France Active renforce son engagement auprès des entrepreneurs sociaux

Le réseau associatif France Active a récemment annoncé la mise en place d’une série d’initiatives visant à soutenir les entrepreneurs engagés dans une démarche sociale et solidaire.

« L’entrepreneuriat engagé prend une ampleur croissante, auprès des créateurs d’entreprise comme des épargnants, désireux d’investir de manière utile et responsable » : c’est en partant de ce constat que le réseau associatif France Active a récemment annoncé la mise en place d’une série d’initiatives ayant pour objet de renforcer son rôle dans la finance solidaire.

Plusieurs actions complémentaires

Dans le détail, France Active prévoit notamment de lancer un nouveau programme dédié aux entrepreneurs de l’innovation sociale, baptisé « La Place de l’Émergence ». Son objectif ? Permettre aux porteurs de projets à fort impact social d’accéder non seulement aux financements nécessaires, mais aussi aux meilleurs conseils pour faire émerger leur nouvelle activité dans des conditions optimales. Une initiative qui sera, par ailleurs, complétée par la création, en janvier prochain, d’un nouveau fonds d’amorçage pour les entrepreneurs sociaux, placé sous la bannière French Impact et pouvant servir à financer 100 entreprises en 2 ans.

Un certain nombre d’autres actions sont d’ores et déjà prévues, telles qu’un partenariat avec l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), une mobilisation aux côtés du Conseil de l’Inclusion dans l’Emploi (CNL) ou encore un engagement particulier du réseau associatif en faveur du soutien à l’entrepreneuriat féminin.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.franceactive.org

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Un nouveau site web dédié aux créateurs d’entreprise étrangers

Récemment lancé par l’Acoss, le nouveau portail en ligne www.mycompanyinfrance.fr a pour objet de mieux accompagner les entrepreneurs étrangers qui souhaitent s’implanter en France.

Offrir aux entrepreneurs étrangers désireux de s’implanter en France toutes les ressources nécessaires pour mener à bien leur projet : initié par l’Acoss, caisse nationale du réseau des Urssaf, et lancé en collaboration avec l’incubateur numérique des services de l’État, le nouveau site web anglophone www.mycompanyinfrance.fr propose un concentré d’informations pratiques.

Des explications didactiques et des simulateurs

Procédures administratives liées à la création d’entreprise, choix du statut juridique, recrutement des premiers salariés, déclarations fiscales et sociales… Autant de thématiques, parmi d’autres, que les internautes pourront explorer au fil des différentes rubriques proposées sur ce portail en ligne.

À la clé : de nombreuses explications didactiques ainsi qu’une série de simulateurs permettant aux créateurs étrangers d’entreprise en France de se projeter de manière plus concrète dans les différentes situations envisageables. Autant de ressources utiles pour accompagner les porteurs de projet dans leurs démarches et les aider à faire les bons choix, à tout moment !

Pour en savoir plus et découvrir le nouveau portail numérique proposé par l’Acoss, rendez-vous sur : www.mycompanyinfrance.fr

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Naoufel Dridi, co-fondateur de BeeLife

Née en 2018, la start-up aixoise BeeLife a développé une ruche innovante et connectée, permettant de lutter contre les principales causes de disparition des abeilles. L’objectif : aider l’apiculteur à mieux gérer son cheptel et à traiter plus efficacement les principales causes de mortalité telles que les variations de température et les parasites. Naoufel Dridi, docteur vétérinaire, apiculteur et co-fondateur de BeeLife, nous en dit plus.

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Professionnels libéraux : quid des exonérations fiscales en ZDP et en BUD ?

Une activité libérale, même exercée en société, n’est pas éligible aux allègements fiscaux applicables dans les zones de développement prioritaires (ZDP) et dans les bassins urbains à dynamiser (BUD).

Les entreprises créées dans une zone de développement prioritaire (ZDP) ou dans un bassin urbain à dynamiser (BUD) peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés.


Précision : l’exonération d’impôt sur les bénéfices est totale pendant 2 ans, puis dégressive pendant 3 ans (75 %, 50 % et 25 %). Sachant que les entreprises qui bénéficient de l’exonération d’impôt sur les bénéfices profitent aussi d’exonérations temporaires de cotisation foncière des entreprises et de taxe foncière sur les propriétés bâties.

Les entreprises individuelles ainsi que les sociétés (sociétés de personnes et assimilées, SA, SARL, SCA…) peuvent prétendre à cette exonération. Cependant, elles doivent exercer une activité commerciale, industrielle ou artisanale. Les professionnels libéraux ne peuvent donc pas en bénéficier.


À noter : les ZDP concernent le territoire de la Corse tandis que les BUD ciblent le bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais.

Mais la question s’est posée de savoir si ces régimes de faveur pouvaient s’appliquer aux professionnels libéraux lorsqu’ils exercent leur activité au travers d’une société commerciale.

