Interdiction des avertisseurs de radars

Depuis des années, j’utilise un avertisseur de radars dans le cadre de mes déplacements professionnels. Or, j’ai cru comprendre que l’usage de ces appareils était désormais interdit. Dois-je m’en débarrasser ?

En effet, depuis le 4 janvier dernier, l’utilisation d’un avertisseur de radars est interdite. Pour autant et si votre appareil le permet, vous pouvez toujours l’utiliser à condition de mettre à jour sa base de données et ainsi de le transformer en « assistant d’aide à la conduite ». Car contrairement aux avertisseurs, les assistants d’aide à la conduite ne sont pas conçus pour vous signaler la présence d’un radar, mais pour vous inciter à rouler prudemment dans des zones dites de danger (travaux, sorties d’école, accidents, radars fixes…). Bien entendu, ces assistants sont beaucoup moins précis que les avertisseurs de radars et la tentation est donc très forte de ne pas faire de mise à jour.


Mais attention : l’usage ou la simple détention d’un appareil contenant une base non actualisée (un certificat de mise à jour, délivré par le fabricant, pourra vous être demandé par les forces de l’ordre en cas de contrôle) vous fait encourir une amende de 1 500 € et un retrait de 6 points sur votre permis de conduire !

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Démarchage par SMS

Nous sommes une société spécialisée dans la réalisation de diagnostics immobiliers (présence d’amiante ou de plomb, performance énergétique, termites…). Pour tenter de conquérir de nouveaux clients, nous envisageons de démarcher, par SMS car c’est moins cher, des personnes dont nous saurions qu’elles ont mis en vente leur maison d’habitation et qui seraient donc susceptibles de faire appel à nos services. Pouvons-nous utiliser en toute légalité les coordonnées de personnes récoltées à partir d’annonces immobilières diffusées sur des sites Internet destinés à des particuliers ?

Surtout pas ! Une entreprise ne peut envoyer de messages publicitaires à des fins de prospection commerciale par voie électronique (courriel, SMS, fax…) qu’à des personnes y ayant expressément et préalablement consenti. Vous ne pouvez donc envoyer des SMS qu’aux personnes dont vous avez recueilli les coordonnées, par exemple à l’occasion d’une prestation de services antérieure, ou figurant dans un fichier acquis auprès d’un prestataire les ayant lui-même récoltées de façon légale.


Attention : conformément à la loi informatique et libertés, vos messages devront informer les destinataires qu’ils disposent d’un droit d’accès, de rectification et de suppression des données personnelles les concernant ainsi que du droit de s’opposer à être démarchés.

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Pourquoi créer un blog ?

Lancés au milieu des années 2000, les blogs, malgré les nombreuses possibilités qu’ils offrent, restent encore peu utilisés par les entreprises.

Les blogs sont des sites Internet préformatés permettant d’éditer des textes, des images, des as et offrant aux internautes la possibilité de les commenter. Très prisés des particuliers, des politiciens ou encore des stars, ces outils simples à mettre en oeuvre et à animer restent encore peu utilisés par le monde de l’entreprise et notamment celui des TPE-PME. Un outil qui leur permettrait pourtant, à peu de frais, de se forger une image, de valoriser leurs savoir-faire ou encore de conquérir de nouveaux cats.

Communiquer

La structure rudimentaire et normée du blog facilite son utilisation tant pour l’éditeur que pour le lecteur ou celui qui apporte un commentaire. Cette simplicité a pour conséquence de gommer toute hiérarchie entre le blogueur et l’internaute qui souhaite l’interpeller. Pour votre entreprise, le blog peut alors devenir, non pas un média de diffusion comme l’est un site Internet traditionnel, mais un véritable outil de communication vous permettant de dialoguer avec vos cats et vos prospects. De créer une relation directe qui, si elle réclame un peu de temps et des moyens humains pour être maintenue, peut être génératrice de données précieuses qui vous aideront, par exemple, à mieux positionner vos produits, à cerner avec plus d’acuité les attentes de vos cats ou encore à mettre en lumière votre expertise.

Valoriser vos savoir-faire et votre image

Animer un blog vous permettra de mettre en valeur votre savoir-faire et celui de vos collaborateurs. Encore une fois, la possibilité de dialoguer qu’offre cet outil est ici déterminante. Grâce à elle, vous ne vous contenterez pas de mettre en ligne une simple information. Vous offrirez un sujet de réflexion, un point de vue que les internautes pourront à leur tour enrichir, compléter, voire critiquer. Des apports qui vous donneront l’occasion, en y répondant, de confirmer votre position d’expert, de tisser un a plus étroit avec vos cats, ou encore de donner de votre entreprise une bonne image en apportant une réponse pertinente et apaisante à une critique justifiée ou non.

