ARtoBuild : pour scanner en 3D simplement et rapidement n’importe quelle pièce

Imaginée par Éric Lerognon, un ingénieur de formation, ARtoBuild est une application unique en France, qui permet de réaliser des plans intérieurs en 2D et 3D en quelques clics et quelques secondes. Elle vient d’être nommée lauréate du challenge « Numériser l’existant », lancé par le programme gouvernemental PROFEEL dédié à l’innovation technologique au service de la rénovation énergétique des bâtiments avec deux autres start-up.

Accessible sur tablettes et smartphones équipés d’un capteur de profondeur, ARtoBuild est basée sur la reconnaissance des parois d’une pièce, ce qui permet de réaliser l’acquisition d’un espace donné en moins de 2 minutes en intégrant le sol, le plafond, les murs et les ouvrants (portes et fenêtres). Ces différentes pièces scannées sont ensuite assemblées comme un puzzle pour former un logement. « Notre application permet également de superposer les étages et d’intégrer des photos dans les pièces pour apporter des repères visuels, précise Éric. En moins de 15 minutes, nous réalisons les plans 2D et 3D d’une maison dans le standard du BIM (standard digital dans le secteur du bâtiment), ce qui permet les usages tels que la réalisation des devis, la génération d’un diagnostic, le calcul des métrés ou l’audit énergétique. »

Motivé par l’envie d’apporter de nouvelles méthodes dans le secteur du bâtiment, Éric crée, en 2016, la start-up Bimeo pour déployer des outils numériques et accompagner la transition numérique de ce secteur très en retard dans ce domaine. « Nous avons identifié que le premier frein à la rénovation se concentrait sur la difficulté de réaliser des plans des bâtiments existants. En juin 2017, ma rencontre avec Benjamin Poussard, ingénieur du laboratoire AMvalor, est déterminante. En 2 ans, nous concevons une application simple et rapide pour réaliser les plans 100 % compatibles BIM. »

Leur prototype sera présenté en mars 2018 au salon BIM World (CNIT la Défense). En septembre 2019, Bimeo reçoit le prix de la construction 2019 organisé par BatiActu et le BIM d’argent organisé par le Moniteur. Depuis l’entreprise continue de s’adapter : « Apple vient de sortir son tout nouvel IpadPro équipé d’un capteur. Nous avons testé cette nouvelle technologie et constaté que l’appareil était à 80 % compatible avec ARtoBuild. Nous avons donc décidé de transférer notre modèle économique sur AppleStore plutôt que de proposer l’ajout de capteurs externes. D’un marché de niche, nous passons à un marché de masse, ce qui nous permet de baisser notre prix de vente. » Grâce à son accompagnement par le programme Profeel, l’entreprise prévoit de continuer le développement de fonctions spécifiques (améliorer la précision, intégration de l’intelligence artificielle, autocontrôle des chantiers…), et de faire une levée de fond, avec pourquoi pas en ligne de mire, un développement à l’international dans le cadre du programme européen de la numérisation de la performance énergétique.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : le choix de passer à la technologie Apple permet de diminuer le prix de l’application de 250 € à 59 € par mois.
Un conseil : il faut bien réfléchir à son marché et de préférence démarrer avec un capital cdivt déjà identifié et qualifié. Dans le cadre d’un projet d’innovation, il est impératif de s’associer avec un partenaire en capacité d’assurer les aléas et d’assumer les besoins de trésorerie, car dans la tempête, on est toujours trop seul !
Un contact : Éric Lerognon, contact@bimeo.fr

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7 700 créations d’entreprises financées par France Active en 2019

Dans son rapport d’engagement 2019, le réseau associatif France Active réaffirme son ancrage social et son action en faveur d’un écosystème entrepreneurial inclusif et engagé.

France Active, organisme associatif dédié au financement de projets de création et de développement d’entreprise, a récemment fait le point sur son activité en 2019. Et force est de constater que les résultats sont plutôt encourageants, tant pour la dynamique entrepreneuriale que pour l’emploi !

Au cours de l’année dernière, plus de 26 500 entrepreneurs ont ainsi été accueillis et orientés par les 40 associations locales et régionales composant le réseau. Ce qui a permis non seulement l’accompagnement de 7 700 projets d’entreprise sur l’ensemble du territoire français, mais aussi la création ou la sauvegarde de 45 000 emplois. Et ce n’est pas tout !

