Faut-il passer à windows 8 ?

Tourné vers le monde des écrans tactiles, le nouveau système d’exploitation de Microsoft s’adresse davantage aux utilisateurs de tablettes qu’aux adeptes des PC.

Après 3 ans de bons et loyaux services, Microsoft a décidé de proposer un remplaçant à Windows 7, son système d’exploitation vedette. Baptisé sobrement Windows 8, le nouvel « OS », commercialisé depuis fin octobre 2012, est censé trouver sa place aussi bien sur les périphériques à écran tactile que sur les bons vieux PC contrôlés au clavier et à la souris. Une polyvalence qui, quelquefois, complexifie la prise en main de ce nouvel outil.

Une interface pour écran tactile

Windows 8 propose une nouvelle interface appelée Modern UI, conçue pour les tablettes et les écrans tactiles. Cette interface est composée de rectangles de couleur permettant l’accès à des logiciels présents sur la machine, mais aussi à des applications en ligne (services météo, boutique d’applications, actualités, réseaux sociaux…). Modern UI est totalement paramétrable (ajout, suppression et déplacement des applications, création de groupes d’applications…), et bien qu’optimisée pour un contrôle tactile, elle peut, après une période d’adaptation, être maîtrisée avec une souris ou en utilisant des raccourcis clavier.

Un bon vieux bureau Windows

Espace de travail traditionnel des utilisateurs de Windows, le bureau est maintenu, mais se trouve relégué au rang de simple application. Autrement dit, la première chose qui apparaît une fois l’OS lancé n’est plus le bureau mais l’interface Modern UI. Un regret pour les utilisateurs de machines non dotées d’un écran tactile qui auraient sans doute apprécié de pouvoir directement accéder au bureau Windows. Un bureau qui, par ailleurs, perd son célèbre menu « Démarrer » remplacé, une fois encore, par l’interface Modern UI.

Des performances améliorées

Outre une plus grande rapidité, notamment au lancement, Windows 8 offre quelques améliorations notables. On peut ainsi signaler un nouveau système de copie de fichiers permettant des opérations simultanées et un suivi de chacune d’elles, mais aussi l’apparition d’un « Historique des fichiers » offrant la possibilité d’effectuer, dans de bonnes conditions, des sauvegardes régulières de données (fichiers, favoris, contacts, bureau…) en cas de perte ou de modifications non souhaitées. Enfin, à noter également une optimisation de la gestion multi-écran et du système de recherche.

Quelle configuration ?

Windows 8 peut être installé sur des ordinateurs disposant, au minimum, d’un processeur cadencé à 1 Ghz, de 2 Go de mémoire RAM et de 20 Go de mémoire de stockage disponible. Par ailleurs, l’utilisation des fonctionnalités tactiles requiert un écran prenant en charge l’interaction tactile multipoint, mais aussi une définition minimale de 1024 x 768 pixels.

Versions et tarifs

Windows 8 se décline en version standard, professionnelle et RT (tablette). Il est vendu entre 100 et 150 €.

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Que faire du vieux matériel électronique ?

En raison de la fragilité et de l’obsolescence des appareils électroniques, il est rare, dans le monde professionnel, de les utiliser au-delà de 5 ans. Se pose alors pour les entreprises la question du sort de ces PC, écrans et autres téléphones portables qui, même s’ils fonctionnent encore, sont devenus inutiles et encombrants. Présentation de quelques pistes à suivre en la matière.

Les donner à des associations

Si peu d’associations seront intéressées par un vieux Minitel, nombre d’entre elles pourraient en revanche offrir une seconde vie à des ordinateurs ou des imprimantes âgés de 4 ou 5 ans et en état de marche. Un don qu’il faudra formaliser et qui devra s’accompagner d’une neutralisation des machines. Autrement dit, pour éviter que les données de l’entreprise puissent être librement consultées par le futur utilisateur de l’appareil, il convient de les supprimer des disques durs des ordinateurs et des mémoires des téléphones portables (agenda, répertoire, liste d’appels et de SMS…).

Attention toutefois, certaines associations se proposent de remettre en état des appareils jugés obsolètes pour les expédier dans des pays en voie de développement (notamment africains et asiatiques). Le recours à ces associations n’est pas à proscrire, bien au contraire, mais il faut, avant de leur faire un don, s’assurer que le pays destinataire dispose de structures efficaces de retraitement des déchets industriels. À défaut, les polluants contenus dans les machines (notamment les métaux lourds), une fois ces dernières arrivées en fin de vie et jetées dans une décharge ou sur un bord de route, ne manqueront pas de contaminer durablement l’eau, le sol et l’air. Enfin, outre les associations, il est également possible de donner ces machines aux salariés de l’entreprise.

Des déchets spécifiques

Des déchets polluants

Les appareils électroniques sont constitués de matériaux contenant eux-mêmes de redoutables polluants (plomb, cadmium, béryllium, mercure, ignifuges bromés, phtalates, bisphénol A, PCB, CFC…). Le traitement de ces appareils, en tant que déchets, est donc réglementé depuis quelques années en France comme dans le reste de l’Europe. Cette réglementation, qui concerne les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE ou D3E), impose aux fabricants et aux distributeurs des appareils mis sur le marché après le 13 août 2005 d’assurer leur collecte et leur retraitement en fin de vie. Pour ce qui concerne les appareils plus anciens, il revient aux entreprises qui les détiennent de prendre en charge financièrement leur retraitement.