Un plus pour votre site

Le blog est un outil complémentaire de votre site Internet. Outre le fait qu’il constitue une plateforme de dialogue, il permet de créer des flux d’informations que, moyennant une simple modification technique, votre site pourra faire apparaître sur sa page d’accueil (titres et premières lignes des billets publiés sur votre blog, par exemple). Grâce à eux, ce dernier attirera à lui davantage d’internautes et bénéficiera d’un meilleur référencement naturel dans les moteurs de recherche.

Comment créer un blog ?

Si vous pouvez créer un blog de toute pièce en ayant recours à une SSII, il vous est également possible d’utiliser un service en ligne dédié. Grâce à ce dernier (Blogger, Blog4ever, CanalBlog…), vous pourrez en moins de 10 minutes et gratuitement mettre en ligne vos premiers billets.

À votre rythme !

Certes, il convient d’animer votre blog si vous ne voulez pas décevoir les internautes et donc ternir votre image. Sachez toutefois que la qualité d’un blog ne se mesure pas au nombre de publications mais à leur qualité et au fait que des réponses sont apportées aux commentaires laissés par les internautes.

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Optez pour un portable tout-terrain !

Certains ordinateurs sont conçus pour résister aux conditions climatiques extrêmes, à l’eau, à la poussière et aux chocs.

Toujours plus légers, plus puissants, plus communicants, les ordinateurs portables sont plus que jamais devenus des outils professionnels de tous les instants. Un rôle que la plupart de ces machines remplissent sans trop de difficultés dans l’espace douillet d’un bureau ou d’un compartiment de train. En revanche, exposés aux intempéries et à la rudesse de certains métiers, seuls les ordinateurs dits « durcis » ont une chance de survivre au-delà de quelques jours. Présentation de ces appareils tout-terrain.

Résistants aux chocs

Il y a peu de chance qu’un ordinateur portable traditionnel résiste à une chute de plus d’une dizaine de centimètres. Les portables durcis, pour les plus résistants, peuvent, quant à eux, tomber de près d’un mètre sur un sol de béton sans que cela occasionne de dégâts. Cette résistance s’explique par le fait que les parties les plus sensibles de l’appareil sont protégées. Le disque dur, par exemple, est logé dans un boitier composé d’un alliage métallique très résistant, lui-même isolé de l’appareil par des « amortisseurs » en polymère destinés à préserver le disque des chocs violents mais également des vibrations. Les contours de l’écran ainsi que la coque de l’appareil sont, eux aussi, fabriqués dans des matériaux plastiques ou métalliques qui permettent à ces appareils d’encaisser des coups et de résister à l’écrasement.

Indifférents aux intempéries

Les appareils électroniques n’aiment pas l’eau. Une simple projection de liquide peut ainsi causer leur destruction. Pour éviter ce risque, les ordinateurs durcis sont étanches. Cela ne signifie pas que l’on peut les plonger dans l’eau mais simplement qu’il est possible de les faire fonctionner dans des environnements très humides (90 %) ou les « asperger » sans danger. Cette étanchéité leur permet également d’être beaucoup moins sensibles à la poussière que les machines classiques. Par ailleurs, les ordinateurs durcis sont généralement équipés d’un système interne destiné à réguler la température de leurs composants et notamment du processeur. Un système permettant à ces machines de fonctionner par des températures allant de – 20° à + 60°.

Un usage facilité

Pour faciliter leur utilisation dans des conditions extrêmes, ces machines sont très souvent équipées de batteries renforcées garantissant plus de 5 heures d’autonomie et d’un écran lumineux et contrasté offrant une bonne visibilité même en plein soleil. En outre, ces portables disposent d’une poignée de transport scellée sur la coque et offrent parfois des antennes intégrées permettant d’optimiser les transferts de données en tout lieu.

Combien ça coûte ?

Il existe de nombreux fabricants proposant des ordinateurs durcis. Les plus réputés sont Getac, Panasonic ou encore Durabook. En fonction de ses performances et de sa robustesse, le prix d’un ordinateur portable durci peut varier de 900 € à plus de 5 000 €.

Tablettes et systèmes spéciaux

L’électronique durcie ne concerne pas que les ordinateurs portables. De nombreuses tablettes tactiles renforcées sont ainsi proposées sur le marché, mais également des appareils plus spécifiques équipés de lecteurs particuliers, d’un système de géolocalisation ou de logiciels métiers.

