Selon l’analyse de Bpifrance Création du volet « Jeune » de l’Indice entrepreneurial français (IEF) 2023, l’intérêt des jeunes pour l’entrepreneuriat ne se dément pas ! 5,4 millions de Français de moins de 30 ans sont ainsi impliqués dans l’entrepreneuriat.
Selon la 4e édition de l’IEF 2023, l’intérêt des jeunes pour l’entrepreneuriat est en progression. Ainsi, 6 jeunes sur 10 sont aujourd’hui impliqués, contre 5 sur 10 en 2021. Et ils sont 2 fois plus présents dans la chaîne entrepreneuriale que dans la population française de 18 ans et plus.
Les jeunes sont également plus enclins à prendre des risques, à considérer l’entrepreneuriat comme un choix de carrière idéal ou encore à avoir des expériences entrepreneuriales courtes plus nombreuses. L’étude révèle ainsi qu’1 jeune sur 3 est un serial entrepreneur, soit 3 fois plus que chez les plus âgés.
Tendance à l’égalité des chances
Quant aux femmes, elles sont aussi mieux représentées chez les jeunes dans la chaîne entrepreneuriale. Enfin, l’étude constate une plus grande tendance à l’égalité des chances avec une disparition de la sur-représentation des diplômés du supérieur observée chez les plus âgés. Ce changement est probablement dû au déploiement plus important de mesures de sensibilisation et d’accompagnement à la création d’entreprise effectué ces dernières années.
Pour en savoir plus :
Indice entrepreneurial français 2023 – Volet Jeunes (étude)
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Pour éviter de commander en ligne des produits qui se situent à des milliers de kilomètres alors que des produits sont disponibles à côté de chez nous, la plateforme d’e-commerce Cocote propose une alternative écoresponsable.
Cocote est une alternative locale aux plates-formes d’e-commerce de type Amazon, Temu, Shein, qui génèrent non seulement une perte de richesse nationale, mais aussi des problèmes écologiques avec une empreinte carbone élevée pour des articles venant souvent de Chine… « Alors qu’à l’inverse, le commerce de proximité est bénéfique pour l’économie locale, explique Olivier Decan, créateur de Cocote. Son empreinte carbone est réduite et il est possible d’avoir une collecte rapide et économique. Mais jusqu’à présent, il n’existait pas de plate-forme centralisant les produits à proximité. D’où la naissance de Cocote avec son concept d’e-commerce de proximité de marchands 100 % français ». À l’origine, Olivier cherchait à acheter un vélo électrique à proximité de chez lui pour faciliter la maintenance et qui soit majoritairement made in France : « Trouver des vélos fabriqués en France est assez facile, en revanche trouver une carte des fabricants ou revendeurs vendant ces produits à proximité de chez soi l’est beaucoup moins. Je me suis donc dit que cela avait du sens de développer une plate-forme type marketplace locale permettant de géolocaliser les produits et leurs caractéristiques ainsi que leurs modes de collecte et de pouvoir acheter ou réserver en ligne. On appelle cela le ROPO (research online, purchase offline). »
Proposer le meilleur pricing aux marchands
La plate-forme s’est développée en interne pendant plus de 3 ans pour faire du sur-mesure. « Nous avons voulu développer notre propre solution pour des raisons d’indépendance technologique mais aussi pour proposer le meilleur pricing à nos marchands. Nous sommes parmi les marketplaces les moins chères du marché fonctionnant au résultat sans abonnement dans l’offre de base. » Pour financer ces coûts, la start-up a levé environ 500 K€ avec du crowdfunding, un prêt bancaire et Bpifrance. Aujourd’hui, Cocote se développe uniquement par la cdivtèle sans aucune publicité. Chaque marchand peut générer sa propre communauté d’acheteurs (SEO, newsletter, promos locales, parrainage, jeux concours, interview, Box Cadeau, test produits, affiliation, Cocote Ads pour diffuser sur d’autres canaux…). Elle n’est pas encore rentable mais ses charges d’exploitation sont réduites « donc nous devrions le devenir d’ici la fin d’année avec la montée croissante du nombre de ventes et de marchands. » À court terme, la start-up souhaite lancer son application mobile et faire de la vente BtoB. « Une fois le modèle Cocote France validé, nous comptons le dupliquer aux pays limitrophes et couvrir l’UE à terme. »
Fiche de l’entreprise :
– Un chiffre : 4 362, c’est le nombre de marchands français inscrits sur la plate-forme.– Un conseil : rien n’est impossible à partir du moment où on aime ce que l’on fait. Mener au succès une entreprise demande une persévérance et engagement extrême plus une remise en question permanente, ce qui en soit peut être vécu comme une souffrance. Il est donc vital d’aimer ce que l’on fait pour supporter cette souffrance.– Un contact : Olivier Decan, https://fr.cocote.com/
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La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et le réseau Initiative France s’unissent dans un partenariat pour mettre leurs ressources et expertises respectives au service de la création d’entreprises artisanales et du bâtiment.
