La 4 édition de l’Indice Entrepreneurial Français (IEF) révèle que 32 % des Français participent à la chaîne entrepreneuriale, avec un engagement en hausse de la part des femmes, des jeunes et dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
L’Indice Entrepreneurial Français (IEF) découle d’une enquête nationale d’envergure sur l’appétence à entreprendre en France. Il mesure l’engagement entrepreneurial et la culture d’entreprise des Français à partir de 5 500 réponses représentatives de la population. Malgré le contexte difficile, selon le dernier IEF, un tiers des personnes de 18 ans et plus, résidant en France, seraient engagées dans une dynamique entrepreneuriale en 2023, soit parce qu’elles ont l’intention de créer leur entreprise, soit parce qu’elles portent un projet, soit encore parce qu’elles sont déjà chefs d’entreprise ou anciens chefs d’entreprise. Un chiffre en hausse de 2 points par rapport à 2021.
Une image positive de l’entrepreneur
Cette hausse est particulièrement visible chez les femmes, les jeunes et dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Autres enseignements du dernier indice : 1 Français sur 4 considère l’entrepreneuriat comme un choix de carrière idéal et 9 sur 10 ont une image positive de l’entrepreneur. Pour 81 %, il donne, en effet, l’image d’un épanouissement personnel et, pour 74 %, une reconnaissance sociale, et ce malgré un sentiment de forte pression (pour 79 %, être entrepreneur pèse sur la santé mentale ou physique).
À noter : 1 sondé sur 7 serait même un serial entrepreneur.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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Avec l’offre « Mes premiers mois » de l’Urssaf, les créateurs d’entreprise peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé et gratuit pour réussir le lancement et favoriser un bon développement de leur entreprise.
Les créateurs d’entreprise qui se lancent ont souvent des questions sur leurs démarches, sur leurs cotisations ou encore sur leur couverture sociale. À ce titre, l’Urssaf leur propose un accompagnement tout au long des étapes clés du démarrage de leur entreprise. Dénommée « Mes premiers mois », l’offre s’adresse aux créateurs d’entreprise de moins de 12 mois. Elle se compose d’un parcours de 9 mois pour les auto-entrepreneurs et de 15 mois pour les travailleurs indépendants (artisans, commerçants et professionnels libéraux).
Un interlocuteur Urssaf privilégié
Dans le cadre de cet accompagnement, les créateurs ont accès à un interlocuteur Urssaf privilégié pour une prise en charge rapide de leurs demandes et questions, et pour les appuyer dans leurs démarches en ligne, notamment leurs déclarations. Ils reçoivent une newsletter mensuelle personnalisée pour leur rappeler les grandes échéances, notamment déclaratives, et les informer sur les aides et prestations auxquelles ils peuvent prétendre.
Ils bénéficient aussi d’un suivi préventif de leur compte en cas d’anomalie détectée sur les déclarations et paiements, d’ateliers collectifs et de webinaires, et d’un espace web dédié pour accéder à des conseils ou informations complémentaires.
Pour en savoir plus :
www.urssaf.fr
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Selon une étude de l’Office européen des brevets (OEB) et de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), les start-up françaises détiennent le record d’Europe de dépôts de brevets et de marques. Un atout pour obtenir des financements.
Selon cette étude, 42 % des start-up françaises ont déjà déposé un dossier de propriété intellectuelle (contre 29 % en moyenne européenne) pour protéger des produits, des services ou un savoir-faire. Une place ex-aequo avec les start-up finlandaises, l’Allemagne arrivant en deuxième position (40 %). Globalement, les biotechnologies concentrent la plus grande proportion de titulaires de dépôts de propriété intellectuelle (75 %), devant l’agriculture (61 %) et la santé (59 %). Le secteur de l’IA se trouve à la cinquième place (55 %).
10 fois plus de chances d’obtenir un financement
Or, toujours selon l’étude, les start-up qui possèdent des brevets et des marques ont jusqu’à 10,2 fois plus de chances d’obtenir un financement, en particulier dans les industries de haute technologie dont les besoins en capitaux sont plus élevés. 96 % des start-up françaises en phase finale de financement détiennent d’ailleurs des brevets européens. À ce sujet, l’OEB vient de mettre en place le Deep Tech Finder, un moteur de recherche gratuit qui permet d’identifier les start-up européennes qui déposent des demandes de brevet auprès de l’organisation.
Pour télécharger l’étude :
https://link.epo.org/web/publications/studies/en-patents-trade-marks-and-startup-finance-study.pdf
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Dans le cadre de l’appli mobile « Mon kit entrepreneur », le réseau Initiative France propose depuis peu une chaîne de podcasts. Composée de témoignages d’entrepreneurs et de conseils d’experts, ces podcasts permettent d’en savoir plus sur la création d’entreprise.