Non, a répondu le gouvernement. Les activités libérales sont bel et bien exclues de ces avantages fiscaux, quelles que soient leurs modalités d’exercice, y compris donc sous forme de société.

Le gouvernement rappelle toutefois que les professionnels libéraux sont éligibles à d’autres dispositifs fiscaux, telles que les exonérations fiscales accordées en zones de revitalisation rurale (ZRR) ou en zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE).


Rép. min. n° 20410, JOAN du 13 août 2019


Rép. min. n° 20863, JOAN du 15 octobre 2019

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Réunio : une appli pour en finir avec la réunionite !

Réunio est une appli web destinée à encadrer tout le processus d’une réunion, de l’élaboration de son ordre du jour à son compte-rendu. Les deux créateurs, Patrice Thyrion et Sébastien Pons, veulent ainsi aider les entreprises à combattre la fameuse « réunionite » et à rendre l’évènement plus productif.

Amis depuis plus de 20 ans, Patrice et Sébastien voulaient créer une entreprise ensemble. Après des carrières diverses menées chacun de leur côté, ils se décident finalement il y a un an. « Nous avions au départ un projet d’appli web qui n’avait rien à voir avec Réunio, explique Patrice. Mais pour organiser nos propres réunions, que nous voulions efficaces, et parce qu’aucun des outils existants ne nous convenait, nous avons développé une appli pour nous-mêmes. En en parlant autour de nous, nos anciens collègues ou employeurs s’y sont intéressés, trouvant l’appli utile, pleine de potentiel. C’est ainsi qu’est née Réunio ! »

Cette application, accessible sur internet via un abonnement, permet avant la réunion de créer l’ordre du jour, d’envoyer des informations en amont, de faciliter les interactions entre les invités (via un système type doodle, par exemple, pour choisir la date). Pendant la réunion, l’ordre du jour devient une interface interactive partagée par tous les participants, qui peuvent ajouter des notes. Et en fin de réunion, la compilation de ces notes validées devient un compte-rendu consultable en ligne. « Il ne s’agit pas de changer les habitudes des cadres mais de s’intégrer dans leur écosystème. Par exemple, pas de création d’un agenda supplémentaire, l’appli s’intègre dans les applications agenda existantes. »

Après une année de développement et l’obtention d’une subvention Bpifrance avec le programme FrenchTech, Réunio a démarré sa commercialisation il y a un mois. « Le besoin d’encadrer les réunions n’existe pas uniquement dans les grandes entreprises, qui ont parfois leurs propres outils, mais aussi dans les petites structures. »

L’entreprise pense déjà à ses futurs développements, notamment une version mobile pour début 2020, et à l’embauche de compétences en interne, « car pour l’instant, nous avons un réseau de prestataires, certes Made in France, mais extérieur à l’entreprise. »

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : la durée moyenne d’une réunion est de 90 minutes, alors que les observateurs conseillent de ne pas dépasser 50 minutes.
Un conseil : créer une entreprise, c’est avant tout une aventure humaine, pour réussir il faut savoir bien s’entourer et développer une relation de confiance avec ses partenaires. Seul, on va plus vite, mais à plusieurs, on va plus loin !
Un contact : Patrice Thyrion,

https://www.reunio.fr/

, contact@reunio.fr

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Légère hausse des créations d’entreprises en octobre 2019

Après un mois de septembre très dynamique, les créations d’entreprises ont continué d’augmenter légèrement en octobre 2019 : + 1,0 % par rapport au mois précédent, selon l’Insee.

D’après les dernières informations publiées par l’Insee, 71 427 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois d’octobre 2019 : + 1,0 % par rapport au mois de septembre, tous types d’entreprises confondus. Une évolution qui s’explique, selon l’Institut, par une augmentation modérée du nombre de créations d’entreprises classiques (+ 2,3 %), cependant atténuée par une très légère baisse du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (- 0,4 %).

+ 15,7 % sur les 12 derniers mois

C’est une évolution encore plus dynamique qui se constate, par ailleurs, sur le moyen terme. Pour la période août-septembre-octobre, les chiffres témoignent, en effet, d’une accélération sensible du nombre cumulé de créations d’entreprises en France par rapport au même trimestre de l’année dernière : le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 16,9 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 19,1 % pour les micro-entrepreneurs, + 20,9 % pour les entreprises individuelles classiques et + 8,9 % pour les entreprises sous forme sociétaire).

Même tendance sur les 12 derniers mois, pendant lesquels le nombre cumulé d’entreprises créées a également continué de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 15,7 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse importante du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 23,3 %), mais aussi par une accélération non négligeable des créations d’entreprises individuelles classiques (+ 11,5 %) et une progression du côté des créations de sociétés (+ 8,1 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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Démissionner pour créer une entreprise : comment justifier son projet ?

