Améliorer la visibilité d’un site grâce au SEO

En appliquant les techniques du référencement naturel ou SEO il est possible d’améliorer la visibilité d’un site sur les moteurs de recherche. Présentation des principaux éléments d’optimisation.

Des pages aux contenus La démarche SEO vise, notamment, à optimiser la conception des pages Web (titre, contenu) en fonction des critères de classement utilisés par les algorithmes des moteurs de recherche.

Vous avez dit SEO ?

Le référencement naturel ou SEO (search engine optimization) regroupe l’ensemble des techniques mises en œuvre pour améliorer la visibilité d’un site sur les moteurs de recherche sans avoir recours à des as sponsorisés. Ces techniques, qui se basent sur les critères utilisés par Google ou Bing pour définir la position d’une page web dans leurs résultats, doivent être prises en compte lors de la création d’un site mais aussi dans sa gestion quotidienne.

Les pages

Si la démarche de SEO doit porter sur un site, l’entité retenue par les principaux moteurs de recherche est la page. C’est en effet cette dernière qui est proposée en termes de résultats et à laquelle l’internaute accédera via le moteur. Sa structure, les textes, images et vidéos qui la composent, les as internet qu’elle abrite et qui pointent vers elle vont être analysés par les algorithmes pour définir son classement.

L’importance des mots-clés

La notion de mot-clé est fondamentale dans la mesure où ces derniers composent toutes les requêtes. Pour avoir une chance d’être bien placée dans la liste des résultats d’un moteur, une page web doit donc contenir le ou les mots-clés utilisés par l’internaute. Des mots-clés qui doivent apparaître dans le titre de la page et dans ses contenus.

Le titre

Le titre d’une page web joue un rôle important dans son classement. Il ne doit pas être trop long (une dizaine de mots) et doit parfaitement décrire le contenu de la page. L’insertion dans le titre de mots-clés caractérisant le contenu de la page est recommandée.


Attention : il est fréquent de rencontrer des sites dont les pages ont toutes le même titre. En termes de référencement, cette pratique est un handicap. Idéalement, chaque page doit avoir son propre titre.

Les contenus

Par « contenus », il faut comprendre les textes qui sont visibles par l’internaute lorsqu’il accède à la page. Là encore, leur optimisation sera utile pour gagner des places dans les classements des moteurs de recherche. Comme le titre, les contenus de chaque page doivent reprendre, sans répétition excessive toutefois (dans les titres des paragraphes et dans les phrases introductives, par exemple), les mots-clés en rapport avec le sujet traité. Il est également conseillé de porter une attention particulière aux légendes associées aux images et surtout au texte servant de point de départ à un a internet. Les célèbres « cliquez ici » et les « as images », totalement inopérants en termes de référencement, devront donc laisser la place à des mots ou des phrases caractérisant le contenu de la page vers laquelle ils pointent.


À savoir : Bing, le second moteur le plus utilisé dans le monde après Google, a annoncé vouloir intégrer, dans ses critères de classement, le respect de l’orthographe, de la grammaire et de la syntaxe !

Zones de description et notoriété des pages Les titres et les contenus de ses pages ne sont pas les seuls éléments à optimiser pour améliorer la visibilité d’un site.

Les zones de description

Les zones de description (balise « meta description », essentiellement) n’ont pas d’intérêt en termes de référencement. Néanmoins, il est impératif de correctement les compléter car leur contenu peut s’afficher sur les pages de résultats des moteurs et servir de résumé. La qualité du contenu de la balise « meta description » est donc déterminante, non pas pour permettre un meilleur positionnement de la page, mais pour inciter les internautes à l’ouvrir.


Précision : les balises « keywords », dont la vocation est de regrouper des mots-clés caractérisant les contenus du site, très longtemps utilisées pour tenter de « tromper » les moteurs de recherche, ne sont plus prises en compte par leurs algorithmes.

La popularité des pages

Les algorithmes des moteurs de recherche ont été conçus pour valoriser les contenus plébiscités par les internautes. Cette notoriété, considérée comme un gage de qualité et de pertinence, est le plus souvent estimée en tenant compte du nombre de as qui pointent vers ces contenus. Un critère qui est plus ou moins signifiant selon que le ou les sites à partir desquels les as ont été mis en place seront eux-mêmes très populaires (sites à très forte notoriété) ou au contraire peu valorisés par les moteurs (annuaire bricolé, site pauvre en contenu…). Favoriser les échanges de as avec des sites de partenaires ayant des activités comparables constitue donc une première action à entreprendre pour accroître l’indice de popularité d’un site.

D’autres critères

Outre ces critères, de nombreux spécialistes du référencement considèrent que les moteurs s’appuient aussi sur l’ancienneté du nom de domaine, la fraîcheur des contenus et le rythme de leur renouvellement, la présence de as entre les pages composant un même site ainsi que sur le taux de rebond. Ce dernier indice comptabilise les internautes ouvrant une page d’un site et la quittant sans en consulter d’autres. L’importance de ce taux, couplé à un temps de présence sur la page très court signifierait, pour certains moteurs, que l’internaute ne juge pas pertinente l’association des mots-clés recherchés et du contenu de la page sélectionnée. En général, on considère comme élevé un taux de rebond supérieur à 50 %.


Précision : pour faire baisser le taux de rebond, il convient de « séduire » l’internaute en lui faisant découvrir la richesse des autres pages via des sommaires ou encore en intégrant un moteur de recherche interne qui facilitera sa navigation au sein du site.

Tricher n’est pas jouer

Afin d’obtenir un meilleur classement pour son site, la tentation peut être forte de « tricher ». On pourra, par exemple, acheter des as à des entreprises spécialisées ou créer des sites dont le seul rôle est de positionner des as internet vers son propre site et ainsi d’accroître artificiellement sa popularité. Il est également possible de multiplier à outrance les mots-clés ou d’insérer dans les balises « titres », « description » ou dans le corps du texte des mots-clés « populaires » mais qui n’ont rien à voir avec le thème du site. Mais attention, toutes les techniques visant à tromper les algorithmes sont traquées par les services techniques de tous les moteurs de recherche. Et ces derniers, dans la mesure où la crédibilité de leurs résultats, sur laquelle s’appuie leur modèle économique, est en jeu, n’hésiteront pas, en cas de fraude, à désindexer le site « fautif » de leur moteur.