Les machines récentes

Pour les machines les plus récentes, les entreprises propriétaires doivent se rapprocher des fabricants ou des distributeurs à qui elles les ont achetées. Certains d’entre eux prendront directement en charge les appareils et leurs périphériques ; d’autres leur indiqueront les filières de retraitement avec lesquelles ils collaborent et qui devront assurer, en leur nom, la reprise des machines dont l’entreprise souhaite se débarrasser.


Précision : si le producteur (fabricant ou distributeur) se doit d’assumer financièrement le coût du retraitement des vieux appareils (remise en état en vue d’une réutilisation, destruction, dépollution, recyclage et valorisation des déchets), cela ne signifie pas qu’il doit prendre en charge les frais de transport des machines entre l’entreprise et leur site de retraitement.

Le très vieux matériel

Pour les machines les plus anciennes, ou si l’entreprise dispose d’un parc composé d’appareils différents qu’elle souhaite traiter sans devoir prendre langue avec chaque fabricant, elle doit s’adresser à un collecteur. Cette entreprise spécialisée et agréée procèdera à l’enlèvement des machines dans ses locaux puis à leur retraitement (directement ou en faisant appel à un prestataire spécialisé et agréé).

Le plus souvent le coût de ce type de prestations dépend du poids des matériels et de leur nature (plus le matériel est polluant, comme par exemple un écran cathodique, plus le prix est élevé). Généralement, les prix pratiqués vont de 10 à 50 cts d’euros par kilo en fonction des catégories de matériels. Bien entendu, il faut ajouter au coût du retraitement des machines les frais d’enlèvement et de port, sachant que les appareils devront être triés par catégorie (unités centrales, écrans, périphériques, petits appareils électroniques…).


Attention : l’entreprise propriétaire est responsable du retraitement de ses appareils polluants. Elle doit donc prendre toutes les précautions pour que leur prise en charge soit effectuée par un prestataire sérieux qui réalisera, dans le respect des normes, ces opérations de dépollution. Il convient ainsi de vérifier son agrément mais également d’exiger de lui un certificat (bordereau de suivi) qui permettra d’identifier les déchets (nombre, nature, poids) et qui précisera le traitement qu’ils ont subi.

Les équipements concernés par la DEEE

Les équipements électriques et électroniques concernés par la réglementation.

Les 10 catégories d’équipements électriques et électroniques concernés par la réglementation « DEEE »*
Type de matériel Catégories
Équipements fonctionnant grâce à des courants électriques ou à des champs électromagnétiques, et équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs, conçus pour être utilisés à une tension ne dépassant pas 1 000 volts en courant alternatif et 1 500 volts en courant continu Gros appareils ménager
Petits appareils ménagers
Équipements informatiques et de télécommunications
Matériel grand public
Matériel d’éclairage (sauf ampoules à filament et appareils d’éclairage domestiques)
Outils électriques et électroniques
Jouets, équipements de loisir et de sport
Dispositifs médicaux
Instruments de surveillance et de contrôle
Distributeurs automatiques
* Annexe 1A de la directive européenne 2002/96/CE du 27 janvier 2003, relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (directive DEEE).

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Les nouveautés de l’Iphone 5

Plus grand et plus fin, l’iPhone 5 se distingue de son prédécesseur notamment par ses mensurations.

Avec plus de cinq millions d’appareils vendus en quelques jours, l’iPhone 5 s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs et confirme, d’ores et déjà, son statut de produit vedette. Doté du design aux angles marqués porté par les iPhone 4 et 4S, il se distingue néanmoins de ces derniers par sa puissance, sa connectique et surtout la taille de son écran.

Plus long et plus fin

Poussé par l’évolution des usages et sans doute aussi par une concurrence de plus en plus vive, Apple s’est résolu à changer la taille de l’écran de son smartphone. Après avoir équipé cinq générations d’iPhone, le 3,5 pouces (8,89 cm) laisse ainsi la place à un 4 pouces de diagonale (10,16 cm). Un gain de surface de près de 15 %, réparti uniquement sur sa longueur, qui permet à cet écran d’accueillir une nouvelle rangée d’applications et surtout d’épouser le format 16/9, idéal pour afficher les vidéos ou encore les films dans des conditions optimales. Un changement d’écran qui, s’il n’a aucune incidence sur la largeur de l’appareil, vient en revanche accroître sa longueur de 8,6 mm (123,8 mm contre 115,2 pour l’iPhone 4S). Pour le reste, l’iPhone 5 s’avère plus fin que son prédécesseur (7,6 mm contre 9,3 mm) mais également moins lourd de 28 g (112 g contre 140 g).

Du lourd sous le capot

Grâce à son processeur A6 cadencé à 1,3 Ghz et à son Go de mémoire vive, l’iPhone 5 est extrêmement réactif et affiche des délais d’allumage et de lancement d’applications très brefs. Un surcroît de puissance qui, selon le constructeur californien, ne devrait pas avoir d’incidence sur l’autonomie de l’appareil bien que la puissance de la batterie n’ait pas été significativement renforcée. Quant à sa capacité de stockage, elle reste inchangée et va de 16 à 64 Go en fonction du modèle.

