Un nouveau programme pour les start-up : le French Tech DeepNum 20

Le nouveau programme spécialisé, French Tech DeepNum 20, propose de soutenir, dès cet automne, le développement d’une vingtaine de startups de la DeepTech issues de domaines variés, mais requérant une recherche poussée.

Calqué sur les programmes French Tech Green 20 et Agri 20, le French Tech DeepNum 20 veux accompagner les jeunes pousses de la DeepTech, jugée stratégique pour la souveraineté technologique. De nombreux secteurs sont ainsi concernés : semi-conducteurs, robotique, 5G, informatique quantique, cloud, IA ou encore cybersécurité. Pour bénéficier de cet accompagnement, les entreprises doivent disposer d’un siège social français et être indépendantes (posséder au moins 51 % de leur propre capital). Et déposer leur candidature avant le 21 septembre prochain.

Des projets disruptifs à forte composante technologique

Sont visées les « startups jeunes, portant des projets disruptifs à forte composante technologique » ayant un « potentiel de développement et une capacité à apporter des solutions en réponse à de grands enjeux ». Les dossiers seront instruits par la Mission French Tech, en div avec la direction générale des Entreprises et du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Les lauréates se verront octroyer un accompagnement d’un an, avec un accès privilégié aux acteurs clé de l’écosystème français et aux administrations publiques.

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Les allocations chômage (ARE) pour les créateurs d’entreprise

Dans certaines conditions, les créateurs d’entreprise peuvent bénéficier des allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE), ainsi que l’explique le ministère de l’Économie et des Finances dans une nouvelle fiche pratique.

Il est bien entendu possible de mettre à profit une période de chômage pour créer ou reprendre une entreprise. Comme l’explique Bercy, le créateur ou le repreneur peut alors, dans certaines conditions, continuer à bénéficier de son allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) pour faciliter la réalisation de son projet. Pour rappel, l’ARE est une allocation journalière versée chaque mois aux salariés involontairement privés d’emploi, calculée à partir des salaires perçus dans les 24 ou dans les 36 mois précédant la fin de leur contrat, primes comprises.

Cumuler nouveau revenu et allocation

Si le futur entrepreneur reçoit déjà l’ARE, il peut continuer à la percevoir sous réserve de maintenir chaque mois ses démarches d’actualisation de sa situation à Pôle emploi en déclarant, en outre, ses nouveaux revenus de créateur. L’allocation est alors diminuée d’un pourcentage du nouveau revenu perçu (70 %). En revanche, si l’intéressé ne recevait pas déjà l’ARE, il peut en faire la demande auprès de Pôle emploi et il percevra alors l’allocation s’il répond aux conditions d’attribution.


À noter : le cumul du nouveau revenu avec la perception de l’ARE ne peut pas dépasser le montant de l’ancien salaire brut.

Pour consulter la fiche pratique, rendez vous sur

la page dédiée du site du ministère de l’Économie et des Finances

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Un incubateur dédié au futur du travail

La plate-forme collaborative Slack lance, sur le campus Station F, le premier programme d’incubateur dédié au « Future of Work ». Il vise des start-up françaises qui veulent innover autour de l’organisation du travail de manière générale.

Alors que le monde du travail est en pleine transformation, accélérée par la crise du Covid-19 et les confinements, les entreprises se posent beaucoup de questions : comment gérer présentiel et distanciel, comment collaborer efficacement à distance, peut-on recruter en ligne, ou encore comment faire pour que les réunions en ligne soient efficaces… C’est pour apporter des réponses concrètes permettant de rendre le travail plus simple et agréable que Slack s’associe à Station F pour lancer ce nouveau programme d’incubation pour start-up innovantes.

Un programme de 6 mois renouvelable

Les 36 start-up incubées auront la possibilité d’assister à plusieurs ateliers par an sur des sujets divers de gestion et de technologie et auront accès aux grands comptes de Slack lors d’événements. Elles seront coachées par des dirigeants clefs de Slack et pourront également profiter de l’écosystème de Station F, notamment des 300 fonds de capital-risque, pour se développer. La première session démarrera le 1er septembre et se tiendra jusqu’au 30 mars 2023. Ce programme de 6 mois est renouvelable une fois.

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Le Pacte Création fait sa publicité

Cet été, France Active lance une grande campagne de communication pour mettre en avant son accompagnement en faveur des créateurs d’entreprise les plus fragiles, notamment les jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans.

