Les cadres préfèrent les start-up

Le dernier rapport international du cabinet Robert Walters révèle que de plus en plus de cadres sont attirés par une expérience de travail au sein d’une start-up plutôt que par la stabilité d’un emploi dans une entreprise établie.

Référence mondiale du recrutement spécialisé, le Groupe Robert Walters a réalisé, au cours de l’année 2021, une enquête auprès de managers, senior managers et professionnels du recrutement du monde entier. Elle révèle que si 2 cadres sur 3 envisagent de changer d’emploi d’ici les 2 prochaines années, ils préfèrent se tourner vers les start-up plutôt que vers les entreprises déjà établies. Les raisons en sont variées : la recherche d’un travail qui ait du sens (34 %), une culture d’entreprise leur permettant de s’épanouir (42 %), et la possibilité d’innover (47 %), d’être autonome (28 %) et de disposer d’un management ouvert et efficace (30 %).

Développer d’autres compétences

Les cadres apprécient, en effet, l’environnement polyvalent des start-up qui autorise les collaborateurs à développer d’autres compétences que celles de leur poste initial et leur offre une plus grande liberté. Pour le Groupe Robert Walters, les entreprises classiques auraient tout à gagner à s’inspirer des codes des start-up et à améliorer certains axes stratégiques pour attirer les cadres, notamment travailler sur le développement de carrière et la formation au sein de leur établissement, l’innovation ou encore la culture d’entreprise. De quoi attirer les talents en quête de challenge et de nouveauté.

Pour consulter l’étude :

www.robertwalters.fr/

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Go Entrepreneurs : 2 jours pour booster son projet

Le salon Go Entrepreneurs (ex Salon des Entrepreneurs) tiendra sa 29 édition les 6 et 7 avril prochains à Paris La Défense Arena. Avec toujours le même objectif : accompagner les entrepreneurs vers la réussite de leur projet.

C’est le plus grand rendez-vous dédié à la création et au développement des entreprises en France. Alors qu’en 2021 s’était tenue une édition 100 % digitale, Go Entrepreneurs veut frapper fort cette année en plaçant l’entrepreneur au centre d’une expérience nouvelle. Une « main stage » animée en continu, des ateliers inédits, un outil de matchmaking entre participants, des « Business Meetings » avec des partenaires du salon, du « Networking », un espace de coworking ou encore des consultations individuelles thématiques sur-mesure… le salon veut proposer de nouveaux formats de rencontres et d’animations aux porteurs de projet pour les accompagner et faire aboutir leur idée en 48 heures !

De l’idée à la création d’entreprise

Sur place, ils apprendront tout sur comment bénéficier d’aides exceptionnelles, faire le point sur les différents statuts, digitaliser leur activité, booster leurs ventes sur internet, détecter les bonnes affaires de reprise d’entreprises, se lancer dans l’artisanat et révolutionner un métier, trouver un financement adapté à leur profil, identifier les filières d’excellence et s’implanter dans un territoire, accélérer leur start-up dans la région… avec toujours la présence de chefs d’entreprise, personnalités et experts de l’écosystème économique venus livrer leurs expériences et leurs conseils à ceux qui ont choisi de se lancer dans l’aventure.

Pour en savoir plus :

www.go-entrepreneurs.com/fr/paris

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Rapprocher les start-up et les grands groupes avec la French Tech Corporate Community

Initié par la mission numérique des grands groupes, le rapprochement entre start-up et grands groupes est officialisé par la création de la French Tech Corporate Community. Celle-ci devrait permettre des collaborations plus étroites entre eux.

Lancée en mars 2020 par le gouvernement, la mission numérique des grands groupes rassemble aujourd’hui quelque 90 entreprises qui travaillent depuis 2 ans sur 7 chantiers déterminants pour la compétitivité de l’économie française, dont la simplification et le renforcement de la collaboration entre start-up et grands groupes. La mission est, en effet, convaincue que c’est en améliorant la coopération entre grands groupes et start-up que l’économie française réussira sa transformation numérique et pourra peser sur la scène internationale.

Favoriser les prises de commandes des grandes entreprises auprès de start-up

Et pour montrer cette volonté de travailler ensemble, la mission adopte un nouveau nom : la « French Tech Corporate Community ». Ce nom symbolise un nouveau départ pour des collaborations encore plus étroites entre les start-up et les grands groupes. Il est ainsi prévu, par exemple, qu’une plate-forme de coopération soit mise en place pour favoriser les prises de commandes des grandes entreprises auprès de start-up. Ou encore qu’un contrat universel soit créé pour permettre aux start-up et aux grandes sociétés de passer plus rapidement un accord commercial, ce qui pourrait entraîner un abaissement des délais de contractualisation de 6 à 1 mois.

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Appel à projets « Entr&Prends ton avenir »

La Fondation Entreprendre et ses partenaires lancent un appel à projet pour développer l’accompagnement des jeunes des territoires fragilisés dans une démarche d’entrepreneuriat. Ils souhaitent ainsi favoriser leur projection et leur mobilité professionnelle.

