Vendre les objets dont on ne veut plus sur une plate-forme, ça n’est pas nouveau. Mais le faire au profit d’une association, c’est ce que propose Trocr ! L’application créée par Julien Roques et Franck Viadere permet, en effet, de se débarrasser des objets qui encombrent en les vendant à prix cassé dont le bénéfice est entièrement reversé à une association de son choix. Un moyen de faire une bonne action tout en déduisant le montant de la vente de ses impôts.
Pour utiliser Trocr, il suffit de créer un profil et de mettre ses annonces en ligne comme sur n’importe quelle plate-forme : « La seule différence, c’est qu’au moment de choisir un prix de vente vous indiquez un bénéficiaire parmi la liste des associations référencées (Resto du Cœur, Sidaction, la Ligue contre le cancer, Positive planète…), explique Judiv. La somme sera entièrement reversée à l’association. La personne qui achète nous verse, en outre, 1 € et 5 à 7 % du montant pour couvrir les frais bancaires et ceux de la plate-forme. »
L’idée de cette application est venue aux deux créateurs sur les bancs d’un match de handball. « Avec Franck, nous avons des enfants qui jouent au handball. En 2017, un responsable de l’association nous a demandé si on pouvait vendre des cafés et des gâteaux pour financer un week-end de hand. On trouvait l’idée bonne, mais on n’avait pas le temps. Or on venait justement de discuter des nombreux objets qui encombraient notre garage. On s’est dit qu’on aimerait les vendre pour que l’argent aille au financement de ce week-end. On a donc pensé à faire un site pour faire une collecte au profit de l’association de hand et finalement on s’est appuyé sur mon agence de communication multimédia pour rapidement organiser le développement de Trocr. La version test est sortie en décembre 2018. Tout le monde autour de nous était enthousiaste pour ce projet qui répond à la tendance solidaire et éco-responsable. »
Grâce à des actions de communication, l’engouement pour le concept s’est confirmé et les utilisateurs commencent à affluer. « Nous avons fait une première petite levée de fonds en love money, une autre est prévue fin 2020. Elle va nous permettre de passer le cap d’un nombre suffisant d’utilisateurs. » Pour cela, l’entreprise met en place une stratégie de marque grise : « Plusieurs sociétés nous ont déjà contacté car elles souhaitent s’appuyer sur Trocr pour dynamiser la relation entre leurs cdivts particuliers et associations. Cela permet de doper intelligemment les sources de revenus de ces mêmes associations. Pour nous, c’est une bonne façon d’exister et de se faire connaître. »
Une nouvelle version de l’application et le lancement d’un site web devrait également intervenir dans les prochains jours pour répondre aux besoins des personnes qui veulent utiliser la plate-forme via un ordinateur et non un smartphone.
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 400 associations sont d’ores et déjà référencées
Un conseil : il ne faut pas chercher la sécurité quand on crée son entreprise. Mais ça permet à la fois d’être créatif et libre.
Un contact : Judiv Roques, https://trocr.com/contact
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Récemment signé, le contrat d’objectifs et de performance 2020-2022 confirme l’engagement du réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) pour l’entrepreneuriat, y compris auprès des créateurs d’entreprise.
C’est une stratégie ambitieuse de croissance et de développement qui se dessine à travers la signature récente du contrat d’objectifs et de performance 2020-2022 des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) France. Fruit d’un dialogue entre le ministère de l’Économie et des Finances et le réseau des CMA, ce dernier définit, en effet, plusieurs axes d’engagement prioritaires en faveur de l’entrepreneuriat, de l’artisanat et du commerce de proximité.
Renforcer l’accompagnement des créateurs-repreneurs d’entreprise
Dans le détail, le réseau des CMA s’engage ainsi à poursuivre son travail pour le développement de la culture entrepreneuriale en renforçant notamment l’accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprise, y compris sur des questions essentielles telles que le choix du statut juridique ou l’accès aux financements dédiés.
Les CMA seront, par ailleurs, amenées à s’impliquer encore davantage dans le domaine de la transition numérique des entreprises artisanales, tout en contribuant à la mise en œuvre des programmes de l’État pour la revitalisation économique des territoires.