Pour faciliter l’accès à la création d’entreprise pour tous, y compris aux personnes fragilisées sur le marché du travail, le gouvernement a lancé un programme « Inclusion par le travail indépendant ». Ce dispositif permet aux personnes en difficulté d’insertion professionnelle de devenir entrepreneur grâce à un accompagnement gratuit, dès l’émergence du projet jusqu’à la création de l’entreprise voire jusqu’aux premiers mois d’existence pour consolider l’activité. 7 réseaux nationaux ont été sélectionnés pour répondre à cette offre d’accompagnement, dont France Active.

Pour les entrepreneurs de 18-30 ans

Pour valoriser l’aide proposée dans le cadre du programme « Inclusion par le travail indépendant », France Active a lancé une vaste campagne de communication, notamment sur les réseaux sociaux. Cette communication met en avant la dimension conseil et accompagnement de son Pacte Création pour les entrepreneurs de 18-30 ans les plus éloignés de l’emploi et du financement bancaire. Elle cible plus particulièrement les jeunes qui peuvent prétendre à une prime de l’État de 3 000 €, octroyée pour le lancement de leur activité.

Pour en savoir plus :

www.franceactive.org

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Un nouveau programme européen pour les deep tech

La Commission européenne lance un nouveau programme pour favoriser les start-up des deep tech. Objectif : replacer l’Europe aux cœurs des innovations mondiales, pour notamment concurrencer les États-Unis et la Chine.

L’Europe veut stimuler les écosystèmes d’innovation pour qu’ils développent des technologies centrées sur l’humain. Sont visées les innovations de nombreux secteurs d’activité comme les énergies renouvelables, l’agriculture, la construction, la mobilité ou encore la santé et la cybersécurité. Le nouveau programme doit permettre aux porteurs de projets innovants de devenir des leaders mondiaux et faire de l’Europe le premier créateur mondial d’innovations et de start-up deep tech.

Favoriser l’accès au financement

Pour mettre en œuvre ces objectifs, la commission européenne a dévoilé la feuille de route du nouveau programme. Ce dernier prévoit notamment de favoriser l’accès au financement des start-up et des scale-up en mobilisant des sources inexploitées de capitaux privés et en simplifiant les règles de cotation en bourse. Il est également question d’aider les échanges entre les différents acteurs de l’innovation en Europe, via des vallées régionales de l’innovation financées par le programme qui aidera les États et les régions à consacrer au moins 10 milliards d’euros à des projets d’innovation. Ou encore de soutenir les femmes innovatrices sous-représentées dans ces secteurs…

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Holy Owly : une appli ludique pour apprendre une autre langue

Holy Owly est une application ludo-pédagogique permettant aux enfants de 3 à 12 ans de parler anglais, mandarin ou espagnol. La méthode s’inspire de l’apprentissage de la langue maternelle, et allie pédagogie et intelligence artificielle pour apprendre sans jamais avoir recours à la traduction.

Holy Owly, c’est avant tout l’histoire d’une famille, deux sœurs Stéphanie Bourgeois et Julie Boucon, toutes deux mamans et passionnées d’éducation. L’idée est née au retour de l’expatriation de Stéphanie qui a passé une année à Shanghai avec sa famille : « Je souhaitais maintenir le niveau d’anglais de mes enfants acquit au Lycée français, mais ne trouvant aucune solution efficace, nous avons décidé avec Julie d’inventer notre propre méthode ! » En septembre 2015, elles ouvrent une école d’anglais pour les enfants, Kids MBA, qui sera leur laboratoire d’expériences pendant 3 ans. « Accompagnées de chercheurs linguistes et de professeurs d’anglais natifs, nous avons expérimenté notre méthode sur 200 enfants. Fruit de 3 ans de R&D, cette méthode révolutionnaire permet aux enfants de 3 à 12 ans d’apprendre à parler anglais en 5 minutes par jour. Quotidiennement, les enfants apprennent 3 mots ou 3 phrases autour d’une thématique hebdomadaire. Nous avons intégré de la reconnaissance vocale à l’application pour favoriser l’apprentissage par l’oral, car nous sommes convaincues que c’est comme cela qu’une langue doit s’apprendre ». Face à la demande croissante, elles ont finalement lancé une application, Holy Owly for Family, en mars 2017.

