Visionwalks.com : des safaris nocturnes

Voir des animaux enfermés en cage, au zoo, c’est triste. Vision Walks, une entreprise australienne spécialisée dans le tourisme animalier, organise des safaris nocturnes. Une manière originale de découvrir la faune locale, à l’aide de lunettes à intensification de lumière.

Imaginez-vous en train de scruter la forêt tropicale de nuit, équipé de lunettes de vision nocturne, et d’observer sans être vu les animaux qui sortent se désaltérer ou chasser. Cette expérience unique au monde, la société austraane Vision Walks la propose à ses cats en quête de nouvelles sensations. « C’est le meilleur moyen de découvrir la faune, sans la déranger avec un projecteur », précisent les fondateurs de l’entreprise.

Six expéditions nocturnes sont organisées chaque semaine. Pour les heureux participants à ces safaris pas comme les autres, c’est l’occasion de découvrir et d’observer, en toute discrétion, la faune tropicale : opossums, koalas, crapauds, hiboux, pythons… Le tout en bénéficiant des commentaires d’un guide animalier, parfaitement au fait de son sujet. A l’issue, les participants se retrouvent aux abords d’une chute d’eau, sous les étoiles, pour déguster un bon chocolat chaud, et partager leurs émotions.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : le safari nocturne est une activité pointue qui draine un public de passionnés. Pour ne pas se priver d’une catèle plus large, il est conseillé d’organiser des activités diurnes en parallèle. C’est ce que fait Vision Walks, en proposant des excursions, à la découverte de la faune et la flore locales.Le chiffre : le safari nocturne est facturé 99 dollars austraas par personne, soit 75 euros. Il dure 3 heures et demie, et chaque groupe compte 10 personnes maximum.Le contact :
www.visionwalks.com

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Belkiz : du mobilier pour bébé en carton

L’innovation est un excellent moyen de s’implanter sur un marché déjà occupé. C’est ce que démontre l’exemple de Belkiz, une petite entreprise australienne, qui s’est fait une place sur le marché du mobilier pour bébé, à partir d’une idée toute simple, mais très originale.

En Australie comme chez nous, les industriels du mobilier pour bébé sont légions. Il y en a pourtant un qui sort du lot. C’est un petit fabricant, qui se démarque par l’originalité de son offre. Belkiz, c’est son nom, produit en effet du mobilier de puériculture en carton. Sa première création est une chaise haute pour bébé, démontable à volonté ou presque, que l’on peut emmener avec soi lorsque la famille se déplace ou part en voyage. Baptisée Feedaway, elle pèse moins de 2 kg et se loge facilement dans le coffre de la voiture. « Elle convient aux enfants de 6 à 20 mois jusqu’à une vingtaine de kilos », précise Betul Madakbas, designer de métier et fondatrice de l’entreprise. On la trouve à environ 30 euros dans le commerce, auprès des distributeurs de la marque.

Fort de ce premier lancement réussi, Belkiz entend concevoir et commercialiser d’autres produits dans la même veine, conçus à partir de carton recyclable. Toujours selon un cahier des charges respectueux de l’environnement : matières premières produites localement, utilisation d’encres et éco-compatibles, réduction des chutes de cartons…

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : en matière d’articles de puériculture, il est indispensable de proposer des produits parfaitement fiables et sûrs. C’est pourquoi la chaise Feedaway répond aux normes de sécurité austraanes, encadrant la fabrication de produits pour enfants.Le chiffre : Belkiz garantit la résistance de sa chaise en carton, à raison de six utilisations quotidiennes (incluant montage et démontage), durant un mois.Le contact :
www.belkiz.com.au

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Green Pizz : la pizza écolo et créative

Le concept touche à la fois des actifs pressés et des familles exigeantes sur la qualité des ingrédients.

Réinventer la pizza, un symbole de malbouffe, pour en faire un produit sain et de qualité, c’est le défi que se sont donnés Philippe, Armel (diplômés du Master Entreprenariat à l’ESCP) et Alexandre, cuisinier de formation. Pâte complète, ingrédients bio, raisonnés ou AOC, éco conception du local, livraison en scooter électrique… Leur bébé, baptisé Green Pizz, se démarque au maximum des grandes enseignes de pizzas en jouant la carte nature et créative.