© Les Echos Publishing 2014

Pourquoi utiliser Twitter ?

En quelques années, Twitter est devenu l’un des réseaux sociaux les plus utilisés par les entreprises pour communiquer. Lancé en 2006, Twitter est un site dit de « microblogging » appartenant à la famille des réseaux sociaux. Réunissant plus de 500 millions d’inscrits dans le monde, il est aujourd’hui l’un des outils de communication les plus prisés du monde professionnel.

Un outil de communication à part entière Même s’il reste un outil atypique, Twitter peut jouer un rôle important dans la stratégie de communication de votre entreprise.

Suivi et suiveur

Twitter est un service qui permet à un utilisateur (baptisé « twittos ») de rédiger des messages dont la taille est limitée à 140 signes (appelés « tweets ») et de les publier. Une publication qui intervient non seulement sur sa page, mais aussi sur celles d’autres membres du réseau qui en ont fait la demande (les « followers » ou « abonnés »). À ce titre, il faut savoir qu’il est possible de s’abonner à un nombre illimité d’utilisateurs et qu’inversement, un nombre illimité de twittos peut s’abonner à un utilisateur.


À noter : le nombre et la liste des twittos auxquels un utilisateur est abonné ou qui sont abonnés à lui sont publics et consultables sur sa page Twitter.

Élaborer une stratégie

En tant qu’outil de communication, Twitter doit prendre place dans la stratégie définie par votre entreprise en la matière. Ainsi, ce réseau peut être utilisé comme :– une source d’informations ;– un espace permettant de mettre en avant l’expertise de votre entreprise et celle de vos collaborateurs ;– un lieu d’échange destiné à favoriser la communication avec vos cats et vos prospects (SAV, retour de consommateurs…) ;– un média permettant de présenter vos actions commerciales, vos services, vos produits, mais également de relayer le point de vue de votre entreprise.

Et les moyens à mobiliser et l’approche du réseau dépendront de vos objectifs de communication. Par exemple, si la mise en avant des domaines d’expertise de l’entreprise peut être confiée à des collaborateurs, la gestion de crise, qui suppose une excellente connaissance du réseau (et du comportement des « twittos »), sera, dans l’intérêt de l’entreprise, déléguée à des agences de communication dont c’est la spécialité.

Parler le « twittos » Bien utiliser Twitter suppose de connaître les pratiques et le jargon de ses utilisateurs.

Maîtriser le jargon

En plus d’adopter un style concis et détendu, rédiger correctement un tweet nécessite de connaître certaines pratiques. La première concerne l’utilisation de l’arobase (@). Ce symbole permet de s’adresser directement à une personne abonnée à Twitter (@nomducompte) pour la citer ou pour répondre à l’un de ses tweets. La deuxième tient à l’usage des « # » (« hashtag »). Ce signe est utilisé pour faciliter la recherche d’un tweet en donnant la qualité de mot-clé à un terme qu’il contient. Concrètement, il suffit de faire précéder un mot du signe #. Ainsi, lorsqu’un utilisateur clique sur le terme en question au sein du tweet (#loidefinances, par exemple) ou s’en sert pour lancer une recherche, il accède à tous les messages contenant ce hashtag. Enfin, l’utilisation du hashtag #FF (Follow Friday) permet de recommander un compte Twitter (#FF @nomdutwittos) à d’autres utilisateurs.

Le barrage des 140 signes

140 caractères est un format qui correspond assez mal aux pratiques traditionnelles de communication. Toutefois, cette taille de message, qui fait référence au SMS des téléphones portables, constitue l’ADN de ce réseau. Il est donc nécessaire d’en intégrer les codes. À cette fin, il est conseillé d’adopter un style « parlé » simple et direct et de ne pas hésiter à enrichir le tweet avec des as (pointant vers une page web du site de l’entreprise, un blog, une vidéo…) ou des photos.

Un investissement quotidien Gagner de la visibilité avec Twitter suppose d’être présent et réactif.

Séduire des abonnés

Twitter est un réseau. Pour acquérir de la visibilité, il est donc nécessaire d’être suivi par un grand nombre de twittos. Afin d’amorcer la pompe, l’une des techniques les plus simples est de s’abonner à plusieurs dizaines de comptes d’un coup. Cela vous permettra de récupérer « mécaniquement » des « followers » qui, par courtoisie, viendront s’abonner, à leur tour, à votre flux. Bien entendu, la liste des abonnements ne doit pas être faite au hasard, mais regrouper des personnes dont le profil correspond à la nature des informations diffusées sur le compte Twitter de votre entreprise.

Animer votre compte

Pour séduire des twittos, il est nécessaire d’animer le compte de l’entreprise. La ou les personnes en charge de sa gestion devront donc proposer un ou plusieurs tweets par jour. Des tweets qui pourront être des créations ou des republications (retweets). Ces dernières présentant l’intérêt de mettre en valeur le travail d’un des abonnés du compte de l’entreprise et donc de le fidéliser. Quant aux messages, questions et critiques qui seront adressés à l’entreprise par des cats et prospects, ils devront être traités dans la journée au risque de les décevoir (ou de les irriter) !

© Les Echos Publishing 2014

Référencement d’un site internet

Il paraît que la position d’un site internet sur le moteur de recherche Google dépend du nombre de liens internet qui pointent vers lui. J’envisage donc d’acheter ce type de liens à une entreprise spécialisée pour optimiser le référencement du site de ma société. Qu’en pensez-vous ?

En effet, pour définir la position d’un site dans ses pages de résultats, Google mesure sa popularité en prenant notamment en compte le nombre et la notoriété des sites qui pointent vers lui. Mais attention, pour que ces critères soient fiables – autrement dit qu’ils traduisent le fait que des internautes apprécient réellement le contenu d’un site -, Google interdit qu’une contrepartie quelconque soit associée à la création de ces as. Aussi, en achetant de tels as, vous risquez de voir votre site déréférencé. Une sanction qui, vu la position dominante de Google, correspondrait à une véritable condamnation à mort numérique !