Enfin, on peut noter également une amélioration des fonctions de l’appareil photo et la possibilité d’utiliser la visioconférence (Facetime) via le réseau téléphonique.

Une nouvelle connectique

L’iPhone 5 n’accepte pas les cartes micro-sim mais uniquement les nano-sim. Quant à la prise casque, elle se trouve désormais sur le dessous de l’appareil à côté du nouveau connecteur 8 broches. Une nouvelle prise incompatible avec les accessoires connectables à l’iPhone 4S et à ses prédécesseurs.

Et le porte-monnaie ?

L’iPhone 5 est proposé en noir ou en blanc. Sans abonnement, il est vendu 679 € avec 16 Go de mémoire de stockage, 789 € dans sa version dotée de 32 Go et 899 € avec 64 Go, soit 50 € de plus que le prix de lancement de son prédécesseur. Un iPhone 4S (16 Go) qui, pour le coup, ne vaut désormais « plus que » 579 €.

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Ordinateurs portables : attention au vol !

Mettez en place des procédures de sauvegarde et de confidentialité pour préserver les données de vos portables.

Petits, légers et très faciles à revendre, les ordinateurs portables sont des cibles de choix pour les voleurs de tous poils. Une situation qui peut certes conduire à la perte d’une machine, mais surtout à celle des précieuses données qu’elle contient. Aussi, pour éviter qu’un simple vol ne mette en danger votre entreprise, voici quelques conseils à suivre.

Limiter les accès

Nombre d’informations contenues sur les disques durs des ordinateurs portables sont des données confidentielles qui concernent les cats, la stratégie de l’entreprise ou les produits en développement. Dès lors, en cas de vol, les préserver des regards indiscrets est impératif. Pour ce faire, il existe plusieurs solutions. La première consiste à associer un mot de passe à l’accès au bureau virtuel (à paramétrer dans l’onglet « Préférences système » des Mac et dans le menu « Comptes d’utilisateurs » du « Panneau de configuration » des PC). Outre ce code qui devra être demandé lors du lancement de la machine mais aussi après chaque mise en veille, vous pouvez également mettre en place des systèmes de sécurité destinés à ne protéger que les données les plus sensibles. Vous pouvez ainsi, en paramétrant les logiciels de gestion de fichiers, chiffrer des répertoires et leur contenu ou associer à l’ouverture de chacun d’entre eux un mot de passe spécifique.

Sauver les données

Si assurer la confidentialité des données est essentiel, garantir leur sauvegarde pour vous permettre d’y accéder en cas de vol l’est tout autant. Vous devez donc veiller à ce que les informations contenues sur le disque dur du portable soient dupliquées. Une duplication que vous pourrez effectuer manuellement ou rendre automatique via des logiciels de synchronisation. L’utilisation d’un espace mémoire sécurisé accessible sur le Net (cloud computing) pour effectuer des sauvegardes régulières lors des déplacements est également conseillée.

Pister les voleurs

Longtemps, les vols de portables sont restés « impunis ». Mais depuis quelque temps, certains logiciels permettent d’aider la police à les élucider. Vendus moins de 50 €, ces petits programmes (Undercover, LoJack, Traceo IP…) ont pour fonction de géolocaliser les machines dérobées dès leur remise en marche. Et, dans certains cas, de favoriser l’identification, via la caméra embarquée, de leur nouvel utilisateur !

Un bon mot de passe

Un bon mot de passe doit être à la fois difficile à découvrir et facile à retenir. On évitera donc les dates de naissance, les prénoms, les mots en général pour leur préférer, par exemple, une combinaison composée des premières lettres d’une citation ou du refrain d’une chanson.

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Les nouvelles tablettes à clavier amovible

Incontestablement, l’écran tactile constitue l’une des principales avancées technologiques de ces dernières années. Incontournable dans le monde des smartphones et des tablettes, il équipe désormais de nombreux ultraportables, lesquels, à cette occasion, se voient dotés d’un clavier amovible. Une voie que plusieurs producteurs de tablettes avaient déjà empruntée, en dotant leurs ardoises d’un clavier physique escamotable. Une bonne occasion de faire le point sur ces deux types d’équipement qui, bien que très semblables, n’offrent pas les mêmes possibilités.

Des tablettes aux allures de PC portable

Si elles permettent de surfer sur Internet et de rédiger des courriels dans des conditions de confort satisfaisantes, les tablettes ne peuvent pas rivaliser avec les ordinateurs équipés d’un clavier physique lorsqu’il s’agit d’effectuer des travaux de bureautique plus poussés. Forts de ce constat, et dans le but de séduire le monde des professionnels nomades, des fabricants proposent des ardoises à écran tactile équipées d’un clavier amovible.

Des claviers détachables

Ces tablettes hybrides sont associées à deux types de claviers. Les premiers sont détachables, permettant ainsi à la tablette d’être emportée et utilisée sans eux. Le plus souvent, ces claviers sont équipés d’une charnière dans laquelle l’ardoise vient se loger. Parfois, c’est un système d’aimants qui permet aux deux éléments de rester en contact. Dans les deux cas, en mode transport, le clavier vient recouvrir l’écran et donc le protéger.