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Optimisez votre site grâce à Google Analytics  !

Puissant et gratuit, Google Analytics permet de rendre un site plus attractif en analysant le comportement des internautes qui le visitent.

À l’instar d’un rayon ou d’une devanture de magasin, les sites Internet doivent être sans cesse repensés et remaniés pour inciter les internautes à s’intéresser à une information ou à un produit en particulier. Des changements qui, pour donner des résultats satisfaisants, ont tout intérêt à être mis en œuvre à l’aide d’outils d’analyse de trafic tels que Google Analytics.

Analyser le trafic

Google Analytics est un outil gratuit conçu pour mesurer l’audience de votre site. Autrement dit, il va vous permettre, d’une part, de connaître sur une période donnée le nombre de pages vues, de visites ou de visiteurs. D’autre part, il va vous aider à avoir une idée du comportement de ces derniers. Ainsi, vous allez, par exemple, pouvoir mesurer la capacité de votre site à accrocher les internautes en examinant les taux de rebond, à les fidéliser en découvrant le taux de retour ou encore à les intéresser en analysant le temps moyen qu’ils passent sur votre site.

Un outil modulable

Le tableau de bord de Google Analytics, sur lequel viennent s’afficher les résultats, sous la forme de chiffres, de courbes, de camemberts et de cartes (localisation géographique des visiteurs), peut être totalement remanié. Il est possible de déplacer les blocs de données qui le composent d’un simple glisser-déposer, mais aussi de les supprimer ou encore de les remplacer par d’autres blocs permettant de mettre en lumière des informations que vous jugerez plus pertinentes.

Des filtres et des « objectifs »

La personnalisation de Google Analytics ne s’arrête pas à la simple présentation du tableau de bord. Elle vous offre aussi la possibilité de mettre en place des outils d’analyse spécifiques destinés à vous permettre de mesurer avec plus de précision la performance de votre site. Vous pouvez ainsi paramétrer des filtres pour, par exemple, ne pas tenir compte du trafic généré par vos collaborateurs. Vous pouvez également définir des « objectifs » afin de valider si la modification mise en place sur votre site amène le changement de comportement attendu.

Comment ouvrir un compte ?

Pour utiliser Google Analytics, il suffit de se connecter sur www.google.com/intl/fr/analytics/ et de compléter le formulaire d’inscription proposé. Une fois cette démarche effectuée, il ne reste qu’à recopier la balise HTML générée par Google Analytics, puis à l’intégrer dans le code des pages du site que vous souhaitez analyser.

Faciliter la Web conversion

Outre ses outils d’analyse classiques, Google Analytics propose un « optimiseur » de site. Ce programme est destiné à vous aider dans votre stratégie de Web conversion (transformation d’un visiteur en cat) en vous offrant la possibilité de mettre en place des systèmes d’analyses intégrant plusieurs variables.

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L’interdiction des avertisseurs de radars

Désormais interdits, les avertisseurs de radars font place aux « assistants d’aide à la conduite ».

Annoncée au mois de mai 2011, l’interdiction des avertisseurs de radars est devenue officielle le 4 janvier dernier. Désormais, le fait de se servir d’un appareil ou d’un dispositif permettant d’être averti de la présence d’un instrument destiné à constater les infractions routières est passible d’une forte amende et d’un retrait de points. En revanche, l’utilisation des nouveaux assistants d’aide à la conduite est, quant à elle, autorisée. Explications.

De l’avertisseur à l’assistant

Contrairement aux avertisseurs, les assistants d’aide à la conduite ne vous permettent pas d’être alerté 600 mètres avant un radar. Leur vocation est de vous inciter à rouler prudemment dans des zones dites « de danger », « à risques » ou « de perturbations ».

Zones au sein desquelles vous trouverez soit un radar, soit un tronçon accidentogène (un bouchon, un carrefour dangereux, une nappe de brouillard, une forte pente ou plus simplement des travaux).

Par ailleurs, il faut savoir que ces zones de danger ont une étendue de 300 mètres en ville, de 2 km sur route et de 4 km sur autoroute. Et qu’en outre, leur liste est établie par la Sécurité routière et non par les fabricants d’assistants d’aide à la conduite, ceci pour éviter que ces fabricants ne proposent à leurs cats que celles contenant des radars.