Des projets dotés d’un fort impact social, sociétal et environnemental

À travers ce récent bilan, le réseau associatif souligne également sa volonté d’encourager l’émergence de projets favorisant la transition énergétique et environnementale, tout en réaffirmant son rôle de financeur engagé et solidaire. L’occasion, aussi, de renouveler son soutien aux porteurs de projets se trouvant en situation de grande précarité, désireux d’emprunter la voie de l’entrepreneuriat pour créer leur propre emploi.


À noter : en 2019, 40 % des créateurs d’entreprise financés par France Active étaient des demandeurs d’emploi de longue durée ou encore des bénéficiaires de minimas sociaux.

En outre, selon les chiffres publiés par l’organisme, un tiers des entrepreneurs accompagnés par le réseau associatif avaient moins de 30 ans au moment de concrétiser leur projet et plus d’un quart avaient choisi de le développer au sein des territoires dits « fragiles » (quartiers prioritaires de la politique de la ville, zones rurales…).

Sans oublier, enfin, qu’un entrepreneur sur deux soutenu par France Active en 2019 était une entrepreneure : un chiffre qui se situe bien au-delà de la moyenne nationale et confirme, là aussi, l’action du réseau associatif en faveur d’un écosystème entrepreneurial inclusif et engagé.


Précision : France Active évalue l’enveloppe globale mobilisée au cours de l’année 2019 à 368 M€. Ces fonds ayant bénéficié aux entrepreneurs soutenus sous forme de prêts bancaires garantis, d’investissements, de prêts solidaires et de primes.

Pour en savoir plus et consulter le rapport d’engagement 2019 du réseau France Active, rendez-vous sur :

www.franceactive.org

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En juin, les créations d’entreprises ont retrouvé leur niveau d’avant-crise

Pour le deuxième mois consécutif, les créations d’entreprises ont fortement augmenté en juin 2020 : +38,2 % par rapport au mois de mai, selon les chiffres de l’Insee. Un regain de vitalité important.

D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 75 246 créations d’entreprises ont été enregistrées en juin 2020 en France : +38,2 % par rapport au mois de mai, tous types d’entreprises confondus. Les créations d’entreprises ont ainsi retrouvé leur niveau d’avant la crise sanitaire.

Une évolution particulièrement dynamique en ce début d’été qui se matérialise, selon l’institut, par une forte augmentation du nombre de créations d’entreprises classiques (+43,2 %), accompagnée d’une hausse sensible des immatriculations de micro-entrepreneurs (+33,6 %).

-18,1 % sur les 3 derniers mois

Sur le moyen terme, la situation reste, en revanche, fortement marquée par le contexte économique et sanitaire actuel. À ce titre, pour la période avril-mai-juin, les chiffres témoignent d’une baisse importante du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : -18,1 %, tous types d’entreprises confondus (dont -28,2 % pour les entreprises sous forme sociétaire, -21,3 % pour les entreprises individuelles classiques et -10,3 % pour les micro-entrepreneurs).

+3,3 % sur les 12 derniers mois

Sans surprise, l’impact du confinement se fait également ressentir sur les 12 derniers mois. En dépit d’une légère hausse sur la période concernée (+3,3 % par rapport aux 12 mois précédents), l’Insee constate ainsi un ralentissement important par rapport aux mois précédents. Dans le détail, l’institut fait notamment état d’une augmentation des créations d’entreprises individuelles classiques (+7,6 %) et d’une hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (+5,1 %), qui se voient toutefois atténuées par une baisse des créations de sociétés (-3,4 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur :

www.insee.fr

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La DGCCRF publie un vademecum à destination des créateurs d’entreprise

Pour répondre aux diverses interrogations des professionnels en matière de droit de la consommation et de la concurrence, la DGCCRF a récemment publié un manuel dédié.

Vous venez de créer votre entreprise et vous vous posez des questions sur la règlementation régissant votre activité ? Pour vous apporter des éléments de réponse et vous éclairer sur vos droits et vos obligations, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a récemment publié un manuel dédié.

Une quinzaine de pages et de nombreuses informations utiles

Intitulée « Vademecum des entreprises », la publication est disponible gratuitement au format PDF

sur le portail internet de la DGCCRF

. Elle aborde, en une quinzaine de pages, de nombreux aspects ayant trait à la protection du consommateur, aux relations commerciales et au respect de la concurrence.

Obligation d’information vis-à-vis du consommateur, exécution loyale du contrat de vente, relations commerciales entre entreprises, pratiques anticoncurrentielles, risques d’arnaques… Autant de sujets, parmi d’autres, qui sont traités au fil des chapitres proposés dans le guide.


Bon à savoir : en complément, la DGCCRF a récemment

mis en ligne un document annexe

, plus spécifiquement dédié à la reprise de l’activité post-Covid-19.

