La Bourse des entrepreneuses engagées

La banque des professionnels Shine veut aider financièrement et concrètement les femmes qui s’engagent dans des projets à impact positif social ou environnemental à travers la remise de plusieurs prix.

Pour la 2e année consécutive, la banque Shine organise, en partenariat avec Harmonie Mutuelle et Mastercard, la Bourse des entrepreneuses engagées. Au programme : la remise de 3 prix de 15 000 € pour des entrepreneuses qui se situent à différents stades de développement de leur projet :– le Prix « Étoile » pour les femmes dirigeantes de TPE, Start-up et PME ;– le Prix « Étincelle » pour les solo-entrepreneuses ;– le Prix « Éclat » pour les projets en cours de développement.En bonus, un Prix « Mompreneuse » sera remis à l’une des gagnantes pour rembourser les frais de garde d’une maman pendant 1 an.

Un jury de femmes engagées

Les candidates ont jusqu’au 24 avril 2023 pour postuler en ligne. Une première étape consistera pour elles à être présélectionnées par des membres du personnel de Shine. Lors de la deuxième étape, un jury composé de femmes engagées du monde de l’entrepreneuriat choisira les finalistes. Celles-ci seront alors invitées à venir présenter leur projet devant les membres du jury le 31 mai prochain à Paris, à Station F. À l’issue de la session de pitch, ce même jury désignera les 3 gagnantes de la Bourse Shine parmi les finalistes.

Pour en savoir plus :

www.shine.fr/bourse-2023/

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L’entrepreneuriat féminin au sein des start-up à impact

La Journée de la femme digitale (JFD), un mouvement pour l’innovation des femmes, publie une étude sur l’entrepreneuriat féminin au sein des start-up à impact. Elle révèle que parmi les 1 008 start-up à impact créées depuis 5 ans, 34 % l’ont été par des femmes.

Intitulée « Invest in her », l’enquête de la JFD réalisée en partenariat avec le cabinet de conseil EY et France Digitale, indique que sur toutes les start-up à impact françaises, 27 % ont été fondées ou cofondées par des femmes. Ce qui suggère que l’entrepreneuriat féminin augmente dans ce secteur, même si 83 % des entrepreneuses ont toutefois cofondé leur structure et 80 % l’ont fait avec un homme.

La difficulté du financement

Les femmes sont plus souvent présentes dans les domaines de l’économie circulaire, de la consommation, du social ou de l’environnement. La majorité de leurs projets portent sur l’éducation ou l’inclusion. Ainsi, par exemple, sur les 15 % de start-up sondées ayant un impact social, 42 % sont portées par des femmes. Reste la difficulté du financement. Selon l’enquête, 98 % des investissements sont encore dirigés vers les hommes…

Pour en savoir plus :

www.joinjfd.com/

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Quaeso met la co-création à la portée de toutes les entreprises

Quaeso propose une plate-forme de co-création axée sur le marketing participatif. Les entreprises et les marques peuvent ainsi impliquer leurs clients dans la conception ou l’amélioration de leurs produits et services.

Selon une enquête réalisée par Kantar en 2021, 84 % des Français sont prêts à aider les marques à s’améliorer. Un chiffre qui fait de la co-création un enjeu crucial pour les entreprises. Pour répondre à ce défi, l’entreprise Quaeso propose une plate-forme de co-création. « Quaeso est une plate-forme dans laquelle les marques vont pouvoir proposer des projets à leurs cdivts, explique Quentin Bertrand, l’un des cofondateurs avec Pierre-Louis Fort. Ces projets peuvent être de nature variée : exploration des usages et détournements d’usages, analyse des besoins et attentes, tests de concepts ou d’idées… Les membres de la communauté contribuent via des enquêtes ou des sondages. Le bénéfice pour les marques est double : côté produit, les données vont permettre d’adapter les offres en épousant le contour des attentes des cibles, côté marketing, l’expérience va permettre de fidéliser les membres en leur offrant de passer derrière le rideau ! ». Dans leurs précédentes expériences professionnelles, les associés avaient constaté à quel point la consultation des cdivts générait non seulement une accélération du processus de création, mais en plus un sentiment d’appartenance très fort, une fidélisation renforcée et un bouche-à-oreille favorable. « Mais il n’existait pas d’outil simple et scalable permettant de réunir une vocation d’idéation, de brainstorming et d’intelligence collective avec une vocation d’animation de communauté, dans le sens de l’acquisition et la fidélisation de ses cdivts. C’est à ce manque que nous avons voulu répondre », ajoute Quentin.