Une nouvelle base de données

Si les fonctionnalités des assistants d’aide à la conduite sont différentes de celles qu’offrent les avertisseurs de radars, les technologies utilisées restent les mêmes. Ainsi, le plus souvent, il n’est pas nécessaire d’acheter un nouvel appareil. Il suffit de mettre à jour le logiciel et la base de données qu’il contient.

Une opération qui, en fonction des modèles, se fera de manière automatique ou nécessitera que vous vous connectiez sur le site de son fabricant pour télécharger le nouveau programme. Une mise à jour indispensable pour que vous puissiez continuer à utiliser votre ancien avertisseur en toute légalité.

Des sanctions lourdes !

Les assistants d’aide à la conduite n’offrent pas la précision des avertisseurs et il est donc tentant de ne pas mettre à jour ces derniers. Une stratégie qui n’est pas sans risque dans la mesure où les avertisseurs qui ne sont pas mis à jour sont désormais illégaux. Ainsi, leur usage vous fait encourir une amende de 1 500 € et un retrait de 6 points sur votre permis de conduire.


Décret n° 2012-3 du 3 janvier 2012, JO du 4

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Testez la dictée électronique !

Grâce à ces programmes informatiques, vous pouvez dicter tout type de textes à votre ordinateur.

Si, au fil du temps, les PC et autres Mac sont devenus des outils familiers, la juste maîtrise de leur clavier est restée, pour bon nombre d’utilisateurs, un objectif inatteignable. Alors si vous n’avez pas de prédisposition pour la saisie et que contraindre votre esprit à marcher derrière deux index maladroits vous exaspère, offrez-vous un logiciel de dictée électronique.

Un logiciel de dictée ?

Lancés dans les années 1990, les programmes de dictée électronique permettent de rédiger un texte, non pas en l’entrant à l’aide d’un clavier, mais en le dictant. Grâce un micro connecté à l’ordinateur ou en s’appuyant sur un enregistrement réalisé en utilisant un dictaphone numérique, le logiciel analyse chacun des mots prononcés, en recherche la bonne orthographe au sein de sa base de données, puis l’affiche à l’écran. Et à un rythme impressionnant, les logiciels les plus performants atteignent une vitesse de « frappe » trois fois supérieure à celle d’une dactylo expérimentée. Ils permettent ainsi de dicter un texte en adoptant un rythme soutenu et sans devoir marquer de pauses. Il n’est même plus utile de distinguer chaque mot pour en assurer l’identification et les liaisons sont le plus souvent correctement retranscrites !

Des logiciels évolutifs

Ces programmes de reconnaissance vocale peuvent s’appuyer par défaut sur des dictionnaires assez complets. Il existe même des versions métiers (juridique, médicale…) qui contiennent des bases terminologiques spécialisées. Toutefois, il arrive qu’un terme (nom propre, mot technique ou issu d’une langue étrangère…) ne soit pas reconnu. Dans cette hypothèse, le logiciel va marquer une pause, proposer une liste de termes proches phonétiquement et laisser le soin à l’utilisateur de choisir celui qui convient ou, s’il n’y en a aucun, d’épeler le mot inconnu. Ce nouveau mot viendra alors enrichir la base terminologique du logiciel.

Commander à la voix

S’ils permettent de dicter des textes, ces logiciels permettent également de les traiter. Autrement dit, la saisie n’est pas la seule fonction qu’il soit permis de contrôler à l’aide de la voix. Il est ainsi possible de donner des ordres de mise en forme de textes, de lancer certains programmes (navigateurs, messageries électroniques…), de créer et d’expédier des courriels, d’effectuer des recherches Internet ou encore de créer et de mettre en ligne des « posts » destinés à alimenter des réseaux sociaux (Facebook, Twitter).

Combien ça coûte ?

Pour les PC, le produit le plus réputé du marché est Dragon NaturallySpeaking. Il faut débourser un peu plus de 37 € pour sa version de base et 115 € pour la « premium » (compatible avec les enregistreurs numériques, acceptant les micros sans fil, compatible Excel…). Les utilisateurs de Mac préfèreront le logiciel Dragon Dictate, vendu 199 € dans sa version de base et 299 € avec un micro sans fil.

Utilisez votre iPhone

Il existe sur l’App Store d’Apple une petite application baptisée Dragon Remote Microphone. Ce programme gratuit permet de transformer un iPhone, un iPod ou encore un iPad en enregistreur numérique compatible avec Dragon NaturallySpeaking et Dragon Dictate.

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Google+ ouvre ses pages à votre entreprise !

Désormais, Google+, le réseau social américain, vous permet de communiquer avec ses utilisateurs au nom de votre entreprise et ainsi de mieux la faire connaître.