Implanté dans une rue très commerçante du centre de Paris, le premier restaurant accueille à déjeuner une catèle de bureau et le soir un public familial. Le ticket moyen affiche 12,50 euros. Les livraisons à domicile représentent entre 20 et 25 % de l’activité mais montent en puissance. Un an après l’ouverture de la première boutique, l’affaire a atteint son point d’équilibre même si « la marge brute est probablement inférieure au ratio du secteur », le surcoût lié à la haute qualité des ingrédients n’étant pas totalement répercuté sur les tarifs. La moitié des pizzas proposées sont « bio » mais ne sont pas plus chères à l’unité que celles au menu des grandes chaînes (de 10 à 15 euros). L’ouverture prochainement d’un laboratoire central et d’un deuxième point de vente devrait permettre de nouvelles économies d’échelle. Le démarrage d’un réseau de restaurants franchisés est envisagé courant 2012.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : évitez d’y aller en solo. Nous sommes trois associés avec des profils complémentaires, c’est un atout.Le chiffre : 220 000 euros d’investissement pour démarrer.Le contact : Tél  : 01 48 00 03 29 – www.greenpizz.com

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Idées de l’étranger : le bon filon

Pourquoi ne pas aller voir ce qui se passe en Asie, en Amérique ou en Europe ? On y trouve des idées inédites à saisir.

Quel est le point commun entre la livraison de pizzas à domicile, la vente de billets d’avion sur internet et les parcs de loisirs ? Ces trois activités, aujourd’hui totalement entrées dans nos habitudes de consommation, sont nées outre-Atlantique et ont été adaptées avec succès à l’Hexagone. Quand on constate à quel point elles marchent bien chez nous, on se dit qu’il aurait été dommage de passer à côté. D’où l’intérêt de rester en veille pour voir ce que concoctent de l’autre côté du globe les entrepreneurs étrangers. Pour effectuer ce travail de veille, rien ne vaut un surf régulier sur internet. On y trouve des sites spécialisés sur les nouvelles tendances et idées de business venues d’ailleurs. Faites votre pêche et ne tardez pas à vous lancer car les bonnes idées ont la fâcheuse tendance à ne pas rester longtemps en sommeil.

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Jecontacteuncoach.com : une plate-forme de coaching en ligne

Le site permet de rentrer en contact avec le coach de son choix, de 7 heures à 21 heures, 6 jours sur 7.

Ex-coach d’entreprise indépendante, Laurence Petit-Dessaint avait identifié une attente non satisfaite chez certaines de ses entreprises cates : pouvoir faire appel à un coach à tout moment et immédiatement en fonction des besoins des salariés. Ainsi a-t-elle imaginé une plate-forme internet permettant de rentrer en relation avec le coach de son choix en moins de trois minutes.

Opérationnel depuis décembre 2010, le site jecontacteuncoach.com, basé à Amiens (80), fonctionne six jours sur sept, de 7 à 21 heures. Pour le moment, 14 coachs d’horizon divers (sportifs de haut niveau, entrepreneurs, commerciaux, spécialistes en développement personnel…) y sont joignables par téléphone rapidement. Ils couvrent l’ensemble du territoire national. Six autres devraient les rejoindre avant la fin de l’année. Tous sont des professionnels aguerris qui ont bénéficié d’une formation interne avec des entraînements en situation réelle.

L’essentiel de l’activité est générée par des entreprises, une soixantaine depuis la mise en service. Dans ce cas, il suffit pour le salarié de la société sous contrat de saisir un « login » sur le site pour contacter un coach. Par exemple dans le cadre d’un service de suivi après une formation réalisée en entreprise. Il arrive qu’entre chaque séance de formation en face à face, le salarié ait besoin d’un contact téléphonique avec son coach pour régler un problème ponctuel. Quant aux cats particuliers, ils peuvent également être mis en relation avec le coach de leur choix en quelques clics. La prestation est payée directement en ligne par CB (2,50 euros la minute).

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : se battre pour une idée qui vous appartienne vraiment, pas celle que vous croyez être dans l’air du temps.Le chiffre : 100 000 euros d’investissement (infrastructure du site et communication)Le contact : Aurélie Marc, tél. : 03 22 40 65 58, www.jecontacteuncoach.com

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Be Now : des bars à coiffure et beauté express

Les nouveaux salons visent les lieux de passage très fréquentés comme les gares ou les centres commerciaux.

