Pour valoriser l’ingéniosité des jeunes entrepreneurs, le Moovjee a organisé ce mois-ci son 13 concours national. L’occasion de récompenser une quinzaine de créateurs sur le thème « Changeons d’angle, changeons de perspectives avec les jeunes entrepreneurs ».
Le Moovjee accompagne les jeunes entrepreneurs de 18 à 30 ans dans le développement de leur projet et la croissance de leur entreprise, notamment par du mentorat avec des entrepreneurs expérimentés. Il anime également une communauté de près de 2 000 personnes (jeunes entrepreneurs, mentors, journalistes et experts) pour faciliter l’accès aux leviers de la création et du développement d’entreprise. Et il organise tous les ans son prix national pour mettre en valeur les jeunes entrepreneurs.
Dispositif « 1 Jeune 1 Mentor pour entreprendre »
Cette année, le thème retenu du concours a visé les jeunes qui osent de nouvelles voies grâce à leur dynamisme et leur vision : faire table rase du passé en recyclant l’ancien, innover en améliorant la vie de leur voisin, de leur quartier, de l’Autre où qu’il soit, d’où qu’il vienne… 350 candidats ont répondu, dont 58,4 % ont été basés hors Île-de-France. Les lauréats seront accompagnés par un mentor grâce au dispositif « 1 Jeune 1 Mentor pour entreprendre », s’inscrivant dans le plan « 1 Jeune 1 solution », organisé en partenariat avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et le haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises.
Pour en savoir plus :
www.moovjee.fr
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KeekOff, l’agence spécialisée dans l’accompagnement des entreprises vers une transition durable, lance le label « Startup engagée » pour les jeunes pousses de moins de 5 ans qui ne sont pas uniquement issues de la Tech for Good.
Pour KeekOff, il s’agit de proposer aux jeunes pousses bien plus qu’un simple logo à afficher sur leur site web. Le label « Startup engagée » doit les aider à accélérer leurs actions positives. Pour décrocher cette reconnaissance, les start-up doivent tester leur éligibilité en remplissant un questionnaire. Celles retenues passeront ensuite un audit personnalisé mené par un comité composé d’experts en développement durable et d’experts métiers. Ceux-ci devront déterminer si la start-up répond à 17 critères, basés sur des aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable de l’ONU et le référentiel ESG.
Guider les entreprises
Selon leurs résultats, les start-up obtiendront un nombre de points qui les classera dans un barème et leur accordera un label en fonction de leur échelon. Le label aura vocation, en effet, à guider les entreprises et à leur faire prendre conscience de l’impact sociétal et environnemental qu’elles peuvent avoir. Pour conserver ce label ou gagner un échelon supplémentaire, elles devront repasser le questionnaire et l’audit associé, ce qui permettra, en outre, de mesurer leurs avancées en termes d’impact positif.
Pour en savoir plus :
www.keekoff.fr/label-startup-engagee/
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Du 30 mai au 3 juin, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) va à la rencontre de tous ceux qui s’intéressent à la création d’entreprise et qui se posent des questions sur la procédure à suivre.
Parce que la création d’entreprise peut parfois paraître complexe voire insurmontable, l’Adie souhaite lever les freins, administratifs, bancaires et psychologiques liés à l’entrepreneuriat. Pendant 5 jours (du 30 mai au 3 juin), elle propose pour cela plus de 200 événements partout en France : des webconférences et des ateliers gratuits avec des experts de la création d’entreprise à destination de tous ceux qui ont un projet de création d’entreprise ou qui sont en recherche d’informations pour se lancer.
Des évènements dédiés aux femmes
Cette année, l’Adie insiste particulièrement sur la capacité des femmes à créer leur propre entreprise, du moment qu’on leur en donne les moyens. Elle espère donc convaincre particulièrement les entrepreneures pendant ces 5 jours. Dans chaque territoire, des évènements dédiés leur seront proposés, notamment des webconférences sur l’entrepreneuriat des femmes avec des témoignages d’entrepreneures financées par l’association.
Pour en savoir plus :
https://www.adie.org/nos-ateliers/
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Pour les 20 ans de l’événement, 20 porteurs de projets innovants seront sélectionnés afin de développer leur projet cet été du 29 juin au 1 juillet 2022, à la Technopole de l’Aube en Champagne.