Dans cette famille de produits, deux tablettes performantes et bon marché méritent d’être signalées.

La première, baptisée 101 XS, est produite par le Français Archos. Elle dispose d’un écran de 10,1 pouces et d’une résolution de 1 280 x 800 pixels, est équipée d’un clavier à aimants, d’un processeur multicœur (ARM Cortex) cadencé à 1,5 Ghz, de 16 Go de mémoire de

stockage extensible (micro SD), d’une caméra frontale et de connectiques micro USB et mini HDMI. Côté encombrement, la 101 XS ne pèse que 600 g et n’est épaisse que de 8 mm (900 g et 13 mm d’épaisseur avec son clavier). Elle est vendue 379 €.

La Eee Pad Transformer est, quant à elle, fabriquée par Asus. Il s’agit d’une tablette compatible Wifi et Bluetooth disposant d’un écran tactile de même taille (1 920 x 1 200 pixels), d’un processeur quadricœur (Tegra 3) cadencé à 1,6 Ghz, de deux caméras (8 et 2 mégapixels) et de 32 ou 64 Go de mémoire de stockage (extensible via un lecteur de cartes micro SD). Elle est équipée d’un clavier à charnière, de connectiques micro USB et mini HDMI et pèse 600 g (le double avec le clavier). Son prix varie de 600 à 700 € en fonction de sa capacité de mémoire.

Des claviers coulissants et pivotants

Contrairement aux claviers détachables, les claviers coulissants sont indissociables de la tablette. Certains de ces claviers restent logés derrière l’écran lorsqu’ils ne sont pas utilisés, puis coulissent pour maintenir celui-ci en position verticale et permettre la frappe. D’autres sont fixés à l’ardoise mais peuvent pivoter sur un axe central pour prendre position sous cette dernière, en mode tablette, ou venir la recouvrir, en mode transport.

Parmi les tablettes à clavier coulissant, on peut citer la Eee Pad Slider d’Asus. Elle dispose d’un écran de 10,1 pouces (1 280 x 800 pixels), d’un processeur (Tegra 2) cadencé à 1 GHz, de deux caméras (5 et 1,2 mégapixels), de connectiques micro USB et mini HDMI et de 16 Go de mémoire de stockage extensible (micro SD). Côté poids, cette ardoise accuse 970 g sur la balance. Elle est compatible Wifi et Bluetooth. Même si elle est moins puissante que ses concurrentes, avec un prix de vente de moins de 300 €, elle offre un excellent rapport qualité-prix.


À noter : nombre de fabricants proposent des claviers physiques qu’il est possible de connecter à une tablette classique (iPad, Xoom, Galaxy Tab…).

Ces derniers, vendus entre 50 et 100 €, peuvent être conçus pour permettre de maintenir la tablette à la verticale ou encore être intégrés à un étui de protection.

Plus qu’un accessoire de saisie

Tous les claviers équipant ces tablettes hybrides n’ont pas pour seule vocation de garantir une saisie plus confortable. Certains d’entre eux abritent également des batteries offrant un surplus d’autonomie de plusieurs heures (6 à 8 heures). D’autres, un jeu de prises (USB, casque…) ou un lecteur de cartes micro SD permettant d’accroître la capacité en mémoire de stockage de la machine. En fonction des équipements qu’ils accueillent, ces claviers accusent un poids allant de 300 à 700 g, qui vient s’ajouter aux plus ou moins 600 g de la tablette.

Un produit idéal pour de la petite bureautique

Même si elles bénéficient d’un clavier physique, ces tablettes n’offrent pas les mêmes possibilités qu’un ordinateur portable. Leurs capacités techniques associées au système d’exploitation Android ne leur permettent pas de faire tourner des logiciels complexes spécifiquement développés pour des systèmes d’exploitation d’ordinateurs (Windows, Mac OS…). Toutefois, elles peuvent accueillir des versions légères de traitements de texte, de tableurs et de logiciels de présentations commerciales. Aidées de leur clavier, elles offrent ainsi non seulement la possibilité de surfer sur Internet, de visionner des vidéos et de lire la presse en ligne mais aussi de rédiger des textes, de paramétrer une feuille de calcul ou de réaliser un diaporama.

Combien ça coûte ?

En fonction de sa taille et de ses caractéristiques, une tablette hybride coûte entre 300 et 700 €. Quant aux ultraportables convertibles, il faut compter entre 800 et 1 500 €.

Des ultraportables aux allures de tablettes

Si la convergence tablette – PC portable s’illustre par le développement d’ardoises équipées d’un clavier amovible, elle prend également la forme d’ultraportables dotés d’un écran tactile et d’un clavier détachable, pivotant ou coulissant.

Des outils puissants

Contrairement aux tablettes, ces ultraportables convertibles ne tournent pas sous Android mais sous un système d’exploitation classique tel que Windows.