Lancée en début d’année par le réseau Initiative France, l’application « Mon kit entrepreneur » permet de construire son projet d’entreprise à l’aide de conseils d’experts, de défis à réaliser et de témoignages. Depuis peu, vient de s’y ajouter une chaîne de podcasts totalement consacrée à la création-reprise d’entreprises. Le premier épisode s’intéresse au thème « Devenir entrepreneur ou entrepreneuse, ça s’apprend ? ». Il aborde ainsi, à travers des témoignages et des conseils d’experts, les compétences requises pour devenir entrepreneur : Comment s’y prendre ? Comment démarrer ? Avec qui ? Quels sont les bons réflexes au moment de structurer son projet ?…
C’est quoi une bonne idée d’entreprise ?
Pour les prochains épisodes sont déjà programmées les thématiques suivantes : C’est quoi une bonne idée d’entreprise ? Entreprendre, un truc de riche ? Halte à la phobie administrative ! Se faire accompagner, une perte de temps ? Surmonter les premières épreuves sans se décourager. Changer le monde par l’entrepreneuriat. Mon projet, plus j’en parle, mieux c’est !Un nouvel épisode de podcast sera publié toutes les deux semaines le jeudi matin.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr
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Début 2024, Nanterre va accueillir FIND Climate, un lieu de 10 000 m² dédié aux start-up du secteur de la greentech pour accélérer leur passage à l’échelle industrielle et le déploiement de leurs innovations.
Parce que les innovations permettant d’atteindre les objectifs 2030 de décarbonation existent déjà mais qu’elles peinent à se déployer massivement, le futur FIND Climate propose d’accélérer le passage à l’échelle des greentech industrielles et de fédérer un écosystème de start-up, corporates et experts. 10 start-up greentech pourront ainsi profiter d’ateliers industriels modulables de 50 à 270 m² à côté de bureaux classiques, d’un fablab pour faciliter le prototypage, ainsi que d’une micro-usine gérée par un partenaire, le Paris Saclay Hardware Accelerator.
Se sourcer en priorité en France
Ces 10 000 m² ne sont qu’un début. L’immeuble comptera 55 000 m² en tout et proposera aussi de nombreux espaces de vie avec un café, un restaurant interentreprises, une salle de sport, et peut-être même des logements. Objectif : mettre des start-up et des corporates sous le même toit pour favoriser des cdivts early adopters qui partageront le risque sur des produits en cours de mise au point sur des cycles longs. Ce projet devrait également amener les membres de cet écosystème à se sourcer en priorité en France, pour une question de souveraineté, mais aussi d’impact environnemental.
L’appel à candidatures pour rejoindre la première promotion de FIND Climate est encore ouvert.
Pour en savoir plus :
www.find-climate.com
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L’Observatoire de la Création d’Entreprise a dévoilé sa dernière étude portant sur la création d’entreprise ces 10 dernières années. Elle révèle un dynamisme, notamment dans les petites villes et les zones rurales françaises.
Sur les 10 dernières années, la France compte 8,2 millions de nouvelles entreprises enregistrées, avec plus d’un million de créations rien qu’en 2021 et en 2022, un nombre presque deux fois plus élevé qu’en 2012 et 2013. Pour l’Observatoire de la Création d’Entreprise, trois raisons expliquent ce dynamisme : l’alimentation constante des énergies entrepreneuriales en provenance de tous les territoires, y compris les plus fragiles, la résidivce, même face à l’imprévu, d’une crise sanitaire et une grande plasticité pour tirer le meilleur parti des transformations sociétales à l’œuvre.
Un effet dynamisant de la crise du Covid-19
Si l’Île-de-France reste la région moteur de la création d’entreprise en France (+8,2 % en moyenne de 2012 à 2022), notamment grâce à l’attractivité de la métropole de Paris, la crise du Covid-19 semble avoir redynamisé la création d’entreprise dans les zones rurales et les petites villes. À partir de 2020, le nombre de créations y a augmenté respectivement de +11 % et +10 % par an en moyenne de 2020 à 2022 (contre +4 % de 2012 à 2020 dans ces deux zones). À noter que de 2012 à 2022, les zones de revitalisation rurale (ZRR) ont connu une augmentation de 12 % du nombre d’entreprises créées sur leur territoire, soit près d’un million d’entreprises en 10 ans.
Pour consulter l’étude :
https://bpifrance-creation.fr/
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Pour accélérer le développement de l’écosystème français quantique, une première « Maison du Quantique » a été inaugurée à Station F à Paris. Exclusivement dédiée à l’informatique quantique, elle devrait réunir une dizaine de start-up clés du secteur.
La Maison du Quantique se veut comme un espace commun entre start-up et industriels, et devrait permettre de favoriser et renforcer les synergies entre les différents acteurs de l’écosystème pour mutualiser les ressources et fédérer les équipes de recherche. Lancée par le Lab Quantique, avec l’appui du fonds d’investissement Quantonation et l’association Teratec, elle favorisera l’interdisciplinarité nécessaire à l’émergence d’un calcul quantique utile.