Il est donc préférable, assisté par des professionnels du référencement naturel, de vous lancer dans un processus d’optimisation de la structure et du contenu de votre site. Une démarche plus longue mais beaucoup moins risquée et tout aussi efficace.

© Les Echos Publishing 2014

Référencement naturel d’un site internet

J’ai entendu dire que le classement d’une page web sur le moteur de recherche Google dépendait de sa popularité. Cette dernière tient-elle compte des appréciations émises par les utilisateurs de réseaux sociaux ?

Pour définir la position d’un site internet dans ses pages de résultats, Google analyse sa notoriété en mesurant notamment le nombre et la popularité des sites qui ont mis en place un a internet vers lui. Ces critères de popularité ont été déployés pour s’appliquer aux sites classiques (sites, blogs…). Autrement dit, les éléments de valorisation et de notoriété qui sont propres aux réseaux sociaux (« j’aime » sur Facebook, nombre de « followers » et de « retweets » sur Twitter…) ne sont pas pris en compte dans le positionnement de leur contenu sur Google.

Néanmoins, le défaut de prise en compte directe de ces « j’aime » et autres « retweets » ne doit pas conduire les entreprises à renoncer à communiquer sur Facebook ou Twitter. Au contraire, ces outils, dont la popularité ne cesse de croître, offrent la possibilité de faire connaître un site d’entreprise lié et ainsi d’attirer de nouveaux internautes qui, eux, en revanche, seront pris en compte en terme de référencement.

© Les Echos Publishing 2013

Faites-vous connaître grâce à YouTube !

YouTube est un service de partage en ligne de vidéos qui compte aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs qui consacrent chaque mois 6 milliards d’heures à visionner des vidéos. Des statistiques qui font de YouTube un des principaux diffuseurs de la planète, tous types de contenus confondus. Voici quelques règles à suivre pour faire profiter au mieux votre entreprise de cet outil gratuit.

Une opportunité pour les entreprises YouTube est un outil de communication que les entreprises ont tout intérêt à utiliser pour se faire connaître et échanger avec leurs cats et leurs prospects.

En quelques années, la vidéo s’est imposée sur internet et YouTube est devenu le troisième site le plus populaire du monde.

Bien entendu, sur les dix vidéos les plus regardées sur cette plate-forme d’échange, neuf sont des clips musicaux. Toutefois, cela ne signifie pas que les entreprises n’ont pas leur place sur YouTube.

L’idée n’est pas de faire concurrence aux stars du sport et de la musique mais d’utiliser le support vidéo et la popularité de cette plateforme d’échange pour, à moindre coût, séduire des prospects, fidéliser des cats ou améliorer l’image de marque de l’entreprise.

Remplir ces différents objectifs est possible en diffusant, par exemple, sur une chaîne YouTube que l’on aura au préalable créée :

– des vidéos techniques mettant en évidence l’expertise de l’entreprise et de ses collaborateurs (vidéos dédiées, extraits de conférences…) ;

– des interviews de partenaires, de cats portant sur des problématiques traitées par l’entreprise ;

– des présentations de produits ou de services ;

– des interviews des dirigeants ou des collaborateurs sur l’actualité de l’entreprise ou destinées à répondre à des demandes ou des interrogations de cats et de prospects ;

– des vidéos présentant l’histoire de l’entreprise et de ses équipes…

De la création de la vidéo à sa mise en ligne Créer une chaîne sur YouTube et mettre en ligne des vidéos sont des opérations simples à réaliser.

Avant d’envisager de créer une chaîne sur YouTube, il faut donc commencer par concevoir des vidéos. La réalisation de en vidéos peut être confiée à des professionnels ou directement prise en charge par l’entreprise. Il est difficile d’établir des règles sur ce choix. En effet, si le recours à des professionnels est un gage de qualité, cette dernière n’aura pas forcément d’incidence sur le succès de la vidéo ou sur la façon dont elle sera ressentie et commentée par les internautes qui la visionneront. Dès lors, rien n’interdit d’utiliser une petite caméra bon marché ou même un simple smartphone pour effectuer les prises de vues. Quant au montage, il est indispensable pour donner du rythme à la réalisation et permettre un habillage de la vidéo (titre, bande-son…). Il existe d’ailleurs plusieurs logiciels de montage simples et gratuits librement téléchargeables sur internet. Les plus populaires sont Windows Movie Maker pour PC et iMovie pour Mac. YouTube offre également un programme de montage rudimentaire et des outils permettant d’annoter la vidéo ou de lui associer une musique ou un a Internet.


Attention : l’ajout d’images, d’extraits musicaux ou de film dans une vidéo destinée à être rendue publique peut faire naître des problèmes de droits d’auteur et engager la responsabilité civile et pénale de la personne ou de l’entreprise qui l’a mise en ligne.

Créer une chaîne

Pour créer une chaîne, il faut disposer d’un compte sur YouTube. Un compte qui ne pourra lui-même être créé que par une personne possédant un compte chez Google (inscription gratuite).

Lors de la phase de création de la chaîne, il faut lui donner un nom, préciser si elle est en rapport avec une marque, un produit ou une société et à quel public elle est destinée (plus de 18 ou 21 ans…).

Ensuite, afin de personnaliser la chaîne et de faciliter son référencement et son identification par les internautes, il est nécessaire de remplir les champs de présentation. Ces derniers permettent de décrire l’objet de la chaîne et son contenu en une dizaine de lignes et de télécharger une image qui servira de fond d’écran à la page d’accueil de la chaîne. Il est également possible d’intégrer sur cette image de fond des as pointant vers d’autres sites, d’autres chaînes ou vers des comptes de réseaux sociaux de l’entreprise ou de ses partenaires.

Enfin, il faut savoir qu’il est possible de créer plusieurs chaînes rattachées à un même compte YouTube.


Précision : le choix du nom de la chaîne est une phase importante. Il doit correspondre à la stratégie de communication et à l’image de marque que souhaite donner l’entreprise. Au plus simple, il pourra être composé du nom de l’entreprise ou de l’une de ses marques suivi de TV (nomdelentreprise-TV).

