Nouvelle édition du programme Entrepreneur for Good

La 4 édition du Programme Entrepreneur for Good vient de démarrer. Conçu pour les jeunes qui souhaitent entreprendre pour le bien commun, ce dispositif va accompagner 52 nouvelles start-up à impact positif sur les 9 prochains mois.

Créée en 2015, l’association Live for Good a fait le choix de cibler les jeunes entrepreneurs qui souhaitent s’engager dans l’entrepreneuriat social et solidaire et pour le bien commun. Via son programme Entrepreneur for Good, elle a déjà aidé plus de 250 jeunes pousses et renouvelle son programme à destination de 52 nouveaux jeunes qui veulent changer le monde. Ces entrepreneurs ont des projets dans des domaines très variés : alimentation, environnement, santé, technologie, mode éthique, etc.

Un programme gratuit de 9 mois

Le dispositif est gratuit et se tient sur le campus du CEDEP, un centre de formation situé au cœur de la forêt de Fontainebleau. Il comprend un cursus de formation de plus de 250 heures réparties sur 9 mois, un coaching individuel et régulier grâce à l’attribution d’un mentor, l’accès à un réseau d’experts à tout moment (comptabilité, juridique, etc.) et à un réseau d’entreprises et de professionnels afin de leur permettre de tester le projet, voire de décrocher les premiers contrats.

Pour en savoir plus :

www.live-for-good.org

© Les Echos Publishing 2021

« Créer sa réussite » : l’insertion par l’entrepreneuriat

Proposé par BGE, le dispositif « Créer sa réussite » a pour objet l’insertion par l’entrepreneuriat. Son objectif : accompagner 9 000 personnes sans activité professionnelle, dont près de 3 000 jeunes, à créer leur entreprise ou à obtenir un emploi d’ici fin 2022.

En France, 1 jeune sur 5 est au chômage pendant une à quatre années après sa sortie de formation initiale. Et les chiffres sont encore plus marqués lorsqu’il s’agit de jeunes peu diplômés ou diplômés du secondaire (respectivement 55 % et 79 % à être actifs) en comparaison avec les diplômés du supérieur (92 %). Pour changer cette situation, le gouvernement a retenu BGE, dans le cadre d’un appel à projets France Relance, pour son parcours « Créer sa réussite ». Ce programme prévoit un accompagnement sur-mesure afin de faire de l’entrepreneuriat une alternative crédible au salariat.

3 000 € pour les moins de 30 ans qui créent leur entreprise

Le dispositif démarre par un entretien personnel de « positionnement » qui détermine la suite du parcours. Ensuite, en fonction du projet, le bénéficiaire alternera ateliers collectifs et accompagnement individuel, sur des thématiques telles que la viabilité économique, la stratégie commerciale ou encore la maîtrise des outils numériques dans le cadre d’un projet entrepreneurial. Les jeunes de moins de 30 ans pourront, en outre, obtenir une prime de 3 000 € pour les aider à lancer leur business.

Pour en savoir plus :

www.bge.asso.fr

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De nouvelles mesures pour accompagner les start-up de la transition écologique

Le gouvernement vient de réaffirmer son soutien aux entreprises porteuses de solutions innovantes pour la transition écologique et propose de nouvelles mesures de soutien, notamment la création d’une plate-forme d’accompagnement.

Pour le gouvernement, les innovations vertes sont un moteur important pour la relance, l’emploi et la réindustrialisation. Il souhaite donc, dans cet optique, leur créer un environnement favorable. Il estime, par exemple, son potentiel d’emplois à plus de 300 000 créations de postes d’ici 2035. Le plan de relance, avec son label « Greentech innovation », a déjà permis aux levées de fonds des start-up labellisées de passer de 70 M€ en 2019 à 220 M€ en 2020. Mais le gouvernement veut aller plus loin.

Accéder facilement aux commandes et financements publics

De nouveaux appels à manifestation d’intérêt vont être lancés pour ce secteur, notamment sur les thématiques de l’accélération de la réduction des produits phytosanitaires, la décarbonation des activités, le déploiement des mobilités douces, l’économie circulaire et la lutte contre les pollutions.

En 2022, une plate-forme « mes services Greentech » sera également créée, sur laquelle les entreprises pourront accéder facilement aux commandes et financements publics, ainsi qu’à l’ensemble des données dont elles ont besoin pour trouver des cdivts et adapter leurs produits.