Enfin, au-delà des informations fournies directement dans le guide, de nombreux divs cliquables viennent compléter les différents chapitres existants et permettent ainsi aux lecteurs d’approfondir, si besoin, les thématiques abordées.

Pour en savoir plus et consulter les publications de la DGCCRF à destination des créateurs d’entreprise, rendez-vous sur :

www.economie.gouv.fr/dgccrf

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Entrepreneuriat : l’Adie renforce son engagement dans les territoires d’Outre-mer

Après une première convention de partenariat signée en 2019, l’Adie et le ministère des Outre-mer ont récemment validé le deuxième volet de leur plan d’action en faveur de l’entrepreneuriat ultramarin.

Soutenir le tissu économique local des territoires ultramarins, durement frappés par la crise sanitaire, et créer une impulsion forte pour l’emploi local : c’est l’objectif d’un nouveau plan d’action, récemment signé par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) et le ministère des Outre-mer.


Rappel : signée en 2019, une première convention de partenariat entre les deux entités avait notamment permis de mobiliser une enveloppe globale de 1,8 M€ pour développer l’accompagnement des porteurs de projets dans les territoires d’Outre-mer.

Un défi ambitieux dans un contexte inédit

Dans le détail, ce deuxième volet de coopération entre l’Adie et le ministère des Outre-mer prévoit notamment d’accompagner plus de 2 000 entrepreneurs supplémentaires d’ici 2021. Un défi ambitieux que l’organisme associatif entend relever en renforçant son réseau de conseillers sur place. Sans oublier que cette démarche se verra, par ailleurs, complétée par l’implantation de plusieurs nouvelles agences, et ce notamment en Guadeloupe, en Martinique, en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion.


Bon à savoir : avec plus de 8 500 prêts accordés en 2019 à travers son réseau de proximité en Outre-mer, l’Adie y réalise pas moins d’un tiers de son activité.

Dans un contexte à la fois inédit et préoccupant, ce nouvel engagement devrait permettre à l’organisme associatif de poursuivre sa mission auprès des entrepreneurs ultramarins désireux de créer leur propre emploi, tout en apportant un soutien précieux à la dynamique économique locale.

Pour en savoir plus sur l’action de l’Adie en faveur de l’entrepreneuriat dans les territoires d’Outre-mer, rendez-vous sur :

www.adie.org

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Créations d’entreprises : une nouvelle baisse dans toutes les régions en mai 2020

Selon les chiffres publiés par l’Observatoire de Bpifrance, comparant le mois de mai 2020 au même mois un an auparavant, les créations d’entreprises ont subi une baisse importante au niveau régional.

Pour le deuxième mois consécutif, la dynamique entrepreneuriale se voit fortement impactée par le contexte économique et sanitaire actuel, et ce partout en France : c’est le constat dressé par l’Observatoire de Bpifrance Création dans une récente série de publications statistiques relatives aux créations d’entreprises enregistrées dans les différentes régions métropolitaines. En effet, si le nombre de créations a baissé de 23,6 % au mois de mai 2020 (par rapport au mois de mai 2019) au niveau national, cette tendance se traduit également au niveau régional.

Les créations d’entreprises reculent dans toutes les régions

Ainsi, en comparant le nombre d’entreprises créées au mois de mai 2020 avec les données enregistrées un an auparavant, les chiffres diffusés par l’observatoire font état d’un repli particulièrement important en Corse (-29,8 % par rapport à mai 2019), en Centre-Val de Loire (-29,0 %) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-27,0 %), régions suivies de près notamment par l’Occitanie (-26,4 %) et les Pays de la Loire (-25,2 %). De son côté, bien que fortement impactée, la région Bourgogne-Franche-Comté affiche la baisse la plus modérée (-17,7 %).

Un repli qui se dessine également sur les 6 derniers mois

Sur la période décembre 2019-mai 2020, les chiffres témoignent d’une évolution similaire, mais toutefois plus modérée : en effet, si la baisse du nombre de créations d’entreprises est importante dans certaines régions (notamment en Corse avec -19,0 %, ou en Île-de-France avec -14,3 %), force est de constater que certains territoires résistent mieux à la crise. À ce titre, c’est la région Bourgogne-Franche-Comté qui affiche le repli le plus faible (-1,1 %) sur la période observée.

Pour en savoir plus et consulter les fiches statistiques régionales de l’Observatoire de Bpifrance Création, rendez-vous sur :

www.bpifrance-creation.fr

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Entrepreneuriat dans les quartiers : une récente étude fait le point !

