MINI Impact, un programme pour les startups technologiques urbaines

Dans le cadre de la plateforme de startups URBAN-X by MINI, le programme MINI Impact soutient les startups en phase de démarrage qui œuvrent pour rendre la vie dans les villes plus durable, vivable et résiliente.

À l’occasion de la deuxième édition de MINI Impact, la plateforme de startups URBAN-X élargit son programme aux nouvelles idées en matière de développement durable et vise particulièrement cette année les technologies climatiques transformatrices et les solutions innovantes pour résoudre les défis les plus difficiles des villes. Peuvent participer à cet appel à candidature les start up du Brésil, du Mexique, de l’Inde, de l’Afrique du Sud, du Portugal, de la France et de l’Allemagne.

Un soutien adapté aux besoins de la start up

Les startups retenues participeront au programme d’une durée de quatre semaines, à distance pendant trois semaines et en présentiel pendant une semaine avec les experts d’URBAN-X à New York. Elles bénéficieront d’un soutien adapté au stade et aux besoins de leur développement. Celles en phase d’idée seront accompagnées sur la découverte des cdivts, la feuille de route commerciale et la présentation des solutions. Celles en phase d’amorçage, sur le produit et la présentation, la stratégie d’entrée sur le marché américain et la chaîne d’approvisionnement.

Les candidatures sont ouvertes depuis début août sur

le site dédié

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Adie : une prime de 1 000 € pour les jeunes entrepreneurs

L’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (Adie) peut attribuer une prime d’État forfaitaire de 1 000 euros aux jeunes entrepreneurs en situation d’inclusion sociale, dans le démarrage de leur activité et sous certaines conditions.

L’Association pour le Droit à l’initative économique (Adie) finance, conseille et accompagne les entrepreneurs lors de la création et pour le développement de leur activité. Elle aide principalement les personnes qui n’ont pas accès au système bancaire traditionnel en leur accordant des microcrédits. Dans le cadre du versement de ces microcrédits, elle peut être amenée à accorder également une prime exceptionnelle de l’État. D’un montant de 1 000 euros, cette prime ne peut être accordée qu’aux jeunes âgés de moins de 30 ans, qui vont créer une entreprise et s’immatriculer dans les 12 prochains mois ou qui ont déjà créé une entreprise dans les 3 derniers mois.

Pour financer tout besoin lié à la création

En outre, ces jeunes doivent remplir au moins l’une des conditions suivantes :

– résider en Quartier Prioritaire de la politique de la Ville ou en Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) ;

– être inscrit à une Mission Locale ;

– avoir un niveau d’étude de niveau CAP-BEP ou inférieur ;

– être bénéficiaire du Revenu de Solidarité Active (RS), de l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) ou de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ;

– être demandeur d’emploi depuis plus de 12 mois, être parent isolé ou avoir un contrat d’intégration républicaine de moins de 24 mois.

L’aide permet de financer tout besoin lié à la création d’entreprise. Elle est complémentaire à un microcrédit de l’Adie d’un montant minimum de 2 000 euros.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site de l’Adie

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Thierry Carlin, PDG, Créateur du concept Helio Water

Inspiré d’un phénomène naturel et après 6 années de Recherche & Développement, Helio commercialise, dès cette année, un module de production d’eau potable à partir d’eau de mer notamment, avec comme seule source d’énergie, le soleil. Un système 100 % autonome, promis à un grand avenir au vu du réchauffement climatique auquel nous sommes tous confrontés, et qui apporte également des solutions aux 2 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas un accès permanent à l’eau potable.

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Challenge Fintech for Tomorrow

L’Institut de la Finance Durable lance la 6 édition de son Challenge Fintech for Tomorrow, un appel à projets pour accompagner et valoriser des solutions innovantes de la fintech durable.

Pour accompagner la transition écologique et solidaire et réduire l’impact environnemental du secteur financier, l’Institut de la Finance Durable propose, depuis 6 ans, un challenge pour financer des solutions innovantes dans ce domaine. Ce challenge se répartit en trois prix, en fonction du niveau de maturité des Fintechs : le prix « Graine » pour les projets en phase d’idéation et de création de sociétés qui n’existent pas encore et/ou dont le concept doit encore être validé ; le prix « Jeune pousse » pour les entreprises en phase d’amorçage dont le concept est prouvé, mais pas nécessairement arrêté ; le prix « Arbre » pour les start up en phase d’accélération qui cherchent à se déployer à grande échelle.

