L’Union des entreprises de proximité (U2P) vient d’ouvrir une plate-forme d’information pour aider les personnes souhaitant exercer une activité artisanale, commerciale ou artisanale à se lancer.
Le site Créer-reprendre s’adresse aux personnes qui souhaitent exercer une activité indépendante, qu’elle soit artisanale, commerciale ou libérale. Les porteurs de projet pourront y trouver gratuitement deux outils d’estimation : un simulateur « Votre futur marché » qui, une fois renseignés le métier souhaité (parmi une liste de 96 proposés par l’U2P) et la commune d’implantation de l’activité, permet d’obtenir des informations sur le niveau de concurrence, ainsi que des indicateurs socio-démographiques, qui peuvent être envoyés sous forme de rapport par mail.
Calculer le futur revenu net annuel ou mensuel
Le second outil de simulation estime « Votre future rémunération ». Après avoir mentionné le chiffre d’affaires (CA) annuel hors taxes espéré et le taux de charges (matières premières, salaires, frais professionnels, etc.) anticipé, il calcule le revenu net annuel ou mensuel avant impôt sur le revenu en fonction du statut ou du régime choisi (assimilé salarié, micro-entrepreneur pour une activité de vente de marchandises, etc.). L’U2P propose également de prodiguer gracieusement des conseils personnalisés pour permettre au futur entrepreneur de finaliser son projet.
Pour consulter le site :
www.creer-reprendre.u2p-france.fr/
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Le dernier rapport annuel de la Banque de France livre une synthèse détaillée de l’état financier des start-up françaises en 2022. Une année qui présente un nouveau record de levées de fonds et des chiffres d’affaires en hausse.
La Banque de France s’est penchée sur la situation financière des start-up, les entreprises qu’elle identifie comme ayant un fort potentiel de croissance, qui utilisent ou qui ont créé une technologie nouvelle et qui ont un besoin de financement souvent assuré par des levées de fonds. Ainsi ,les bilans de 2 445 start-up ont été scrutés. L’étude révèle que le chiffre d’affaires de ces start-up a progressé de 25 % en moyenne en 2022 et qu’il s’élève à 21,7 Md€. Le taux de progression de ce chiffre d’affaires étant plus de deux fois supérieur à celui des TPE et PME classiques.
La dette bancaire progresse
Les levées de fonds atteignent des montants records (13,5 Md€ pour l’ensemble de l’écosystème). Parallèlement, la dette bancaire progresse de 26 % (à 5,4 Md€), comme source de financement additionnelle de plus en plus utilisée. 83 % des start-up ont recours à l’endettement, avec une valeur médiane de 703 k€. Malgré la forte croissance d’activité et d’emploi, la trésorerie des start-up étudiées reste préservée (en cumul, elle s’élève à 10,8 Md€ fin 2022, contre 11,2 Md€ en début d’année). 37 % affichent un résultat d’exploitation positif, dont le cumul s’élève à 0,9 Md€, contre 63 % en résultat d’exploitation négatif avec près de 4,6 Md€ de pertes cumulées.
Pour consulter l’étude, rendez-vous sur
le site de la Banque de France
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Dans le cadre du plan Marseille en Grand, le Président de la République a lancé deux initiatives pour les jeunes, âgés de 18 à 30 ans, de Marseille, Plan-de-Cuques, Allauch et Septèmes-les-Vallons, qui souhaitent entreprendre.
Pour avancer vers l’entrepreneuriat, les jeunes Marseillais peuvent compter sur deux dispositifs : les Carrefours de l’Entrepreneuriat et Capital jeunes créateurs. L’objectif de ces dispositifs : suivre ces jeunes à la fois individuellement et collectivement avec des experts compétents de l’émergence du projet au lancement de l’entreprise, tout en leur faisant bénéficier d’un réseau. Les bureaux des Carrefours de l’entrepreneuriat sont ainsi des lieux ouverts aux jeunes de moins de 30 ans qui souhaitent entreprendre à Marseille, quel que soit le niveau d’avancement de leur projet (de la simple envie au projet abouti), et qui vont les orienter pour développer leur entreprise.
3 000 euros pour booster le lancement
Avec le dispositif Capital jeunes créateurs, les porteurs de projets et futurs entrepreneurs, qui ont jusqu’au 15 novembre 2023 pour s’inscrire, pourront solliciter, sous conditions, une prime de 3 000 euros pour booster le lancement de leur activité. Ce montant devrait leur permettre de faire levier pour demander d’autres financements auprès d’une banque ou d’un organisme de financement (Réseau Initiative, Adie, France Active, Créa-Sol, etc.).
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site dédié
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Entrepreneur First accompagne les porteurs de projet pour créer leur start-up. Elle propose deux programmes, l’un pour ceux qui ont un peu d’expérience professionnelle, et l’autre pour ceux qui n’en ont pas du tout, en misant sur le talent.