Ouvert au public depuis le mois de septembre dernier, Google+, le dernier-né des réseaux sociaux, invite désormais les entreprises à utiliser ses services. Via un onglet baptisé « Page Google+ », vous pouvez ainsi constituer des groupes réunissant vos cats, vos partenaires ou des prospects pour communiquer directement avec eux. Un outil gratuit qui réunit déjà plus de 40 millions d’utilisateurs.

Un réseau social

Comme Facebook, Google+ appartient à la famille des réseaux sociaux. Il vous offre la possibilité de créer une page et d’y faire apparaître des textes, des images ou encore des vidéos pour présenter votre entreprise, vos produits ou votre marque. Vous pouvez décider de rendre publiques ces données ou de les réserver à un groupe particulier d’utilisateurs. Ces « cercles » que vous allez créer vous permettront de personnaliser votre communication en distinguant, par exemple, vos cats de vos prospects, ou au sein de vos cats, ceux qui vous ont acheté le produit « A » de ceux qui ont préféré le produit « B ». Pour composer vos groupes d’abonnés (eux-mêmes utilisateurs de Google+), vous avez la possibilité de lancer des invitations notamment par courriel.

Un outil de communication

S’il vous est possible de diffuser des informations à destination des utilisateurs de Google+ ou de vos abonnés, sachez qu’ils ont également la possibilité de s’adresser à vous. Ces derniers peuvent ainsi commenter les publications que vous mettez en ligne, les faire connaître aux membres de leur propre réseau mais également les recommander en cliquant sur le bouton « +1 » qui leur est associé. Par ailleurs, Google+ offre un outil baptisé « Vidéo-bulles » qui vous permet de lancer une discussion en visioconférence à laquelle vous pouvez inviter jusqu’à 24 personnes.

Associez votre site à Google+

À l’instar des autres réseaux sociaux, Google+ offre des solutions d’intégration. Il vous est ainsi proposé de faire apparaître, au sein des pages de votre site Web, l’icône « G+ » et le bouton « +1 ». En cliquant sur « G+ », les visiteurs de votre site pourront directement accéder à votre page Google+. Et en appuyant sur le « +1 », ils pourront partager le contenu de votre page qui y est associé avec les membres de leur propre réseau. En outre, lors d’une recherche sur Google, les « +1 » sont affichés, ce qui permet aux internautes de savoir si une page apparaissant dans les résultats a été recommandée, notamment par un de leurs contacts sur Google+. www.google.com/+/business

Des outils d’analyse

Pour vous permettre de mesurer l’efficacité de ce réseau social, des outils d’analyse seront bientôt proposés par Google. Ils vous permettront notamment de comptabiliser les « +1 » qui vous ont été attribués et de mesurer leur incidence sur votre trafic.

Par ailleurs, vous pourrez disposer d’informations sociologiques et anonymes destinées à vous permettre de mieux connaître vos abonnés. Ces différents systèmes d’analyse seront mis en place dans Google+ dans les prochaines semaines.

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Faites connaître votre commerce avec Google !

Avec Business Photo et Adwords Express, Google offre une meilleure visibilité aux commerces et aux PME.

Pour permettre aux entreprises de se présenter sur Internet, Google propose un système d’étiquettes. Baptisée « Google Adresses », cette fiche d’information, créée automatiquement mais modifiable, apparaît notamment lorsqu’un internaute clique sur le repère situant l’entreprise recherchée sur Google Maps. Une fiche qui pourra à terme contenir des vidéos à 360° de l’intérieur des magasins et dont on peut désormais optimiser le référencement en achetant des mots-clés.

Faire visiter son magasin

On connaissait déjà les vues à 360° des rues des villes occidentales (Street View), on découvrira très bientôt les visites virtuelles des boutiques françaises. Dénommé « Business Photo », ce service gratuit permet aux commerçants de faire réaliser par une équipe de Google une vidéo à 360° de l’intérieur de leur commerce. Une vidéo destinée à être associée à leur fiche Google Adresses et qui offre aux internautes la possibilité de découvrir le magasin sous tous les angles. Business Photo, qui vient d’être lancé sur Paris, devrait, à terme, être étendu à toute la France.