Par ailleurs, ils disposent de processeurs très puissants, d’au moins 4 Go de mémoire vive (en général, les tablettes classiques n’en ont qu’un) et de plus de 100 Go de mémoire de stockage. Dès lors, ils sont en mesure d’accueillir, comme n’importe quel PC, des suites bureautiques complètes et toutes sortes de logiciels métiers.

Des écrans tactiles performants

La plupart des ultraportables convertibles déjà présents sur le marché ou bientôt disponibles (de nouveaux modèles sont annoncés chez Toshiba, Sony, HP, Samsung ou encore Dell) sont équipés d’écrans tactiles multipoints haute définition d’une diagonale de 10 à 13 pouces (25,4 à 33 cm).

Légèrement plus grands que ceux des tablettes, ils offrent un meilleur confort de travail, mais, en contrepartie, rendent les appareils qui les accueillent légèrement plus encombrants et plus lourds (selon la taille de l’écran et le modèle : 700 à 900 g pour la tablette seule, et de 1,4 à 1,7 kg pour l’ensemble).

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Bien gérer ses mots de passe

Des outils sont conçus pour protéger et administrer les nombreux mots de passe dont nous avons chaque jour besoin.

Pour être efficace, un mot de passe doit à la fois être facile à retenir, difficile à deviner, différent pour chaque compte et régulièrement changé. Un ensemble de contraintes qui, vu le développement des accès sécurisés sur intranet et Internet, rend l’exercice difficile pour ne pas dire impossible. Une bonne raison pour utiliser un gestionnaire de mots de passe.

Un gestionnaire de mots de passe ?

Un gestionnaire de mots de passe est un logiciel administrant une base de données sécurisée. Il a pour principale mission de stocker vos identifiants et tous les mots de passe associés et de vous permettre de vous connecter automatiquement sur chacun des sites sécurisés auxquels vous êtes abonné. Ces programmes peuvent être présents sur le disque dur de votre ordinateur, mais également en ligne (cloud), ce qui présente l’avantage d’en permettre l’accès à partir de n’importe quelle machine.

De véritables coffres-forts

Tous les gestionnaires de mots de passe utilisent des systèmes d’encodage très puissants pour interdire l’accès aux données qu’ils abritent. Par ailleurs, certains de ces logiciels proposent également des systèmes anti-intrusion commandant l’effacement de l’ensemble des identifiants et mots de passe au-delà d’un certain nombre de tentatives infructueuses d’ouverture. D’autres offrent aussi des claviers virtuels pour saisir les mots de passe à l’abri des « keyloggers » (logiciel espion enregistrant les frappes du clavier).

Des mots de passe incassables

Dans la mesure où le gestionnaire se charge de les mémoriser, il n’y a plus de raison de choisir des mots de passe simples à retenir. Aussi convient-il d’oublier le célèbre « password », la date d’anniversaire, le prénom du petit dernier, les suites alphanumériques (123, ABC…) ou l’incontournable « azerty ». Pour être difficile à casser, un mot de passe doit n’avoir aucun sens, et être composé de différents signes (chiffres, lettres majuscules et minuscules issues de différents alphabets, caractères spéciaux…). Pour faciliter la création de codes d’accès offrant un haut niveau de sécurité, certains gestionnaires sont même équipés d’un générateur de mots de passe.

Où les trouver ?

La plupart des navigateurs (Chrome, Internet Explorer, Firefox…) intègrent des systèmes de mémorisation des mots de passe (paramétrables via les menus de configuration).

Toutefois, ces outils, même s’ils offrent une certaine sécurité, restent très rudimentaires. Aussi convient-il de leur préférer des logiciels spécifiques. Il en existe des dizaines proposés gratuitement ou contre quelques euros sur des sites de logiciels à télécharger, sur les bibliothèques d’extensions des navigateurs ou sur les plates-formes en ligne offrant des applications destinées aux PC, Mac, tablettes et smartphones (App Store, Google Play…).

Un mot de passe unique !

L’utilisateur d’un gestionnaire de mots de passe offre la possibilité de n’avoir plus à en retenir qu’un seul : celui qui permet de l’utiliser et d’accéder à son contenu. Un mot de passe unique qu’il conviendra, bien sûr, de choisir avec soin, de changer régulièrement et de ne pas noter sur un « post-it » collé sur le bureau !

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Stockez vos données sur le Net

De plus en plus de prestataires offrent des services en ligne permettant de stocker et de partager tout type d’information.

Longtemps réservé aux grandes entreprises, le « cloud computing » s’ouvre désormais aux TPE-PME comme aux particuliers. Depuis quelques mois, nombre de ces services en ligne, conçus pour stocker et partager des données, sont ainsi proposés gratuitement ou à des prix raisonnables. Une bonne occasion de faire le point sur ces solutions Internet bien pratiques.

Un espace mémoire distant

La première fonction du « cloud » est d’offrir à ses utilisateurs la possibilité de stocker sur Internet, dans des conditions de sécurité, tout type de données (images, textes, tableaux, vidéos…). L’espace ainsi mis à disposition peut être utilisé pour sauvegarder des informations, mais aussi pour en ouvrir l’accès à partir de n’importe quelle machine connectée et, le cas échéant, à d’autres personnes.

