L’application Tut Tut propose un service de livraison éco-responsable et local assuré par des particuliers, membres de la communauté des coursiers Tut Tut, qui utilisent l’espace disponible dans leur véhicule pour livrer des courses ou un objet à leur destinataire.
Tut Tut offre la possibilité à tous les usagers de la route d’optimiser financièrement leurs trajets du quotidien en effectuant des livraisons. Un principe simple qui s’appuie sur l’esprit collaboratif de chacun et s’adapte parfaitement aux nouveaux enjeux environnementaux, économiques et sociétaux. « C’est un peu l’esprit de communauté de Blablacar, avec la technologie d’Uber au service de la livraison et du dernier kilomètre !, explique Vincent Chabbert, fondateur de Tut Tut. L’idée est née comme souvent d’un besoin sans solution ».
Concrètement, Tut Tut fait appel uniquement à des coursiers particuliers, qui ne sont pas liés par un contrat de travail. La rémunération est un « pourboire » mensuel accessible à tous. Les particuliers intéressés peuvent s’inscrire sur la plate-forme et seront missionnés par d’autres particuliers pour effectuer une course à proximité (dans un rayon de 30 km).
Dès que la demande de course est renseignée sur l’interface par un particulier, l’appli envoie une notification instantanée pour matcher avec un coursier du coin inscrit sur la plate-forme, qui empreinte un trajet similaire et qui peut effectuer la livraison.
40 % de croissance mensuelle
Lancé en 2021, le concept séduit les enseignes de grandes distributions (Intermarché, Carrefour, Électro Dépôt, Villa Verde, Truffaut, Bricorama, la Foir’fouille, Centrakor, Weldom…) pour leur service de click & collect. « En passant leur commande en ligne par le drive, les particuliers pourront se faire livrer à l’heure et à l’adresse de leur choix par d’autres particuliers. Les utilisateurs bénéficieront du service directement via les sites des magasins partenaires », ajoute Vincent.
Aujourd’hui, Tut Tut opère dans toute la France et développe chaque jour son réseau un peu plus. La start-up enregistre déjà 40 % de croissance mensuelle, et sa communauté compte plus de 30 000 coursiers particuliers. Par ailleurs, Vincent Chabbert continue de renforcer ses équipes. Tut Tut compte actuellement 40 employés, et devrait recruter 15 personnes supplémentaires d’ici la fin de l’année. Elle vise à moyen terme un développement dans les pays francophones.
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : plus de 1 500 magasins sont désormais partenaires– Un conseil : personne ne le fera à votre place, la principale barrière est soi-même.– Un contact : Vincent Chabbert, www.tut-tut.com
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RisingSUD, l’agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud, a été sélectionnée par la Commission européenne pour déployer le programme « Erasmus pour les jeunes entrepreneurs ». Ce programme permet à ces jeunes de se former pendant 1 à 6 mois.
Erasmus pour Jeunes Entrepreneurs est un programme européen qui finance des bourses de mobilité pour de nouveaux entrepreneurs européens, quel que soit leur âge. Ces entrepreneurs doivent avoir un projet de création ou avoir créé leur société depuis moins de 3 ans pour pouvoir être sélectionnés et participer. Les programmes sont développés sur le terrain par le Réseau Erasmus pour Jeunes Entrepreneurs qui est composé d’une centaine d’opérateurs actifs dans 45 pays.
Une bourse de mobilité de 600 à 1 100 € par mois
Les entrepreneurs qui bénéficieront de ce programme pourront partir se former en Europe, pendant quelques mois, auprès de dirigeants expérimentés afin d’acquérir des compétences pour réussir leur projet, en matière, par exemple, de plan stratégique, d’accès aux marchés visés, d’ingénierie financière, de structuration RH… En fonction du pays d’accueil, l’entrepreneur Erasmus pourra, en outre, obtenir une bourse de mobilité de 600 à 1 100 € par mois. Le programme recrute également des chefs d’entreprise pour devenir entrepreneurs d’accueil.
Pour en savoir plus :
www.erasmus-entrepreneurs.eu/
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À partir du 1 août, le ticket de caisse ne sera plus imprimé automatiquement par les commerçants. Pour l’obtenir, il faudra le demander. Paplar propose une alternative : une application qui centralise et simplifie le suivi post-achat.