La philosophie d’Entrepreneur First ? Investir dans des individus exceptionnels pour créer des start-up à partir de zéro. Contrairement aux modèles d’investissement ou d’incubation traditionnels, elle mise sur l’investissement dans le talent à travers deux programmes. Le premier, lancé tous les 6 mois, s’appelle Core et s’adresse aux talents qui ont entre 2 et 7 ans d’expérience professionnelle. Le deuxième, le programme Graduate, est destiné aux talents qui n’ont pas encore entamé leur carrière professionnelle.
Les persuader de se lancer dans l’entrepreneuriat
Le programme Core vise à mettre les porteurs de projets dans les meilleures conditions possibles pour trouver un cofondateur, identifier un problème à résoudre et lancer une idée de start-up. Les participants sont alors accompagnés jusqu’au premier tour de seed. Le programme Graduate vise, lui, les individus fraîchement diplômés pour les persuader de se lancer dans l’entrepreneuriat plutôt que d’accepter une offre d’emploi en CDI. C’est donc une porte d’entrée pour les rassurer et susciter davantage de vocations. L’ouverture des candidatures pour la session estivale, qui débutera en avril, a démarré le 16 octobre 2023.
Pour en savoir plus :
www.joinef.com
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VistaPrint, spécialisée dans l’accompagnement marketing-impression des TPE-PME, dévoile les résultats d’une étude menée avec l’institut OnePoll auprès de 1 000 jeunes, âgés de 18 à 35 ans, déjà chefs d’entreprise ou en passe de le devenir.
Alors que les derniers chiffres de l’Insee révèlent toujours une forte envie d’entreprendre en France, VistaPrint s’est interrogé sur le profil des jeunes aspirants ou de ceux ayant déjà sauté le pas. Qui sont-ils ? Quelle est leur vision de l’entrepreneuriat en France ? Quelles difficultés ont-ils rencontrées ?
Les sondés ont été 82 % à se lancer pendant ou juste après leurs études. La majorité (81 %) des entreprises ansi créées sont rentables et l’ont été, pour 91 % d’entre elles, en moins de 2 ans. 20 % des jeunes entrepreneurs interrogés travaillent seuls, 31 % ont 2 à 5 employés et 18 % entre 5 et 10 employés.
L’entreprise de demain sera celle du progrès social
Les jeunes chefs d’entreprise interrogés sont 43 % à avoir monté leur entreprise avec un parent ou un partenaire de vie et 32 % à l’avoir fait entre amis. Pour se lancer, ils évoquent, en premier lieu, vouloir « être mon propre patron » (45 %), « faire quelque chose que j’aime » (38 %), « augmenter mes revenus » (37 %). Ils définissent les entrepreneurs comme des personnes devant être passionnées, sachant prendre des risques et être créatives (respectivement 55 %, 47 %, 43 %). Pour 44 % d’entre eux, les jeunes entrepreneurs aujourd’hui sont très différents des anciens patrons, notamment en termes de hiérarchie (management plus horizontal). 35 % déclarent également que l’entreprise de demain sera celle du progrès social.
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La troisième édition des 24h pour créer, proposée par Bpifrance, se tiendra cette année dans 5 villes en simultané : Arras, Maisons-Alfort, Metz, Saint-Étienne et Poitiers, les vendredi 17 et samedi 18 novembre 2023.
Les 24h pour créer constituent un rendez-vous incontournable pour les étudiants qui veulent devenir entrepreneur. En rencontrant une équipe pluridisciplinaire pendant 2 jours, ces derniers ont la possibilité d’élaborer et de présenter un projet de création d’entreprise à impact, viable et inventif devant un jury de professionnels. Concrètement, accompagnés par des coachs experts, ils auront accès à une formation-action de 24h, composée d’ateliers sur des thématiques variées (RSE, étude de marché, business model, prévisions financières, business plan, statuts juridiques, pitch, etc.).
Les meilleurs projets récompensés
Ils pourront y trouver des outils et des contenus approfondis pour se mettre dans la posture de l’entrepreneur et bénéficier de conseils de chefs d’entreprise et d’un jury d’excellence composé de professionnels. À l’issue de ces 2 jours, les meilleurs projets seront récompensés. Attention : seuls 50 jeunes par région auront l’opportunité de participer. Les candidatures se font en ligne jusqu’au jeudi 12 octobre 2023.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/entrepreneur/actualites/24h-creer-arrivent-5-villes
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Organisé par l’incubateur Young Entrepreneur Center (YEC) de la Technopole de l’Aube en Champagne, Game of Brain, le rendez-vous des étudiants et des porteurs de projets innovants, se tiendra cette année les 24 et 25 novembre 2023.
Organisé depuis 2009, le Game of Brain a pour objet de valoriser les porteurs de projets innovants et de les aider à faire décoller leurs idées. 70 pépites prometteuses ont déjà été boostées grâce à lui depuis sa création. Mais si, jusqu’à présent, il ne concernait que les étudiants de la région Grand Est, cette année, l’appel à projets s’adresse à tous les étudiants de France bénéficiant du statut National Etudiant-Entrepreneur (SNEE) accordé après mai 2022.