Plus de 100 heures d’entretiens individuels

Pour développer leur concept, ils commencent par interroger le terrain. « Nous avons réalisé près de 60 entretiens représentant plus de 100 heures d’entretiens individuels avec des marques de secteurs variés (mode et prêt-à-porter, sports, hygiène et cosmétiques, logiciels et applications, alimentaire). À mesure que nous conduisions ces entretiens, nous avons commencé à construire le logiciel, et après près de 10 mois de R&D, nous avons sorti une version opérationnelle remarquablement adaptée au besoin. »

Aujourd’hui, l’entreprise mobilise tous ses moyens pour poursuivre son développement partenarial en faisant entrer de nouveaux utilisateurs de renom. « Nous envisageons également de lever des fonds pour accélérer notre développement en capitalisant sur nos premiers succès. À plus long terme, notre ambition est d’être la référence européenne pour les communautés de co-création ».

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : selon une étude d’OpinionWay, 92 % des consommateurs estiment que les produits co-créés correspondent mieux à leurs besoins.Un conseil : il n’y a qu’une seule vérité, celle des cdivts. Confrontez-vous rapidement à vos cibles pour les comprendre et ne pas projeter sur eux vos propres convictions.Un contact : Quentin Bertrand, https://quaeso.io/fr/

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Webinaire : comment financer sa création d’entreprise quand on est jeune ?

Parce que financer sa première entreprise peut relever du défi, Bpifrance propose aux jeunes créateurs un webinaire pour leur permettre de découvrir toutes les solutions de financement qui leur sont dédiées.

Primes, concours, aides régionales… plusieurs dispositifs existent pour aider les jeunes à créer leur entreprise. À ce titre, un webinaire, qui se tiendra le jeudi 23 mars 2023 de 11h à 12h, permettra de décrypter les grandes tendances de la création d’entreprise chez les jeunes, de comprendre comment ces derniers financent leur projet, d’appréhender leurs problématiques de financement et de présenter les principales solutions de financement qui existent. Une jeune entrepreneure partagera également son expérience et des experts livreront leurs conseils.

Poser des questions aux experts

Ce webinaire est proposé par Bpifrance et sera animé notamment par Hélène Formery, responsable financement et animation des réseaux chez Bpifrance, Pauline Noëll, cofondatrice et CEO de l’entreprise Bobby, et Basile Albert, responsable du développement chez Adie. Pour y participer, il suffit de s’inscrire et de se connecter le Jour J. Il sera possible de poser des questions via le chat en direct. L’inscription est gratuite.

Pour en savoir plus :

https://bpifrance-creation.fr/

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Un incubateur au service de l’agriculture et de l’alimentation durable

L’association Landestini lance le recrutement d’entrepreneurs ayant un projet innovant pour l’agriculture et l’alimentation durable, au service des agriculteurs, du territoire ou de la préservation de la biodiversité, sur le territoire cantalien ou pour la ruralité en général.

Landestini s’est donné pour mission la reconnexion à la terre, à la nature et à la ruralité ainsi que la préservation et la diversité du vivant. Son incubateur Tiers-lieu Landestini Cantal Auvergne a vu le jour en 2020. Et après deux premières promotions et une trentaine d’entrepreneurs accompagnés, elle lance le recrutement d’une nouvelle promotion. Tous les profils sont acceptés, étudiants, actifs, personnes en reconversion, dès lors qu’ils portent un projet d’innovation pour l’agriculture et l’alimentation durable : meilleur quotidien des exploitations, diversification, logistique, transformation, distribution, intégration des impacts sociaux et écologiques… Parallèlement à l’émergence du pôle d’excellence en microbiologie, les projets visant l’utilisation des ferments bénéficieront d’une attention particulière.

Un fablab d’expérimentation

L’accompagnement gratuit de l’incubateur permettra aux entrepreneurs sélectionnés d’accéder à un réseau d’entraide et à un coaching hebdomadaire par l’animateur de l’incubateur, à du coaching ponctuel par des experts et des acteurs des domaines concernés, à un hébergement gratuit du projet au sein du tiers lieu à Aurillac, à un fablab d’expérimentation en coordination avec des acteurs locaux et d’autres écosystèmes numériques locaux, à des terrains agricoles d’expérimentation, à des laboratoires et à des plateaux techniques. La clôture des candidatures est fixée au 8 juin 2023.

Pour en savoir plus :

landestini.org/entrepreneuriat

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14 édition du Prix Moovjee pour les jeunes entrepreneurs

Le Moovjee, Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs, organise sa 14 édition du Prix Moovjee. À la clé, une dotation globale de 150 000 € pour permettre aux jeunes lauréats de développer leur entreprise.