De « l’adaptive learning » pour un apprentissage personnalisé

En juillet 2019, elles réalisent une première levée de fonds et forment une équipe pour développer une nouvelle version de l’appli qui sera lancée en septembre 2020. « Cette nouvelle version intègre de « l’adaptive learning » et garantit un apprentissage personnalisé pour chaque enfant, en fonction de sa capacité à progresser. Elle propose aussi une aventure immersive aux enfants qui vont devenir des super-héros de l’anglais, ils seront invités à enrichir leur culture générale. Ils auront également la responsabilité d’un animal de compagnie qu’ils pourront voir grandir et s’épanouir s’ils sont assidus ». Depuis, Holy Owly continue à se développer. De nouvelles langues seront bientôt disponibles comme l’espagnol fin juillet 2022, le chinois en septembre et le français en janvier 2023. Et la start-up vient d’être reconnue comme l’une des 5 applications les plus prometteuses par Apple, parmi 300 start-up en lice ! Cette récompense marque un tournant pour la jeune start-up et la conforte dans sa stratégie de développement à l’international. Les deux sœurs ambitionnent, en effet, de devenir leader européen du secteur d’ici 18 mois et de pénétrer le marché américain en proposant de l’espagnol et du chinois.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 420 %, c’est le taux de croissance que connaît la start-up depuis septembre 2020Un conseil : si nous ne devions donner qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : rêvez grand !Un contact : Stéphanie Bourgeois et Julie Boucon,

www.holyowly.fr

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Palominow : une plate-forme de horse sitting qui chouchoute les chevaux

Les propriétaires de chevaux ne peuvent pas toujours s’en occuper au quotidien. Comment alors concilier leurs contraintes tout en veillant au mieux sur leur compagnon ? C’est pour leur offrir une solution pratique, fiable et pérenne qu’a été créé Palominow, une plate-forme de horse sitting qui permet de trouver la personne idéale pour s’occuper de leurs chevaux durant leur absence.

C’est dans le cadre de son projet de fin d’études qu’est né le concept de Palominow : « Je devais trouver une idée de création d’entreprise et j’ai donc cherché ce qui me gênait dans mon quotidien, explique Margaux Lapotre. La chose qui revenait principalement, c’était de ne pas être disponible à 100 % pour mes chevaux. En effet, au début de ma vie étudiante, étant sur Lille et mes chevaux sur Calais, il m’était impossible de m’occuper d’eux la semaine. Je ne trouvais pas de demi-pension, alors je demandais de l’aide à mes amis ou aux propriétaires du centre équestre mais ce n’était pas une solution sur le long terme et peu adaptée aux besoins de mes chevaux. Dans l’objectif de mon projet de fin d’études, j’ai décidé de me pencher davantage sur le sujet. »

Margaux mène alors une étude de marché et se rend compte que peu de solutions de garde existent sur le marché, alors pourtant qu’il y a de l’offre (des cavaliers qui proposent leurs services) et de la demande (des annonces de propriétaires sur les réseaux sociaux).

Un véritable acteur sur la question du bien-être équin

« C’est ainsi, que j’ai eu l’idée de créer une plate-forme de horse sitting qui met en relation des propriétaires de chevaux avec des cavaliers amateurs ou professionnels. Ces horses sitters peuvent proposer plusieurs services comme du travail à cheval mais aussi à pied, du grooming, des soins et massages… »

Parallèlement, elle participe au Challenge de L’Open Iseg où le projet remporte la première place avec un financement de 10 000 €. « C’est suite à ce premier financement, que j’ai fait le choix de me lancer dans cette aventure ! » Une fois ses études terminées, elle s’appuie sur l’aide de la BGE pour développer son projet.

Aujourd’hui, Margaux veut faire connaître son service, et continue de le faire tester pour apporter de potentiels ajustements au concept, l’objectif étant d’améliorer toujours plus le service et l’expérience cdivt en y apportant davantage de valeur ajoutée. « J’aimerais également que Palominow soit un véritable acteur sur la question du bien-être équin et créer des partenariats avec des associations, par exemple via la mise en place sur le site d’annonces de chevaux abandonnés. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 10 à 15 % du montant du service, c’est la commission perçue par Palominow sur les prestations.
Un conseil : mon aventure entrepreneuriale ne vient que de commencer, mais si je devais donner un seul conseil, ce serait d’aller au bout des choses, de ne rien lâcher.
Un contact : Margaux Lapotre,

www.palominow.fr

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Une dynamique entrepreneuriale toujours forte chez les jeunes chercheurs

Selon la troisième édition du baromètre annuel de Bpifrance et PhDTalent sur l’intérêt des jeunes chercheurs et leurs encadrants pour l’entrepreneuriat Deeptech, la dynamique entrepreneuriale se confirme.