C’est à Singapour qu’Hugues de Braucourt, alors en fin d’études à l’Essec, découvre dans une artère de métro un modèle de salon de coiffure innovant : une coupe à sec en 10 minutes pour pas cher, sans temps d’attente. De retour en France, il décide de reprendre l’idée mais en élargissant le champ des prestations et en la rendant plus haut de gamme. Associé à sa sœur Diane, il imagine un « bar à coiffure, beauté, bien être » pour des lieux de passage très fréquentés (métro, gare, centre commercial…). Pour le concrétiser, il trouve les financements nécessaires, notamment auprès des réseaux Entreprendre et Paris Initiative. Finalement, le premier salon ouvre ses portes sous l’enseigne Be Now à la gare Lyon Part-Dieu en décembre 2010.

Le concept repose d’abord sur la rapidité. Toutes les prestations (coupe, manucure, massage, soins du visage…) durent 15 minutes maxi, sans rendez-vous. Facile pour un cadre pressé de caler une coupe entre deux rendez-vous.

Autre grande caractéristique, les prix se veulent attractifs : 12,95 euros pour un brushing express, 15,95 euros la coupe pour les femmes… Pour autant, Be Now ne se classe pas dans la grande famille du Low Cost. L’environnement du salon est à la fois design, confortable et chaleureux. Le personnel est bien formé (brevet professionnel ou brevet de maîtrise) et plutôt expérimenté pour répondre à la promesse d’efficacité du concept.

Le salon pilote de Lyon a bien démarré. En six mois, il a même atteint son seuil de rentabilité malgré le coût élevé du local. Surprise, Be Now ne touche pas seulement des cadres surbookés. Pour Hugues de Braucourt, la pertinence du concept a été prouvée. Si bien que deux nouvelles ouvertures de comptoir sont prévues à la rentrée à Paris. L’objectif est d’en créer une dizaine l’an prochain.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : ne pas y aller en solo et savoir s’entourer de partenaires solides.Le chiffre : 1 000 cats dès le premier moisLe contact : Hugues de Braucourt : hugues@benow.fr

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Ocazoo : la première plate-forme de matériels professionnels d’occasion

Le site qui met en relation acheteurs et vendeurs de matériels professionnels d’occasion devrait encore évoluer à la rentrée.

Arnaud Comyn, 28 ans, raconte que ses parents entrepreneurs ont eu beaucoup de peine à trouver un chariot élévateur d’occasion car il n’existait aucun site spécialisé pour ce genre de matériel. Après une étude de marché qui validait ce vide dans le paysage du e-commerce français, le jeune nordiste diplômé de l’EDHEC crée Ocazoo, un site de mise en relation acheteur/vendeur de matériel professionnel d’occasion.

Le service s’adresse aux artisans, commerçants et petites entreprises qui veulent tirer un revenu de la revente de leur machine, véhicule utilitaire, mobilier… plutôt que de les mettre au rebus. Sur Ocazoo, leurs produits sont davantage mis en valeur que sur des plates-formes généralistes où ils se retrouvent noyés dans la masse. Avantage côté acheteurs, de petites entreprises peu fortunées peuvent investir dans du matériel à bas prix.

Aucune transaction sur cette « place de marché », il s’agit uniquement de mettre acheteurs et vendeurs en contact. Le modèle économique s’inspire de celui d’un site comme Le Bon Coin.fr : les annonces sont gratuites mais le vendeur se voit proposer plusieurs options et des services payants afin de mieux exposer ses produits.

Quatre mois seulement après le démarrage du site, une nouvelle version est en préparation afin notamment d’intégrer automatiquement les offres récurrentes de grands acteurs de l’automobile ou du matériel agricole. Pour enclencher la vitesse supérieure, une levée de fonds de « 100 à 300 000 euros » (investisseurs privés, emprunt bancaire, capital risque) est en cours.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : quand j’ai démarré, j’avais gardé mon premier job par sécurité. C’était une erreur, créer une entreprise demande 100 % de disponibilité.Le chiffre : 8 000 euros d’investissement de départLe contact : Arnaud Comyn, Tél. : 03 20 47 60 44 – www.ocazoo.fr

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Louveo : l’inventeur de la location automobile de moyenne durée

La formule de location automobile de moyenne durée s’adresse aussi bien aux grands groupes qu’aux TPE.