Enfin, il a été décidé d’étendre l’indice de réparabilité à davantage de produits, comme les tablettes numériques, les lave-vaisselle et lave-linge « top », et ce dès le 1er janvier 2022.

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Plantfarm met en relation investisseurs et producteurs de plantes

Investir sur des producteurs de plantes ? Le système est non seulement rentable pour le financeur, mais il permet par la même occasion d’aider des cultivateurs à se développer. Pour connecter ces deux mondes, Guillaume Thuillet a créé une plate-forme de crowdgrowing : Plantfarm.

Aujourd’hui, être cultivateur de plantes signifie faire face à pas mal de problèmes, des ravageurs aux difficultés environnementales, en passant par l’endettement ou le stress de ne pas pouvoir récolter en quantité suffisante. En lançant Plantfarm, Guillaume Thuillet, veut apporter des solutions concrètes à ce secteur comme par exemple trouver des financements, augmenter la rapidité d’expansion des petites exploitations, abaisser les coûts de production, mettre en place des pré-revenus pour les agriculteurs ou encore augmenter la qualité des produits.

« Nous voyons Plantfarm comme une solution simple pour démarrer une affaire rentable dans la production de plantes, explique Guillaume. Elle permet à des investisseurs de devenir producteur de plantes sur internet sans champs à cultiver, sans endettement et sans les risques liés à la création d’une entreprise ! »

Concrètement, l’investisseur choisit sur le site quelle plante il souhaite cultiver et combien il veut en avoir. Les partenaires de Plantfarm cultivent alors les plantes pour permettre aux investisseurs de récupérer un profit 4 mois plus tard. « La rentabilité est estimée de 11 % à 33 % minimum, détaille Guillaume. Plus la durée de la location de la parcelle est longue, plus la rentabilité pour l’investisseur est élevée. Le nombre de parcelles à louer est illimité. »

Le crowdgrowing, basé sur les partenariats

Selon Guillaume, les risques pour l’investisseur sont minimes (1 % de catastrophes naturelles ou actions gouvernementales/militaires), la plate-forme garantissant que les plantes donneront une récolte qui sera vendue.

Ce serial entrepreneur (Plantfarm est sa 4e entreprise !) a découvert le système du crowdgrowing en janvier 2021, qui existe déjà en Allemagne. Basé sur des partenariats, il permet aux investisseurs privés de devenir producteurs de plantes sur internet en s’associant à des cultivateurs, qui bénéficient de réseaux de distribution, de processus, d’autorisations, d’employés et d’expertise déjà en place.

Dès février, Guillaume développe son concept et vend ses premières plantes en mars 2021. Aujourd’hui, il souhaite ajouter davantage de types de plantes et veut faire découvrir ce nouveau concept. À plus long terme, il souhaite faire de Plantfarm une plate-forme européenne avec un site web accessible en plusieurs langues européennes.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : Plantfarm propose aux investisseurs de louer une parcelle à partir de 51 €
Un conseil : commencer par réaliser ce qu’on appelle dans le monde Blockchain un « whitepaper » (livre blanc). C’est un excellent exercice pour définir précisément son projet et le faire évaluer.
Un contact : Guillaume Thuillet, contact@plantfarm.eu, https://plantfarm.eu/fr/

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France Active soutient les jeunes créateurs

Avec l’appui de partenaires, France Active propose le Pacte Création, destiné aux créateurs de moins de 26 ans. Dans le cadre du Plan Relance du gouvernement, ce dispositif est renforcé, notamment pour ceux éloignés de l’emploi.

Selon un sondage France Active et OpinionWay réalisé en 2020, plus de 40 % des jeunes veulent créer leur entreprise. France Active les accompagne dans le lancement de leur projet via le dispositif « le Pacte Création », avec l’appui de partenaires (FAPE EDF, le Réseau de Transport d’Électricité, le fonds solidaire MAIF, la FAPE ENGIE, la fondation Jean Duval). Ces créateurs peuvent ainsi bénéficier d’offres spécifiques comme l’obtention d’une garantie bancaire spéciale jeunes, qui permet d’accéder à des prêts sans caution personnelle avec une garantie d’emprunt bancaire allant jusqu’à 80 % du montant du prêt. Depuis le début de la crise sanitaire, près de 1 000 jeunes ont été accompagnés de la sorte.