Simples et synchronisés

La plupart des services de cloud destinés aux particuliers et aux TPE-PME sont simples à utiliser. Concrètement, après une inscription sur le site de l’éditeur, il suffit, le plus souvent, de télécharger un logiciel et de l’installer sur sa machine. Dès lors, la gestion des données s’opère à l’aide de la souris comme si l’espace mémoire mis à disposition n’était en fait qu’un simple disque dur. En quelques clics, il devient ainsi possible de transférer des données sur Internet et de définir les droits que d’autres utilisateurs disposent sur elles. Des utilisateurs qui se trouvent alors invités (envoi automatique d’un courriel) à consulter ces données, à les commenter via un système de notes ou encore à les modifier. Sachant que les modifications apportées sont automatiquement répercutées sur les différents espaces de stockage (espaces en ligne et présents sur les machines des utilisateurs) grâce à un système de synchronisation.

Des offres différentes

Dropbox, SkyDrive, iCloud, Google Drive et Amazon Cloud Drive sont les plus connus des services de stockage de données destinés aux TPE-PME et aux particuliers. Leur utilisation est gratuite dans la limite de 2 à 7 Go de mémoire. Au-delà, des abonnements sont proposés permettant, pour une mensualité allant de moins de 2 € à près de 650 €, de stocker en ligne de 20 Go à 16 To de données. Outre des capacités de stockage et des fonctions de partage, certains de ces outils offrent également des logiciels en ligne permettant de visualiser et de modifier des fichiers de nature et de formats différents (textes, images, dessins, tableaux…). Par ailleurs, la plupart de ces outils fonctionnent sur Mac, PC ainsi que sur certains smartphones et tablettes.

Partager des fichiers volumineux

Si le courriel reste un précieux outil de communication, il ne permet pas l’envoi de fichiers dépassant une certaine taille (de 2 à 25 Mo selon le service de messagerie utilisé). Pour contourner cette limite, il est possible de stocker le fichier sur son espace en ligne et d’adresser un courriel qui, via un a, permettra à ses destinataires de le consulter même s’il pèse plusieurs Go.

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Les nouveaux outils de la mobilité

Comme beaucoup de professionnels, vous êtes amené à vous déplacer régulièrement. Des voyages au cours desquels vous pouvez, grâce à la miniaturisation et à l’évolution technologique des équipements électroniques, non seulement rester en contact avec votre entreprise, vos clients et vos partenaires, mais également travailler avec eux.

Les smartphones touche-à-tout

Longtemps, les smartphones n’ont été que des téléphones compliqués, dotés d’une fonction d’agenda et de la capacité de gérer les courriels. Désormais, ils offrent des interfaces conviviales, la possibilité de communiquer avec tous les réseaux, ainsi que de nouvelles fonctionnalités bien utiles.

Le confort d’un écran tactile

Forts du succès planétaire de l’iPhone, les principaux producteurs de smartphones se sont convertis aux écrans tactiles multipoints. Samsung, HTC, LG, Sony, Nokia, Panasonic, Alcatel et même BlackBerry ont ainsi enrichi leur gamme en y intégrant des appareils dotés de ce type d’écran et dont la taille varie de 7,6 cm (3 pouces) de diagonale à un peu plus de 12,7 cm (5 pouces). Généralement pourvus d’une définition élevée et d’une palette de couleurs très étendue, ces écrans offrent un rendu exceptionnel permettant de consulter un texte, des images ou encore une vidéo dans des conditions agréables. Quant aux fonctions purement tactiles, autrement dit la capacité de lancer un programme, de zoomer ou encore de taper un texte à l’aide du clavier virtuel, elles se sont considérablement améliorées.

Du souffle et des réseaux

Qui dit mobilité dit autonomie et, là encore, les smartphones sont au rendez-vous. Si, avant de devoir être rechargés, les plus gourmands d’entre eux ne tiennent que 4 à 5 heures en situation d’appel et une cinquantaine d’heures en mode veille, les plus sobres résistent, quant à eux, à une dizaine d’heures de conversation et à plus de cent heures de veille. Dans des conditions normales d’utilisation, un rechargement tous les deux ou trois jours est ainsi largement suffisant pour éviter de tomber en panne sèche. Par ailleurs, ces appareils sont, bien entendu, communicants. Ils permettent ainsi d’accéder aux réseaux téléphoniques haut débit (3G), mais aussi au Wifi et au Bluetooth. Dès lors, en tout lieu, il devient possible de téléphoner, de surfer sur Internet, de se connecter au réseau de son entreprise, de gérer ses courriels, mais aussi de synchroniser des données avec un ordinateur proche ou d’utiliser une oreillette sans avoir besoin d’un câble.

Des petits plus

Au fil du temps, les smartphones sont devenus multifonctions. Nombre d’entre eux intègrent ainsi un appareil photo, une caméra (ce qui permet de participer à des webconférences, par exemple), un dictaphone, une radio ou encore un système de géolocalisation (GPS). En outre, certains appareils sont dotés d’un picoprojecteur permettant de projeter une image (fixe ou animée) de plus d’un mètre de diagonale sur un écran ou un mur blanc. Sans abonnement, le prix d’un smartphone varie de 100 à 700 €.