Pour le Moovjee, les jeunes (futurs) entrepreneurs changent le monde et ouvrent une nouvelle voie plus innovante, écologique, respectueuse, inclusive et solidaire. Et pour récompenser les plus ambitieux, cette nouvelle édition du concours proposera de remettre 10 000 € au lauréat du Grand Prix Moovjee et 5 000 € à ceux du Coup de Cœur du Jury, du Prix « 100 jours », et du Prix « Artiste-Entrepreneur ».

Du mentorat pour tous les candidats

Outre les dotations financières, de nombreuses dotations en nature sont prévues : du mentorat pour tous les candidats via le programme #1jeune1mentor pour Entreprendre by Moovjee, des webinaires en ligne pour profiter de l’expertise et de l’expérience des partenaires de la communauté Moovjee en 15 à 20 minutes, une visibilité accrue et un accès au réseau du Moovjee sur tous les territoires.

Attention, les dossiers de candidature doivent être remplis en ligne avant le 16 mars 2023 à 12h00.

Pour en savoir plus :

https://www.moovjee.fr/prix-moovjee-comment-ca-marche-2/

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Un concours Adidas pour les start-up qui développent le sport féminin

Le projet Adidas Breaking Barriers entend renforcer la capacité du système sportif à servir les femmes et les jeunes filles. Pour cela, il propose un concours pour les start-up qui s’engagent dans la promotion du sport féminin.

Pour Adidas, le sport a le pouvoir de changer des vies. Et pour mettre en application cette devise, la marque lance un programme pour les start-up européennes innovantes : le Adidas Breaking Barriers Innovation Lab, hébergé par Le Tremplin Paris&Co. L’Innovation Lab aura ainsi pour mission d’identifier et de soutenir les initiatives qui permettront aux femmes et aux jeunes filles d’avoir un meilleur accès aux avantages du sport, d’atteindre leur potentiel et de réussir dans tous les domaines de la vie.

80 000 € à se partager

Sont visées par le concours les start-up qui ont un modèle de revenus et qui s’engagent dans la promotion du sport auprès des femmes et des jeunes filles. La priorité sera donnée aux équipes fondatrices féminines ou mixtes. Elles bénéficieront d’une subvention totale de 80 000 €, à se partager entre les 6 à 8 lauréates, ainsi que des prestations de coaching, de mentorat et de formation.

Pour en savoir plus :

https://candidatures.parisandco.com/en/challenges/call-for-applications-adidas-innovation-lab

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Un programme de reconquête du commerce en milieu rural

Les pouvoirs publics viennent d’instaurer un dispositif destiné à encourager l’installation de commerces dans des communes qui en sont dépourvues ou insuffisamment pourvues. Les aides versées à cette fin pourront aller jusqu’à 80 000 € par projet.

Selon l’Insee, plus de 21 000 communes françaises ne disposent d’aucun commerce, soit 62 % d’entre elles (25 % en 1980) ! Ce manque fragilise l’attractivité du territoire rural, détruit les divs sociaux et entraîne des déplacements émetteurs de CO2. Pour renverser cette tendance, l’État vient de lancer un programme de « reconquête du commerce rural ». Doté d’une enveloppe de 12 M€ pour 2023, ce dispositif vise les communes qui sont dépourvues de commerces, ou dont les derniers commerces ne répondent plus aux besoins de première nécessité de la population.

Dépôt des dossiers dans les préfectures

Ainsi, depuis le 1er mars 2023, un guichet est ouvert auprès des préfectures qui seront chargées d’identifier et d’instruire les projets. Ces projets peuvent prendre la forme de commerces sédentaires multi-services ou de commerces itinérants desservant plusieurs communes. Les porteurs de projets peuvent être publics ou privés, sachant que ces derniers doivent bénéficier de l’appui de la commune d’implantation.

S’agissant des commerces sédentaires, le dispositif prévoit :

– une prise en charge par l’État à hauteur de 50 % des dépenses d’acquisition des locaux et de travaux de remise en état du local, dans la limite de 50 000 € ;

– jusqu’à 20 000 € pour l’aménagement des locaux et l’acquisition du matériel professionnel, ce montant pouvant être porté à 25 000 € si le projet présente un intérêt particulier en matière de développement durable ou un caractère innovant dans son modèle économique (circuits courts, insertion de publics défavorisés, implication du tissu associatif local…) ;

– une aide de 5 000 € au titre du financement de prestations d’accompagnement engagées pour la conception et la mise en oeuvre du projet.

Au total, ce sont donc 80 000 € qui peuvent être octroyés à un commerçant qui s’installe en milieu rural.

Pour les commerces non sédentaires, une prise en charge par l’État à hauteur de 50 % des dépenses d’investissement, dans la limite de 20 000 €, est également prévue. Elle vise essentiellement l’acquisition du véhicule professionnel destiné aux tournées.