Des prix de 20 000 à 30 000 euros

Les lauréats bénéficieront notamment de prix financiers (de 20 000 à 30 000 euros), ainsi que de Masterclass et des diagnostics Impact de BPI France. En plus des trois prix décernés, des « Coups de cœur » pourront être décernés par des acteurs des secteurs assurantiel et bancaire (Société Générale, France Assureurs). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 septembre et les prix seront remis le 9 octobre lors de la French Fintech Week.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site de l’Institut de la Finance Durable

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Victor L’Huillier, responsable des affaires publiques de XXII

Fondée en 2015, la start-up française XXII, spécialisée dans les technologies allant de la réalité virtuelle aux nanosciences, met ses solutions d’analyse de flux vidéos en temps réel basé sur l’intelligence artificielle au service des grandes marques dans des secteurs aussi variés que l’industrie, la logistique ou le retail… Après une levée de fonds de 22 M€ en mars dernier, elle souhaite accélérer et faire rayonner son savoir-faire en matière de sécurité en France, mais aussi à l’international, et notamment aux États-Unis.

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Situation de l’activité entrepreneuriale en 2022

GEM France (Global Entrepreneurship Monitor) du Labex Entreprendre a publié, en juin dernier, son rapport national sur l’activité entrepreneuriale en 2022. Il formule des propositions pour améliorer l’accompagnement de cette dynamique.

Le Labex Entreprendre (de l’Université de Montpellier et de Montpellier Business School) a réalisé récemment deux études, l’une auprès de la population de 18 à 64 ans, l’autre auprès d’experts, pour analyser l’activité entrepreneuriale et son écosystème. Il en ressort notamment que la France se situe au-dessus de la moyenne du G7 pour son écosystème entrepreneurial assez favorable et occupe la 18e place sur les 51 pays participant à l’étude. Parmi ses points forts : le support de l’entrepreneuriat par les pouvoirs publics. En revanche, elle peine sur la promotion de l’entrepreneuriat dans l’enseignement primaire et secondaire.

Un contexte porteur

Alors que les effets de la crise sanitaire s’effacent, le contexte semble encore porteur. L’intention entrepreneuriale est en hausse (16,9 % en 2021, 18,8 % en 2022) ainsi que le total de l’activité entrepreneuriale émergente (passant de 7,7 % à 9,2 %). Les représentations vis-à-vis de l’entrepreneuriat féminin évoluent également favorablement et l’écart avec les hommes a tendance à se réduire.

Le Labex émet dans son rapport plusieurs propositions à l’attention des décideurs politiques pour qu’ils répondent aux enjeux de demain, notamment renforcer la promotion de l’entrepreneuriat au primaire et secondaire, faciliter l’accès aux marchés et réduire le gap entre intentions et actions en termes de développement durable.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site du Labex entreprendre

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Un guide pour lancer son entreprise de cosmétiques

La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier un guide pour les entrepreneurs qui souhaitent se lancer dans la vente de produits cosmétiques.

Produits d’hygiène bucco-dentaire, produits pour les cheveux, produits parfumants, de maquillage… Les produits cosmétiques font l’objet d’une règlementation particulière en raison de leur mise en contact avec le corps humain. Pour aider les entrepreneurs qui veulent lancer leur propre gamme de produits et commercialiser des cosmétiques qu’ils confectionnent eux‑mêmes, la DGCCRF vient de lancer un guide qui présente la règlementation applicable en la matière et les démarches à suivre pour être en conformité.

Sécurité et information du consommateur

Ce vadémécum a pour objet de permettre au créateur de trouver les réponses à ses interrogations, qu’il s’agisse de savoir si son produit est bien considéré comme un cosmétique, qui est responsable du produit ou encore ce qu’il risque s’il n’est pas en conformité. Un point est également fait sur la règlementation, notamment le règlement européen du 30 novembre 2009 qui fixe les règles à respecter pour assurer la sécurité et la bonne information du consommateur, le Code de la santé publique qui organise les règles pour que les produits ne nuisent pas à la santé humaine lorsqu’il sont utilisés dans des conditions normales ou raisonnablement prévisibles, et le Code de la consommation qui régit notamment la qualité des produits et des services.