Mettre en ligne une vidéo

Plusieurs opérations doivent être menées pour mettre en ligne une vidéo. Il faut ainsi :

– la télécharger sur YouTube (par défaut, sa durée ne doit pas excéder 15 minutes) ;

– lui donner un nom et la décrire ;

– lui associer des mots-clés (tags) ;

– l’intégrer dans une rubrique (actualité, sciences et techniques…) ;

– définir son statut (publique, privée, visible mais non répertoriée).

Il convient de ne pas négliger ces opérations de description et d’association de mots-clés. Elles sont indispensables au bon référencement de la vidéo. En outre, toutes ces informations descriptives peuvent être modifiées. Il est ainsi possible de les faire évoluer tout au long de la période de mise en ligne de la vidéo sur YouTube afin, une fois encore, d’optimiser son référencement.

Enfin, un simple « clic » est suffisant pour supprimer une vidéo.

La vie d’une vidéo sur YouTube YouTube est un véritable réseau social. Le suivi des vidéos mises en ligne est donc nécessaire.

YouTube n’est pas un simple outil de publication de vidéos, mais un véritable réseau. Autrement dit, il permet à ses membres d’être actifs et ainsi d’avoir une influence notable sur le succès d’une vidéo et de servir ou de desservir l’image de marque de l’entreprise qui l’a mise en ligne.

Chaque personne inscrite sur YouTube peut ainsi :

– partager une vidéo en diffusant le a permettant d’y accéder sur les réseaux sociaux qu’elle utilise (Facebook, Twitter, Google+, LinkedIn, Blogger…) ;

– noter une vidéo de la façon suivante :

• (j’aime) : l’appréciation positive sera communiquée sur la page d’actualité de la personne qui note et le classement de la vidéo sera amélioré dans le moteur YouTube ;

• (je n’aime pas) : l’incidence sera négative sur le classement de la vidéo dans le moteur YouTube ;

– commenter une vidéo : ce qui peut également jouer un rôle sur le nombre de fois où elle sera visionnée.

Un suivi indispensable

Le rôle des membres de YouTube, la diffusion virale que chacun d’eux peut initier grâce à son propre réseau doivent être pris en compte. Cela implique qu’un suivi régulier des différentes vidéos mises en ligne sur la chaîne soit réalisé. Ce suivi permettra, notamment, de mesurer le ressenti des internautes face aux vidéos et ainsi, le cas échéant, de modifier la stratégie de communication de l’entreprise. Il favorisera également l’échange direct avec les internautes par l’intermédiaire de commentaires (qu’il convient bien entendu de modérer pour éviter certaines dérives fréquentes sur internet).


À noter : les chaînes YouTube bénéficient d’un module d’analyse statistique (Google Analytics) permettant de mesurer le trafic généré par une vidéo.

© Les Echos Publishing 2014

L’intérêt des traducteurs automatiques

Disponibles sur Internet ou sous la forme d’applications pour tablette ou smartphone, les traducteurs automatiques font partie des outils les plus utilisés par les internautes et les mobinautes à titre personnel ou professionnel. Simples et le plus souvent gratuits, ils permettent de traduire approximativement, en quelques secondes, un terme, une phrase ou encore une page Web.

D’un simple mot à un site complet Ces outiles peuvent traduire à la volée plusieurs milliers de caractères.

Il existe de nombreux outils de traduction en ligne. Certains ne sont que de simples dictionnaires uniquement capables de traduire quelques mots à la fois, alors que d’autres offrent la possibilité de traiter à la volée des textes ou des pages Web de plusieurs dizaines de milliers de caractères.

Parmi ces derniers, trois outils se distinguent particulièrement : Bing (bing.com), Systran (www.systranet.com) et l’inévitable Google (translate.google.com). Ces traducteurs permettent respectivement de traiter des documents d’un volume maximal de 5 000, 10 000 ou 100 000 caractères.

La plupart de ces programmes offrent la possibilité de traduire :

– un texte tapé dans une fenêtre dédiée ou entré via un simple copier-coller ;

– une page d’un site Internet en réalisant un copier-coller (ou un glisser-déposer) de son adresse (www.adresse-de-la-page.com) ;

– un fichier texte (.rtf, .doc, .pdf…) via un système d’import.


Attention : les fichiers traduits en utilisant la fonction « import » voient leur mise en forme au mieux malmenée et au pire totalement déstructurée (espaces en trop ou en moins, gras ou soulignés mal placés, contenu d’un encadré mélangé avec le corps du texte…). Aussi est-il conseillé de copier le texte du fichier en question puis de le coller dans la fenêtre de traduction plutôt que d’utiliser cette fonction.


À noter : Google propose un « plug-in » qui, une fois associé à un site, traduit son contenu dans 60 langues différentes en quelques minutes. Ce service, utilisable via le site de Google, est gratuit. Bien évidemment, cet outil, à l’instar des traducteurs automatiques en général, doit être utilisé avec prudence en raison du caractère inégal des traductions.

Des dizaines de langues De l’anglais au russe en passant par le khmer ou le créole…

La plupart des outils disponibles permettent de traduire vers ou à partir des principales langues utilisées sur la planète (anglais, espagnol, chinois, français, arabe, russe, allemand…). Toutefois, là encore, quelques traducteurs vont plus loin et intègrent dans leur offre des langues moins répandues comme le gallois, le khmer, le basque ou encore le créole haïtien ! Au total, Bing propose 43 langues, Google 71 et Babylon (francais.babylon.com) pas moins de 77. Le plus souvent, ces outils sont capables d’identifier la langue d’origine. Une fonction pratique pour qui souhaite, notamment, comprendre le sens d’un texte rédigé dans une langue qu’il n’est pas en mesure d’identifier.

Par ailleurs, pour faciliter la saisie des langues s’appuyant sur un alphabet spécifique (arabe, cyrillique, chinois…), certains outils comme Google proposent une interface dotée de différents claviers virtuels.


Précision : nombre de traducteurs en ligne utilisent une méthode dite « statistique » pour réaliser leur traduction. Concrètement, ces outils, au premier rang desquels se trouvent Google et Bing, découpent les textes qu’ils ont à traduire et recherchent dans des bases de données multilingues disponibles sur Internet (site de l’ONU ou de l’Union européenne, par exemple) les traductions qui ont été faites de ces bribes de phrases. Plus il existe de traductions de cette suite de mots, meilleur sera donc le résultat. En conséquence de quoi, l’utilisation de ces outils pour traduire une langue assez peu utilisée sur la planète (et donc assez peu traduite sur Internet) présente un plus grand risque d’erreur.