12 heures pour passer en mode start-up
Les douze candidats retenus passeront une journée intensive de 12 heures pour développer leur projet, accompagnés par un groupe de travail d’étudiants troyens multidisciplinaires. Des experts animeront des ateliers de travail, encadreront les réflexions et aideront à débloquer les points difficiles. Les candidats pitcheront ensuite face à un jury d’experts qui choisira les trois gagnants de cette nouvelle édition, lesquels se partageront la somme de 6 000 €.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 octobre 2023.
Pour en savoir plus :
www.pepite-france.fr/game-of-brain-2023
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Tudigo, plate-forme d’investissement participatif, publie sa première étude consacrée aux inégalités des entrepreneurs français face à l’accès aux levées de fonds. Cette étude démontre notamment des disparités de genre et un déséquilibre géographique.
L’étude de Tudigo porte sur 229 levées de fonds en Série A réalisées entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2023. Premier enseignement à en tirer : il existe une forte inégalité de genre. En effet, 76,85 % des équipes fondatrices sont exclusivement masculines alors que seulement 3,93 % sont totalement féminines. Et le montant moyen levé par les équipes féminines est 3 fois moins important que celui levé par les équipes masculines. Autre tendance, près de 2 start-up sur 3 (63,32 %) ayant levé des fonds comptent, au sein de l’équipe fondatrice, au moins une personne issue d’une grande école française (HEC, Centrale, Polytechnique, ESCP, ESSEC…). Ces équipes arrivent, là aussi, à lever des fonds au montant presque 3 fois plus important que les équipes dont aucun membre n’a fréquenté une grande école (19,88 M€ contre 12,85 M€).
La région parisienne recueille le plus de fonds
D’un point de vue géographique, 62,45 % des levées de fonds ont été réalisées par des entreprises immatriculées en région parisienne (alors qu’elles sont 55 % en France à avoir leur siège en Île-de-France), devant celles de la région Auvergne-Rhône-Alpes (7,88 %), d’Occitanie (5,67 %) et de Nouvelle-Aquitaine (4,81 %).
Pour consulter l’étude :
https://investissement.tudigo.co/start-ups/fran%C3%A7aises/les/in%C3%A9galit%C3%A9s/face/%C3%A0/la/aux/lev%C3%A9es/de/fonds
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Le montant de l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), qui correspond à un pourcentage du reliquat des droits à l’assurance chômage des porteurs de projet, a été augmenté le 1 juillet dernier.
L’ARCE consiste en un versement, sous forme de capital, d’une partie des droits à l’assurance chômage du futur créateur ou repreneur pour le financement de son projet de création ou de reprise d’entreprise. Un décret vient d’augmenter son montant. Jusqu’alors égal à 45 % du reliquat des droits à l’assurance chômage, il est passé à 60 % depuis le 1er juillet 2023. Cette modification fait suite à la réforme de l’assurance chômage, due à la situation favorable du marché du travail, qui a réduit la durée d’indemnisation de 25 % depuis le 1er février 2023.
Créer après la fin de son contrat de travail
Pour bénéficier du nouveau taux de l’ARCE, le contrat de travail de l’intéressé doit avoir pris fin à compter de cette date. Pour rappel, ce dernier doit également remplir 3 conditions :– avoir créé ou repris une entreprise en France après la fin de son contrat de travail ;– bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ;– bénéficier de l’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE) correspondant à une exonération partielle ou totale des charges sociales pendant un an.
Décret n° 2023-33 du 26 janvier 2023, JO du 27
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Le « Generative AI Startup Program » de Microsoft propose à 12 start-up françaises de bénéficier de 10 semaines d’accompagnement pour monter leur solution d’IA générative au sein du campus de Station F à Paris.
Les métiers du marketing, du juridique ou des ressources humaines sont tous impactés par les nouveaux usages de l’intelligence artificielle (IA) qui révolutionne les façons de travailler. Pour accompagner l’entreprise numérique de demain, Microsoft propose son Generative AI Startup Program dédié aux jeunes pousses pouvant apporter des innovations en mesure d’accompagner les transformations des métiers avec l’IA. Ce programme se présente comme un laboratoire de co-innovation, associant le meilleur des technologies et des compétences de Microsoft.
10 semaines pour monter son offre
Les start-up qui intègreront ce programme entièrement gratuit bénéficieront d’un soutien technique et business de Microsoft pour monter une offre utilisant les capacités d’Azure OpenAI ou autres briques technologiques IA de Microsoft. Elles occuperont des bureaux sur le campus de Station F pendant une durée de 10 semaines et auront accès aux derniers modèles d’OpenAI (GPT 3.5, GPT 4), aux supports sur la stratégie de go-to-market et à des connexions avec les cdivts Microsoft.
Pour en savoir plus :
https://experiences.microsoft.fr/microsoft-generative-ai-startup-program/#tab2
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