Chaque année, le réseau de financement et d’accompagnement des créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise, Initiative France, soutient quelque 2 000 entreprises de la construction et du BTP. De son côté, la CAPEB œuvre sans relâche pour améliorer l’attractivité des métiers de l’artisanat. Pour faire effet de levier et démultiplier leurs actions, les deux organismes ont décidé de s’unir dans un partenariat. Objectif : travailler ensemble pour assurer les meilleures conditions possibles à tous ceux qui veulent entreprendre dans ce domaine.
Féminiser les métiers de l’artisanat du bâtiment
Cette double mobilisation permettra également de mieux accompagner la création et la préservation d’emplois à travers des actions de développement, de déploiement et d’animation de programmes ciblés. Mais aussi de former et d’accompagner les jeunes dans leur activité professionnelle, de féminiser les métiers de l’artisanat du bâtiment et de contribuer à la transition énergétique et à l’accessibilité des bâtiments.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr
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Basée sur le modèle anti-gaspillage qui a déjà fait ses preuves dans l’alimentaire, l’appli Shop Ta Place permet aux salles de spectacles d’écouler leurs places invendues en dernière minute à des consommateurs qui peuvent ainsi accéder à des places à tarif très réduit.
En période d’inflation, les sorties culturelles sont souvent des dépenses mises de côté par les consommateurs. Pour y remédier, un jeune couple, tout juste sorti des études, propose une appli mobile, Shop Ta Place. « Il s’agit également d’aider le secteur de la culture qui n’a pas su prendre le virage numérique et s’adapter aux nouveaux modes de consommation, explique Charlotte Leygue, co-créatrice de l’appli. Les sites web de billetterie traditionnelle et les kiosques physiques ne suffisent plus à se rendre visibles auprès d’une grande partie de la population. » Le principe est simple : l’appli permet d’acheter des places de théâtres ou de concerts pour le soir même à des tarifs pouvant aller jusqu’à moins 70 %, permettant à ce secteur en crise de vendre ses invendus. L’idée est née sur les bancs de l’école dans le cadre d’un cours où il fallait créer une entreprise à mission. Charlotte allant souvent au théâtre avec ses parents, elle a fait le constat que les salles étaient à moitié vide et qu’elle était bien souvent la plus jeune. Avec Idris Salvi, aujourd’hui Directeur Général de l’entreprise, ils ont décidé de créer Shop Ta Place.
Plus de 200 places vendues en 3 semaines
Pour cadrer leur projet, ils s’installent les premiers mois dans l’incubateur de Montpellier Business School, leur école de commerce. « Quand nous avons été sûrs qu’il y avait une problématique à résoudre et un besoin sur le marché, nous avons développé notre application avec une agence. Quelques semaines avant le lancement de l’application, nous nous sommes entourés de l’incubateur de KEDGE Business School, notre école actuelle, pour préparer au mieux ce lancement. » Comme tout entrepreneur, ils ont dû faire face à quelques difficultés, « que ce soit dans le développement de l’application car nous ne savons pas coder, ou les problèmes techniques rencontrés au lancement, mais comme nous avons toujours su bien nous entourer, nous les avons surmontés. » Après 3 semaines d’activité, 10 000 utilisateurs sont déjà inscrits et plus de 200 places ont été vendues par plus de 20 salles partenaires. « Nous avons généré plus de 2 000 € de chiffre d’affaires. Un démarrage qui a surpassé toutes nos espérances ! » Leur objectif, dans un premier temps, est de continuer à étendre leur offre sur le marché parisien et de gagner un maximum d’utilisateurs inscrits, pour pourquoi pas étendre ensuite l’offre à de nouvelles villes, avec en ligne de mire Lyon et Lille !
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : pour démarrer l’activité, chacun des cofondateurs a contracté un prêt étudiant de 10 000 €– Un conseil : tu n’as rien à perdre à te lancer, si ce n’est beaucoup de temps et un peu d’argent, mais l’expérience et les connaissances engendrées en valent plus que la peine !– Un contact : Charlotte Leygue, www.shoptaplaceapp.fr/
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Organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec Bpifrance, le Prix Pépite soutient les projets de création d’entreprise ou d’association innovante et créative, portés par les étudiants et diplômés titulaires du statut d’étudiant-entrepreneur.