La qualité des traductions Ces outils n’ont pas pour ambition de remplacer un interprète.

Parvenir à traduire correctement un texte est un travail complexe qui, jusqu’à présent, n’est bien réalisé que par des êtres humains formés à cette tâche. Une évidence qui néanmoins ne doit pas conduire à rejeter les traducteurs automatiques.

Ces derniers peuvent en effet être simplement utilisés pour, par exemple, comprendre le sens d’un document (courriel, article de presse…), découvrir les services d’une entreprise (plaquette commerciale, page d’un site) ou pour effectuer une première traduction de documents non contractuels dans une langue étrangère. Une traduction qui, avant d’être diffusée, devra être relue et corrigée par quelqu’un maîtrisant la langue de destination.

En revanche, ils ne doivent jamais être utilisés pour traduire (vers le français et a fortiori vers une langue étrangère) des contrats, des notices techniques, des documents commerciaux qui portent l’image d’une entreprise (site, plaquette, cartes de visite, courriels et courriers officiels…).

La synthèse vocale Certains traducteurs automatiques sont équipés d’un système d’analyse et de synthèse vocale.

Grâce à ce dernier, il est possible de leur dicter le texte à traduire. Une traduction qui est alors restituée par écrit mais aussi oralement. Très utile en déplacement, ce type de fonction est notamment offert par les applications de traduction pour smartphone de Bing (Windows Phone), de Google (iOS et Android) ou encore par le logiciel S Translator embarqué sur le très récent Galaxy S4.

© Les Echos Publishing 2017

Sauvegarder et archiver les données

Si le papier reste encore un support de choix pour communiquer des informations, leur traitement s’opère au sein de l’entreprise, le plus souvent, sous une forme numérique. Une dématérialisation quasi générale des données qui soulève la question des outils à utiliser et des règles à respecter pour assurer leur sauvegarde et leur archivage.

Sauvegarde et archivage Souvent confondues, les opérations de sauvegarde et d’archivage n’ont pas la même finalité. Il convient donc de bien les distinguer.

La sauvegarde

Sauvegarder des données est une opération qui consiste à en faire une copie afin de pallier leur éventuelle destruction totale ou partielle (vol ou perte d’un ordinateur, panne d’un serveur, suppression ou modification accidentelle d’un fichier…). Seules les informations qui sont nécessaires au fonctionnement de l’entreprise doivent être sauvegardées.

L’archivage

L’archivage, en revanche, n’est pas une opération de copie. Il s’agit de transférer, du système informatique vers d’autres supports, les données que l’entreprise souhaite ou doit conserver (factures, contrats…) sur une longue période. Ce qui signifie que, contrairement aux données sauvegardées, les données archivées ne sont plus présentes sur les disques durs des ordinateurs (stations fixes et portables ou serveurs de réseau) de l’entreprise. Pour les consulter, il est donc nécessaire d’accéder aux supports d’archivage sur lesquels elles se trouvent et, le plus souvent, d’exécuter une opération de restauration pour les décompresser ou les décrypter. Une procédure contraignante qui fait que seules les informations dont l’entreprise n’a pas besoin au quotidien doivent être archivées.


À noter : les opérations de sauvegarde comme d’archivage ne concernent que les données (textes, données chiffrées, images, vidéos, courriels…). Les programmes informatiques et autres logiciels, en revanche, n’ont pas vocation à être sauvegardés ou archivés.

Des outils différents

Les outils utilisés pour réaliser les sauvegardes doivent permettre un accès simple et rapide aux données. On privilégiera donc des supports sur lesquels les informations ne seront pas compressées et donc directement lisibles. Il est possible de réaliser des sauvegardes sur des disques durs externes, des clés USB, ou encore en ayant recours à des prestataires extérieurs offrant des espaces de stockage de données en ligne (cloud).

Quant aux données archivées, leur volume peut être très important. Dans ce cas, pour être en mesure de retrouver les informations dont on a besoin, il est nécessaire de recourir à des outils d’archivage dédiés offrant des systèmes d’indexation. Ces outils, le plus souvent des logiciels associés au module d’enregistrement (un lecteur de bandes magnétiques en général), ont pour vocation de recenser l’ensemble des données archivées. L’index qu’ils établissent et actualisent après chaque opération d’archivage permet de classer les données archivées (date, type, nom…) et ainsi de les retrouver plus rapidement (sur quel support ? dans quel répertoire ?).

Par ailleurs, comme ces données sont rarement utilisées, il est conseillé de les compresser, ce qui permet de réduire le volume nécessaire pour leur archivage. Pour archiver, il est aussi possible de recourir à des prestataires extérieurs (cloud) ou d’utiliser des supports de stockage classiques (CD, DVD, bande magnétique…)

Des principes à respecter

Les opérations de sauvegarde doivent être réalisées régulièrement afin que la copie soit la plus à jour possible au cas où elle devrait servir à remplacer ou à corriger une erreur sur un fichier présent sur les stations de travail de l’entreprise. Sur ce dernier point, il convient de préciser l’importance de disposer de plusieurs copies de la base de données originale.

En effet, la tentation première, dans la mise en place d’un processus de sauvegarde, est de ne réaliser qu’une seule copie qui sera mise à jour à chaque opération (on écrase ainsi à chaque sauvegarde la copie existante).

Le risque que présente une telle méthode est de compromettre ses chances de pouvoir restaurer une base exempte d’erreurs.

En effet, l’existence d’un fichier corrompu (modifié ou détruit par erreur, par exemple) ou la présence d’un virus n’est pas toujours simple à déceler. Dès lors, si l’on recopie une base endommagée sans s’en rendre compte et que l’on ne dispose que d’une seule version de la base sauvegardée, sa restauration n’aura plus d’intérêt. Aussi est-il impératif de détenir plusieurs versions de la base de données.