Des Adwords pour les PME

Fort du constat que 70 % des petites entreprises françaises ne disposent pas d’un site Internet, Google vient de lancer une offre associant son service de as sponsorisés (Adwords Express) aux fiches Google Adresses. En utilisant cet outil, les petites entreprises qui ne sont pas présentes sur Internet ont la possibilité d’apparaître en haut de page (dans les rubriques « annonces ») lorsqu’une recherche est lancée en utilisant un mot-clé associé à leur fiche. Des mots-clés qui, contrairement à l’offre Adwords classique, n’ont plus besoin d’être choisis par l’utilisateur du service, mais sont automatiquement générés en fonction des informations décrivant l’entreprise dans la page Google Adresses. Un service automatisé qui, pour être efficace, nécessite toutefois que la fiche Google Adresses soit correctement renseignée.

Ouvrir un compte

Afin de modifier votre fiche Google Adresses, vous devez disposer d’un compte Google (inscription gratuite sur le site du moteur). Dès lors, il vous est possible de compléter les données décrivant votre entreprise en y associant notamment des photos ou encore des horaires d’ouverture. L’accès au service Adwords Express est, quant à lui, payant. Le prix dépendant des mots-clés retenus et du nombre de fois où la fiche sera lue dans la limite d’un budget mensuel que vous définirez.

Les autres services

Disposer d’un compte Google permet de bénéficier d’une fiche de présentation, mais aussi d’accéder à d’autres services gratuits, notamment à une messagerie, à des applications bureautiques ou encore à un espace mémoire partageable.

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Sachez tirer profit des réseaux sociaux !

Lancé il y a tout juste 5 ans, Facebook, avec ses 680 millions de membres, est aujourd’hui, selon Alexa, le service d’analyse de trafic d’Internet, le 2 site le plus visité au monde après Google. Une incroyable percée qui traduit l’engouement sans cesse croissant des internautes pour le plus emblématique des réseaux sociaux, mais aussi pour ses principaux concurrents dont le tout jeune Twitter. Des outils qui, bien utilisés par l’entreprise, peuvent lui permettre de séduire de nouveaux clients, de trouver des partenaires et des collaborateurs ou plus simplement de soigner son image de marque.

Vous avez dit réseaux sociaux ?

Les réseaux sociaux, qu’ils soient destinés au grand public, comme Facebook, ou spécifiquement conçus pour les professionnels, tels Viadeo ou Linkedin, sont des sites Internet qui offrent à leurs utilisateurs la possibilité de nouer des contacts avec d’autres internautes. En pratique, chacun d’eux dispose sur le réseau d’une fiche de présentation (appelée « profil ») et bénéficie d’un moteur de recherche lui permettant de retrouver puis de consulter celle des autres inscrits.

Les principaux réseaux sociaux

Tous les réseaux sociaux n’ont pas vocation à s’adresser aux mêmes publics. Il convient donc d’être présent sur ceux qui correspondent le mieux à la stratégie de votre entreprise. Ainsi, Facebook (www.facebook.com), le plus connu d’entre eux, est très utilisé par le grand public (de tous âges). Il permet donc de communiquer avec des particuliers, de faire connaître ses activités (B2C) et de gérer son image de marque.

En revanche, Viadeo (www.viadeo.com) et Linkedin (www.linkedin.com) ont été conçus pour ne réunir que des professionnels. On les utilisera pour développer des réseaux d’experts, pour recruter, mais aussi pour explorer de nouveaux marchés, notamment en B2B.

Twitter, quant à lui, est un site dit de « microblogging », défini par ses concepteurs comme étant un « réseau d’informations en temps réel ». Ce service permet à ses utilisateurs d’éditer des messages courts, baptisés « tweet » (140 signes maximum), via le site, un système de messagerie instantané ou un téléphone portable (SMS). Une fois rédigés, ces messages sont mis en ligne sur Twitter et peuvent y être consultés. Pour être immédiatement informé de la publication d’un message émis par un utilisateur précis, il suffit de s’inscrire. On dit alors que l’utilisateur destinataire des messages est « abonné » à celui qui les émet. On peut s’abonner à un nombre illimité d’utilisateurs, et inversement, un nombre illimité d’utilisateurs peut s’abonner à vous. Chaque destinataire peut répondre au message reçu ou le rediffuser (le « retweeter ») à l’ensemble de ses « abonnés », tel quel ou après l’avoir modifié.

