Bpifrance Inno Génération : l’édition 2020 de l’événement se prépare !

La 6 édition du rassemblement entrepreneurial Inno Génération, organisée par Bpifrance, se tiendra le 1 octobre 2020 à Paris. Cette année, la journée sera placée sous le thème de la liberté.

Organisée par Bpifrance, banque publique d’investissement, la 6e édition du rassemblement entrepreneurial Inno Génération se tiendra le jeudi 1er octobre 2020 à l’AccorHotels Arena, dans le 12e arrondissement de Paris. L’occasion de faire le plein de nouvelles idées pour développer son activité, élargir son réseau professionnel et comprendre les enjeux de demain.

Les premières thématiques d’ateliers d’ores et déjà révélées

Placée sous le thème de la liberté, la journée s’organisera autour des nombreuses conférences, ateliers et rencontres qui seront proposés aux participants, dont certains auront pour vocation de s’adresser tout particulièrement aux créateurs et repreneurs d’entreprise.

À ce titre, si certaines thématiques d’ateliers ont d’ores et déjà été annoncées (« Entrepreneurs et créateurs, rebondissez après la crise », « Booster l’entrepreneuriat féminin », « Entreprises innovantes : financez votre projet de développement avec l’Europe »…), d’autres seront révélées dans les semaines à venir.


Bon à savoir : au total, près de 400 ateliers et conférences viendront composer le programme de la journée. 52 000 participants et 1 000 intervenants de renommée internationale seront, par ailleurs, attendus pour cette 6e édition de l’évènement.

Comme tous les ans, la participation à la journée Bpifrance Inno Génération est entièrement gratuite : il suffit de s’inscrire en ligne,

grâce au formulaire dédié à cet effet

. Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

innogeneration.bpifrance.fr

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Incubateurs et accompagnement : un guide dédié aux créateurs d’entreprise

Disponible gratuitement, un nouveau guide présente une centaine de structures d’accompagnement implantées dans les différentes régions de France pour guider les porteurs de projets dans leurs choix.

Offrir aux créateurs d’entreprise un panorama complet des différentes structures d’accompagnement présentes sur l’ensemble du territoire français : c’est l’objectif d’un nouveau guide gratuit, proposé par la plate-forme de notation Estimeo et The Machinery, studio d’innovation parisien dédié au lancement de projets digitaux.

Aiguiller les (futurs) entrepreneurs en quête d’appui

Disponible

sur le portail numérique dédié

, le nouveau guide se compose de deux parties complémentaires : une première, consacrée aux « grandes questions à se poser », et une seconde, recensant une centaine d’incubateurs et de structures d’accompagnement.

Dans le détail, la première partie vise notamment à aider les porteurs de projets à mieux identifier leurs besoins spécifiques (savoir-faire technologique, réseaux d’expertise, coaching entrepreneurial…) et à valoriser pleinement le potentiel de leurs idées.


Bon à savoir : cette première partie propose également un tour d’horizon des différents types d’incubateurs (recherche publique/loi Allègre, collectivités locales, universités et grandes écoles, entreprises et acteurs privés) et de leurs spécificités respectives.

Présentée sous forme d’annuaire, la seconde partie répertorie, quant à elle, une centaine de structures publiques et privées. Classées selon leur emplacement géographique, celles-ci sont exposées en fonction de différents critères pouvant guider le choix des porteurs de projets : spécialisations thématiques, processus de sélection, durée d’incubation, grilles de tarifs, services proposés sur place…

Autant d’informations à la fois utiles et pratiques pour aiguiller les (futurs) entrepreneurs en quête d’appui et de conseils !

Pour en savoir plus et télécharger le nouveau « Guide des incubateurs », rendez-vous sur :

www.leguidedesincubateurs.fr

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EmmèneTonChien.com permet de partir en vacances avec son animal

Pas toujours facile lorsqu’on est propriétaire d’un chien d’identifier les lieux où sortir et partir en vacances avec lui. C’est pour combler ce besoin que Sophie Morche a créé EmmèneTonChien.com, un site qui recense tous les hébergements, mais aussi toutes les activités et restaurants où maîtres ET chien sont les bienvenus.