Par exemple, en réalisant une copie par jour (lundi, mardi, mercredi, jeudi) et une de plus par semaine (semaine 1, semaine 2…), il est possible de revenir un mois en arrière avec moins de dix copies différentes et ainsi d’augmenter ses chances de disposer d’une base de données au sein de laquelle il sera possible de retrouver une version « saine » des données que l’on souhaite restaurer.

Parmi les autres règles de prudence à respecter, on peut également rappeler de ne pas laisser, dans les mêmes locaux, les données originales et leurs sauvegardes (en cas de vol, d’incendie…), de régulièrement régénérer les fichiers sauvegardés et archivés pour vérifier qu’ils restent lisibles (erreur pendant la copie ou support défectueux) et enfin de veiller à remplacer régulièrement les supports utilisés. Concernant les données archivées, elles doivent aussi être présentes sur au moins deux supports différents stockés dans deux endroits différents

Récapitulatif des principaux supports de stockage
Les principaux supports de stockage
Support Capacité de stockage (1) Prix du Go Durée de vie
DVD+/-R (non réinscriptible) 4,7 à 8,5 Go 0,10 € à 0,30 € 2 à 7 ans
DVD+/-R / RW (réinscriptible) 4,7 Go 0,20 € à 0,50 € 2 à 7 ans
Disque dur externe (2,5’’ et 3,5’’) de 300 Go à 1,5 To 0,10 € à 0,20 € 5 ans
CD-R (non réinscriptible) 700 Mo 0,40 € à 0,80 € 2 à 5 ans
CD-RW (réinscriptible) 700 Mo 1,00 € à 2,00 € 2 à 5 ans
Bande magnétique (2) (DAT-DLT-LTO) 4 Go à 3 To 0,05 € à 0,50 € 20 à 30 ans
Clé USB de 4 à 256 Go 0,50 € à 3,50 € 10 à 20 ans
(1) 1 mégaoctet (Mo) = 1 024 ko = 1 048 576 octets (un octet permet de transcrire un signe : lettre, chiffre…) ;- 1 gigaoctet (Go) = 1 024 Mo = 1 073 741 824 octets ;- 1 téraoctet (To) = 1 024 Go = 1 099 511 627 776 octets.
(2) Le prix des lecteurs de bandes magnétiques (DAT-DLT-LTO) varie de 400 € à plus de 2 000 € en fonction notamment de la capacité des bandes qu’ils acceptent et du logiciel d’indexation qui leur est associé.

© Les Echos Publishing 2013

Faire de la publicité sur les réseaux sociaux

En à peine quelques années, les réseaux sociaux sont devenus les outils emblématiques du Web. À eux seuls, Facebook, Twitter, Viadeo et LinkedIn regroupent plus d’un milliard et demi d’internautes dans le monde. Autant de particuliers et de professionnels qui, lors de leur inscription, ont pris soin de se présenter, de décrire en détail leurs goûts et leurs aspirations. Une occasion idéale pour toutes les TPE-PME, désireuses de faire de la publicité, de cibler avec efficacité leurs campagnes de promotion. Explications.

Une publicité, pour quoi faire ?

Avant tout, il faut être inscrit sur le réseau social pour y faire de la publicité. L’annonce qui sera diffusée par l’intermédiaire du réseau peut poursuivre différents objectifs, par exemple :

– séduire de nouveaux contacts qui viendront s’abonner au compte ou à la page de l’annonceur, lui permettant ainsi d’accroître sa notoriété et l’étendue de son réseau ;

– aider à mettre en valeur le site Internet de l’annonceur, ses produits ou ses services ;

– rechercher des partenaires techniques et commerciaux en vue de développer son entreprise ;

– recruter de nouveaux collaborateurs ;

– susciter l’intérêt des utilisateurs du réseau et les inviter à réagir à l’occasion de l’organisation d’un événement particulier (sortie d’un nouveau produit, d’un nouveau « packaging », d’une nouvelle marque, changement de nom, lancement d’une action commerciale ou de communication…).

Des critères très précis

Plus une publicité est ciblée, plus elle est efficace. Et sur ce point, les réseaux sociaux sont des outils précieux, dans la mesure où ils détiennent des informations très précises sur leurs utilisateurs. Des informations qui proviennent :

– directement de chaque utilisateur (données contenues dans leur profil) ;

– des actions menées par les membres sur le réseau (participation à des groupes de fans, de travail ou de loisirs ; adhésion à des comptes ou à des pages d’entreprises, de clubs sportifs ou de personnages emblématiques…) ;

– du contenu des messages affichés sur la page de l’utilisateur ou posté par ce dernier sur la page d’un autre membre du réseau ;

– de la nature des contenus que chaque utilisateur souhaite partager avec ses contacts…

Grâce à toutes ces données, il est possible de cibler les destinataires de l’annonce promotionnelle en fonction, notamment, de critères géographiques, d’âge, de date d’anniversaire, de sexe, de centres d’intérêt, de secteurs professionnels, de taille d’entreprise dans laquelle les membres du réseau travaillent ou encore de type de poste qu’ils y occupent.

Texte court et budget maîtrisé

Le plus souvent, le message publicitaire est de la taille d’un SMS et peut accueillir un a Internet ou une photo. Il vient s’afficher sur la page du destinataire comme un encart publicitaire traditionnel ou comme un simple message.

L’annonce peut être facturée à la durée d’affichage, au coût par clic (CPC) ou au coût pour mille affichages (CPM). Le prix du CPC/CPM étant défini par un système d’enchères dont l’objet est la population ciblée (le plus offrant bénéficiant de la priorité pour diffuser son annonce sur le cœur de cible). Le budget de chaque annonceur est, quant à lui, arrêté par avance. Ce qui veut dire que la campagne de promotion s’arrête d’elle-même lorsque le montant convenu est dépensé. Seul le nombre d’affichages ou de clics varie en fonction de leur prix d’acquisition.

Des outils de suivi

Tous les réseaux sociaux offrent des outils qui permettent de mesurer l’efficacité d’une publicité en calculant notamment le taux de clics (CTR). Si ce dernier est décevant, il convient de changer la nature du message ou de modifier la cible. De tels changements peuvent, le plus souvent, être mis en œuvre au cours d’une même campagne promotionnelle via l’interface d’administration en ligne dont bénéficie chaque annonceur.