Pour la Fondation Entreprendre, les jeunes issus de territoires fragilisés (territoires ruraux, périurbains, quartiers prioritaires) ont moins de facilité pour construire leur parcours de vie : moins d’appuis institutionnels, moins d’opportunités d’entreprendre, manque d’opportunités relationnelles… Pour réparer cette inégalité et les inciter à prendre en main leur projet professionnel, la Fondation Entreprendre et plusieurs partenaires (le Fonds de Dotation de l’Institut Fontaine et la Fondation Groupe Primonial) lancent un appel à projet pour soutenir des associations qui s’impliqueront dans cette dynamique collective sociale.

Une enveloppe d’un million d’euros

Ce programme baptisé « Entr&Prends ton avenir » disposera d’une enveloppe de 1 M€ à répartir entre 3 à 5 projets et destinée à favoriser leur développement pendant 3 ans. L’appel à projet est lancé jusqu’au 9 mai 2022 à 16h, date limite de dépôt des candidatures. Il s’adresse aux porteurs qui ont un projet à fort ancrage territorial, connecté aux besoins spécifiques des jeunes, en articulation avec les acteurs du territoire mobilisés pour la jeunesse. Seront retenus les projets qui visent à développer les compétences transversales des jeunes par le déploiement de parcours d’initiation à l’entrepreneuriat.

Pour accéder aux dossiers de candidature en ligne :

www.projetsfondation-entreprendre.fr

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Bpifrance mesure les premiers effets de son plan DeepTech

Bpifrance vient de dresser un état des lieux du plan DeepTech lancé en 2019. Doté de 3 milliards d’euros, ce plan vise à doper le nombre de start-up qui proposent des produits ou des services basés sur des innovations de rupture. Les résultats sont au rendez-vous.

L’objectif du plan DeepTech, établi par la loi de programmation de la recherche, était de 500 créations de start-up annuelles à l’horizon 2030. En 2021, le programme a déjà atteint la moitié de son but, puisque 250 jeunes pousses ont vu le jour l’an passé, un chiffre en progression de 26 % par rapport à 2020, année qui était déjà, malgré la crise sanitaire, un bon millésime pour ce secteur. 553 start-up de la DeepTech ont, par ailleurs, pu bénéficier en 2021 de 569 M€ au total de la part de Bpifrance.

Des créations dans les secteurs de la santé et de l’industrie

Autre enseignement : contrairement aux start-up du numérique, qui se concentrent principalement dans les grandes métropoles, celles de la DeepTech sont réparties sur l’ensemble du territoire, grâce notamment à la création de Sociétés d’accélération du transfert de technologies (Satt) implantées dans presque toutes les régions et qui favorisent le développement technologique des innovations issues de la recherche publique française.


À noter : 40 % des nouvelles start-up DeepTech évoluent dans le secteur de la santé et 20 % dans celui de l’industrie.

Quant à la communauté DeepTech, chargée d’encourager l’entraide entre les membres et favoriser leur visibilité, elle regroupe actuellement 504 start-up.

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Une aide pour les créateurs en situation de handicap

Pour accompagner les personnes en situation de handicap dans le lancement de leur activité, l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH) propose une aide spécifique.

Pendant la crise sanitaire, l’Agefiph a mis en place des mesures exceptionnelles afin de soutenir l’emploi des personnes en situation de handicap. Ces aides devaient initialement prendre fin le 28 février 2022, mais certaines ont été prolongées. C’est le cas notamment de l’aide de soutien à la création ou à la reprise d’une entreprise pour une personne en situation de handicap, qui est, en outre, réévaluée, passant de 5 000 € à 6 000 €. Elle doit servir à participer au financement du démarrage de l’activité.

Une étude approfondie du projet

Pour en bénéficier, la personne en situation de handicap doit avoir réalisé une étude approfondie de son projet avec l’aide d’un professionnel spécialiste de l’accompagnement à la création ou à la reprise d’entreprise. Et le projet doit être au moins d’un montant équivalent à 7 500 €, financé notamment par un apport personnel (fonds propres, prêt, emprunt…) de 1 500 € minimum.


À noter : cette aide est aussi accessible aux salariés démissionnaires, ou encore à ceux en CDD ou à temps partiel, ayant un projet de création d’emploi principal et pérenne.

Elle est cumulable avec d’autres dispositifs d’aides, mais n’est pas renouvelable.


www.agefiph.fr

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Décrypter les programmes européens de financement des innovations

Pour avoir une vision claire des programmes européens de financement de la R&D et de l’innovation, la banque publique d’investissement Bpifrance propose un webinaire gratuit sur ce sujet le jeudi 24 mars, de 16h à 17h.

Bpifrance dispose d’une plate-forme gratuite de formations pour les entrepreneurs. Parmi les sujets qui vont être abordés prochainement, il sera question du financement des innovations pour notamment décrypter les programmes européens existants et en faire des opportunités. En effet, les programmes européens sont nombreux : Horizon Europe, Innovation Fund, Eureka, Eurostars, Clean Aviation, Key Digital Technologies, EuroHPC, Xecs, European Innovation Council… et il n’est pas toujours facile de repérer l’accompagnement qu’ils apportent.