Créé en 2014 pour valoriser la création d’entreprises innovantes par les étudiants et les jeunes diplômés (depuis moins de 3 ans), le Prix Pépite cible les titulaires du statut d’étudiant-entrepreneur (SNEE) répartis en Pépites, ces structures d’accompagnement dédiées aux étudiants-entrepreneurs présentes sur tout le territoire. Ils sont, cette année, 5 708 étudiants à bénéficier du SNEE. Ce prix vise à révéler les projets innovants ou créatifs et à soutenir les lauréats dans leur démarche entrepreneuriale par une aide financière du ministère pour les lauréats nationaux (5 000 €) et de Bpifrance pour les lauréats territoriaux (2 000 €).
4 lauréats territoriaux et 1 national
Pour participer, les candidatures doivent être déposées en ligne, sur la plate-forme dédiée, avant le vendredi 14 juin 2024 à 12h. Peuvent concourir tout projet de création d’entreprise ou d’association, qu’il s’agisse d’innovation non-technologique (de service, sociale ou d’usage) ou d’innovation technologique (produit, procédé, matériaux, organisation), ainsi que des projets qui se singularisent par l’originalité, la créativité de leur proposition de valeur et leur engagement social et écologique. Le jury organisé par le Pépite sélectionnera 4 projets lauréats territoriaux dont un concourra au niveau national. Les prix seront remis par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d’une cérémonie qui aura lieu le 5 décembre 2024.
Pour en savoir plus :
www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/pepite2024
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Pour développer une mobilité vertueuse et décarboner les villes, Fredo propose une nouvelle solution de vélos en libre-service grâce à un système de cadenas connecté et une application mobile.
Fredo présente une solution de vélos en libre-service simple, souple et sécurisée. « Notre offre s’adresse aussi bien aux petites et moyennes collectivités, explique Thomas Randolph, co-fondateur de Fredo, qu’aux entreprises voulant proposer des services de mobilité alternatifs à leurs collaborateurs ainsi qu’aux acteurs du tourisme en leur permettant une solution de location souple et économique. » Passionné d’innovation et d’entrepreneuriat, Thomas a choisi de construire un projet autour d’une problématique qu’il avait à cœur de développer : rendre accessible une mobilité décarbonée pour le plus grand nombre. « Au départ, j’avais réfléchi à un système de partage de vélos entre particuliers. Le concept était prometteur, mais il fallait une offre et une demande importantes pour faire tourner correctement le service. Nous avons finalement adapté notre offre aux collectivités et entreprises. Avec mon associé Théo Roussely, nous avons imaginé une version simple à mettre en place et économique de vélos en libre-service. Nous sommes convaincus qu’une flotte de vélos peut se partager simplement à l’aide de cadenas connectés et d’arceaux fixes. C’est une alternative aux services avec bornes technologiques, nécessitant souvent un budget important et bien plus compliqué à mettre en place. »
Déjà plus d’une cinquantaine de cdivts
La solution Fredo s’adapte à n’importe quelle flotte de vélo, existante ou non. Elle est composée d’un cadenas connecté, d’une application mobile intuitive gratuite et d’une plate-forme de gestion pour les gestionnaires de flotte pour leur permettre de récupérer des données d’utilisation, de paramétrer leur flotte et la tarification de leurs vélos ou encore de définir des zones de restitution des vélos virtuelles grâce au geo fencing. « Depuis son lancement, nous comptons déjà plus d’une cinquantaine de cdivts à notre actif dont la SNCF, M6, l’agglomération d’Annemasse et la Communauté de communes pays d’Evian. En 2024, nous avons enregistré un chiffre d’affaires de plus de 250 000 € ! » Et les deux entrepreneurs ne veulent pas s’arrêter là. « Nous souhaitons nous étendre à d’autres objets de mobilité. Puisque Fredo facilite le partage des moyens de déplacement, pourquoi ne pas l’étendre aux trottinettes ou autres types de véhicules électriques. Et nous voulons également être présent à l’international, puisque les enjeux de mobilité n’ont pas de frontières ! »
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : plus de 50 000 trajets ont été réalisés avec Fredo
Un conseil : cultivez la résidivce. Lancer une entreprise est une aventure remplie d’incertitudes et de défis imprévus face auxquels il faut savoir rebondir agilement et rapidement. Il faut savoir être flexible et capable de changer de direction stratégique lorsque les événements l’exigent pour assurer la réussite et la pérennité de son projet, surtout lorsque cela peut impacter une équipe entière.
