cats importants, armez-vous de patience et prévoyez de la trésorerie. Dans les grands groupes, les circuits de décision sont très longs.Le chiffre : 120 000 euros d’investissement.Le contact : Valérie et Xavier Delesalle – Tél. : 02 41 87 96 80, www.versoo.com

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