La Métropole Européenne de Lille (MEL) lance, au cœur de la Ruche de Tourcoing, un Espace Métropolitain de l’Entrepreneuriat qui ouvrira le 1 septembre 2025. Un nouveau lieu de ressources au service des entrepreneurs du territoire.
La MEL voulait un lieu fédérateur pour entreprendre, innover et mieux orienter les porteurs de projets du territoire. C’est chose faite avec l’Espace Métropolitain de l’Entrepreneuriat, ouvert dans le cadre de la Stratégie Métropolitaine de l’Entrepreneuriat (SME) adoptée en juin 2024. Dans cet espace, les porteurs de projet trouveront une porte d’entrée unique et un accès simplifié à l’ensemble des services et dispositifs d’accompagnement de la MEL.
Développer ses compétences entrepreneuriales
Destiné à toute personne motivée par la création d’entreprise, en quête d’orientation, de conseils ou de soutien à la structuration de son projet, ce lieu permettra d’informer sur les opportunités économiques et les acteurs du territoire, de sensibiliser aux savoir-faire essentiels à la création d’activité (modèles économiques, aides, numérique, etc.) via des ateliers pratiques et des témoignages, de développer ses compétences entrepreneuriales à travers des modules d’accompagnement…
En outre, les jeunes entreprises pourront être hébergées au sein de la Ruche de Tourcoing, dans des conditions propices à leur développement.
Pour en savoir plus :
https://entreprises.lillemetropole.fr/
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Pour foviser la reprise d’entreprises et lever les freins qui pourraient exister, le gouvernement vient de lancer une « Mission Reprise » qui va réunir tous les acteurs de la transmission-reprise et proposer des solutions concrètes.
Ce sont près de 500 000 entreprises qui seront à céder dans les 10 prochaines années. Ces entreprises représentent la vitalité des territoires et détiennent souvent un vrai savoir-faire. Malheureusement, plusieurs freins existent à la reprise d’entreprise, notamment le manque de repreneurs et les difficultés inhérentes au marché des transmissions. Pour apporter des réponses, le gouvernement s’est saisi du sujet. Il relance tout d’abord les travaux d’analyse de la publication annuelle des données sur la transmission, réalisée par la Direction générale des Entreprises (DGE) « Les transmissions d’entreprises : tendances, défis et enjeux pour l’économie française ».
Quatre groupes de travail
Pour aller plus loin, il met en place une mission dédiée à la transmission-reprise qui rassemble, sous la coordination de la DGE, les principaux acteurs nationaux de la transmission-reprise. Objectif : favoriser une culture de la transmission et du repreneuriat à travers un plan d’actions concrètes réalisé par ces spécialistes répartis en 4 groupes de travail. Un groupe se chargera de la sensibilisation, information et formation, un autre de l’appariement entre l’offre et la demande, un troisième travaillera sur les freins fiscaux, réglementaires et financiers, et le dernier sur l’animation territoriale et la coordination.
Les premiers travaux devraient être restitués fin 2025 et constituer les fondations d’une future feuille de route « Mission Reprise ».
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Pour la 4 année, l’entreprise Newrest, leader dans la restauration hors foyer, et le réseau d’accompagnement à la création d’entreprise Initiative France proposent leur concours de pitch des jeunes entrepreneurs à Toulouse le 18 novembre prochain.
Révéler le potentiel des moins de 30 ans, inspirer et mettre en lumière les nouvelles pépites entrepreneuriales, c’est ce que vise le Concours de pitch des jeunes entrepreneurs organisé par Initiative France et Newrest. À travers ce partenariat, les deux organismes veulent favoriser l’accès des jeunes à l’entrepreneuriat, notamment ceux issus de territoires fragilisés, pour faire de la création-reprise un levier d’insertion et d’émancipation économique.
Des prix allant de 3 000 à 5 000 €
Ce concours est ouvert aux entrepreneurs de moins de 30 ans accompagnés et financés par le réseau Initiative France, qui peuvent postuler jusqu’au 10 septembre en envoyant une vidéo de pitch pour espérer être sélectionnés parmi les 10 finalistes. Un webinaire « Pitcher pour convaincre », disponible sur le site d’Initiative France, propose des conseils pour réussir son intervention. Les lauréats auront 2 minutes pour convaincre le jury et tenter de remporter l’un des 5 prix remis par les partenaires : le Prix du meilleur pitch (5 000 € par Newrest), le Prix du pitch engagé (4 000 € par la Maaf), le Prix du pitch audacieux (4 000 € par Mutlog), le Prix Réseaux sociaux (3 000 € par le Crédit Agricole) et le Prix Coup de cœur de la salle (3 000 € par Initiative France).