Identifier les lieux dogfriendly peut vite devenir un casse-tête et il est quasi impossible de savoir à l’avance quel accueil est réservé sur place au toutou. C’est pourquoi le site EmmèneTonChien.com s’est donné pour mission de recenser, mais aussi de détailler les conditions d’accueil des chiens (seulement les petits chiens, les chiens en laisse…) dans les hébergements et activités. « L’idée est venue tout simplement de mon besoin personnel, nous explique Sophie. À l’adoption de ma chienne, Musher, je me suis rendu compte que si je trouvais logique de partir en vacances avec mon chien, la réalité était bien plus compliquée que ça. Alors j’ai allié ma formation, mes métiers et ma passion pour créer ma solution ». Une solution qui s’avère être attendue par tout un marché. L’an dernier, 1 million de vacanciers avec chien ont pu trouver une adresse dogfriendly pour leurs vacances grâce au site de Sophie. « Les professionnels du tourisme eux-mêmes sont ravis de pouvoir communiquer sur une nouvelle « niche » encore trop peu exploitée par leurs concurrents. C’est pour eux une sacrée opportunité de remplir leur planning de réservation et cela même en hors saison ».

Le site fonctionne sous forme d’abonnements pour les hébergeurs, restaurateurs et prestataires de loisirs, qui vont de la simple visibilité auprès de la communauté à de la visibilité renforcée via les réseaux sociaux et un accompagnement expert sur-mesure pour les aider à devenir plus dogfriendly. « Cette année, nous avons automatisé nos process de vente en installant plusieurs outils révolutionnaires et modifié profondément le fonctionnement de notre plate-forme en mettant en ligne un moteur de recherche multi-critères. La rentrée est placée sous le signe de l’inbound marketing ! De gros chantiers communauté et cdivt sont en cours ». L’entreprise a, par ailleurs, rejoint Relance-tourisme.fr, un collectif de start-up pour soutenir la relance du tourisme.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : le marché est vaste, il y a aujourd’hui 18 millions de propriétaires de chiens en France.
Un conseil : mieux vaut être sincère avec ses ambitions et placer le curseur dès le départ : à quel moment tu estimes que tu auras réussi ? Ça guidera de nombreux choix ! Qu’est-ce qui te guide ? L’argent, le pouvoir, l’envie d’aider, pouvoir dire que tu es CEO en soirée, faire avancer le monde… à chacun son moteur, mais si tu es clair dès le début avec ce que tu veux obtenir à travers cette entreprise, tout sera plus facile !
Un contact : Sophie Morche, sophie@emmenetonchien.com

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ARtoBuild : pour scanner en 3D simplement et rapidement n’importe quelle pièce

Imaginée par Éric Lerognon, un ingénieur de formation, ARtoBuild est une application unique en France, qui permet de réaliser des plans intérieurs en 2D et 3D en quelques clics et quelques secondes. Elle vient d’être nommée lauréate du challenge « Numériser l’existant », lancé par le programme gouvernemental PROFEEL dédié à l’innovation technologique au service de la rénovation énergétique des bâtiments avec deux autres start-up.

Accessible sur tablettes et smartphones équipés d’un capteur de profondeur, ARtoBuild est basée sur la reconnaissance des parois d’une pièce, ce qui permet de réaliser l’acquisition d’un espace donné en moins de 2 minutes en intégrant le sol, le plafond, les murs et les ouvrants (portes et fenêtres). Ces différentes pièces scannées sont ensuite assemblées comme un puzzle pour former un logement. « Notre application permet également de superposer les étages et d’intégrer des photos dans les pièces pour apporter des repères visuels, précise Éric. En moins de 15 minutes, nous réalisons les plans 2D et 3D d’une maison dans le standard du BIM (standard digital dans le secteur du bâtiment), ce qui permet les usages tels que la réalisation des devis, la génération d’un diagnostic, le calcul des métrés ou l’audit énergétique. »

Motivé par l’envie d’apporter de nouvelles méthodes dans le secteur du bâtiment, Éric crée, en 2016, la start-up Bimeo pour déployer des outils numériques et accompagner la transition numérique de ce secteur très en retard dans ce domaine. « Nous avons identifié que le premier frein à la rénovation se concentrait sur la difficulté de réaliser des plans des bâtiments existants. En juin 2017, ma rencontre avec Benjamin Poussard, ingénieur du laboratoire AMvalor, est déterminante. En 2 ans, nous concevons une application simple et rapide pour réaliser les plans 100 % compatibles BIM. »