L’intérêt pour l’entreprise d’entrer dans ces programmes

Pour aider les start-up intéressées, Bpifrance propose un webinaire d’une heure qui abordera des questions du type : comment identifier les programmes qui facilitent la commercialisation à travers l’Europe ? Quels sont ceux qui permettent de partager un investissement R&D ? Comment s’appuyer sur les meilleures expertises universitaires en Europe ?… Différents experts donneront une vision d’ensemble des programmes et les clés pour analyser l’intérêt pour l’entreprise d’entrer dans ces programmes. Le webinaire n’abordera pas, en revanche, les PIEEC/IPCEI, le fonds européen de défense, InvestEU, les fonds régionaux, les programmes Life et Digital Europe. Il est accessible gratuitement sur simple inscription, puis en replay.

Pour s’inscrire :

https://www.bpifrance-universite.fr/

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Femmes entrepreneures, quelles aides pour vous accompagner ?

Pour les femmes qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, le site de Bercy leur propose un récapitulatif des dispositifs spécifiques qui peuvent les aider dans la création de leur entreprise.

Selon la dernière édition des « Chiffres-clés 2021 : vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes », publiée par le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, la parité est encore loin d’être atteinte en termes de création d’entreprise. Ainsi, les femmes représentaient 39 % des créateurs d’entreprise individuelle en 2020 et seulement 5 % des start-up fondées depuis 2008 en France (en équipe exclusivement féminine). Pour tenter de niveler ces différences, des dispositifs spécifiques ont été mis en place afin d’aider les femmes à se lancer comme indépendantes.

Aides financières et dispositifs d’accompagnement

À l’occasion de la journée des droits de la femme, le site du ministère de l’Économie a souhaité rappeler l’existence de ces dispositifs spécifiques qui se déclinent en aides financières dédiées (garantie ÉGALITÉ femmes, prêt d’honneur Initiative France, programme Wom’energy…), mais aussi en dispositifs d’accompagnement régionaux (Plans d’action régionaux pour l’entrepreneuriat des femmes, Willa…). Il fait le point également sur les événements consacrés à l’entrepreneuriat féminin (journée de la femme digitale, journée des femmes entrepreneuses…).

Pour consulter la fiche :

www.economie.gouv.fr

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Démarrage de l’incubation du French Tech Tremplin

Le gouvernement vient de lancer la phase incubation de la deuxième édition du programme French Tech Tremplin qui promeut l’égalité des chances dans l’écosystème tech français. 266 start-up vont ainsi intégrer un incubateur partenaire.

Lancé en 2017, le dispositif French Tech Tremplin accompagne des entrepreneurs issus de milieux sous-représentés dans l’écosystème tech, qui sont sélectionnés sur des critères socio-économiques et géographiques. Une fois choisis, ces entrepreneurs intègrent le programme, d’abord par une phase « prépa » de 2 mois pendant laquelle ils apprennent à mieux cerner la création de projet. Puis, dans un second temps, ils sont incubés pour accélérer le développement de leur projet dans des structures partenaires et reçoivent une aide financière de 30 000 € versée par Bpifrance.

10 millions d’euros supplémentaires

Pour cette seconde édition, le programme French Tech Tremplin connaît une forte augmentation : la phase « prépa » a plus que doublé son nombre de participants (328 personnes contre 145 en 2021), de même que la phase d’incubation, qui passe de 200 personnes à 266 cette année. À noter également que 77 % des projets accompagnés sont basés hors du Grand Paris.

À noter que le gouvernement a annoncé consacrer 10 M€ supplémentaires pour accélérer le déploiement du programme French Tech Tremplin partout dans les territoires. C’est d’ailleurs le programme le mieux financé de la French Tech avec ses 25 M€ de budget.

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Comment booster l’entrepreneuriat ?

Pour développer l’entrepreneuriat et dynamiser l’activité économique, un sondage OpinionWay pour Croissance Plus révèle que les Français plébiscitent la simplification des contraintes administratives et une baisse de la fiscalité.

Plus de 1 000 personnes représentatives de la population française ont été sondées en ce début d’année au sujet de leurs attentes en matière d’économie. Il en ressort assez classiquement que pour 85 % des sondés, la baisse de la fiscalité sur les entreprises est nécessaire pour stimuler l’entrepreneuriat. Mais aussi, et c’est nouveau, pour près de 70 % d’entre eux, il faut également une simplification des contraintes administratives. Autre information intéressante, concernant la baisse du chômage, les Français font davantage confiance aux entrepreneurs (72 %) qu’aux pouvoirs publics (49 %) ou aux responsables politiques (30 %) pour y parvenir.

Changement du regard sur l’entrepreneuriat

Toujours selon ce sondage, 59 % des parents encourageraient leurs enfants à devenir entrepreneurs. Selon OpinionWay, ce chiffre, comme celui de la baisse du chômage, indique une évolution, un changement dans le regard porté sur l’entrepreneuriat. L’entreprise devient attractive, alors qu’il y a 20 ans, la fonction publique était plus attirante. La baisse des impôts et la simplification administrative pourraient être des thèmes importants abordés dans les prochaines semaines lors des débats de la campagne présidentielle.

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