Paplar se définit comme la boîte mail des consommateurs et se positionne comme une alternative à l’usage de la boîte mail personnelle pour ses achats. « L’application offre à ses utilisateurs un suivi simplifié de leurs transactions quotidiennes (commandes, reçus, abonnements etc.), explique Cyril Dzou Ottou, son fondateur. Elle permet également de contrôler les spams et d’afficher de manière temporaire (format story) les contenus éphémères comme les newsletters ou promotions ». Car la solution est conçue dès le départ dans une optique RSE. « En offrant un système automatisé de suppression des emails éphémères, nous diminuons notamment l’impact carbone des emails agrégés sur l’app de 80 % ». L’idée est née pendant ses études alors qu’il travaillait dans le secteur du luxe : « Étant au contact avec les cdivts, j’ai pu observer que l’email était de plus en plus demandé accompagnant les débuts de la dématérialisation. Cependant la majorité des cdivts était réfractaire à l’idée de renseigner leur email personnel, par peur d’être spammé et de perdre le contrôle de leurs données. C’est à ce moment que j’ai eu l’idée de créer une solution pensée pour les consommateurs, qui améliorerait leurs expériences d’achat au quotidien. »
Faire partie du quotidien des consommateurs
Il découvre alors les établissements de formation à l’informatique, École 42, créés par Xavier Niel, où il rencontre son associé, développeur web. « Nous avons alors développé l’application de A à Z après de nombreux essais avant d’arriver à une version qui conviennent à nos utilisateurs. Cette période de multiples essais était cependant nécessaire et continue d’être bénéfique en termes d’apprentissage pour toutes les étapes du projet ».
Aujourd’hui pour utiliser Paplar, il suffit de télécharger le dispositif sur Apple Store ou Android, de créer une adresse mail Paplar, puis de la communiquer en magasin ou en ligne. Celle-ci devient alors l’adresse mail de référence pour ne plus recevoir de spams. À court terme, les deux créateurs souhaitent se déployer à l’échelle nationale et devenir l’app de référence des consommateurs, puis se lancer en Europe et aux États-unis. « Au-delà de l’application, nous souhaitons réellement faire partie du quotidien des consommateurs en simplifiant leurs expériences d’achat et être un acteur de la protection de l’environnement à notre échelle : reçu numérique limitant le papier, optimisation et nettoyage de la boîte mail pour limiter l’impact carbone… »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 30 milliards de tickets de caisse seraient imprimés chaque année– Un conseil : être résidivt, il y a beaucoup d’imprévus, mais le voyage est chargé d’apprentissages.– Un contact : Cyril Dzou Ottou, cyril@paplar.co, https://paplar.co/
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L’European Institute of Innovation & Technology (EIT) Health Catapult lance la 8 édition de son programme d’accélération pour accompagner les start-up des domaines des technologies de la santé et des sciences de la vie.
Forte des quelque 300 start-up déjà accompagnées, l’EIT Health Catapult ouvre une nouvelle session de son programme qui permet aux entrepreneurs sélectionnés de bénéficier de services de mentoring intensif, d’une aide au développement pour réaliser un pitch business efficace et d’une présentation de leur projet à des experts et investisseurs internationaux. Les finalistes pourront également s’affronter pour des remises de prix pouvant aller jusqu’à 30 000 € et des prix de l’industrie en nature, lors de l’événement Bits & Pretzels HealthTech.
Pour les start-up à la recherche d’un financement d’amorçage ou de série A
Le programme est ouvert aux start-up en micro/petite entreprise (moins de 50 salariés), impliquées dans les sciences de la vie ou les technologies de la santé, ayant des concepts commerciaux innovants et très prometteurs, à la recherche d’un financement d’amorçage ou de série A d’au moins 500 000 €, et ayant reçu au moins 500 000 € de financement public ou privé ou ayant généré 500 000 € de revenus. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 2 mai 2023.
Pour en savoir plus :
https://eithealth.eu/programmes/catapult/
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Mod’emplois livre toutes les informations à connaître pour lancer un projet d’entreprise à impact, qui met au premier plan les innovations avec des objectifs sociaux, sociétaux ou encore environnementaux.