Entre la location de véhicules courte et longue durée, il y avait un vide à combler. Louveo a saisi le premier ce créneau l’an passé en créant une activité dédiée à la location de moyenne durée (6 à 24 mois) de véhicules d’occasion. Le service répond à de nouveaux besoins spécifiques de la part des professionnels : contrats ponctuels, CDD, collaborateurs occasionnels, intérimaires… La solution Louveo s’adresse à toutes les catégories d’entreprise : des dirigeants de TPE aux groupes industriels en passant les commerçants, artisans et libéraux. « Des TPE/PME mais aussi des grands comptes peuvent y trouver une alternative rentable aux coûts de la location courte durée ». Point fort du concept, un site Internet permet d’établir en quelques clics un devis avec des délais de mise à disposition des véhicules de trois semaines. On peut aussi bien y trouver des véhicules utilitaires que des voitures particulières. Louveo bénéficie du soutien financier de sa maison mère, Arval (Bnp Paribas), spécialisée dans le leasing Auto et la gestion de flotte automobile.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : dans la location auto, les entrepreneurs indépendants peuvent se lancer en franchise ou faire partie d’un réseau de courtiers.Le chiffre : 1 200 véhicules loués d’ici fin 2011.Le contact : Tél. : 0 820 20 41 53, www.louveo.com

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1Miniface Europe : des figurines personnalisées

Les spécialistes du cadeau d’affaires rivalisent d’idées pour attirer la clientèle. L’un d’eux commercialise un produit qui fait fureur en Asie : des petites figurines en résine personnalisées, dont la tête est sculptée à partir d’une photo.

Connaissez-vous les minifaces ? Ce sont des petites figurines en polyrésine, d’une quinzaine de centimètres de haut, dont la tête imite trait pour trait la forme exacte de votre visage. « Elles sont très populaires en Asie, et notamment au Japon », explique Charles-Adrien Fest, responsable développement de l’entreprise 1Miniface Europe, qui diffuse ce concept en France.

Ces petites figurines, sculptées à la main, nécessitent une bonne dizaine d’heures de travail chacune. Pour des raisons évidentes de coût, elles sont donc réalisées en Asie. C’est ce qui permet de les commercialiser à un prix accessible : à partir de 70 euros pièce.

Pour commander la sienne, il suffit d’envoyer son portrait, pris sous plusieurs angles, au site 1miniface.com. La figurine est livrée 4 à 6 semaines plus tard.

Il existe de multiples variantes en ce qui concerne le corps des figurines. On peut ainsi se faire « sculpter le portrait » en footballeur, danseur, Pdg, secrétaire, golfeur… Devant le succès de la formule, 1Miniface Europe a étendu son offre à la catèle des particuliers.

Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : la ressemblance de la figurine avec son modèle doit être parfaite. C’est pourquoi l’entreprise 1miniface.com offre la possibilité à chaque cat de valider sa figurine, ou d’y apporter d’éventuelles modifications, avant de lancer la fabrication définitive.Le chiffre : 1Miniface Europe écoule 3 000 figurines personnalisées par an.Le contact :
www.1miniface.com

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Handiréseau : positiver la prise en compte du handicap

Les entreprises de plus de 20 salariés ont l’obligation d’embaucher des personnes handicapées, sous peine de sanctions financières. A défaut, elles peuvent réaliser une partie de leurs achats auprès de structures du secteur subventionné. Handiréseau les aide à mettre en place ce processus.

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances oblige les entreprises à intégrer 6 % de personnes en situation de handicap dans les effectifs. Ce que l’on sait moins, c’est que les entreprises peuvent s’affranchir en partie de cette obligation en réservant une part de leurs achats au secteur adapté et protégé. Celui-ci recouvre les établissements et services d’aide par le travail ainsi que les entreprises subventionnées, faisant elles-mêmes appel à du personnel handicapé.

C’est sur ce créneau pointu que s’est positionnée Dominique du Paty, la fondatrice du cabinet de conseil Handiréseau. Récompensée par le Prix de l’entrepreneuse 2010 pour cette pertinente idée, cette spécialiste de la gestion de projet et des achats, accompagne les entreprises dans la mise en place de politiques d’achat avec le secteur protégé. Huit mois après son démarrage, Handiréseau compte parmi ses cats des entreprises telles que Brink’s, Cortal Consors, et KFC.

Fiche de l’entreprise
Le conseil de la créatrice : cette activité, qui dépasse la simple vente de prestations de service, exige un véritable engagement et une capacité à sensibiliser, convaincre, et impliquer des entreprises, qui n’ont généralement pas de connaissance du secteur social et subventionné.Le chiffre : 10 000 euros pour équiper un bureau, acheter un véhicule, et acquérir des fichiers de contacts qualifiés.Le contact :
www.handireseau.fr

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