Les tablettes et ultrabooks pour la bureautique Si les smartphones sont de véritables couteaux suisses, ils ne disposent pas de la puissance d’un ordinateur et sont encore loin d’offrir son confort d’utilisation. Dès lors, qui veut dans le train, dans l’avion ou dans une chambre d’hôtel rédiger un rapport, compléter la feuille de calcul d’un tableur ou concevoir un diaporama commercial a tout intérêt à s’équiper d’une machine plus adaptée pour ce type de travaux.

Les ultraportables

Affichant sur la balance entre 1 et 1,5 kilo, l’ultraportable est taillé pour la route. Doté d’un écran de 28 à 35,5 cm de diagonale (11 à 14 pouces), d’un clavier physique, de 4 Go de mémoire vive et de plus de 100 Go de mémoire de stockage, il permet d’utiliser dans de bonnes conditions des logiciels bureautiques mais aussi des applications métiers (Mac et PC). Équipé d’un processeur économe en énergie, il offre des performances un peu en retrait de celles d’un ordinateur classique, mais est capable, en contrepartie, de fonctionner 5 à 10 heures sans devoir être rechargé. Les ultraportables sont compatibles Wifi et Bluetooth et, le plus souvent, sont dotés d’une caméra et de différents connecteurs (USB, HDMI, VGA…). Entre 500 et 1 500 € sont nécessaires pour acheter ce type de machine.

Les tablettes

Popularisées par l’iPad d’Apple, les tablettes sont, en tout juste deux ans, devenues des outils incontournables. Équipées d’un écran tactile multipoints de 17,8 à 33 cm (7 à 13 pouces) faisant office de clavier et de souris, elles pèsent entre 300 et 900 grammes, sont compatibles Wifi, Bluetooth (3G pour certaines d’entre elles) et offrent une ou deux caméras, une dizaine d’heures d’autonomie et de 8 à 16 Go de mémoire de stockage. Ergonomiques et intuitives, ces « ardoises » sont très simples à prendre en main, mais restent, en raison de la taille de l’écran résiduel une fois le clavier virtuel déployé, peu adaptées pour effectuer dans des conditions acceptables des travaux bureautiques poussés. En revanche, elles sont idéales pour présenter des documents commerciaux à un cat, surfer sur Internet, gérer ses courriels ou encore visionner une vidéo. Les tablettes sont vendues entre 100 et 1 000 €.

Les applications pour Smartphones et tablettes

Le succès des smartphones et des tablettes a conduit au développement de nombreuses applications. Ces petits programmes n’ont pas pour objet de rivaliser avec les logiciels destinés aux ordinateurs classiques, mais permettent néanmoins d’améliorer le fonctionnement des smartphones et des tablettes en les dotant de fonctionnalités supplémentaires souvent très utiles.

À titre d’exemples, pour faciliter les déplacements, certaines applications permettent de connaître les trajets ou les horaires des services de transport en commun (bus, métro, trains, taxis…) des principales villes européennes ou de réserver en quelques minutes un hôtel.

D’autres sont conçues pour comparer les prix des carburants et identifier les stations meilleur marché les plus proches.

D’autres encore permettent d’enrichir automatiquement un carnet d’adresses en scannant une carte de visite ou d’enregistrer toutes les pièces justificatives afin d’élaborer un récapitulatif de frais de déplacement. Il existe plusieurs centaines de milliers d’applications proposées en ligne (App Store, Android Market, BlackBerry App World…) gratuitement ou contre quelques euros.

Les logiciels antivols

Les ordinateurs portables, les tablettes et les smartphones sont des cibles de choix pour les voleurs. Une situation qui peut conduire à la perte d’une machine, mais surtout à celle des précieuses données qu’elle contient. Aussi, pour éviter qu’un simple vol n’ait des conséquences importantes pour l’entreprise, l’utilisation de logiciels antivols est recommandée. Leur principale mission est de communiquer la position de la machine afin d’aider les forces de l’ordre à la retrouver. Par ailleurs, ils permettent, à distance, de crypter les données contenues pour en interdire l’accès, de les transférer sur un espace de stockage en ligne ou encore de tout simplement les supprimer. Enfin, certains de ces logiciels sont également programmés pour faciliter l’identification du voleur (prise de photographie via la caméra, copies des adresses électroniques utilisées…) ou pour provoquer une panne et obliger l’utilisateur « indélicat » à apporter la machine chez un réparateur dans l’espoir que ce dernier signale le vol.

Ces programmes (Lojack, Undercover, Snuko, Bebeep…) sont disponibles sur Mac, PC et sur certains smartphones et tablettes. Ils sont vendus entre 5 et 50 €.

Au volant d’une voiture

Le Code de la route ne proscrit pas le fait de téléphoner au volant, mais l’usage d’un téléphone « tenu en main » par le conducteur. Il interdit également l’utilisation des avertisseurs de radars, mais permet en revanche celle des tout nouveaux assistants d’aide à la conduite.


Rappel : l’usage d’un téléphone au volant est passible d’une amende de 135 € et d’un retrait de 3 points. Quant aux avertisseurs de radars, leur simple détention fait encourir une amende de 1 500 € et un retrait de 6 points.