Enfin, dans la continuité de ses actions précédentes, le réseau des CMA aura pour mission de veiller au développement de l’entrepreneuriat des femmes et de contribuer à la valorisation des métiers de l’artisanat auprès des jeunes et des personnes en reconversion professionnelle.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cma-france.fr
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Boost.rs, créé par quatre cadres dirigeants, propose une technologie de cartographie des métiers et compétences basée sur l’intelligence artificielle et le big data. Elle offre aux entreprises la possibilité de mieux accompagner leurs collaborateurs et d’individualiser leurs programmes de formation.
Créée il y a 3 ans, cette start-up accompagne la transformation des organisations, généralement les services RH de grands groupes et ETI, à cartographier leurs métiers et compétences au sein de leur organisation. « Nous les aidons également à comprendre l’évolution de leurs métiers, ceux qui sont en déclin liés par exemple à la robotisation et à l’automatisation, ceux qui sont en tension…, complète Vincent Lebunetel, l’un des fondateurs. Et à réaliser un référentiel métiers et compétences augmentés. Nous continuons ensuite à les accompagner en cartographiant leurs programmes de formation. Enfin, nous leur proposons de déployer un outil auprès de leurs collaborateurs pour les rendre acteurs de leur carrière. Ils peuvent, par exemple, réaliser un bilan de compétences de manière automatisée, comprendre les différentes options de carrière qui s’offrent à eux en interne ou en externe, ou encore bénéficier d’un plan de formation individualisé. »
À l’origine, les quatre associés fondateurs étaient dans la même entreprise : « En tant que cadres dirigeants, nous avons tous bénéficié de programmes de développement et nous trouvions dommage de ne pas pouvoir offrir la même chose à nos équipes. Nous regrettions également le fait qu’aujourd’hui les entreprises ont la capacité d’individualiser leur relation avec leurs cdivts, mais il n’y a pas de symétrie des attentions avec leurs propres employés… incompréhensible surtout à l’ère du digital ! C’est ainsi qu’est née l’idée de Boost.rs ».
Ils commencent à travailler sur le sujet ensemble, mais le projet n’avançant pas assez vite, ils quittent tous leur employeur pour se lancer sur leurs fonds propres et s’entourent de free-lances dans un premier temps avant d’embaucher. « Au démarrage, ça n’est pas évident d’articuler une proposition de valeur de façon simple surtout sur un marché qu’aucun de nous ne connaissait, l’industrie RH. D’autant que c’est un métier relativement technique. Mais ça a aussi été un avantage puisque ça nous a permis de dresser des problématiques avec un regard nouveau. » Une levée de fonds en 2018 auprès de business angels leur permet d’étoffer l’équipe et de faire effet de levier pour d’autres fonds auprès d’institutionnels. « Les taux de croissance sont bons, le chiffre d’affaires s’est envolé, l’effectif a été doublé. Nous sommes aujourd’hui une équipe de 19 personnes avec une belle alchimie et une culture d’entreprise. Il faut consolider tout cela en 2020 ! »
Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 2 ans de R&D ont été nécessaires avant de commercialiser.
Un conseil : il faut savoir s’entourer lorsqu’on crée son entreprise. Il y a tellement de paramètres à gérer : le financement de l’activité, la structuration du business, la partie vente, la partie tech… ils requièrent tous des expertises très précises.
Un contact : Vincent Lebunetel, https://boost.rs/contact-form/
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Après une première vague de labellisations début 2019, 7 nouveaux territoires ont récemment été reconnus pour leur capacité d’innovation sociale et environnementale.
La communauté « French Impact » continue de se développer : après avoir labellisé les 20 premiers territoires en début d’année 2019, le ministère de la Transition écologique et solidaire a récemment étendu le dispositif à 7 nouveaux territoires. Toulouse Métropole, le Grand Narbonne, l’Occitanie Est, Grenoble Alpes Métropole, le Grand Chambéry, le Genevois InnoVales et le Grand Poitiers ont ainsi pu rejoindre la communauté d’écosystèmes à forte capacité d’innovation sociale et environnementale.