Pour télécharger le guide, rendez vous sur

le site de la DGCCRF

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Une vision pour l’avenir de l’Entrepreneuriat souhaitable en 2040

La Fondation Entreprendre a publié sa démarche prospective de l’Entrepreneuriat souhaitable en 2040. Plus de 200 acteurs ont pris part à cette démarche en répondant à des sondages et en participant à des ateliers.

L’entrepreneuriat souhaitable, c’est un entrepreneuriat qui contribue à la construction d’une société plus durable et inclusive. Et les acteurs de l’accompagnement auprès des entrepreneurs ont un rôle clé à jouer pour le faire changer d’ici 2040. Pour informer l’écosystème associatif, sensibiliser à l’accompagnement d’un entrepreneuriat souhaitable et faire de l’entrepreneuriat souhaitable la nouvelle norme, la Fondation Entreprendre a mené une démarche prospective et participative auprès de plus de 200 acteurs de l’entrepreneuriat, majoritairement associatifs (60 000 rebonds, Action’elles, Adie, Creadev, Entrepreneurs dans la ville, Esprit d’entreprendre, Fondation Apprentis d’Auteuil, Initiative France…).

Augmenter le bien-être entrepreneurial

La démarche a révélé 7 défis à relever pour parvenir à la vision souhaitable de l’entrepreneuriat en 2040 : le rôle de l’entrepreneur face aux enjeux sociaux et écologiques, changer les représentations de l’entrepreneuriat, développer les compétences entrepreneuriales de tous pour permettre à chacun de se réaliser, augmenter le bien-être entrepreneurial, accompagner tous les entrepreneurs vers des modèles plus utiles socialement, développer l’entrepreneuriat collectif au sein des territoires et organiser la gouvernance de l’écosystème de l’accompagnement de l’entrepreneuriat. Avec pour chacun des enjeux, des freins à lever et des idées d’actions.

Pour lire la vision prospective :

https://www.fondation-entreprendre.org/wp-content/uploads/2023/06/Magazine_Fondation-Entreprendre_Entrepreneuriat-Souhaitable-2040_VFF_web.pdf

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Origin, une entreprise 100 % végétale

Origin est une jeune entreprise spécialisée dans l’alimentation végétale. Après une phase de R&D, elle a créé un procédé industriel innovant permettant de réduire les isoflavones présents naturellement dans le soja pour augmenter les bénéfices du végétal sur la santé.

Pour Patrick Fournier, cofondateur d’Origin, le végétal est l’avenir de notre alimentation : « Au-delà d’une tendance, c’est une véritable vague de fond et une prise de conscience sur la nécessité de consommer plus végétal, plus local et plus durable. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 59 % des Français sont favorables aux repas végétariens dans les cantines scolaires, les ventes de produits à base de protéines végétales ne cessent d’augmenter et d’ici 2024, le marché mondial des produits végétaux devrait peser près de 480 milliards d’euros. »

Origin est né de sa rencontre en 2015 avec Pascal Micaelli, passionné de culture jamaïquaine avec sa tradition culinaire rasta de préparation de végétaux sans électricité. Ils se fixent alors un but : « Nourrir la planète de manière saine et locale ». Pour cela, les créateurs veulent réaliser une alternative « flexitarienne goûteuse », favorisant l’agriculture française, capable de réconcilier le consommateur avec le végétal.