Le programme Plug&Start organisé par la Technopole de l’Aube, spécialisée en ingénierie de l’innovation, a déjà accompagné près de 400 projets d’entrepreneurs innovants depuis ses débuts il y a 20 ans. Pour cette 20e édition, ce ne sont pas moins de 20 porteurs de projets qui seront coachés pendant 3 jours par des experts multi-compétences (de la finance, du droit, du marketing, du design, etc.) et des grands comptes pour lancer durablement leur projet. Un pitch final de 20 minutes, présenté devant un jury de dirigeants, de représentants des collectivités territoriales, d’acteurs du financement public et privé et de partenaires de la Technopole de l’Aube en Champagne, permettra d’élire le ou la lauréate de 2022.
Dépôt des candidatures avant le 20 mai
Pour participer, il suffit de déposer un dossier de candidature sur le site dédié avant le 20 mai. Sont visés les projets qui ne manquent pas de potentiel mais qui ont besoin d’un vrai coup de pouce pour tester leur viabilité et avancer. Une sélection après étude des dossiers aura lieu entre le 23 mai et le 10 juin. Les 20 lauréats retenus pourront bénéficier de cette formation « commando » de 72h du 29 juin au 1er juillet 2022.
Pour en savoir plus :
www.plugandstart.com
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La nouvelle édition du Concours Talents des Cités démarre. Avis aux futurs entrepreneurs des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV) ou des Quartiers de Veille Active (QVA) qui ont 2 mois pour postuler et bénéficier d’une dotation de 1 000 à 7 000 €.
Soutenu par le ministère chargé de la Ville, financé et piloté par Bpifrance dans le cadre du programme Entrepreneuriat Pour Tous, le concours Talents des Cités a pour objectif de valoriser l’initiative des entrepreneurs des quartiers prioritaires et de l’écosystème de la création d’entreprise. Deux catégories de prix sont remises : une catégorie Émergence pour les porteurs de projet issus des QPV et des QVA et/ou souhaitant s’installer dans un QPV ou un QVA ; et une catégorie Création pour les créateurs en activité depuis moins de 3 ans.
Les lauréats régionaux de la catégorie Création recevront une dotation de 2 000 € et ceux de la catégorie Émergence, 1 000 €. Tandis que les lauréats nationaux pourront bénéficier de montants allant jusqu’à 7 000 € ou d’une campagne de visibilité média.
Un impact sur le quartier
Pour participer, il faut que le candidat réside en QPV ou en QVA, ou encore ait installé ou ait le projet d’y installer son entreprise. Il doit également être suivi par un organisme d’accompagnement ou de financement à la création d’entreprise dont la liste est établie par le concours. L’évaluation des dossiers portera sur le parcours des candidats, leur motivation, leur profil entrepreneurial, mais aussi sur la viabilité économique et l’impact de l’activité sur le quartier en termes d’emplois et de div social. Les candidatures sont à déposer sur une plate-forme dédiée avant le 2 juillet 2022.
Pour en savoir plus :
www.talentsdescites.com
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Solutions4Good accompagne des start-up ayant un impact positif sur la société et l’environnement. La 3 édition du programme est lancée, les candidats ayant jusqu’au 15 mai pour déposer leur projet sur la plate-forme collaborative.
Bénéficier d’un parcours de coaching composé d’ateliers collectifs et de suivi individualisé par des experts pour développer son projet et tenter de remporter l’un des 7 prix allant de 2 000 à 5 000 €, c’est ce que propose le programme Solutions4Good. Les porteurs retenus peuvent ainsi faire émerger leur projet grâce au mentorat et leur accompagnement de A à Z, mais aussi aux synergies avec les autres participants et le réseautage. Les lauréats vont apprendre à structurer leur projet et le confronter à un public.
Attribution de 7 prix
Pour y participer, les candidats doivent déposer un dossier sur la plate-forme collaborative. Les prix seront décernés lors de la finale qui se déroulera le 8 juillet 2022 au Palais des Congrès de Perros-Guirec. 5 prix seront attribués selon différentes catégories (ville et territoire durables, numérique responsable et sécurisé, alimentation durable, santé et bien-être, mer, environnement et ressources durables) d’une valeur de 2 000 € chacun pour permettre à leurs créateurs de se lancer. Un « Grand Prix du Jury » parmi les 5 catégories recevra 3 000 € supplémentaires pour se développer. Et un prix « coup de cœur intrapreneuriat » sera également décerné.