Leur prototype sera présenté en mars 2018 au salon BIM World (CNIT la Défense). En septembre 2019, Bimeo reçoit le prix de la construction 2019 organisé par BatiActu et le BIM d’argent organisé par le Moniteur. Depuis l’entreprise continue de s’adapter : « Apple vient de sortir son tout nouvel IpadPro équipé d’un capteur. Nous avons testé cette nouvelle technologie et constaté que l’appareil était à 80 % compatible avec ARtoBuild. Nous avons donc décidé de transférer notre modèle économique sur AppleStore plutôt que de proposer l’ajout de capteurs externes. D’un marché de niche, nous passons à un marché de masse, ce qui nous permet de baisser notre prix de vente. » Grâce à son accompagnement par le programme Profeel, l’entreprise prévoit de continuer le développement de fonctions spécifiques (améliorer la précision, intégration de l’intelligence artificielle, autocontrôle des chantiers…), et de faire une levée de fond, avec pourquoi pas en ligne de mire, un développement à l’international dans le cadre du programme européen de la numérisation de la performance énergétique.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : le choix de passer à la technologie Apple permet de diminuer le prix de l’application de 250 € à 59 € par mois.
Un conseil : il faut bien réfléchir à son marché et de préférence démarrer avec un capital cdivt déjà identifié et qualifié. Dans le cadre d’un projet d’innovation, il est impératif de s’associer avec un partenaire en capacité d’assurer les aléas et d’assumer les besoins de trésorerie, car dans la tempête, on est toujours trop seul !
Un contact : Éric Lerognon, contact@bimeo.fr

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7 700 créations d’entreprises financées par France Active en 2019

Dans son rapport d’engagement 2019, le réseau associatif France Active réaffirme son ancrage social et son action en faveur d’un écosystème entrepreneurial inclusif et engagé.

France Active, organisme associatif dédié au financement de projets de création et de développement d’entreprise, a récemment fait le point sur son activité en 2019. Et force est de constater que les résultats sont plutôt encourageants, tant pour la dynamique entrepreneuriale que pour l’emploi !

Au cours de l’année dernière, plus de 26 500 entrepreneurs ont ainsi été accueillis et orientés par les 40 associations locales et régionales composant le réseau. Ce qui a permis non seulement l’accompagnement de 7 700 projets d’entreprise sur l’ensemble du territoire français, mais aussi la création ou la sauvegarde de 45 000 emplois. Et ce n’est pas tout !

Des projets dotés d’un fort impact social, sociétal et environnemental

À travers ce récent bilan, le réseau associatif souligne également sa volonté d’encourager l’émergence de projets favorisant la transition énergétique et environnementale, tout en réaffirmant son rôle de financeur engagé et solidaire. L’occasion, aussi, de renouveler son soutien aux porteurs de projets se trouvant en situation de grande précarité, désireux d’emprunter la voie de l’entrepreneuriat pour créer leur propre emploi.


À noter : en 2019, 40 % des créateurs d’entreprise financés par France Active étaient des demandeurs d’emploi de longue durée ou encore des bénéficiaires de minimas sociaux.

En outre, selon les chiffres publiés par l’organisme, un tiers des entrepreneurs accompagnés par le réseau associatif avaient moins de 30 ans au moment de concrétiser leur projet et plus d’un quart avaient choisi de le développer au sein des territoires dits « fragiles » (quartiers prioritaires de la politique de la ville, zones rurales…).

Sans oublier, enfin, qu’un entrepreneur sur deux soutenu par France Active en 2019 était une entrepreneure : un chiffre qui se situe bien au-delà de la moyenne nationale et confirme, là aussi, l’action du réseau associatif en faveur d’un écosystème entrepreneurial inclusif et engagé.


Précision : France Active évalue l’enveloppe globale mobilisée au cours de l’année 2019 à 368 M€. Ces fonds ayant bénéficié aux entrepreneurs soutenus sous forme de prêts bancaires garantis, d’investissements, de prêts solidaires et de primes.

Pour en savoir plus et consulter le rapport d’engagement 2019 du réseau France Active, rendez-vous sur :

www.franceactive.org

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En juin, les créations d’entreprises ont retrouvé leur niveau d’avant-crise

Pour le deuxième mois consécutif, les créations d’entreprises ont fortement augmenté en juin 2020 : +38,2 % par rapport au mois de mai, selon les chiffres de l’Insee. Un regain de vitalité important.

D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 75 246 créations d’entreprises ont été enregistrées en juin 2020 en France : +38,2 % par rapport au mois de mai, tous types d’entreprises confondus. Les créations d’entreprises ont ainsi retrouvé leur niveau d’avant la crise sanitaire.

Une évolution particulièrement dynamique en ce début d’été qui se matérialise, selon l’institut, par une forte augmentation du nombre de créations d’entreprises classiques (+43,2 %), accompagnée d’une hausse sensible des immatriculations de micro-entrepreneurs (+33,6 %).

