Immatriculation des sociétés en Europe : la France rapide et peu onéreuse !

Une récente étude compare les conditions d’immatriculation des entreprises dans les 28 États constituant l’Union européenne.

L’attractivité d’un territoire réside dans un certain nombre de variables, comme une fiscalité avantageuse ou un bon réseau. Sans être déterminants, la rapidité et un tarif réduit pour immatriculer une entreprise jouent aussi leur rôle.Dernière étape dans la création d’une entreprise qui lui confère officiellement une existence juridique, l’immatriculation a fait l’objet de mesures d’harmonisation au sein de l’Union européenne (UE). Mais force est de constater qu’elle présente encore des disparités entre les pays.

C’est pourquoi le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce (CNGTC) a décidé de mener une étude comparative sur l’immatriculation des Sociétés anonymes à responsabilité limitée (SARL) qui constituent la forme la plus utilisée par les entrepreneurs européens. Pour ce faire, trois critères ont été retenus : le délai d’immatriculation, son tarif et le prix d’un extrait authentique d’immatriculation.

Que montre cette étude ? Contrairement à certaines idées reçues, la France se situe parmi les pays les plus rapides et les plus attractifs pour immatriculer une entreprise.Concernant le délai d’immatriculation (qui a gagné en vitesse grâce à l’enregistrement en ligne), de nombreux pays permettent d’inscrire une entreprise dans les 24 heures : Pays-Bas, Royaume-Uni, Italie, France, mais également Estonie ou Malte. Quand cette procédure requiert 3 ou 4 jours dans une majorité de pays, 2 ou 3 semaines en Pologne, en République Tchèque ou au Portugal, ou, pire, plusieurs semaines dans certains pays généralement considérés comme très accueillants pour les entreprises (Allemagne, Suède…).

La comparaison sur les tarifs n’est, quant à elle, pas aisée car les situations sont difficilement comparables, certains pays exigeant l’intervention d’un notaire ou l’envoi postal… En synthèse, on relève que la tarification varie entre la gratuité dans quelques pays et plusieurs centaines d’euros dans la majorité des États (contre un peu moins de 90 euros en France).

Enfin, le prix d’un extrait authentique d’immatriculation (le fameux « extrait K-bis » en France), véritable passeport de l’entreprise, oscille, lui aussi, entre la gratuité en Slovénie, Belgique, Lituanie, à quelques euros en France, Espagne, Slovaquie, Malte, et à plusieurs dizaines d’euros au Portugal ou au Royaume-Uni.

Vers une harmonisation européenne ?

Nous avons pu voir que les exigences en matière de création d’entreprises diffèrent d’un pays à l’autre au sein de l’Union européenne, laquelle poursuit ses efforts afin d’orienter ses membres vers des objectifs communs :– la naissance d’une entreprise sous 3 jours ouvrables ;– un tarif d’immatriculation inférieur à 100 euros ;– l’accomplissement de toutes les formalités auprès d’une autorité unique ;– un parcours d’immatriculation totalement digital ;– la possibilité d’enregistrer en ligne une entreprise dans un autre pays de l’UE à travers les points de contact nationaux ; – la garantie de la protection des données personnelles.

Pour en savoir plus, consultez l’étude sur le site du CNGTC.

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Pascal Lorne, co-fondateur de GoJob

Ancien entrepreneur à succès de la Silicon Valley, Pascal Lorne est revenu en France où il a lancé GoJob, une plate-forme de recherche d’emploi sur le modèle collaboratif. Le Blablacar de l’emploi en quelque sorte, qui met en relation des demandeurs d’emploi motivés avec des entreprises ayant besoin d’embaucher. Une agence d’intérim 100 % numérique avec près de 8 000 personnes inscrites !

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Créer une entreprise du commerce : l’Insee fait le bilan de l’année 2014

Selon une récente étude Insee Première, pas moins de 108 000 entreprises ont été créées en 2014 dans le secteur du commerce. Retour sur les principales tendances de l’année.

Au cours de l’année 2014, 108 000 entreprises ont été créées dans le secteur du commerce : l’équivalent de 20 % des créations tous secteurs confondus, selon une étude récemment publiée par l’Insee.

Mais concrètement, quelles sont leurs caractéristiques ? D’après les chiffres relevés, 57 000 des créations enregistrées en 2014 ont été déclarées sous le régime d’auto-entrepreneur. Quant aux 51 000 entreprises classiques immatriculées au cours de la même année, 68 % d’entre elles se sont constituées en société, mobilisant, par ailleurs, un investissement financier relativement important.

De plus, l’Insee révèle que les entreprises classiques du commerce s’implantent le plus souvent dans le sud de la France, dans des zones urbaines ou encore dans des agglomérations de taille moyenne. En termes de visibilité dans la sphère numérique, 39 % d’entre elles s’étaient dotées d’un site internet dès le lancement de leur activité, 16 % proposant même un service de vente en ligne.