3 000 € pour faciliter le lancement du projet

Pour aller plus loin, France Active annonce le renforcement de son Pacte Création, notamment auprès des jeunes qui sont sans emploi et/ou issus des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV), dans le cadre de l’appel à projet Inclusion par le travail indépendant, porté par le ministère du Travail. Ces jeunes auront accès aux solutions de financement et garanties de France Active, mais aussi à un Pacte Création enrichi et à une prime de 3 000 € pour faciliter le lancement de leur projet.

Pour en savoir plus :

www.franceactive.org

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Step One : des produits d’hygiène écoresponsables à reconstituer avec de l’eau

Parce que certaines personnes ne souhaitent pas jeter du plastique mais veulent quand même conserver des produits d’hygiène liquides, une jeune entreprise innovante d’Aurillac, Step One, a créé une alternative écologique simple, saine et économe : des produits d’hygiène en poudre à reconstituer avec de l’eau.

Le concept est simple : de la poudre, de l’eau du robinet, une agitation, et voilà un gel douche, un shampoing, un gel lavant mains, un gel lavant corps et cheveux, et d’ici quelques semaines un déodorant (sortie prévue en décembre 2021) et un dentifrice (en mars 2022). « Pas d’eau transportée, pas de flacon ou de tube jeté, des ingrédients sains, de la poudre contenue dans un sachet en kraft recyclable ou compostable », explique Héloïse Fontaine, présidente de Step One.

Alors qu’Héloïse travaillait pour un façonnier mettant sur le marché de nombreux produits d’hygiène solides pour des groupes européens, elle a constaté que l’on suremballait toujours plus les produits : « Un jour, un cdivt m’a demandé un produit facile à acheminer et de petite taille pour des populations reculées dans le pacifique. Sur le ton de la boutade, on a évoqué un produit en poudre que l’on pourrait diluer avec de l’eau de pluie ou de rivière directement dans des bouteilles d’eau que l’on trouverait sur place sans avoir d’impact sur le milieu dans lequel on rejetterait le produit lavant. Dans le même temps, des organismes humanitaires demandaient des solutions pour acheminer facilement des produits d’hygiène dans des camps de réfugiés. Ces deux épisodes corrélés à l’envie de changer les pratiques de suremballages a fait que j’ai commencé à réfléchir à des solutions techniques ».

Fin 2018, les pratiques évoluent dans le sens d’un changement de consommation

En 2017, elle dépose le premier brevet pour un gel douche en poudre à reconstituer. Puis, elle fait de nombreux essais avant que fin 2018, elle sent que les pratiques évoluent vraiment dans le sens d’un changement de consommation : « J’ai compris que je pouvais proposer une alternative que le grand public serait prêt à accepter. J’ai réalisé début 2019 une campagne de financement participatif afin de tester le marché, ce qui a permis de vendre plus de 1 000 produits en quelques semaines et de valider définitivement le développement de ce concept ». Depuis, elle n’a eu de cesse de l’améliorer en écoutant les demandes des consommateurs grâce à une communauté qui grandit par le bouche-à-oreille.

Aujourd’hui, l’entreprise souhaite continuer à faire évoluer durablement les pratiques dans ce secteur et diminuer le plastique rejeté tout en alliant des formules simples et saines produites avec des ingrédients français/européens. « Notre but est de montrer que l’on peut produire en France de grandes quantités en low technologies en remettant l’humain au cœur du process ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 186 millions de gels douches sont utilisés chaque année en France, mais que seulement 49 % des flacons seront recyclés.Un conseil : être prêt durant de très longs mois à pitcher tous les jours son projet pour convaincre encore et encore en étant passionné par ce que l’on fait.Un contact : Héloïse Fontaine, fontaine.heloise@orange.fr, https://step-one.fr/

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France 2030 : réconcilier start-up et industrie

Dans la lignée des annonces déjà faites à l’occasion de la rentrée de la French Tech, le président de la République a rappelé la volonté de l’État de bâtir une France innovante et industrielle, qui investira 30 milliards d’euros d’ici 2030.

Avec une enveloppe de 30 Md€, le plan France 2030 annoncé par Emmanuel Macron vise trois types de défis auxquels l’industrie devra répondre dans les prochaines années : défis climatique, démographique et celui des inégalités. Pour y répondre, le chef de l’État mise à la fois sur les acteurs industriels existants mais aussi sur les start-up : « La France a longtemps pensé qu’elle pouvait se désindustrialiser en continuant à être une grande nation d’innovation et de production. Je crois qu’il est établi que c’est faux », a-t-il déclaré. Il veut donc réconcilier « cette France des start-up et cette France de l’industrie », qui ne représente plus que 13,5 % du PIB.