Lorsqu’ils justifient d’un projet professionnel réel et sérieux, attesté par la commission paritaire interprofessionnelle régionale, certains salariés démissionnaires peuvent désormais percevoir des allocations de chômage. Un arrêté a récemment apporté des précisions sur la démarche à suivre.

Depuis le 1er novembre 2019, les salariés démissionnaires ayant au moins 5 ans d’affiliation continus peuvent, sous certaines conditions, prétendre à une indemnisation au titre de l’assurance chômage s’ils justifient d’un projet professionnel tel qu’une création ou une reprise d’entreprise. Sous réserve d’avoir précédemment fait certifier le caractère réel et sérieux de leur projet par la commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Un arrêté daté du 23 octobre 2019 a récemment précisé le contenu de cette demande d’attestation, ainsi que les pièces justificatives devant l’accompagner.

Retracer le projet entrepreneurial

En plus d’adresser à la CPIR un exemplaire dûment complété du formulaire de demande d’attestation en suivant le modèle exposé dans l’annexe 2 de l’arrêté, le salarié démissionnaire devra, en effet, présenter un volet spécifique, rempli par un opérateur du conseil en évolution professionnelle (CEP).


Précision : avant de poser sa démission, le salarié doit demander un conseil en évolution professionnelle auprès d’un opérateur agréé tel que l’APEC. Cette démarche doit être formalisée à l’aide d’un document détaillé retraçant le projet de création ou de reprise d’entreprise ainsi que les différentes démarches effectuées à ce jour.

Co-signé par le demandeur, ce document devra ensuite être transmis à la CPIR, en même temps que le formulaire de demande d’attestation, pour lui permettre d’apprécier le caractère réel et sérieux du projet professionnel.

Pour en savoir plus sur les modalités d’application et de coordination du nouveau droit à indemnisation ouvert aux démissionnaires, rendez-vous sur : www.service-public.fr

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Julie Champion, responsable commerciale de Copeeks

Originaire de Lannion, la start-up Copeeks développe et commercialise des boîtiers intelligents et communicants, permettant de suivre à distance les espaces de productions agricoles, aussi bien végétales qu’animales. Collecte de données environnementales, analyse du comportement des animaux, monitoring des cultures, détection de la présence de ravageurs… Julie Champion, responsable commerciale de Copeeks, nous présente le concept.

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Entrepreneuriat social : la France se classe parmi les trois premiers pays au monde

Selon une récente étude publiée par la Fondation Thomson Reuters, la France occupe la 3 place du palmarès mondial 2019 des pays offrant les meilleures conditions aux entrepreneurs sociaux.

En France, il fait bon être entrepreneur social ! C’est le constat formulé par une récente étude publiée par la Fondation Thomson Reuters, qui classe la France en 3e position à l’échelle mondiale – derrière le Canada et l’Australie – parmi les pays offrant le cadre de vie et de travail le plus favorable aux porteurs de projets alliant utilité sociale et efficacité économique.

La France championne de l’accès aux subventions

Élaboré en partenariat avec le programme RSE « Made For Good » de la Deutsche Bank, ce palmarès 2019 a ainsi permis d’évaluer les 45 plus grandes économies au monde selon 12 critères déterminant les conditions offertes au développement de l’entrepreneuriat social, en s’appuyant notamment sur l’avis de 664 experts issus des écosystèmes entrepreneuriaux des différents pays.

Si la France a pu se placer, cette année, parmi les trois premiers pays au monde (pour comparaison, elle était seulement 10e en 2016), cette bonne performance s’explique par plusieurs facteurs. L’Hexagone est ainsi non seulement champion en matière d’accès aux subventions, mais aussi deuxième au niveau du soutien non-financier accordé aux porteurs de projets. Autrement dit, dans tout ce qui relève du domaine du conseil technique, règlementaire et financier, de l’accès aux réseaux professionnels, ou encore de l’offre proposée en termes de formation et de coaching entrepreneurial.

Selon les informations diffusées par la Fondation Thomson Reuters, ce sont le Japon, la Turquie et le Mexique qui ferment la marche de cette édition 2019 du classement, en se positionnant respectivement à la 41e, 42e et 43e place. L’Iran et l’Arabie Saoudite n’ayant finalement pas été intégrés au palmarès, faute d’experts qualifiés sur le sujet.

Pour en savoir plus et consulter le classement 2019 de l’entrepreneuriat social, rendez-vous sur : poll2019.trust.org

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Romain Labbé, co-fondateur de Phyling

Jeune start-up parisienne, Phyling cherche à améliorer les performances des athlètes de haut niveau en s’appuyant sur des capteurs de précision directement intégrés aux équipements sportifs. L’objectif ? Mesurer l’interaction entre le matériel et l’humain, optimiser l’entraînement et diagnostiquer des leviers d’amélioration individuels pour chaque athlète accompagné. Romain Labbé, co-fondateur de Phyling, nous en dit plus !

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