Enfin, quant au profil des créateurs d’entreprise du commerce, force est de constater qu’il ressemble à celui que l’on peut observer dans les autres secteurs d’activité : ainsi, selon l’Insee, 17 % des créateurs ont moins de 30 ans, tandis que 23 % sont âgés de 50 ans ou plus. Par ailleurs, sept créateurs sur dix sont des hommes, et pas moins d’un tiers des porteurs de projet n’en sont pas à leur première expérience entrepreneuriale.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr



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Les SAS dispensées de désigner un commissaire aux apports

À l’instar des SARL, les SAS ne sont désormais plus obligées de désigner un commissaire aux apports lors de leur constitution.

La loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite « loi Sapin 2 », du 9 décembre 2016 a introduit de nombreuses dispositions intéressant les sociétés commerciales. Parmi celles-ci, la possibilité pour les sociétés par actions simplifiées (SAS) de ne pas désigner de commissaire aux apports lors de leur constitution.


Rappel : jusqu’à présent, en cas d’apport en nature dans une SAS, les associés fondateurs devaient obligatoirement désigner un commissaire aux apports ayant pour mission d’évaluer cet apport et de rédiger un rapport qui était inséré dans les statuts de la société.

Ainsi, les futurs associés d’une SAS (ou d’une SASU), par une décision unanime, pourront se dispenser de désigner un commissaire aux apports à la double condition que la valeur d’aucun apport en nature n’excède un montant qui sera prochainement fixé par décret (30 000 € pour les SARL) et que la valeur totale de l’ensemble des apports en nature n’excède pas la moitié du capital.

Attention, en l’absence de désignation d’un commissaire aux apports ou si la valeur retenue est différente de celle proposée par le commissaire aux apports, les associés seront solidairement responsables pendant 5 ans, à l’égard des tiers, de la valeur attribuée aux apports en nature lors de la constitution de la société.


Précision : cette disposition entrera en vigueur à compter de la parution du décret fixant le seuil à ne pas dépasser pour un apport en nature.

Par ailleurs, dans une démarche d’allègement du coût de constitution d’une EURL ou d’une SASU, dont l’associé unique est une personne physique, réalisée au moyen d’apports en nature, la loi a prévu un cas supplémentaire de dispense. Ainsi, ces sociétés ne sont plus tenues, depuis le 11 décembre 2016, de désigner un commissaire aux apports lorsque l’associé unique, personne physique, exerçant son activité professionnelle en nom propre avant la constitution de la société y apporte des éléments qui figuraient dans le bilan de son dernier exercice.


À noter : ce nouveau cas de dispense s’ajoute au cas général de dispense exposé ci-dessus.

Enfin, s’agissant des SARL, la loi a prévu un nouveau cas de dispense de commissaire aux apports. Désormais, les SARL qui procèdent à une augmentation de leur capital par des apports en nature sont dispensées, par une décision unanime des associés, de l’intervention d’un commissaire aux apports. Pour bénéficier de cette dispense, aucun apport en nature ne doit être supérieur à 30 000 € et la valeur totale de l’ensemble des apports en nature ne doit pas excéder la moitié du capital social. Jusqu’alors, la dispense de commissaire aux apports dans la SARL n’était possible que lors de la constitution de la société.


Art. 130, loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, JO du 10

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Créateurs d’entreprises innovantes : le 19 concours i-Lab est ouvert !

Bpifrance et le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche viennent de lancer la 19 édition d’i-Lab, concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes.

À l’origine créé par le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour rapprocher la recherche publique du monde de l’entrepreneuriat, le concours i-Lab vise à récompenser les meilleurs projets innovants de création d’entreprise avec un fort contenu technologique. À la clef, une subvention pouvant atteindre 450 000 euros, destinée à financer un programme de recherche et de développement pour finaliser un produit, procédé ou service technologique innovant.

Pour y participer, les candidats peuvent d’ores et déjà s’inscrire en ligne via la plate-forme Bpifrance.

Date limite des candidatures : 21 février 2017 à 12 heures.

Pour obtenir plus d’informations sur les modalités de participation, rendez-vous sur le site du ministère.

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Erwan Kezzar, co-fondateur de Simplon.co

Simplon.co est un réseau d’« écoles » qui propose une formation intensive et gratuite de 6 mois pour devenir développeur de sites internet et d’applications web/mobile pour ceux qui veulent en faire leur métier. Prioritairement ouverte aux non-diplômés, demandeurs d’emploi…, elle peut se faire en France, mais aussi en Roumanie, en Zambie ou en Afrique du Sud.