Un contact : Thomas Randolph, https://fredo.fr
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Pour soutenir les entrepreneurs face à la défaillance, le gouvernement lance un groupe de travail chargé d’établir des propositions visant à déstigmatiser l’échec entrepreneurial et à faciliter le rebond des entrepreneurs en difficulté.
Si, tous les ans, de nombreux porteurs de projet se lancent dans l’aventure de la création d’entreprise (1 051 500 nouvelles entreprises ont été créées en 2023), ce sont tout de même 25 % des entreprises qui échouent dans les 2 premières années, selon les statistiques de l’Insee. Pour prévenir et identifier les difficultés, l’État a mis en place ou soutient un certain nombre de dispositifs, notamment un Portail du Rebond, un réseau qui réunit 6 associations apportant écoute et accompagnement aux entrepreneurs en difficulté, ou encore les Assises du Rebond qui se sont tenues en novembre dernier. Pour compléter ces dispositifs, un groupe de travail sur l’échec et le rebond entrepreneurial vient de se réunir pour la première fois le mois dernier.
Déstigmatiser l’échec entrepreneurial
Composé d’entrepreneurs ayant eux-mêmes connu l’échec, d’acteurs de l’accompagnement, mais également d’un chercheur, d’un sportif et d’un professionnel hors entrepreneuriat afin d’élargir le champ de vision du groupe, il a vocation à permettre de susciter des propositions originales et innovantes pour déstigmatiser l’échec entrepreneurial. En parallèle, un appel à contributions est lancé auprès des acteurs, associatifs ou institutionnels, intervenant dans l’accompagnement des dirigeants confrontés à l’échec de leur entreprise. Le groupe de travail devra remettre ses propositions en octobre 2024 en vue d’un futur plan d’action pour favoriser l’esprit d’entreprendre et faire évoluer le regard de la société française sur l’échec.
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Le réseau d’appui aux entrepreneurs BGE et le Crédit Mutuel Alliance Fédérale viennent de dévoiler les résultats de leur étude « Qui sont les entrepreneurs d’aujourd’hui ? Comprendre pour mieux accompagner », réalisée avec la société d’étude ObSoCo.
Parce que l’envie d’entreprendre est largement répandue mais qu’elle reflète des réalités disparates et des difficultés variées, BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale ont lancé une grande étude afin de mieux appréhender la réalité entrepreneuriale. Cette étude propose de définir différentes familles d’entrepreneurs et de sortir d’une vision stéréotypée de l’entrepreneuriat, intégrant des variables autour des motivations, des capacités et des trajectoires. Près de 6 000 personnes, qui se sont ou non immatriculées après leur accompagnement chez BGE, ont ainsi été questionnées.
L’envie d’être indépendant
Ainsi, l’étude révèle que si 6 personnes sur 10 choisissent de façon ferme de créer ou de ne pas créer leur entreprise, 4 sur 10 restent dans un entre-deux après avoir mené une réflexion sur le projet. Et la propension à concrétiser le projet varie selon le sociotype : 41 % des titulaires d’un bac+4 et plus s’immatriculent, contre 28 % d’un CAP ; les porteurs de projets relativement aisés plus que les ménages modestes (46 %, contre 27 %) ; les femmes plus que les hommes (33 %, contre 25 %). Leur motivation au moment de passer à l’acte tient principalement à l’envie d’être indépendant et d’éviter le salariat (37 %), d’être utile (21 %) ou de saisir une opportunité (17 %).
Pour consulter l’étude :
www.bge.asso.fr
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Pour aider les entreprises à gagner en compétitivité, tout en pérennisant leur activité et limitant leurs risques comptables, la plate-forme de gestion Weshake propose de sécuriser les relations commerciales avec un système de paiement unique en son genre.