Définir son profil

Contrairement aux sites Internet traditionnels qui ont vocation à mettre en valeur et à proposer une information, les réseaux sociaux ont pour objet de susciter une prise de contact, un échange entre personnes inscrites. Pour permettre cette communication, il convient donc de s’identifier en créant son profil. Il peut s’agir de celui de l’entreprise (en créant une fiche « entreprise » ou le profil d’une personne virtuelle qui, comme « Cerise » pour un grand groupe d’assurances, la représentera) ou d’un de ses dirigeants chargé de communiquer en son nom. Ces deux approches sont possibles et peuvent d’ailleurs coexister. Il est important toutefois de prendre soin, afin de compléter correctement le profil à mettre en ligne, de bien définir les objectifs recherchés mais aussi l’image que l’on souhaite donner de l’entreprise. Même si le profil pourra être modifié après l’ouverture du compte.

De la quantité à la qualité

Sur ces outils de « réseautage », il n’est en principe pas possible d’adresser directement un courriel à quelqu’un que l’on aurait simplement repéré en consultant son profil. Cette limite, qui a largement contribué au succès de ces sites, a pour intérêt d’éviter que ce type d’outils ne soit utilisé pour lancer des actions de communication commerciales agressives, mais aussi de donner de la valeur à la mise en rapport. Ainsi, bien plus que leur nombre, c’est la qualité des contacts qui fait l’intérêt du réseau. Cette règle fondatrice, qui offre la possibilité à toute personne inscrite de décider qui a le droit de la contacter et d’accéder aux données qu’elle met en ligne, favorise la notion d’entremise. Comme dans la « vraie vie », pour nouer un contact avec une personne que l’on ne connaît pas, s’il est toujours possible de l’aborder directement, il est souvent plus simple et plus efficace de se la faire présenter par une relation commune. C’est donc en s’appuyant sur le réseau de ses contacts que l’on va pouvoir valablement, sur Facebook, Viadeo ou encore Linkedin, constituer et étoffer son propre réseau.

Animer son réseau

Être simplement présent sur Facebook, Twitter ou Viadeo n’est pas suffisant pour espérer tirer profit des réseaux sociaux. Pire, laisser son profil inerte sur l’un de ses comptes est, sans nul doute, bien plus dommageable en termes d’image que de ne pas être inscrit du tout. Rappelons-le, les réseaux sociaux sont des outils de communication et non de simple diffusion. Ils imposent donc aux personnes qui entendent les utiliser d’être sinon actives, du moins réactives.

Les membres de votre réseau bénéficient en principe du droit de vous interpeller (par courriel, messagerie instantanée) ou de commenter les informations (textes, images…) que, notamment sur Facebook, vous mettez en ligne. Au risque de les voir ne plus s’intéresser à vous, il est indispensable qu’une suite soit donnée à leurs demandes d’échange. Ainsi est-il nécessaire d’opérer un suivi régulier des différents comptes ouverts sur les sites de réseaux sociaux (une fois par jour est un minimum). Une contrainte qu’il convient de bien mesurer avant de se lancer dans l’aventure. D’autant que si répondre aux demandes est indispensable, cela n’est pas suffisant pour entretenir ou accroître un réseau. Il faut en plus assurer un véritable rôle d’animation en mettant en ligne des informations, en particulier sur Facebook et Twitter, en visitant les profils et les pages des autres membres du réseau afin de mieux les connaître, mais également de manifester tout l’intérêt que vous leur portez. Vous pouvez également, sur Linkedin ou Viadeo, créer, animer ou plus simplement participer à des groupes de travail et d’étude (hub).

Rechercher des compétences

Grâce à ces plates-formes destinées à réunir des personnes motivées par les mêmes problématiques (souvent professionnelles ou techniques, mais pas seulement), vous allez pouvoir identifier des experts dans les domaines qui vous intéressent. Par le biais de ces réseaux sociaux, vous pourrez ainsi, sans devoir arpenter les salons professionnels de France et d’Europe, prendre contact, échanger des informations, découvrir les profils de spécialistes jusqu’alors inconnus ou inaccessibles, et bien sûr vous les faire présenter. Mieux encore, dans le cadre d’une stratégie de recrutement ou de recherche de partenariats, vous pourrez, en vous impliquant dans des groupes de travail (on parle de « hub »), non seulement découvrir les profils et donc les compétences affichées des personnes qui y participent, mais aussi la pertinence et le dynamisme dont elles font preuve ainsi que la richesse du réseau qui est le leur. Autant d’éléments difficiles à appréhender lors d’une simple rencontre et pourtant décisifs lorsque l’on envisage de bâtir une relation professionnelle.