-18,1 % sur les 3 derniers mois

Sur le moyen terme, la situation reste, en revanche, fortement marquée par le contexte économique et sanitaire actuel. À ce titre, pour la période avril-mai-juin, les chiffres témoignent d’une baisse importante du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : -18,1 %, tous types d’entreprises confondus (dont -28,2 % pour les entreprises sous forme sociétaire, -21,3 % pour les entreprises individuelles classiques et -10,3 % pour les micro-entrepreneurs).

+3,3 % sur les 12 derniers mois

Sans surprise, l’impact du confinement se fait également ressentir sur les 12 derniers mois. En dépit d’une légère hausse sur la période concernée (+3,3 % par rapport aux 12 mois précédents), l’Insee constate ainsi un ralentissement important par rapport aux mois précédents. Dans le détail, l’institut fait notamment état d’une augmentation des créations d’entreprises individuelles classiques (+7,6 %) et d’une hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (+5,1 %), qui se voient toutefois atténuées par une baisse des créations de sociétés (-3,4 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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La DGCCRF publie un vademecum à destination des créateurs d’entreprise

Pour répondre aux diverses interrogations des professionnels en matière de droit de la consommation et de la concurrence, la DGCCRF a récemment publié un manuel dédié.

Vous venez de créer votre entreprise et vous vous posez des questions sur la règlementation régissant votre activité ? Pour vous apporter des éléments de réponse et vous éclairer sur vos droits et vos obligations, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a récemment publié un manuel dédié.

Une quinzaine de pages et de nombreuses informations utiles

Intitulée « Vademecum des entreprises », la publication est disponible gratuitement au format PDF

sur le portail internet de la DGCCRF

. Elle aborde, en une quinzaine de pages, de nombreux aspects ayant trait à la protection du consommateur, aux relations commerciales et au respect de la concurrence.

Obligation d’information vis-à-vis du consommateur, exécution loyale du contrat de vente, relations commerciales entre entreprises, pratiques anticoncurrentielles, risques d’arnaques… Autant de sujets, parmi d’autres, qui sont traités au fil des chapitres proposés dans le guide.


Bon à savoir : en complément, la DGCCRF a récemment

mis en ligne un document annexe

, plus spécifiquement dédié à la reprise de l’activité post-Covid-19.

Enfin, au-delà des informations fournies directement dans le guide, de nombreux divs cliquables viennent compléter les différents chapitres existants et permettent ainsi aux lecteurs d’approfondir, si besoin, les thématiques abordées.

Pour en savoir plus et consulter les publications de la DGCCRF à destination des créateurs d’entreprise, rendez-vous sur :

www.economie.gouv.fr/dgccrf

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Entrepreneuriat : l’Adie renforce son engagement dans les territoires d’Outre-mer

Après une première convention de partenariat signée en 2019, l’Adie et le ministère des Outre-mer ont récemment validé le deuxième volet de leur plan d’action en faveur de l’entrepreneuriat ultramarin.

Soutenir le tissu économique local des territoires ultramarins, durement frappés par la crise sanitaire, et créer une impulsion forte pour l’emploi local : c’est l’objectif d’un nouveau plan d’action, récemment signé par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) et le ministère des Outre-mer.


Rappel : signée en 2019, une première convention de partenariat entre les deux entités avait notamment permis de mobiliser une enveloppe globale de 1,8 M€ pour développer l’accompagnement des porteurs de projets dans les territoires d’Outre-mer.

Un défi ambitieux dans un contexte inédit

Dans le détail, ce deuxième volet de coopération entre l’Adie et le ministère des Outre-mer prévoit notamment d’accompagner plus de 2 000 entrepreneurs supplémentaires d’ici 2021. Un défi ambitieux que l’organisme associatif entend relever en renforçant son réseau de conseillers sur place. Sans oublier que cette démarche se verra, par ailleurs, complétée par l’implantation de plusieurs nouvelles agences, et ce notamment en Guadeloupe, en Martinique, en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion.


Bon à savoir : avec plus de 8 500 prêts accordés en 2019 à travers son réseau de proximité en Outre-mer, l’Adie y réalise pas moins d’un tiers de son activité.

Dans un contexte à la fois inédit et préoccupant, ce nouvel engagement devrait permettre à l’organisme associatif de poursuivre sa mission auprès des entrepreneurs ultramarins désireux de créer leur propre emploi, tout en apportant un soutien précieux à la dynamique économique locale.

Pour en savoir plus sur l’action de l’Adie en faveur de l’entrepreneuriat dans les territoires d’Outre-mer, rendez-vous sur :

www.adie.org

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Créations d’entreprises : une nouvelle baisse dans toutes les régions en mai 2020

Selon les chiffres publiés par l’Observatoire de Bpifrance, comparant le mois de mai 2020 au même mois un an auparavant, les créations d’entreprises ont subi une baisse importante au niveau régional.