Ministère de l’Économie et des Finances, communiqué de presse du 22 février 2023

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Antropia ESSEC : une nouvelle promotion d’entrepreneurs à impact

Antropia ESSEC lance un nouvel appel à candidatures pour constituer une nouvelle promotion d’entrepreneurs à impact qui bénéficieront d’un accompagnement de 9 mois entièrement gratuit.

Créé en 2008, Antropia ESSEC est le premier accélérateur d’entreprises sociales porté par une grande école de Management. Il accompagne les entrepreneurs sociaux qui créent, développent et maximisent l’impact d’organisations à la fois socialement utiles, environnementalement vertueuses et économiquement pérennes. Il vient de lancer un nouvel appel à candidature, notamment pour son programme « Start-up : du projet à l’entreprise (amorçage) ».

Définir leur stratégie d’amorçage

Sont particulièrement visés les projets en faveur de la lutte contre la perte d’autonomie (handicap, bien vieillir, vivre la maladie, deuil, aidants), de l’inclusion par la formation professionnelle, de l’éducation (orientation, égalité des chances), de la santé, du mieux-être, de l’habitat durable et inclusif, de la lutte contre le gaspillage ou encore de la préservation de la biodiversité. Les start-up sélectionnées bénéficieront d’un accompagnement pour définir leur stratégie d’amorçage, structurer leur modèle économique, préparer leur stratégie de financement ou encore gagner en visibilité auprès de partenaires qualifiés. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 mars 2023.

Pour en savoir plus :

https://antropia-essec.fr/start-up-2/

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France Immersive : faire visiter à distance les entreprises grâce à la réalité virtuelle

Faire visiter à distance son entreprise avec la même efficacité qu’une visite physique, c’est ce qu’a imaginé Raynaut Escorbiac en créant France Immersive. Un système de visites immersives en « réalité virtuelle » conçues en vidéos 360°, scénarisées et interactives.

« Pour une entreprise de savoir-faire ou une industrie, c’est toujours plus pertinent, en termes de business, quand son prospect ou ses partenaires se rendent in situ, explique Raynaut. Mais quand ça n’est pas possible, une visite immersive doit générer les mêmes effets positifs. C’est pourquoi nous réalisons des visites immersives en réalité virtuelle, qui sont scénarisées et interactives ». Ces vidéos sont accessibles à distance sur smartphone, ordinateur ou tablette. Et pour que l’immersion soit encore plus forte, les dirigeants ou commerciaux peuvent proposer l’expérience dans des casques de réalité virtuelle quand ils sont eux-mêmes en voyage. « Par cet effet, ils ont toujours leur entreprise avec eux, un moyen de faire visiter leur site de production par exemple ». L’idée lui est venue après la revente de sa précédente entreprise, basée à Aix-en-Provence, et pour laquelle le challenge était de faire venir ses interlocuteurs dans son entreprise. « La question était devenue de savoir comment faire venir l’entreprise jusqu’à eux ! Nous avons donc développé un concept de visites qui devait être extrêmement réaliste, simple et efficace, tout en permettant de transformer le spectateur en acteur de sa visite. Mon focus n’était pas tant la technique, mais les impacts et bénéfices que la visite à distance devait générer. »

Rendre visible les savoirs et savoir-faire des entreprises françaises

La crise du Covid-19 l’encourage à aller dans cette diversification et il ouvre en mai 2020, la première plate-forme de visite des savoir-faire et industries françaises à distance : Franceimmersive.com, qui permet à tous de visiter en ligne des entreprises qui produisent en France. « Nous voulions rendre visible les savoirs et savoir-faire des quatre coins de la France alors que les entreprises étaient fermées au public pendant la crise sanitaire. Nous avons d’abord passé 6 mois à développer techniquement le concept, puis réalisé des tests sur quelques cdivts-tests. Mon objectif était de mesurer les performances commerciales accrues. » Aujourd’hui, l’entreprise souhaite élargir le nombre d’entreprises qu’il est possible de visiter : « Le tourisme industriel revêt un intérêt majeur aujourd’hui et les Français souhaitent comprendre et voir ce qu’ils consomment. Notre engagement dans le made in France est total et France Immersive le promeut et l’encourage ! Nos développements actuels se tournent vers d’autres solutions en réalité augmentée pour aider les entreprises françaises à encore mieux commercialiser leurs produits. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : une centaine d’entreprises sont visibles sur la plate-forme.Un conseil : ce n’est pas l’idée qui compte mais l’énergie et l’engagement qu’on y met ! Soyez patient et persévérant, la création d’une entreprise demande du temps et de la persévérance.Un contact : Raynaut Escorbiac,

www.franceimmersive.com

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