Des partenariats avec les grands groupes industriels
La Maison du Quantique est également soutenue par HQI (France Hybrid Quantum Initiative), un programme national doté d’un budget global de 72,3 M€ dans le cadre du plan France 2030, pour promouvoir la diffusion des usages. Elle devrait ainsi proposer 45 postes de travail dédiés aux équipes de recherche des start-up et aux étudiants en thèse des groupes industriels partenaires. Parmi ces derniers, on compte, par exemple, Boston Consulting Group, EDF, Eviden (Atos), Janssen, OVHcloud ou encore Thales. D’autres Maisons du Quantique devraient suivre.
Pour en savoir plus :
www.francequantum.fr/
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L’Union des entreprises de proximité (U2P) vient d’ouvrir une plate-forme d’information pour aider les personnes souhaitant exercer une activité artisanale, commerciale ou artisanale à se lancer.
Le site Créer-reprendre s’adresse aux personnes qui souhaitent exercer une activité indépendante, qu’elle soit artisanale, commerciale ou libérale. Les porteurs de projet pourront y trouver gratuitement deux outils d’estimation : un simulateur « Votre futur marché » qui, une fois renseignés le métier souhaité (parmi une liste de 96 proposés par l’U2P) et la commune d’implantation de l’activité, permet d’obtenir des informations sur le niveau de concurrence, ainsi que des indicateurs socio-démographiques, qui peuvent être envoyés sous forme de rapport par mail.
Calculer le futur revenu net annuel ou mensuel
Le second outil de simulation estime « Votre future rémunération ». Après avoir mentionné le chiffre d’affaires (CA) annuel hors taxes espéré et le taux de charges (matières premières, salaires, frais professionnels, etc.) anticipé, il calcule le revenu net annuel ou mensuel avant impôt sur le revenu en fonction du statut ou du régime choisi (assimilé salarié, micro-entrepreneur pour une activité de vente de marchandises, etc.). L’U2P propose également de prodiguer gracieusement des conseils personnalisés pour permettre au futur entrepreneur de finaliser son projet.
Pour consulter le site :
www.creer-reprendre.u2p-france.fr/
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Le dernier rapport annuel de la Banque de France livre une synthèse détaillée de l’état financier des start-up françaises en 2022. Une année qui présente un nouveau record de levées de fonds et des chiffres d’affaires en hausse.
La Banque de France s’est penchée sur la situation financière des start-up, les entreprises qu’elle identifie comme ayant un fort potentiel de croissance, qui utilisent ou qui ont créé une technologie nouvelle et qui ont un besoin de financement souvent assuré par des levées de fonds. Ainsi ,les bilans de 2 445 start-up ont été scrutés. L’étude révèle que le chiffre d’affaires de ces start-up a progressé de 25 % en moyenne en 2022 et qu’il s’élève à 21,7 Md€. Le taux de progression de ce chiffre d’affaires étant plus de deux fois supérieur à celui des TPE et PME classiques.
La dette bancaire progresse
Les levées de fonds atteignent des montants records (13,5 Md€ pour l’ensemble de l’écosystème). Parallèlement, la dette bancaire progresse de 26 % (à 5,4 Md€), comme source de financement additionnelle de plus en plus utilisée. 83 % des start-up ont recours à l’endettement, avec une valeur médiane de 703 k€. Malgré la forte croissance d’activité et d’emploi, la trésorerie des start-up étudiées reste préservée (en cumul, elle s’élève à 10,8 Md€ fin 2022, contre 11,2 Md€ en début d’année). 37 % affichent un résultat d’exploitation positif, dont le cumul s’élève à 0,9 Md€, contre 63 % en résultat d’exploitation négatif avec près de 4,6 Md€ de pertes cumulées.
Pour consulter l’étude, rendez-vous sur
le site de la Banque de France
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Dans le cadre du plan Marseille en Grand, le Président de la République a lancé deux initiatives pour les jeunes, âgés de 18 à 30 ans, de Marseille, Plan-de-Cuques, Allauch et Septèmes-les-Vallons, qui souhaitent entreprendre.
Pour avancer vers l’entrepreneuriat, les jeunes Marseillais peuvent compter sur deux dispositifs : les Carrefours de l’Entrepreneuriat et Capital jeunes créateurs. L’objectif de ces dispositifs : suivre ces jeunes à la fois individuellement et collectivement avec des experts compétents de l’émergence du projet au lancement de l’entreprise, tout en leur faisant bénéficier d’un réseau. Les bureaux des Carrefours de l’entrepreneuriat sont ainsi des lieux ouverts aux jeunes de moins de 30 ans qui souhaitent entreprendre à Marseille, quel que soit le niveau d’avancement de leur projet (de la simple envie au projet abouti), et qui vont les orienter pour développer leur entreprise.
3 000 euros pour booster le lancement
Avec le dispositif Capital jeunes créateurs, les porteurs de projets et futurs entrepreneurs, qui ont jusqu’au 15 novembre 2023 pour s’inscrire, pourront solliciter, sous conditions, une prime de 3 000 euros pour booster le lancement de leur activité. Ce montant devrait leur permettre de faire levier pour demander d’autres financements auprès d’une banque ou d’un organisme de financement (Réseau Initiative, Adie, France Active, Créa-Sol, etc.).
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site dédié
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