Réduction des isoflavones présents dans le soja

Origin travaille, dès 2017, sur le développement d’un produit issu de la transformation du soja (et de la féverole depuis 2022) bio, sans OGM, produit et transformé dans le Sud-Ouest, qui pourrait se substituer à la protéine animale dans les préparations culinaires, avec des premiers résultats en 2018. « Nous avons développé une véritable innovation, qui permet d’augmenter les bénéfices du végétal pour la santé. Grâce à un procédé industriel unique, sans additif, sans conservateur, sans méthylcellulose, inspiré de pratiques traditionnelles japonaises, nous réduisons de 89 % les isoflavones, présents naturellement dans le soja, et suspectés d’être des perturbateurs endocriniens ». C’est en restauration collective qu’Origin trouve ses premiers débouchés (EHPAD, hôpitaux, restauration scolaire, entreprises, institutions). Aujourd’hui, la start-up vise tous les professionnels de l’alimentation, de la restauration commerciale (cafés, hôtels, restaurants) aux industriels agro-alimentaires, en passant par les grandes et moyennes surfaces pour développer des plats préparés en marques distributeurs. Dans les prochaines années, elle souhaite se lancer dans de nouvelles filières (chanvre, pois jaune, sorgho…) et pourquoi pas proposer une restauration 100 % végétale de l’entrée au dessert avec un concept snacking et un restaurant traditionnel.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 2 M€ de chiffres d’affaires prévisionnel en 2023Un conseil : l’argent ne peux être le moteur principal si la philosophie du projet n’existe pas. Celle d’Origin, c’est « pouvoir nourrir sainement, de manière durable et locale de la graine à l’assiette »Un contact : Patrick Fournier, https://origin-vegetal.fr/

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Bleen simplifie l’entretien du jardin

Bleen révolutionne le jardinage en proposant des produits d’entretien ludiques et écoresponsables à tous les jardiniers du dimanche. Fondée par Quentin Lanthier, elle offre, en outre, un service d’accompagnement, unique en Europe, de coachs de jardin.

Bleen développe une solution d’entretien du gazon personnalisée pour chaque jardin en fonction de sa géolocalisation, sa superficie, les conditions météos et la composition du sol. « Nous allions, à la fois, un service d’accompagnement sur-mesure avec des coachs gazon disponibles par WhatsApp en illimité, des formulations professionnelles de haute qualité naturelle et respectueuse de la biodiversité, et un système innovant ultra-simple qui permet au plus novice des jardiniers d’entretenir son gazon en 15 min par saison », explique Quentin.

L’idée est née pendant le premier confinement en mars 2020 : « J’ai eu envie de me reconnecter avec la nature et de transformer mon jardin pour en profiter pleinement. Mais je me suis rendu compte que lorsqu’on n’est pas expert du jardin, c’est vite un parcours du combattant pour savoir quoi faire, comment faire et avec quels produits. Je me suis rendu en jardinerie avec des photos de mon jardin pour demander conseils sur ce que je devais entreprendre et les produits que je devais acheter. L’expérience fût chaotique et peu concluante car j’ai fini par brûler mon gazon. En discutant autour de moi, j’ai découvert que mon expérience était aussi celle de très nombreuses personnes. »

200 m² de pelouse fournissent de l’oxygène pour 4 personnes

Quentin se lance alors dans le développement d’une solution innovante sur l’entretien du gazon avec les meilleurs ingénieurs agronomes spécialistes de ce sujet pour offrir des formulations pointues se basant uniquement sur des ingrédients naturels. « Nous avons ensuite testé la validité de notre solution auprès d’un panel de cdivts bêtas sur l’année 2021. Cette démarche nous a permis d’affiner notre solution et d’être au plus près des besoins des jardiniers novices en quête de simplicité et transparence ». Aujourd’hui, la start-up cherche à se faire connaître pour éduquer le plus grand nombre sur l’entretien des pelouses et faire connaître leurs vertus pour la biodiversité. « Les pelouses sont souvent perçues uniquement d’un point de vue esthétique alors qu’une pelouse de 200 m² en bonne santé permet de fournir l’oxygène pour une famille de 4 personnes ». Elle ambitionne également d’agrandir le catalogue en phase avec les besoins de ses cdivts. Elle a, par exemple, lancé une innovation anti-moustiques qui permet d’éliminer la menace des moustiques tigres et stoppe la prolifération de ces insectes dans les eaux stagnantes. Et elle souhaite passer de l’e-retail au retail en 2024.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 35 000 personnes se sont abonnées à la newsletter en seulement 15 mois !Un conseil : oser se lancer. Ne pas passer trop de temps à vouloir que tout soit parfait. Le plus important dans l’entrepreneuriat, c’est de tester un maximum de choses pour voir ce qui fonctionne/marche ! Faire du test & learn !Un contact : Quentin Lanthier, https://mybleen.com/

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