Pour en savoir plus :
https://initiativefrance.wiin.io/fr/applications/concours-de-pitch-4
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Le Fighters Program entend révéler les talents sous-estimés et leur donner les moyens de bâtir des projets ambitieux via un accompagnement gratuit. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août 2025.
Le campus de start-up Station F à Paris propose plus de 30 programmes d’accompagnement, dont le Fighters Program qui vise plus particulièrement « ceux qui ne rentrent pas dans les cases », c’est-à-dire les personnes issues d’environnements moins privilégiés qui veulent devenir entrepreneur, sans considération de leur parcours personnel ou de leur formation. Ce programme leur apporte les ressources adaptées et les clés du monde de l’entrepreneuriat.
Challenger son projet
L’accompagnement proposé par le Fighters Program se déroule en deux temps. Une première partie est consacrée à la validation de l’idée et se déroule sur une durée d’un mois. Elle permet de créer ou de challenger son projet via une mise en réseau, des modules professionnalisants et des événements impactants. La deuxième partie s’attache à tester et affiner sa solution. Pendant 6 mois, le porteur de projet peut structurer sa start-up, tester son marché, consolider son modèle et gagner en autonomie entrepreneuriale. À la fin, l’entrepreneur peut pitcher son projet devant les acteurs qui gèrent les autres programmes de Station F et ainsi postuler à d’autres sessions sur le campus.
Pour en savoir plus :
https://stationf.co/apply?program=fighters
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La Fondation Entreprendre et l’Avise dressent le bilan du programme « Entrepreneuriat culturel d’utilité sociale et territoriale » qui accompagne les porteurs de projets culturels en milieu rural, en expérimentation pendant un an.
La culture joue un rôle fondamental dans la vitalité des territoires. Mais les porteurs de projets qui s’engagent dans cette voie font souvent face à d’importants défis : comprendre les enjeux locaux, impliquer les partenaires et les habitants, assurer un équilibre entre accessibilité financière et viabilité économique, convaincre les institutions et les financeurs de les soutenir, etc. Et peu d’entre eux trouvent un accompagnement adapté à leurs besoins. C’est pourquoi la Fondation Entreprendre et l’Avise ont lancé, en 2023, un programme baptisé « Entrepreneuriat culturel d’utilité sociale et territoriale » afin de tester et développer de nouvelles approches d’accompagnement.
Une ressource concrète pour ces initiatives
Pendant un an, ce programme a soutenu 4 expérimentations d’accompagnement de projets, puis a retranscrit les enseignements de cette expérimentation dans une publication qui vient de sortir. Cette publication constituera une ressource concrète pour favoriser le développement de ces initiatives. Parmi les enseignements tirés de ce programme, il est question notamment d’encourager le développement de coopérations territoriales via la mutualisation et la valorisation des ressources et des savoir-faire locaux, ou encore d’adapter les dispositifs d’accompagnement aux réalités des territoires ruraux et des projets avec, par exemple, une certaine souplesse face aux contraintes saisonnières.
Pour en savoir plus :
www.fondation-entreprendre.org
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Pour stimuler la création d’entreprise dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), l’Adie propose un nouveau prêt, dénommé Jump, qui permet de monter un plan de financement pouvant aller jusqu’à 30 000 €.
Alors que dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), de nombreux jeunes indiquent vouloir entreprendre, ils sont en réalité 7 fois moins d’entrepreneurs qu’ailleurs en France. 12 % souhaitent, en effet, entreprendre à court terme (contre 9 % dans l’ensemble du pays) mais seulement 2 % sont à la tête d’une entreprise (contre 13 %). L’association de microcrédit Adie entend réduire cet écart et vise la création de 20 000 entreprises dans les QPV d’ici 2027 en proposant un nouveau prêt (Jump) aux entrepreneurs qui se lancent ou se développent dans ces quartiers.
Jusqu’à 15 000 euros
Jump est un prêt à taux zéro pouvant aller jusqu’à 15 000 €, sans frais de dossier, remboursable avec un différé de 2 ans. Il peut être couplé à un microcrédit allant jusqu’à 15 000 €, et associé à un accompagnement renforcé avant, pendant et après la création de l’entreprise. Pour rappel, cet accompagnement est proposé par les bénévoles de l’association présents sur tout le territoire grâce à un réseau d’agences de proximité. Ce réseau propose déjà des actions pour toucher les populations éloignées des circuits institutionnels, sur les marchés, dans les associations et les espaces de rencontre et de vie citoyenne.