Pour en savoir plus :
www.summit4good.timebankpro.com
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Le rachat d’une entreprise passe par plusieurs phases dont l’une des plus cruciales reste la négociation du prix de vente entre le cédant et l’acheteur. Pour aider le repreneur à bien aborder cette phase, Bpifrance a publié une fiche de conseils pratiques.
Lors d’une cession-reprise d’entreprise, l’étape de la négociation du prix est capitale car ce prix est souvent difficile à fixer et peut faire l’objet de longues discussions. Si une évaluation de l’entreprise a été réalisée, cette évaluation ne fixe pas le prix final mais donne plutôt une estimation qui va pouvoir servir de base de discussion entre le cédant et le repreneur, chacun ayant des intérêts divergents. Reprendre une entreprise n’étant pas sans risque pour le repreneur, il est impératif qu’il puisse acheter l’affaire à son juste prix, un prix qui ne dépasse pas la valeur réelle de l’entreprise et qui préserve ses moyens financiers pour le développement futur de l’entreprise.
Plusieurs étapes avant l’offre de prix ferme
Pour accompagner le repreneur dans cette phase, la banque publique d’investissement Bpifrance propose une fiche pratique qui rappelle qu’évaluer une entreprise est un exercice que le repreneur devra faire plusieurs fois, à différents moments, avant de pouvoir faire une offre de prix ferme au cédant. Il doit notamment passer par 3 étapes : l’offre d’intention, l’offre conditionnelle et l’offre ferme. Pour chaque étape, la fiche rappelle les objectifs du cédant et du repreneur pour remettre l’action dans le contexte, puis livre des conseils pour pouvoir arriver au prix final le plus juste.
Pour consulter la fiche :
https://bpifrance-creation.fr/moment-de-vie/reprise-dentreprise-comment-negocier-valeur-lentreprise
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Une start-up bretonne innove en lançant une solution RH originale : Spayr, un système de rémunération souple qui permet aux salariés d’accéder à une fraction de leur salaire sur demande, avant la fin du mois, via une application intuitive et gratuitement.
Alors que de plus en plus de Français sont à découvert chaque mois, notamment avec l’inflation qui a bondi de 3,6 % en un an et les prix de l’énergie qui explosent, Louis Ajacques et deux associés, Paul Riché et Pierre Olive, ont l’idée de lancer leur start-up : Spayr. Cette application mobile permet aux salariés d’obtenir une fraction de leur salaire sur simple demande avant la fin du mois. Ils peuvent y suivre au quotidien le solde de leur salaire disponible, demander un retrait partiel ou total de leur solde en fonction des règles prédéfinies par l’employeur. Spayr effectue alors un versement instantané directement sur le compte du salarié, qu’elle finance sur ses fonds propres au cours du mois. Au moment de la clôture mensuelle de la paie, l’entreprise rembourse les montants avancés par Spayr. « Notre innovation met fin au découvert bancaire et offre une vraie flexibilité financière, adaptée aux besoins de chacun. Pour les entreprises, Spayr est un avantage salarié innovant lié à la rémunération, qui booste l’attractivité et la fidélisation ». Deux associés, qui ont travaillé en Angleterre, avaient déjà rencontré ce concept qui y est très développé avec une rémunération à la semaine ou à la quinzaine, permettant une meilleure planification du budget.