Précision : mis en place par le gouvernement, le label « French Impact » vise à rassembler tous les acteurs représentant l’innovation sociale et environnementale, qu’ils soient porteurs de projets, entreprises de l’économie sociale et solidaire, collectivités territoriales ou structures d’accompagnement.
Créer des synergies et lever les freins règlementaires
En pratique, le dispositif « French Impact » permet aux territoires labellisés de bénéficier d’un accompagnement sur-mesure, ayant notamment pour objectif de favoriser l’émergence des projets innovants à travers un accès facilité aux financements publics. De même, en levant certains freins règlementaires, le label vise à accélérer la croissance des entreprises engagées et à créer des synergies avec les réseaux entrepreneuriaux implantés au sein des territoires.
L’ambition étant, selon Christophe Itier, haut-commissaire à l’Économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale, de « construire un modèle de société plus durable, juste et inclusif », tout en encourageant le transfert de savoir-faire pour lutter contre les fractures territoriales.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ecologique-solidaire.gouv.fr
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Créée en 2017 à Lyon, Bleu de Peau est une marque de soins visage et barbe pour homme. Bio, naturels et fabriqués en France, les produits s’inscrivent dans une démarche éco-responsable. Martin Dumonet, co-fondateur de l’activité, nous partage son conseil.
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Après un mois de novembre plutôt dynamique (+ 3,9 %), le nombre de créations d’entreprises a très légèrement diminué en décembre 2019 : – 0,1 %, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.
D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 73 274 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de décembre 2019 : – 0,1 % par rapport au mois de novembre, tous types d’entreprises confondus. Selon l’institut, cette évolution s’explique essentiellement par une baisse importante des créations d’entreprises classiques (- 14,5 %), qui se voit néanmoins compensée par une augmentation significative du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 19,9 %).
+ 19,5 % sur les 3 derniers mois
Au niveau du nombre cumulé de créations d’entreprises sur la période octobre-novembre-décembre, les chiffres témoignent cependant d’une tendance nettement plus dynamique : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 19,5 %, tous types d’entreprises confondus (dont + 30,9 % pour les entreprises individuelles classiques, + 21,3 % pour les micro-entrepreneurs et + 7,3 % pour les créations d’entreprises sous forme sociétaire).
+ 17,9 % sur les 12 derniers mois
La tendance est la même pour les 12 derniers mois : le nombre cumulé d’entreprises créées au cours de cette période a continué, lui aussi, de s’accélérer fortement. L’Insee constate ainsi une augmentation de 17,9 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Ceci s’explique à la fois par une hausse importante des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 25,3 %), des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+ 15,7 %) et des créations de sociétés (+ 8,6 %).
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
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Pour accompagner les femmes souhaitant développer un projet entrepreneurial sur le territoire normand, la CCI Seine Estuaire et Initiative Le Havre Estuaire ont récemment mis en place un nouveau fonds de financement.
Permettre aux entrepreneures de renforcer leur apport personnel et faire levier pour les aider à obtenir un prêt bancaire professionnel : c’est l’objectif d’un nouveau fonds de financement, mis en place par la CCI Seine Estuaire et l’association Initiative Le Havre Estuaire, destiné aux femmes souhaitant concrétiser un projet entrepreneurial en Normandie.
Un prêt d’honneur remboursable sur 5 ans
En pratique, ce soutien financier prendra la forme d’un prêt d’honneur à taux 0 %, sans intérêts ni garanties. Son montant sera compris entre 50 000 et 100 000 €, sans pouvoir cependant dépasser 20 % du plan de financement global du projet.
Précision : si aucune caution personnelle n’est demandée aux bénéficiaires, ces dernières devront néanmoins s’engager à rembourser la somme intégrale sur une période de 5 ans.
Selon les deux organismes partenaires, plusieurs critères seront pris en compte lors de la sélection des entrepreneures qui souhaitent s’appuyer sur cette aide financière pour développer leur projet, tels que la viabilité économique de l’activité ou encore sa capacité à créer de la valeur et des emplois sur le territoire normand (le siège social de l’entreprise devra impérativement être situé en Normandie).