Le baromètre « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat Deeptech » fait partie intégrante du Plan Deeptech, déployé par Bpifrance depuis 2019 à la demande des pouvoirs publics, qui vise à faire éclore quelque 500 start-up Deeptech par an. Il a vocation à permettre de suivre des indicateurs clés sur la motivation et sur le niveau d’information et de formation des jeunes chercheurs vis-à-vis de l’entrepreneuriat Deeptech, de façon à bénéficier d’éléments objectifs permettant d’orienter les actions à mener en faveur de la création de start-up par ce public.

Près d’un jeune chercheur sur 2 intéressé pour créer une entreprise

Réalisée entre mars et mai 2022, la 3e édition du baromètre révèle à nouveau l’image très positive de l’entrepreneuriat qu’ont les jeunes chercheurs et leurs encadrants. Ainsi, 49 % des jeunes se disent intéressés pour fonder ou co-fonder une start-up (soit +5 points par rapport à 2021). Et pour 72 %, leur environnement recherche n’est pas un frein à la création d’entreprise. L’étude note également l’influence importante des encadrants dans cette sensibilisation à la création d’entreprise. 81 % des jeunes docteurs ont, en effet, été conseillés dans leur choix par leurs encadrants. 69 % des encadrants estiment tout de même ne pas être suffisamment outillés pour accompagner un projet entrepreneurial…

Pour en savoir plus :

www.bpifrance.fr

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« Inventer la ville de demain » : 4 start-up lauréates

Crédit Agricole Immobilier, associé au Village by CA Paris, a lancé un appel à candidatures sur la ville de demain. Objectif : accompagner les grands défis posés par la densification de l’urbanisation et l’urgence climatique. 4 start-up viennent d’être récompensées.

Le Village by CA Paris, accélérateur de start-up qui accompagne les grands groupes/ETI, et le Crédit Agricole Immobilier ont lancé, en avril dernier, leur premier appel à candidatures à destination des start-up pour créer la ville de demain. Deux grandes thématiques étaient visées : les usages avec l’évolution des modes de vie (par exemple le maintien à domicile, le télétravail, la création de communautés, l’adhésion des utilisateurs, la mobilité, la rationalisation du stationnement, la qualité sanitaire de l’air…) et le bas carbone (les matériaux bio et géo-sourcés, le réemploi, la récupération d’eau, les îlots de fraîcheur, la connectivité…).

Une expérimentation à grande échelle

Sur les quelque 70 start-up qui ont postulé, 4 start-up ont été récompensées par le jury final dans les locaux du Village by CA Paris début juillet. Un prix a notamment été attribué à Vestalis, qui permet aux acteurs de l’immobilier d’améliorer l’attractivité et la rentabilité de leurs biens grâce à la location de mobilier et d’électroménager clé en main. Ou encore à ThermiUp, qui permet d’économiser 30 % d’énergie sur le chauffage de l’eau sanitaire en utilisant la chaleur des eaux usées. Les lauréats ont reçu une dotation financière et pourront proposer au Crédit Agricole Immobilier leur solution pour une expérimentation à grande échelle sur un ou plusieurs projets du groupe.

Pour en savoir plus :

www.ca-immobilier.fr

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L’Entrepreneur Lifestyle : un podcast pour entreprendre autrement

L’Entrepreneur Lifestyle est le premier podcast spécialement conçu pour apprendre à entreprendre et à réussir autrement. Créé par un serial entrepreneur, Thierry Henry, il donne rendez-vous aux porteurs de projet tous les dimanches à 17 heures.

Parce que l’entrepreneuriat séduit de plus en plus, mais que certains hésitent à se lancer dans l’aventure car c’est complexe ou risqué financièrement, certains profils talentueux se retrouvent exclus de la création d’entreprise. C’est à ces hésitants que Thierry Henry s’adresse, depuis 2018, dans son podcast l’Entrepreneur Lifestyle. Objectif : parler à tous ceux et toutes celles qui cherchent des solutions alternatives à l’entrepreneuriat classique. Et ce mois-ci, il propose son 200e épisode.

Des solutions accessibles à tous

Pendant une heure, se succèdent des interviews d’entrepreneurs et d’investisseurs qui vivent de leur passion, sans chercher à édulcorer la réalité, axées sur le concret et les solutions accessibles à tous. Une démarche importante pour Thierry Henry qui précise que : « Parce que j’ai eu la chance de créer plusieurs sociétés dans différents secteurs, j’ose dire tout ce qu’on ne dit pas ! Je n’ai pas peur d’être vulnérable en parlant de mes échecs, afin d’aider mon audience à ne pas faire les mêmes erreurs. »

Pour en savoir plus :

https://thierry-henry.fr/podcast

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