Lancé par Christophe Itier, ancien Haut-Commissaire à l’Économie Sociale et Solidaire, Élisabeth Potez, ex-productrice des Maternelles (France TV) et Philippe Bertrand, ancien animateur des Carnets de Campagne (France Inter), Mod’emplois entend aider les entrepreneurs qui souhaitent avoir un effet positif sur la société. Son objectif : agir pour créer collectivement une économie socialement plus équitable et écologiquement plus soutenable.
S’informer sur les étapes clés de la création
Appuyée par la Fondation Entreprendre, cette nouvelle plate-forme propose des services gratuits, des exemples concrets, mais aussi des témoignages de chefs d’entreprises et de collectifs engagés… L’objectif est de permettre au porteur de projet d’envisager son propre parcours de création, de l’idée à la concrétisation, en s’informant sur les étapes clés du développement d’un projet. Puis, d’obtenir les bonnes informations pour développer son projet et obtenir les contacts des structures qui pourront l’accompagner.
Pour en savoir plus :
https://mod-emplois.fr/
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Créé en 2017, le Handitech Trophy est un concours national qui récompense les porteurs de projets innovants destinés à compenser le handicap ou à redonner de l’autonomie. Les créateurs intéressés peuvent postuler à la nouvelle édition dès à présent et jusqu’au 15 mai prochain.
Mettre la technologie au service du handicap au travers, par exemple, d’une application d’aide aux familles, d’un jeu d’apprentissage, d’une solution médicale… c’est ce que veut valoriser le Concours Handitech Trophy par une remise de prix décernés en novembre prochain. L’appel à projet est d’ores et déjà ouvert et concerne les entrepreneurs, mais aussi les étudiants et les chercheurs.
5 000 € de dotation
Les lauréats bénéficieront d’une dotation de 5 000 €, d’un accompagnement RSE avec Bpifrance, de visibilité et d’une adhésion à l’association La Handitech. 6 grands prix seront remis sur les thèmes suivants : « Mobilité pour tous », « Sport », « Emploi », « Éducations et aidants », « Innovation digitale », « Parcours et dispositifs de santé », ainsi que 3 prix d’honneur (prix Entrepreneuses, prix Étudiants, prix Chercheurs) et 2 prix Coup de Cœur (du public et de Bpifrance).
Pour en savoir plus :
www.handitech-trophy.fr/
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Lauréat de l’appel à projet du ministère de l’Économie, de France Num et de Bpifrance dans le cadre du plan France Relance, CréActifs propose de former gratuitement tous les entrepreneurs pour leur transformation digitale.
Financé par le plan de relance du gouvernement, le dispositif CréActifs propose une formation aux entrepreneurs et aux dirigeants de TPE et de PME leur permettant de développer les compétences nécessaires à leur transformation numérique. Plus de 100 000 entreprises devraient bénéficier de ces formations gratuites d’ici mi-2025. 5 thèmes sont proposés, tous dédiés aux fondamentaux de la transformation numérique : les réseaux sociaux, la création de site internet, la e-réputation et le référencement, la comptabilité, les RH & Management à distance.
2 jours en visioconférence
Pour bénéficier du dispositif, les entrepreneurs doivent être basés en France, avoir une existence légale d’au moins 2 ans, avoir réalisé plus de 15 000 € de chiffre d’affaires sur l’un des 4 derniers exercices (2019, 2020, 2021 ou 2022) et ne pas avoir été placés en liquidation judiciaire. Chaque formation se tient sur 2 jours, en petits groupes et en visioconférence (de 9h à 17h) avec la mise à disposition d’une plate-forme de formation en ligne proposant du contenu additionnel ainsi qu’une hotline, accessibles post-formation.
Pour en savoir plus :
https://creactifs.com
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À l’occasion des 4 ans du plan Deeptech, Bpifrance dresse un bilan positif. 320 start-up deeptech ont été créées en 2022, soit le double depuis 2018. Prochain objectif : accompagner davantage les SATT (sociétés d’accélération du transfert de technologies).
Lancé en 2019 dans le cadre de France 2030, le plan Deeptech est porté par la banque publique d’investissement, Bpifrance. Doté à l’origine de 2,5 Md€, ce plan doit permettre notamment d’accroître l’émergence des start-up deeptech, avec l’objectif de 500 créations de jeunes pousses par an à horizon 2030, et de renforcer les relations entre les acteurs de la filière. Aujourd’hui, la France compte pas moins de 1 800 start-up dans la deeptech, dont 45 % dans le secteur de la santé, 30 % dans celui de la souveraineté industrielle et numérique et 25 % dans celui de la transition écologique et énergétique.