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.femmesetchallenges.fr
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Fondée en 1958 et labellisée EPV en 2007, l’entreprise familiale La Botte Gardiane fabrique des chaussures et des accessoires en cuir, destinés à l’origine aux Gardians camarguais. Créateurs d’entreprise, découvrez le conseil de Fanny Agulhon, co-gérante de la marque !
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Selon une récente publication Insee Première, 23 % des non-salariés ont également été salariés au cours de l’année 2016. Un pourcentage qui atteint 42 % chez les micro-entrepreneurs.
Parmi les 2,8 millions de personnes ayant exercé une activité non salariée non agricole pendant l’année 2016, près d’un quart ont également occupé un emploi salarié au cours de la même période : c’est ce qui ressort d’une récente étude Insee Première dédiée à la pluriactivité en France.
Précision : sont considérées comme non-salariées toutes les personnes affiliées à un régime de protection sociale des travailleurs non-salariés, qu’ils soient artisans, commerçants, industriels ou professionnels libéraux.
Au total, l’institut estime le nombre de pluriactifs à 640 000 sur l’ensemble du territoire national. Un chiffre qui comprend non seulement les personnes ayant cumulé en même temps un emploi salarié et un emploi non salarié, mais aussi celles ayant alterné les deux activités au cours de l’année ainsi que les salariés ayant quitté leur emploi en 2016 pour créer une entreprise. En fin d’année, un tiers des pluriactifs n’exerçaient ainsi plus que leur activité non salariée.
À la fois micro-entrepreneurs et salariés
D’après les chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 42 % des micro-entrepreneurs étaient, par ailleurs, pluriactifs. Un pourcentage important qui s’explique, selon l’Institut, notamment par les effets du régime de l’auto-entrepreneur, créé en 2009. Particulièrement adapté aux activités d’appoint, ce dernier aurait, en effet, favorisé le développement des cumuls d’activités salariée et non salariée.
Enfin, l’Insee constate que l’activité salariée des pluriactifs avait généré, en moyenne, des revenus plus importants que l’activité non salariée. Et une fois de plus, c’est du côté des micro-entrepreneurs que les écarts se sont révélés particulièrement conséquents : lorsqu’ils ont été pluriactifs, leur emploi salarié représentait ainsi, en moyenne, 81 % de leur revenu global.
Pour en savoir plus et consulter la publication Insee Première dans sa version intégrale, rendez-vous sur : www.insee.fr
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La 27 édition du Salon des Entrepreneurs se tiendra les 5 et 6 février prochains au Palais des Congrès de Paris. Deux jours pour s’informer, développer son réseau et faire décoller ses projets !
Plus de 250 partenaires et exposants, 200 conférences et workshops, 2 000 experts mobilisés pour l’occasion… Pendant deux jours, mercredi 5 et jeudi 6 février, le Palais des Congrès de Paris accueillera l’édition 2020 du Salon des Entrepreneurs. Organisé par Les Echos Le Parisien Évènements, la manifestation offre un concentré d’informations et d’expertises autour de l’entrepreneuriat.
De nombreux rendez-vous au programme
Dans le détail, plus de 200 conférences et ateliers auront pour vocation de former, d’inspirer et de connecter les participants au sein de l’écosystème entrepreneurial. Par ailleurs, de nombreuses animations ciblées (séances de coaching, diagnostic de projets, networking par secteur d’activité, espaces indépendants, accompagnement à l’international…) seront proposées tout au long de l’évènement. L’occasion de capter les nouvelles tendances, de rencontrer des interlocuteurs de tous horizons et de faire le plein d’énergie pour mener à bien ses projets !
Bon à savoir : depuis sa première édition en 1993, le Salon des Entrepreneurs accompagne, chaque année, plus de 65 000 futurs entrepreneurs et jeunes dirigeants dans le lancement et le développement de leur activité.
La participation au Salon des Entrepreneurs Paris est gratuite. Pour obtenir des informations plus détaillées et télécharger votre badge d’accès, rendez-vous sur : www.salondesentrepreneurs.com
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