Pour le deuxième mois consécutif, la dynamique entrepreneuriale se voit fortement impactée par le contexte économique et sanitaire actuel, et ce partout en France : c’est le constat dressé par l’Observatoire de Bpifrance Création dans une récente série de publications statistiques relatives aux créations d’entreprises enregistrées dans les différentes régions métropolitaines. En effet, si le nombre de créations a baissé de 23,6 % au mois de mai 2020 (par rapport au mois de mai 2019) au niveau national, cette tendance se traduit également au niveau régional.

Les créations d’entreprises reculent dans toutes les régions

Ainsi, en comparant le nombre d’entreprises créées au mois de mai 2020 avec les données enregistrées un an auparavant, les chiffres diffusés par l’observatoire font état d’un repli particulièrement important en Corse (-29,8 % par rapport à mai 2019), en Centre-Val de Loire (-29,0 %) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-27,0 %), régions suivies de près notamment par l’Occitanie (-26,4 %) et les Pays de la Loire (-25,2 %). De son côté, bien que fortement impactée, la région Bourgogne-Franche-Comté affiche la baisse la plus modérée (-17,7 %).

Un repli qui se dessine également sur les 6 derniers mois

Sur la période décembre 2019-mai 2020, les chiffres témoignent d’une évolution similaire, mais toutefois plus modérée : en effet, si la baisse du nombre de créations d’entreprises est importante dans certaines régions (notamment en Corse avec -19,0 %, ou en Île-de-France avec -14,3 %), force est de constater que certains territoires résistent mieux à la crise. À ce titre, c’est la région Bourgogne-Franche-Comté qui affiche le repli le plus faible (-1,1 %) sur la période observée.

Pour en savoir plus et consulter les fiches statistiques régionales de l’Observatoire de Bpifrance Création, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Entrepreneuriat dans les quartiers : une récente étude fait le point !

Selon une étude publiée par Bpifrance Le Lab, les entreprises créées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont tout aussi pérennes que celles ayant émergé ailleurs en France.

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont des territoires où se créent de nombreuses entreprises pérennes : c’est l’un des constats majeurs soulevés par

une récente étude

, menée par Bpifrance Le Lab avec le soutien de l’association Terra Nova et de la fondation J.P. Morgan.


Rappel :

identifiés par les pouvoirs publics

, les quartiers prioritaires de la politique de la ville bénéficient de différentes mesures économiques et sociales ayant pour objectif de compenser les écarts de niveau de vie avec le reste du territoire.

77 % des entreprises passent le cap des 3 ans

Selon les chiffres publiés par cette étude, le taux de pérennité à 3 ans des entreprises créées au sein d’un quartier dit « prioritaire » s’établit ainsi à 77 % (versus 74 % hors QPV). Autant dire qu’un projet entrepreneurial ayant vu le jour au sein d’un QPV a autant, voire plus de chances de survie qu’ailleurs.


Précision : l’écart se creuse davantage du côté des micro-entrepreneurs. En effet, près de la moitié (48 %) d’entre eux passent le cap des 3 ans après s’être lancés au sein d’un QPV, contre 36 % ailleurs en France.

Des chiffres plutôt encourageants qui, toutefois, s’accompagnent du constat que le taux de création demeure toujours plus faible au sein des quartiers prioritaires (où il représente 1,7 % de la population active) que dans le reste du territoire national (2,2 %).

Des obstacles importants, mais aussi des ressources clés

Un décalage notable qui s’explique, selon Bpifrance, par différents facteurs : moins sensibilisés à la création d’entreprise, les habitants des QPV sont également plus éloignés des réseaux professionnels et rencontrent souvent des difficultés à se faire accompagner, y compris d’un point de vue financier.


À noter : seuls 22 % des entrepreneurs issus de ces quartiers ont pu obtenir un crédit bancaire pour financer leur projet. Un chiffre qui s’élève à 29 % sur le reste du territoire…

Des obstacles importants que les entrepreneurs des QPV arrivent à surmonter, du moins partiellement, grâce à leur détermination, leur bonne connaissance du marché local ou encore la solidarité de leur entourage. Selon les porteurs de projets interrogés, ces ressources constituent, non seulement un capital social fort, mais aussi un avantage clé pour la pérennisation de leur activité.

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude menée par Bpifrance Le Lab, rendez-vous sur :

www.bpifrance-lelab.fr

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