Récapitulatif des réseaux sociaux incontournables
Quelques réseaux sociaux incontournables
Nombre d’utilisateurs actifs dans le monde (1) Type d’utilisateurs Tarification Définition du prix
Facebook 1,1 milliard Essentiellement des particuliers CPC/CPM (3) Système d’enchères
Twitter 200 millions Particuliers et professionnels CPF/CPA (4) Système d’enchères
LinkedIn 170 millions Exclusivement des professionnels CPC/CPM (3) Système d’enchères
Viadeo 50 millions dont 7 millions en France (2) Exclusivement des professionnels CPM (3) + système de bonus (5) En fonction du nombre de critères de ciblage (plus il y en a, plus c’est cher)
(1) Derniers chiffres communiqués par les réseaux sociaux eux-mêmes.(2) Viadeo ne communique pas le nombre de ses utilisateurs actifs (se connectant ou postant une information au moins une fois par mois), mais celui de ses membres (personnes inscrites ayant ou non une activité sur le réseau).(3) CPC : coût par clic – CPM : coût pour mille affichages de la publicité.(4) CPF : coût par follower recruté – CPA : coût par action (clic sur l’annonce, retweet…).(5) Viadeo offre 100 nouveaux affichages à l’annonceur à chaque fois qu’un utilisateur du réseau clique sur son annonce.

© Les Echos Publishing 2013

Un site « responsive » : pour quoi faire ?

À en croire l’institut Gartner, la mode n’est plus aux PC mais aux appareils mobiles connectés. Des tablettes et des smartphones dont, respectivement, 116 millions et 1,7 milliard d’exemplaires ont été écoulés dans le monde en 2012 et dont les ventes devraient encore augmenter dans les années à venir. Une mutation du marché qui induit une diversité des terminaux et pose à chaque entreprise la question des actions à engager pour que leur site puisse être utilisé par les internautes comme par les mobinautes.

Un site « responsive » ?

La technique du Responsive Web Design (RWD), appelée également « conception de sites adaptatifs », a notamment pour objet de permettre à un site d’être consultable dans de bonnes conditions indifféremment à partir d’un PC, d’une tablette ou d’un smartphone. Cette technique pouvant être déployée lors de la création d’un site, mais également être mise en œuvre sur un site déjà existant afin de lui permettre de bénéficier des avantages qu’elle offre en matière d’affichage.

Plus qu’une présentation adaptée

Plusieurs techniques sont utilisées pour faire « entrer » un site dans le petit écran d’un smartphone. Elles permettent par exemple :

– de rendre indépendants les blocs d’informations pour faire en sorte que leur place change en fonction du terminal sur lequel ils s’affichent ;

– de n’afficher que certains blocs en deçà d’une taille d’écran définie ;

– de substituer à certains éléments optimisés pour un PC d’autres spécialement créés pour des tablettes ou des smartphones (des menus, par exemple) ;

– de faire en sorte que les « retours à la ligne » changent de place automatiquement en fonction de la largeur de l’écran…

Par ailleurs, rendre un site « responsive » n’a pas pour seule ambition d’assurer un affichage multiterminaux. Ce développement permet également de tenir compte des particularités des appareils utilisés. Ainsi, par exemple, le RWD permet :

– de faire évoluer un site pour qu’il puisse être utilisable par un terminal doté d’un écran tactile (en permettant une sélection des éléments du site ; d’activer, d’inactiver ou de paramétrer le zoom ; de définir un mode de défilement des pages de haut en bas ou de droite à gauche…) ;

– de faire en sorte que le site s’affiche correctement aussi bien en mode portrait qu’en mode paysage…

Une alternative à un site mobile

Le recours au responsive Web design évite de devoir créer plusieurs sites spécifiques pour s’adresser aux internautes comme aux mobinautes. Cette solution est ainsi plus économique, aussi bien en termes de développement technique que de maintenance (mise à jour des données, correctifs techniques…). Par ailleurs, le RWD offre la possibilité de n’avoir qu’une seule adresse Internet (URL), ce qui favorise un meilleur référencement naturel, c’est-à-dire la capacité à être bien classé par les moteurs de recherche comme Google.

Une affaire de spécialiste

Déployer une solution RWD réclame des compétences techniques pointues. Improviser est ici fortement déconseillé dans la mesure où toute erreur conduirait à un problème d’affichage dont chaque utilisateur du site s’apercevrait immédiatement. Il est donc indispensable de recourir aux services d’informaticiens spécialisés dans la conception des interfaces (Web designers).

Et les newsletters ?

Le responsive Web design s’applique à toutes les données Web. Cette technique permet ainsi d’adapter les newsletters aux écrans sur lesquels elles prennent place en redimensionnant automatiquement les images, les colonnes ou les textes qui les composent. Attention néanmoins, certains gestionnaires de messagerie (Gmail, Yahoo…) peuvent ne pas tenir compte de ces adaptations, empêchant ainsi que les newsletters s’affichent correctement sur les tablettes et les smartphones.

© Les Echos Publishing 2013

Sécurisez vos portables !

Petits, légers et très faciles à revendre, les ordinateurs portables sont des cibles de choix pour les voleurs de tous poils. Une situation qui peut certes conduire à la perte d’une machine, mais surtout à celle des précieuses données qu’elle contient. Aussi, pour éviter qu’un simple vol ne mette en danger votre entreprise, voici quelques conseils à suivre.

Limiter les accès

Nombre d’informations contenues sur les disques durs des ordinateurs portables sont des données confidentielles qui concernent les cats ou la stratégie de l’entreprise.

Dès lors, en cas de vol, les préserver des regards indiscrets est impératif. Pour ce faire, il existe plusieurs solutions.

La première consiste à associer un mot de passe à l’accès au bureau virtuel (à paramétrer dans la rubrique « Comptes » de l’onglet « Préférences système » des Mac et dans le menu « Comptes d’utilisateurs » du « Panneau de configuration » des PC équipés de Windows 7).


Attention : un bon mot de passe doit être à la fois difficile à découvrir et facile à retenir. On évitera donc les dates de naissance, les prénoms, les mots en général pour leur préférer, par exemple, une combinaison composée des premières lettres d’une citation ou du refrain d’une chanson.