Selon une étude publiée par Bpifrance Le Lab, les entreprises créées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont tout aussi pérennes que celles ayant émergé ailleurs en France.

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont des territoires où se créent de nombreuses entreprises pérennes : c’est l’un des constats majeurs soulevés par

une récente étude

, menée par Bpifrance Le Lab avec le soutien de l’association Terra Nova et de la fondation J.P. Morgan.


Rappel :

identifiés par les pouvoirs publics

, les quartiers prioritaires de la politique de la ville bénéficient de différentes mesures économiques et sociales ayant pour objectif de compenser les écarts de niveau de vie avec le reste du territoire.

77 % des entreprises passent le cap des 3 ans

Selon les chiffres publiés par cette étude, le taux de pérennité à 3 ans des entreprises créées au sein d’un quartier dit « prioritaire » s’établit ainsi à 77 % (versus 74 % hors QPV). Autant dire qu’un projet entrepreneurial ayant vu le jour au sein d’un QPV a autant, voire plus de chances de survie qu’ailleurs.


Précision : l’écart se creuse davantage du côté des micro-entrepreneurs. En effet, près de la moitié (48 %) d’entre eux passent le cap des 3 ans après s’être lancés au sein d’un QPV, contre 36 % ailleurs en France.

Des chiffres plutôt encourageants qui, toutefois, s’accompagnent du constat que le taux de création demeure toujours plus faible au sein des quartiers prioritaires (où il représente 1,7 % de la population active) que dans le reste du territoire national (2,2 %).

Des obstacles importants, mais aussi des ressources clés

Un décalage notable qui s’explique, selon Bpifrance, par différents facteurs : moins sensibilisés à la création d’entreprise, les habitants des QPV sont également plus éloignés des réseaux professionnels et rencontrent souvent des difficultés à se faire accompagner, y compris d’un point de vue financier.


À noter : seuls 22 % des entrepreneurs issus de ces quartiers ont pu obtenir un crédit bancaire pour financer leur projet. Un chiffre qui s’élève à 29 % sur le reste du territoire…

Des obstacles importants que les entrepreneurs des QPV arrivent à surmonter, du moins partiellement, grâce à leur détermination, leur bonne connaissance du marché local ou encore la solidarité de leur entourage. Selon les porteurs de projets interrogés, ces ressources constituent, non seulement un capital social fort, mais aussi un avantage clé pour la pérennisation de leur activité.

Pour en savoir plus et consulter le détail de l’étude menée par Bpifrance Le Lab, rendez-vous sur :

www.bpifrance-lelab.fr

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Nouveaux webinaires : créateurs d’entreprise, se préparer pour réussir

À compter du 1 juillet 2020, une nouvelle série de webinaires, proposée par le réseau BGE et les antennes régionales de Pôle emploi, abordera les enjeux clés de la création d’une entreprise.

Vous souhaitez créer votre entreprise et vous cherchez des renseignements pour accompagner votre projet ? Pour épauler les (futurs) entrepreneurs dans leurs démarches et leur apporter des éléments de réponse, le réseau associatif BGE et les antennes régionales de Pôle emploi proposeront, à compter du 1er juillet 2020, une nouvelle série de séminaires en ligne.

Les bonnes questions à se poser et les étapes clés à ne pas manquer

Baptisés « Créateurs d’entreprise, se préparer pour réussir », ces rendez-vous numériques seront entièrement accessibles à distance et permettront aux participants de découvrir les étapes incontournables pour réussir leur projet entrepreneurial. L’occasion, notamment, d’aborder les enjeux phares du démarrage d’une nouvelle activité, tout en identifiant les divers écueils qu’il s’agira d’éviter.

D’une durée d’une heure environ, chaque séance comportera, par ailleurs, un volet régional, ayant pour objectif d’exposer les différents dispositifs d’aide (financement, accompagnement…) accessibles aux créateurs d’entreprise s’installant sur le territoire considéré.


Bon à savoir : les deux premières séances se tiendront le 1er et le 2 juillet prochains et seront respectivement dédiées à la région Bretagne et à la région Hauts-de-France. Quant aux rendez-vous suivants, les dates seront communiquées prochainement.

Enfin, au cours de chaque session, les participants auront la possibilité d’intervenir pour interroger les experts BGE et Pôle emploi, exposer leurs questions et obtenir des réponses en direct.