Être les meilleurs du monde sur certaines technologies

L’objectif du président de la République à 10 ans : être les meilleurs du monde sur certaines technologies de rupture, innovations ou développements industriels, comme les réacteurs nucléaires de petite taille, la production d’hydrogène vert, les véhicules hybrides et électriques ou encore les biomédicaments contre les cancers et les maladies chroniques. Une première partie de l’enveloppe, de l’ordre de 3 à 4 Md€, devrait d’ores et déjà être débloquée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2022 « pour faire émerger les champions de demain ».

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Gîtes de France se mobilise pour les porteurs de projets

Du 18 au 23 octobre 2021 se tiendra la première édition d’une grande campagne de mobilisation de Gîtes de France, l’opération « Porteurs de projets », dont l’objet est d’aider et d’encourager ceux qui veulent ouvrir un gîte ou des chambres d’hôtes.

Créée en 1955, la Fédération nationale des Gîtes de France reçoit chaque année de nombreuses demandes de propriétaires qui veulent se lancer dans l’ouverture d’un gîte ou de chambres d’hôtes. Cette tendance s’est encore accentuée avec la crise sanitaire et le besoin éprouvé par de nombreux Français de changer de vie, de vivre à la campagne, d’avoir leur propre activité ou encore de passer plus de temps chez eux. Mais pour Gîtes de France, ils sont aussi nombreux à ne pas savoir comment s’y prendre.

Un accompagnement personnalisé

Pour aider les porteurs de projet à se lancer, Gîtes de France a eu l’idée de mettre son réseau de 93 agences départementales à leur service pendant une semaine. Concrètement, les créateurs pourront accéder à un accompagnement personnalisé, depuis la conception de l’offre jusqu’à sa commercialisation grâce à l’expertise locale des collaborateurs Gîtes de France, à l’accès au service juridique national du réseau et à l’appui de son service cdivts.

Pour en savoir plus :

https://www.gites-de-france.com/fr

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French Tech : une nouvelle stratégie d’accompagnement des start-up

Le gouvernement souhaite intensifier ses actions en faveur des start-up françaises. Il a dévoilé, à l’occasion de l’évènement « La rentrée de la French Tech », ses nouveaux axes stratégiques pour les soutenir.

La French Tech, cet écosystème qui réunit des start-up, des investisseurs, des décideurs et des community builders, se développe fortement ces dernières années. Pour le gouvernement, elle est devenue un moteur économique incontournable en termes de croissance et d’emplois sur tout le territoire. Pour renforcer cette dynamique, le gouvernement a annoncé vouloir poursuivre sa stratégie French Tech autour de trois axes.

La greentech, la santé et l’alimentation particulièrement visées

Le gouvernement souhaite ainsi augmenter les programmes d’accompagnement de la mission French Tech, pour aider quelque 1 000 start-up dans les prochaines années, notamment dans les domaines de la greentech, de la santé et de l’alimentation. Il prévoit également de renforcer le soutien aux start-up les plus innovantes, notamment dans la deeptech, et leur capacité à s’industrialiser. Enfin, il veut aider les start-up françaises à se développer à l’international et plus particulièrement en Europe.

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Création d’entreprise : comment compléter l’apport personnel ?

La Banque Publique d’Investissement, Bpifrance, organise un webinaire ce jeudi 14 octobre 2021 de 11h à 12h. Il doit permettre aux futurs créateurs d’entreprise de mieux connaître les aides et solutions de financement pour renforcer leur apport personnel.

Pour financer la création d’une entreprise, un emprunt bancaire est souvent nécessaire. Cet emprunt suppose toutefois de mettre sur la table un apport personnel qui doit représenter environ 30 % du besoin financier. Si le créateur ne dispose pas personnellement de ce montant, plusieurs solutions sont envisageables, comme l’obtention d’un prêt d’honneur ou la sollicitation de particuliers via une plate-forme de crowdfunding.

Un webinaire sur inscription gratuite

C’est pour faire le point sur toutes ces solutions que trois experts, Philippe Gaborieau, président de Happy Capital, Grégory Retz, directeur d’Initiative Lille Métropole Sud & délégué régional Initiative Hauts-de-France, et Jean-Michel Ly, expert en création et développement des entreprises chez Bpifrance, invitent les créateurs à un webinaire. L’inscription est gratuite.

Pour s’inscrire au webinaire,

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