Précision : l’utilisation d’un mot de passe pour accéder au bureau virtuel permet également de crypter les fichiers présents dans des répertoires. Ainsi, dans l’hypothèse où le voleur parviendrait, malgré le mot de passe, à accéder au contenu du disque dur, il ne pourrait, sans connaître le code, déchiffrer et donc lire les documents ainsi protégés. Pour crypter un répertoire sous Windows 7, il suffit d’ouvrir la rubrique « Propriétés » avec le bouton droit de la souris puis de sélectionner l’option « Chiffrer le contenu pour sécuriser les données » dans le menu « Avancé » de l’onglet « Général ».

Outre ce mot de passe qui devra être demandé lors du lancement de la machine mais aussi après chaque mise en veille, vous pouvez également mettre en place des systèmes de sécurité destinés à ne protéger que les données les plus sensibles. Vous pouvez ainsi, en paramétrant les logiciels de gestion de fichiers, chiffrer des répertoires et leur contenu ou faire en sorte qu’un mot de passe spécifique soit nécessaire pour ouvrir chacun d’eux (ce qui est notamment possible avec la plupart des logiciels de traitement de texte, les tableurs et les générateurs de documents PDF).

Sauvegarder les données

Si assurer la confidentialité des données est essentiel, garantir leur sauvegarde pour vous permettre d’y accéder malgré le vol de la machine l’est tout autant. Vous devez donc veiller à ce que les informations contenues sur le disque dur du portable soient dupliquées. Une duplication que vous pourrez effectuer manuellement ou rendre automatique via des logiciels de synchronisation programmés pour se lancer à chaque fois que l’ordinateur se trouve connecté au réseau informatique de l’entreprise. L’utilisation d’un espace mémoire sécurisé accessible sur le Net (Cloud computing) pour effectuer, lors de vos déplacements, des sauvegardes régulières, qu’elles soient manuelles ou automatiques, est également conseillée.

Posez un antivol sur votre ordinateur

Longtemps, les vols de portables sont restés « impunis », mais depuis quelque temps, certains logiciels permettent d’aider la police à les élucider. Ces programmes disponibles sur Mac, PC (Windows, Linux) et, pour certains d’entre eux, sur les systèmes d’exploitation utilisés par les tablettes (Android, iOS) permettent de retrouver une machine perdue ou volée et de crypter voire de supprimer à distance les données qu’elle contient.

Il localise la machine et le voleur…

À partir du moment où l’ordinateur volé est à nouveau utilisé, le logiciel antivol se met en marche et se connecte au premier réseau disponible pour communiquer à l’éditeur du logiciel des informations permettant d’identifier sa position (coordonnées précises si la machine est équipée d’une puce GPS, référence des bornes wifi utilisées…).

En plus de permettre la localisation d’une machine volée, ces logiciels sont conçus pour réunir des indices destinés à identifier son utilisateur. Ils vont ainsi relever le numéro IP utilisé lors des différentes connexions. Un numéro unique qui va permettre à un opérateur, sur demande des forces de l’ordre, d’identifier la personne ou l’entreprise à qui il a été attribué. Par ailleurs, certains programmes sont également conçus pour enregistrer les actions réalisées à partir de la machine (sites Internet visités, adresses de courriel saisies…).

À noter également que de plus en plus de logiciels réalisent à intervalle régulier des copies d’écran afin d’accéder au contenu de la boîte aux lettres ou de la page Facebook de l’utilisateur indélicat. Enfin, des photos de ce dernier peuvent aussi être prises et enregistrées via la ou les caméras qui désormais équipent toutes les tablettes et les ordinateurs portables les plus récents.

Attention : la récupération de la machine volée est une mission dévolue à la police ou à la gendarmerie. Dès la découverte du vol, il convient donc de porter plainte puis d’alerter l’éditeur du logiciel pour qu’il procède à l’activation du système antivol. Un éditeur qui, le plus souvent, se chargera par la suite de communiquer directement aux forces de l’ordre les informations qui leur permettront de retrouver la machine et son utilisateur.

… et protège vos fichiers

Même si la machine a une valeur certaine, le plus important reste les données qu’elle contient. Pour limiter les risques de les voir tomber entre de mauvaises mains ou de ne plus pouvoir y accéder, la plupart des logiciels antivol offrent des fonctions de protection spécifiques. Généralement, ces derniers permettent de bloquer l’accès à ces informations soit en verrouillant certains répertoires et en cryptant leur contenu, soit en conditionnant le lancement de la machine à l’entrée d’un mot de passe.

Nombre de logiciels offrent également la possibilité de récupérer, via une opération de téléchargement sur un espace mémoire distant contrôlé par l’éditeur, tout ou partie des fichiers contenus dans la machine. Enfin, une fonction de destruction permet au cat de supprimer à distance les informations présentes sur le disque dur de l’ordinateur.

Précision : le lancement de ces opérations de transfert et de destruction des données stockées sur la machine ne peut être ordonné que par le cat, via le plus souvent un code qu’il est seul à détenir.

Quels programmes ?

Parmi les plus réputés d’entre eux, on peut citer Undercover d’Orbicule (pour Mac Os et iOS), Lojack d’Absolute Software (Windows et Mac Os), la gamme de solutions pour Mac, PC et tablettes (Android, Blackberry) offerte par Snuko ou encore BeeBip du français Sinfoni It (Windows et Mac Os). La plupart du temps, ces solutions sont proposées dans le cadre d’un abonnement dont le prix varie de 5 € à 40 € par an et par copie installée. Il existe des dizaines de logiciels offrant tout ou partie des différentes fonctionnalités décrites plus haut.

Et les smartphones ?

Les systèmes d’exploitation utilisés par les tablettes sont souvent les mêmes que ceux sur lesquels tournent les smartphones. Dès lors, de plus en plus d’éditeurs de logiciels antivols proposent des versions allégées de leurs programmes. Des solutions logiciels qu’il est possible de trouver gratuitement ou pour une poignée d’euros sur les plateformes de téléchargement (App Store, Google play…) et d’installer sur un iPhone, un Blackberry ou encore beaucoup d’autres smartphones.

© Les Echos Publishing 2013