Pour en savoir plus sur la nouvelle série de webinaires autour de la création d’entreprise et vous inscrire à l’une des séances proposées, rendez-vous sur :

www.bge.asso.fr

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Tutovelo : pour réparer soi-même son vélo en ligne

Tutovelo propose tout un écosystème digital permettant l’entretien, la réparation et la maintenance des cycles en toute autonomie à la fois pour les professionnels et les particuliers. Qu’il s’agisse d’information technique, de formation, d’outils connexes, comme une aide au recrutement par exemple, ou à la détection de panne, Aurélie Riocreux et Christophe Cabos veulent mettre la mécanique vélo à la portée de tous !

L’idée de Tutovelo est née sur un vélo, bien sûr ! En 2013, Aurélie rencontre Christophe sur les parcours d’un événement VTT. « J’étais là pour parler stratégie de communication avec un cdivt, il aidait une association du VTT. Totalement néophyte, Christophe m’a proposé d’aller rouler. Il m’a parlé de sa chaîne YouTube, de la base de données qu’il compilait et m’a partagé ses interrogations sur la manière de transformer ces contenus en un réel projet : le concept Tutovelo est ainsi né ! »

Pendant plus d’un an, les deux créateurs travaillent sur le développement du concept qui repose sur deux innovations : « Une innovation d’usage, puisque jusqu’ici, aucune plate-forme en ligne de formation complète à la mécanique cycle n’existe, ni les outils, notamment l’aide au recrutement. Ensuite une innovation technologique qui est actuellement en R&D. » L’entreprise s’installe finalement à St Etienne, ville historique du cycle, et où la Métropole et son écosystème innovation ont très bien accueilli leur projet. « Nous avons côtoyé un environnement riche, et fais des rencontres d’importance pour le projet, notamment celles de nos 4 associés. Ainsi que de multiples acteurs de la mobilité, motivés par le souhait de répondre aux problématiques que la région rencontre. »

Tutovelo souhaite aujourd’hui pérenniser son activité. « Le contexte dans lequel nous évoluons est une force, les grandes lignes des volontés politiques sont en cohérence avec ce que nous proposons depuis plusieurs années. Nous développons donc le concept de l’écosystème complet et garderons notre culture de start up pour innover constamment. » Car d’autres projets sont déjà prévus pour les prochaines années, mais les créateurs veulent avancer intelligemment, en fonction de leur environnement et du contexte dans lequel ils évoluent.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : près de 140 vidéos ont été mises en ligne sur la chaîne Youtube Tutovelo depuis un an.
Un conseil : Ayez de l’avance, et pensez surtout à la visibilité de votre projet : une magnifique plaquette ne sert à rien si elle reste enfermée dans un placard !
Un contact : Aurélie Riocreux, www.tutovelo.com

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Covid-19 : un nouveau plan de soutien public pour la French Tech

Plusieurs mesures de soutien seront prochainement mises en place par le gouvernement pour permettre aux entrepreneurs de la French Tech de continuer à se lancer, à croître et à innover.

Des investissements, des prêts et des aides : récemment annoncé par le gouvernement, un nouveau plan de soutien public aura pour objectif d’accompagner la relance de l’écosystème French Tech, durement frappé par la crise sanitaire actuelle, afin de permettre aux entrepreneurs innovants de continuer à se lancer et à développer leur activité.

Financé pour l’essentiel par le Programme d’investissement d’avenir (PIA), le dispositif devrait mobiliser une enveloppe de plus de 600 M€ et venir compléter les mesures déjà prises grâce au

premier plan d’urgence, présenté le 24 mars dernier

.

Aider les jeunes entreprises prometteuses à traverser la crise

Dans le détail, le nouveau plan de soutien se traduira notamment par la mise en place d’un fonds d’investissement baptisé « French Tech Souveraineté » et par la création de plusieurs dispositifs financiers apportant une aide en matière de trésorerie, tels qu’une offre de prêts Bpifrance à destination des jeunes entreprises prometteuses ne pouvant accéder au prêt garanti par l’État (PGE).

Par ailleurs, plusieurs mesures de soutien à la maturation et à l’incubation de projets à fort potentiel technologique seront mises en œuvre « afin de ne pas compromettre la création de nouvelles start-up ». Un volet qui sera également amené à inclure plusieurs appels à projets ainsi que des financements permettant de valoriser les résultats de la recherche académique.

Enfin, pour accélérer le développement des usages numériques et favoriser l’emploi au sein de l’écosystème technologique, le gouvernement prévoit de lancer un appel à contributions, visant à identifier les éventuels « blocages » législatifs et/ou règlementaires, et d’initier, avant la fin de l’été, plusieurs actions d’information sur le thème des carrières dans la French Tech.

Pour en savoir plus sur le nouveau plan de soutien public annoncé par le gouvernement, rendez-vous sur :

www.entreprises.gouv.fr

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