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Le nombre de créations d’entreprises rebondit en novembre 2016

Après un mois d’octobre plutôt mitigé, les derniers chiffres publiés par l’Insee – relatifs au mois de novembre – indiquent une hausse de 4,4 % du nombre de créations d’entreprises en France.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 48 755 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de novembre 2016 : +4,4 % par rapport au mois d’octobre, tous types d’entreprises confondus. En pratique, cette évolution s’explique non seulement par une hausse du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+4,5 %), mais aussi par une augmentation – presque aussi importante – du nombre de créations d’entreprises classiques (+4,4 %).

Les chiffres témoignent, par ailleurs, d’un redressement sensible du nombre cumulé de créations d’entreprises en France sur la période septembre-octobre-novembre : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 4,7 %, tous types d’entreprises confondus (dont +10,3 % pour les créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs et +6,1 % pour les entreprises sous forme sociétaire). Une fois de plus, ce sont les secteurs du transport et du soutien aux entreprises qui contribuent le plus à cette hausse globale.

De même, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois continue de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 5,7 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents. Ceci s’explique principalement par une forte hausse des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+12,5 %) et de sociétés (+10,2 %), qui est néanmoins pondérée par une nouvelle baisse – bien que légère – du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (-1,4 %).

Enfin, l’Insee précise que les demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs ne représentent plus que 40,4 % des créations d’entreprises enregistrées au cours des douze derniers mois – contre 43,3 % un an auparavant.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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3 étude France Active : retour sur l’impact de l’action menée auprès des entrepreneurs

Dans une récente étude d’impact, le réseau associatif France Active fait le point sur la situation économique et sociale des entrepreneurs accompagnés au cours des trois dernières années.

Réalisée auprès de 935 entrepreneurs, la dernière étude d’impact du réseau associatif France Active dresse un bilan encourageant de l’action menée auprès de l’écosystème entrepreneurial français au cours des trois dernières années.

Concrètement, selon les résultats publiés, 81 % des entreprises financées par France Active en 2012 ont, en effet, réussi à passer le cap des 3 ans et sont, à ce jour, toujours en activité. Par ailleurs, 79 % d’entre elles ont été excédentaires dans le dernier exercice et pas moins de 71 %  déclarent avoir confiance dans l’avenir.

Une bonne santé financière et une dynamique économique qui, selon le réseau associatif, se reflètent également au niveau RH : près de la moitié (47 %) des créateurs d’entreprise accompagnés ont ainsi procédé à des recrutements pendant les trois premières années d’existence de leur structure. En moyenne, 2,3 emplois ont été créés.

Enfin, 91 % des entrepreneurs interrogés estiment que l’intervention de France Active a été importante – voire déterminante – pour la réussite de leur projet, leur permettant notamment de bénéficier d’un regard extérieur (60 %) et de mobiliser d’autres financeurs (58 %).

Pour en savoir plus et consulter le détail de la dernière étude d’impact France Active, rendez-vous sur : www.franceactive.org

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Yann Lepage, fondateur et directeur général de En Sa Mémoire

Yann Lepage a réussi son pari : créer un service de qualité avec sa société En Sa Mémoire qui est aujourd’hui n° 1 en France de l’entretien des tombes de nos chers disparus, avec un service dédié au fleurissement, au nettoyage et à l’entretien des sépultures, parfois utile lors d’un déménagement, d’une perte de mobilité ou de dispersion des familles. Un marché qui ne pourra que se développer !

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Dernière ligne droite pour rejoindre la 4 promotion de l’accélérateur Le Comptoir !

Dédié aux jeunes entrepreneurs de 18 à 35 ans, l’accélérateur Le Comptoir, implanté à Montreuil, recrute actuellement sa promotion 2017. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 12 décembre 2016.

Lancé en 2014, l’accélérateur montreuillois Le Comptoir, dédié aux entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, a récemment lancé un appel à candidatures pour recruter sa nouvelle promotion de start-up innovantes pouvant rejoindre l’aventure dès février prochain.

À la clé : un suivi personnalisé (comprenant mentorat, mise en réseau et formations), un espace de travail de 200 m², ainsi qu’un contact direct avec le fonds d’investissement « Le Comptoir de l’Innovation ». De quoi accélérer le développement des jeunes entreprises incubées et les aider à préparer leur première levée de fonds !

Mais ce n’est pas tout ! Au-delà des services d’accompagnement et d’hébergement proposés sur place, Le Comptoir offre également un accès privilégié au réseau Impact Network, rassemblant pas moins de 15 incubateurs dans 12 pays différents, et permet aux entrepreneurs participants d’échanger, tout au long de leur séjour, avec de nombreux partenaires institutionnels et privés.

Les inscriptions pour rejoindre la 4e promotion de l’accélérateur Le Comptoir sont ouvertes jusqu’au 12 décembre 2016.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.le-comptoir.co

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