7 à 10 jours nécessaires pour l’installation
Les trois amis décident de développer leur produit en co-construction avec des cdivts pilotes. « Nous avons beaucoup travaillé sur la simplification de l’interfaçage avec les logiciels de l’entreprise. Aujourd’hui, nous sommes compatibles avec tous les acteurs du marché et il nous faut en moyenne seulement 7 à 10 jours pour l’intégration. De même, nous avons voulu laisser une grande flexibilité sur le paramétrage de l’outil au niveau RH. Spayr doit être un prolongement de la politique salariale de l’entreprise. De nombreux paramètres sont donc configurables : plafonds de retraits, de fréquence, par pôle d’activité, par ancienneté, procédure de validation, etc. ». Actuellement, l’entreprise se structure pour avoir une équipe à même de soutenir une forte croissance sur les secteurs visés (HCR, retail, logistique & transport, services à la personne) : « Nous recrutons pour doubler de taille et atteindre une douzaine de personnes. À moyen terme, nous voulons répliquer ces succès sur d’autres verticales de marché. Le besoin est énorme et l’objectif avoué est d’équiper de la souplesse de Spayr chaque salarié qui le souhaite ! »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : alors qu’un quart des Français sont en découvert bancaire tous les mois, le marché des frais bancaires représente 7 Md€ par an.– Un conseil : bien identifier sa motivation profonde à entreprendre et s’y raccrocher en permanence. Chez Spayr, nous avions tous les trois envie d’avoir un impact sociétal à travers notre projet. C’est la raison pour laquelle nous avons inscrit dans nos statuts dès l’origine le caractère d’entreprise à mission : développer la résidivce financière de nos utilisateurs. »– Un contact : Louis Ajacques, www.spayr.eu
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Les start-up qui proposent des solutions innovantes pour rendre les villes plus vertes sur le long terme ont jusqu’au 30 avril pour candidater à la 7promotion de l’incubateur Ville durable de l’Urban Lab de Paris&Co.
L’Urban Lab de Paris&Co est une plate-forme réunissant les innovations urbaines qui veulent rendre les villes plus durables. Elle comprend un laboratoire d’expérimentation, un programme de soutien à l’innovation sociale, un observatoire de tendances et un incubateur de start-up. Celui-ci souhaite accueillir une nouvelle promotion de jeunes pousses et lance donc un appel à projets pour incuber des start-up qui offrent des solutions concrètes pour améliorer le fonctionnement des villes et le bien-être des habitants, et s’inscrivent dans une démarche de transition écologique.
Aider les porteurs de projet les premières années
Sont visés les domaines de la transition énergétique, des infrastructures et de la construction bas-carbone, des mobilités urbaines durables, de la logistique, des écosystèmes urbains (eau, air, nature et déchets), des nouveaux usages (notamment des nouveaux modes de vie et de travail), du comportement ou encore de la production ou de la consommation responsable. Les start-up doivent déjà avoir entre 1 et 5 ans d’existence. L’objectif consiste à aider les porteurs de projet dans les premières années de vie de leur entreprise à travers des séances de coaching, des rendez-vous, des ateliers ou encore des rencontres avec des experts.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site de l’Urban Lab
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L’étude Stat’ur, que vient de publier l’Urssaf, confirme l’augmentation des créations d’entreprises malgré la crise sanitaire. Elle note notamment la forte proportion d’auto-entrepreneurs, qui représentent 84 % des nouveaux immatriculés.
L’étude Stat’ur de l’Urssaf porte sur la période d’avril 2020 à mars 2021, période pendant laquelle elle a enregistré près de 790 000 nouvelles immatriculations d’entreprises, soit 10,4 % de plus que sur les 12 mois précédents (d’avril 2019 à mars 2020). Cette augmentation est due principalement aux nouveaux auto-entrepreneurs, dont les immatriculations sont en hausse de 15,2 % sur un an, alors que celles des travailleurs indépendants « classiques » diminuent de 9,2 %.
La livraison à domicile et la vente à distance boostées
Les auto-entrepreneurs représentent ainsi 84 % des nouveaux immatriculés, un score meilleur que celui des 12 mois précédents pourtant déjà élevé (80 %). Deux tiers des nouveaux immatriculés sont des artisans ou des commerçants (68 % parmi les auto-entrepreneurs) et un tiers sont des professionnels libéraux (32 % des auto-entrepreneurs). Ce sont en majorité des hommes (63 % pour les auto-entrepreneurs) et près de la moitié ont moins de 32 ans. Enfin, ces nouvelles immatriculations concernent plus particulièrement certains secteurs comme les activités de poste et courrier (+ 91 %) et le commerce de détail non spécialisé (+ 57 %), ce qui est probablement dû au contexte de confinement et de crise sanitaire, lequel a boosté la livraison à domicile et la vente à distance.
Urssaf, étude Stat’ur n° 341 de mars 2022
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