Des oreillettes aux kits intégrés

Dans la gamme des produits qui offrent la possibilité de téléphoner les mains libres, les oreillettes sont les systèmes les plus connus. Techniquement, elles se présentent sous la forme d’un petit embout contenant à la fois un haut-parleur, un microphone ainsi qu’une touche permettant d’accepter un appel entrant et d’y mettre fin. Elles sont reliées au téléphone de l’utilisateur en Bluetooth et sont vendues entre 20 et 100 €.

À la différence des oreillettes, les kits mains-libres sont spécifiquement conçus pour les automobiles. Le plus souvent, ils prennent la forme d’un petit boîtier, à fixer dans l’habitacle, muni d’un haut-parleur, d’un micro et relié en Bluetooth au téléphone du conducteur. Grâce à ce matériel, il devient possible d’appeler un de ses contacts, sans devoir prendre en main le téléphone, via un système de reconnaissance vocale. Ces appareils sont commercialisés entre 40 et 200 €. Les fabricants les plus réputés sont Parrot, Supertooth ou encore Nokia.

Enfin, il existe aussi des kits dits « intégrés » qui viennent se coupler avec l’autoradio du véhicule. Dès lors, non seulement le son est de meilleure qualité, mais en plus, la gestion des volumes sonores est automatisée. Ainsi, lorsque le conducteur reçoit ou décide de passer un coup de fil, le son de la radio ou de la musique est réduit, permettant alors un confort de conversation optimal sans aucune manipulation. Ces appareils sont proposés à la vente par Parrot, Sony ou Pioneer à partir de 150 €.

De l’avertisseur à l’assistant

Contrairement aux avertisseurs, interdits depuis le mois de janvier dernier, les assistants d’aide à la conduite ne permettent pas d’être alerté 600 mètres avant un radar. Leur vocation est d’inciter à rouler prudemment dans des zones dites « de danger », « à risques » ou « de perturbations ». Zones au sein desquelles peut se trouver soit un radar, soit un tronçon accidentogène, un bouchon, un carrefour dangereux ou plus simplement des travaux.

Par ailleurs, il faut savoir que ces zones de danger ont une étendue de 300 mètres en ville, de 2 km sur route et de 4 km sur autoroute. Et qu’en outre leur liste est établie par la Sécurité routière et non par les fabricants d’assistants d’aide à la conduite pour éviter que ces derniers ne proposent à leurs cats que celles contenant des radars.

Ces assistants peuvent prendre la forme de boîtiers à intégrer dans l’habitacle ou d’applications à installer sur un smartphone équipé d’un GPS. Ces systèmes sont vendus entre 20 et 250 €.

© Les Echos Publishing 2013

Interdiction des avertisseurs de radars

Depuis des années, j’utilise un avertisseur de radars dans le cadre de mes déplacements professionnels. Or, j’ai cru comprendre que l’usage de ces appareils était désormais interdit. Dois-je m’en débarrasser ?

En effet, depuis le 4 janvier dernier, l’utilisation d’un avertisseur de radars est interdite. Pour autant et si votre appareil le permet, vous pouvez toujours l’utiliser à condition de mettre à jour sa base de données et ainsi de le transformer en « assistant d’aide à la conduite ». Car contrairement aux avertisseurs, les assistants d’aide à la conduite ne sont pas conçus pour vous signaler la présence d’un radar, mais pour vous inciter à rouler prudemment dans des zones dites de danger (travaux, sorties d’école, accidents, radars fixes…). Bien entendu, ces assistants sont beaucoup moins précis que les avertisseurs de radars et la tentation est donc très forte de ne pas faire de mise à jour.


Mais attention : l’usage ou la simple détention d’un appareil contenant une base non actualisée (un certificat de mise à jour, délivré par le fabricant, pourra vous être demandé par les forces de l’ordre en cas de contrôle) vous fait encourir une amende de 1 500 € et un retrait de 6 points sur votre permis de conduire !

© Les Echos Publishing 2013

Démarchage par SMS

Nous sommes une société spécialisée dans la réalisation de diagnostics immobiliers (présence d’amiante ou de plomb, performance énergétique, termites…). Pour tenter de conquérir de nouveaux clients, nous envisageons de démarcher, par SMS car c’est moins cher, des personnes dont nous saurions qu’elles ont mis en vente leur maison d’habitation et qui seraient donc susceptibles de faire appel à nos services. Pouvons-nous utiliser en toute légalité les coordonnées de personnes récoltées à partir d’annonces immobilières diffusées sur des sites Internet destinés à des particuliers ?

Surtout pas ! Une entreprise ne peut envoyer de messages publicitaires à des fins de prospection commerciale par voie électronique (courriel, SMS, fax…) qu’à des personnes y ayant expressément et préalablement consenti. Vous ne pouvez donc envoyer des SMS qu’aux personnes dont vous avez recueilli les coordonnées, par exemple à l’occasion d’une prestation de services antérieure, ou figurant dans un fichier acquis auprès d’un prestataire les ayant lui-même récoltées de façon légale.


Attention : conformément à la loi informatique et libertés, vos messages devront informer les destinataires qu’ils disposent d’un droit d’accès, de rectification et de suppression des données personnelles les concernant ainsi que du droit de s’opposer à être démarchés.

© Les Echos Publishing 2013