225 start-up accompagnées en 2022
En 2022, Bpifrance a dépensé 673 M€ auprès de 869 start-up deeptech et 225 ont bénéficié d’un accompagnement. Au total, 2 Md€ ont déjà été investis depuis le lancement du plan. Prochain objectif : accompagner davantage le monde universitaire et les SATT. Pour poursuivre cet objectif, le fonds a été abondé, en janvier dernier, de 500 M€ supplémentaires via le nouveau dispositif baptisé Bourse French Tech Lab qui accompagnera les chercheurs (mentoring, études de marchés et d’impact des technologies…).
Pour en savoir plus :
www.bpifrance.fr
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Les entreprises qui s’implantent dans les zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE) bénéficient d’un dispositif d’exonération d’impôt sur les bénéfices pendant 5 ans. Ce dispositif est encore valable jusqu’au 31 décembre 2023.
Les ZFU-TE (zones franches urbaines-territoires entrepreneurs) sont des quartiers de plus de 10 000 habitants situés dans des périmètres géographiques sensibles et défavorisés. La France en a recensé une centaine. Pour aider au développement économique de ces zones, l’État propose un dispositif d’exonération d’impôt sur les bénéfices pendant 5 ans.
Peuvent en bénéficier les entreprises qui exercent une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale et qui s’implantent dans la zone avant le 31 décembre 2023. Elles doivent notamment employer moins de 50 salariés et réaliser un chiffre d’affaires ou avoir un total de bilan inférieur à 10 M€. Et l’effectif de l’entreprise doit inclure au moins 50 % de salariés habitant en ZFU-TE ou dans un quartier prioritaire de la ville (QPV) dans laquelle est située la ZFU-TE.
Attention : certaines activités sont exclues du dispositif : la construction automobile et navale, la fabrication de fibres textiles artificielles ou synthétiques, la sidérurgie, les transports routiers de marchandises et les activités de crédit-bail mobilier et de location d’immeubles à usage d’habitation.
Une exonération d’impôt sur les bénéfices de 100 % pendant 5 ans
Les entreprises qui remplissent les conditions requises bénéficient d’une exonération d’impôt sur les bénéfices à hauteur de 100 % pendant 5 ans. L’exonération est ensuite dégressive les années suivantes (60 % la 6e année, 40 % la 7e année, 20 % la 8e année). Cette exonération est plafonnée à 50 000 € par période de 12 mois, majorée de 5 000 € par nouveau salarié résidant dans la ZFU-TE et embauché à temps plein pendant au moins 6 mois. La demande pour en bénéficier est à effectuer auprès du Service des impôts des entreprises (SIE).
Pour connaître les zones éligibles :
https://sig.ville.gouv.fr/atlas/ZFU
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Le biocluster Genopole lance un nouveau dispositif créé pour accélérer le développement d’innovations biotechs dans le secteur des cosmétiques : le « L’Oréal Green Sciences Incubator @Genopole ».
Le groupe de cosmétiques L’Oréal souhaite atteindre, d’ici 2030, un taux de 95 % d’ingrédients bio-sourcés, issus de minéraux abondants ou encore de procédés circulaires dans ses formules. Il s’associe à Genopole pour créer à Evry (Essonne) un incubateur dédié aux start-up des « sciences vertes » et de la biotech. Ce dispositif d’un an doit permettre aux start-up lauréates d’accélérer leurs programmes de recherche et d’acquérir la capacité de monter à l’échelle industrielle.
« Les sciences vertes »
Trois ou quatre jeunes pousses seront sélectionnées. Sont particulièrement visées les sciences vertes : la culture durable, la biotechnologie pour produire des matières et les transformer, la chimie verte et l’extraction verte. Les lauréates bénéficieront pendant un an d’une aide technique, d’un accès à l’ensemble des ressources de Genopole et, notamment, à ses 25 plates-formes technologiques et à ses 19 laboratoires de recherche, ainsi que de l’expertise des chercheurs de L’Oréal.
Pour en savoir plus :
www.genopole.fr/
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