Soigner son image

Évidemment, s’il vous est possible de porter un jugement sur les autres membres des réseaux sociaux auxquels vous adhérez, l’inverse est également vrai. Dès lors, que vous ayez choisi de communiquer sous un profil « entreprise » ou par le biais de personnes qui la représentent, il vous faudra être attentif au maintien d’une bonne image. Une fois encore, il convient, pour ce faire, de répondre, dans des délais raisonnables, aux sollicitations des autres membres et de manifester une réelle présence sur ces médias. Mais ce n’est pas tout. Comme tous lieux d’échange, les réseaux sociaux imposent des principes de communication, tant sur la forme que sur le fond, qu’il vaut mieux connaître. Tout d’abord, les membres des réseaux sont invités à adopter un style décontracté sans être vulgaire. Les messages désincarnés qui fleurissent sur nos sites Web et nos plaquettes commerciales n’ont ainsi pas droit de cité et devront être retravaillés dans un esprit moins guindé et plus « humain » au risque d’être boudés ou raillés. Ensuite, s’il vous est possible de faire des affaires sur les réseaux sociaux, il ne faut pas que cela apparaisse comme étant votre seul but. Ainsi, adresser à d’autres membres des messages essentiellement commerciaux et faire figurer sur votre page uniquement des données de ce type sera mal vu et donc contreproductif.

Enfin, s’il est de bon ton (notamment sur Twitter) d’adresser à ses contacts une information que l’on a soi-même récoltée sur le réseau, il est plus que conseillé de le faire en identifiant sa source et en la remerciant. Si vous ne respectez pas cette élémentaire mesure de courtoisie, vous perdrez rapidement l’estime de nombreux membres de votre réseau. Or, il ne faut pas oublier que la richesse de ces outils, du moins en termes de stratégie commerciale, tient au fait que votre image est portée par le réseau. Ce sont donc les « autres » qui vont faire connaître votre entreprise en véhiculant son image. Qu’elle soit bonne ou mauvaise.

Réagir à la critique

Les réseaux sociaux sont des espaces d’expression de plus en plus utilisés, notamment pour critiquer les entreprises. S’il n’existe pas de stratégie idéale pour lutter contre ces critiques et attaques, qu’elles soient fondées ou non, quelques règles doivent être respectées. La première consiste à ne jamais choisir le silence comme réponse. Cela revient en effet à ne laisser la parole qu’aux personnes hostiles et donc à cautionner leurs propos devant la communauté composant le réseau. Par ailleurs, la censure n’est pas de mise sur les réseaux. Ainsi, envisager de faire disparaître de votre page les commentaires désobligeants n’aura pour effet que de mieux les faire ressortir ailleurs et de leur donner un poids encore plus grand. La deuxième règle consiste à utiliser les mêmes médias que ceux qui critiquent l’entreprise. Ainsi, répondre par un communiqué de presse à une attaque lancée sur Facebook sera considéré comme un refus de dialoguer et donc un manque de respect par les internautes qui, du coup, se déchaîneront. Il convient également de ne pas nier l’évidence et de faire amende honorable si cela est nécessaire. On ne manquera pas non plus d’adopter un ton mesuré. Enfin, l’expérience a montré que les menaces, même si elles reposent sur des bases juridiques solides, loin d’intimider les internautes, ont plutôt tendance à les rendre encore plus agressifs.

Exemple de stratégie réseau

La stratégie réseau du groupe Dupont

Afin de fidéliser et de développer la catèle de son groupe d’une trentaine d’hôtels situés en Bretagne, la direction de la communication de la société Dupont vient de créer un compte sur Facebook et sur Twitter. Une fois par jour, une demi-heure le matin et une demi-heure le soir, le « community manager » en charge des réseaux sociaux se connecte pour communiquer sur la vie culturelle locale. Ce thème a été choisi car nombre des cats de la société sont amoureux de la Bretagne et ne demandent qu’à découvrir ses richesses notamment musicales, théâtrales ou encore culinaires. Un intérêt pour cette région que partage l’ensemble de l’équipe communication de la société Dupont. Par le biais de ces réseaux, la société Dupont informe régulièrement ses cats de la tenue d’évènements culturels à proximité de ses hôtels mais aussi dans les principales villes dans lesquelles ils vivent. Des opérations de communication qui lui permettent de mieux connaître les goûts et les habitudes de ses cats et ainsi de mieux répondre à leurs besoins. Par ailleurs, la société Dupont s’est rapprochée de groupes de musique traditionnelle et d’organisateurs de spectacles afin que régulièrement des concerts puissent se tenir non loin de ses hôtels. Elle espère ainsi inciter ses cats à revenir régulièrement, mais surtout à faire connaître ses hôtels aux membres de leurs propres réseaux qui partagent la même passion.

© Les Echos Publishing 2013