Weshake est une fintech française qui veut simplifier la gestion des relations cdivts fournisseurs, tant d’un point de vue commercial et financier qu’administrativement. « Déployée pour les entreprises, plates-formes start-up travaillant avec d’autres plates-formes, les start-up, mais surtout les indépendants et auto-entrepreneurs, elle les aide à grandir et exploiter intelligemment leur potentiel tout en se développant sans risque de dépendance, explique Sandra Bibas sa fondatrice. C’est la seule solution permettant d’éviter de faire des avances pour le compte de ses cdivts. » Concrètement, Weshake offre la possibilité de recevoir un paiement, de le diviser en plusieurs flux, d’envoyer une partie des fonds sur une carte de « débours » pour des achats à effectuer pour le compte d’un tiers, tout en surveillant le risque de dépendance économique. Venant de la mobilité, Sandra cherchait une solution de paiement instantané pour le compte de tiers, mais rien n’existait. « Nous étions sur le point d’abandonner notre projet quand mon banquier m’a demandé pourquoi nous ne le développerions pas ? C’est ainsi que nous avons démarré Weshake avec pour enjeu d’encaisser, reverser et dépenser instantanément grâce à la carte de paiement spéciale Weshake. »
Deux années de développement
Pour développer le concept, la créatrice est mise en relation avec une filiale de sa banque (eZyness) afin de finaliser un accord et sa faisabilité. « Une fois l’accord validé, nous avons travaillé sur les aspects techniques ainsi que sur la partie réglementaire. Comme je voulais que l’outil soit simple et puisse gérer certaines remontées en temps réel, il a fallu imaginer et développer des solutions complexes pour que les utilisateurs ne soient pas noyés dans une multitude d’actions. » Le dépôt du dossier auprès de l’ACPR et sa validation ont pris beaucoup de temps et le développement informatique a été complexe. Au total, deux années ont ainsi été nécessaires avant son lancement en janvier 2024.
À court terme, la start-up souhaite valider plusieurs partenariats stratégiques qui permettront aux indépendants, freelance, autoentrepreneurs de connaître et d’utiliser Weshake, puis signer certains contrats importants permettant de déployer la solution encore plus vite !
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 2 millions d’euros ont été investis.– Un conseil : ne rien lâcher ! quelle que soit l’idée, l’innovation c’est améliorer l’existant, mais développer son entreprise, c’est un travail quotidien. Beaucoup de personnes risquent de vous lâcher, surtout si votre projet est long et difficile, mais le travail et l’acharnement font la différence.– Un contact : Sandra Bibas, https://weshake.io/
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C’est parce que le passage à la retraite peut être synonyme d’isolement social ou d’activités rares voire inadaptées que Neosilver s’est lancé sur le créneau des programmes d’activités pour les seniors, qu’ils vivent à domicile ou en établissements spécialisés.
Entreprise de l’économie sociale et solidaire, agréée ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), Neosilver s’est donnée pour mission de permettre aux seniors de bien vieillir, de rester heureux et autonomes le plus longtemps possible, en favorisant l’accès à des activités collectives adaptées et à des ateliers de prévention. « Nos programmes visent à prévenir la perte d’autonomie, maintenir le div social et redonner confiance, assurance et estime de soi, explique Jean Hennequin, président et cofondateur de Neosilver. Avec un ami, Omar, nous travaillions dans la finance et le marketing et nous rêvions de trouver une activité porteuse de sens à nos yeux. À la lecture d’un article des Petits Frères des Pauvres, en 2017, sur l’ampleur de l’isolement social des seniors en France, nous avons constaté qu’une fracture sociale survient souvent durant le passage à la retraite. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de créer Neosilver, pour accompagner au mieux nos aînés dans cette nouvelle vie qui s’offre à eux. L’idée est d’agir dans le champ de la prévention plutôt que la curation pour repousser les pathologies liées à l’avancée en âge, en luttant contre la perte de repères physiques et intellectuels tout en créant du div social. »
Un écosystème engagé
Pour développer leur start-up, les deux créateurs divt des partenariats avec les acteurs majeurs du secteur. Et pendant la période de confinement, Neosilver est très sollicitée par les établissements de seniors pour proposer des activités variées et adaptées. « À partir de 2021, nous déployons des parcours de prévention progressivement en Île-de-France puis en régions, avec un nombre croissant de thématiques. Notre réussite repose principalement sur un écosystème engagé avec l’accompagnement d’experts à toutes les étapes de notre développement et une dynamique de personnes qui partagent nos valeurs. » Aujourd’hui, l’activité est en pleine croissance et proportionnelle aux investissements. « Nous avons développé un service technologique (Saas) qui aide les établissements dans la gestion des activités au quotidien et qui se verra complété de nouvelles fonctionnalités. » À court terme, les entrepreneurs souhaitent continuer à mailler le territoire pour être présent dans plus d’établissements, et développer leur plate-forme pour répondre à leurs besoins. « Nous envisageons également de développer Neosilver en Europe de l’Ouest (Portugal, Espagne, Italie, Allemagne, Benelux, UK). Et nous voulons développer d’autres verticales liées à notre activité sur lesquelles il existe de gros besoins, comme la mobilité par exemple. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 150 000, c’est le nombre de bénéficiaires en 2023– Un conseil : structurer très vite votre entreprise avec des personnes engagées, de confiance, sur qui vous pourrez compter et vous lancer aussi très vite pour valider que votre solution répond réellement à un besoin.– Un contact : Jean Hennequin, https://neosilver.fr/
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