Pour en savoir plus :
www.adie.org
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Le réseau France Active met à disposition des créateurs et dirigeants de projets d’utilité sociale des formations adaptées à leurs besoins pour les aider à relever les défis de l’Économie sociale et solidaire (ESS).
Depuis 30 ans, le réseau d’entrepreneurs France Active participe à l’inclusion financière des créateurs les plus fragiles, au financement des entreprises, au développement d’un environnement favorable aux entrepreneurs engagés et à l’émergence d’une finance plus responsable. Il s’appuie pour cela sur ses 35 associations et 135 points d’accueil répartis dans toute la France. Pour amplifier son action auprès des entrepreneurs de l’ESS et les aider à créer un modèle économique robuste et sécurisé, il propose des formations leur permettant d’acquérir les compétences nécessaires, de pérenniser leur projet et de maximiser leur impact social.
Des contenus directement applicables
Quatre thématiques de formation sont ainsi disponibles : Investir et se financer ; Transformer son modèle économique et le pérenniser ; Piloter efficacement sa structure ; Renforcer son utilité sociale. Les contenus sont concrets, utiles et directement applicables puisqu’ils sont issus de situations réelles du terrain. Et ils sont dispensés par des experts, formateurs et entrepreneurs qui veulent partager leur savoir-faire. Les échanges, les témoignages et la dynamique de groupe sont également favorisés pour partager les expériences des uns et des autres.
Pour en savoir plus :
www.franceactive.org/formations/
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Selon les dernières statistiques publiées par le groupe Altares, 31 700 ventes et cessions d’entreprises ont été réalisées en France en 2024. Un chiffre en hausse de 2,5 % par rapport à 2023, avec un prix de vente moyen de près de 260 000 €.
Le groupe Altares, spécialisé dans l’information sur les entreprises, vient de livrer son bilan des ventes et cessions de fonds de commerce réalisées en France en 2024. Une année qui revient au niveau de 2022 (31 700), après une année 2023 en baisse. Mais si le nombre d’opérations est en stagnation depuis 3 ans, il n’en va pas de même pour le prix des cessions, qui flambe pour atteindre en moyenne 260 000 €, un montant record.
Dynamique des petites villes et bourgs ruraux
Déjà en forte hausse en 2023 (+13 %), le prix de vente moyen est de nouveau en hausse en 2024 (+5,7 %). Cette dynamique s’explique notamment par les transferts de supermarchés, en augmentation à la fois en nombre, mais aussi en valeur puisque le prix s’élève en moyenne à près de 1,9 M€, avec un montant global de l’ensemble des acquisitions à 11,7 Md€. La restauration concentre un quart des rachats de fonds de commerce. Les reprises sont également en hausse dans les commerces du quotidien (épiceries, boulangeries, cafés…). Ce qui permet aux petites villes et bourgs ruraux d’afficher une dynamique supérieure à la moyenne (+4,3 %).
Pour en savoir plus :
www.altares.com
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Dans les quartiers prioritaires, les entrepreneurs peuvent rencontrer des difficultés d’accès au financement bancaire de leurs projets. Pour répondre à cette difficulté, les réseaux BGE et France Active s’unissent afin d’orienter les créateurs vers des solutions adaptées.
Selon une étude Bpifrance, les projets qui se lancent dans les quartiers prioritaires disposent de moyens financiers en moyenne plus réduits que dans les autres territoires (-37 %). Autre différence : les créateurs dans ces quartiers s’adressent plus souvent à leur entourage qu’à leur banque pour emprunter de l’argent. Pour leur proposer des solutions de financement adaptées et leur apporter ainsi les mêmes chances de réussite, BGE et France Active ont monté un partenariat.
Des ateliers avec les associations territoriales
Lancée dans le cadre du programme national « Entrepreneuriat Quartiers 2030 », cette alliance entre BGE et France Active permettra aux deux réseaux d’apporter à aux entrepreneurs leur savoir-faire, quelle que soit la phase de vie dans laquelle se trouve le projet : émergence, création ou développement. Seront notamment proposés, avec les associations territoriales, des ateliers portant sur plusieurs thèmes comme maîtriser les attendus d’un financeur, se repérer dans les solutions proposées par les banques ou encore demander et obtenir un financement.
Pour en savoir plus :
www.franceactive.org
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3 200 nouveaux entrepreneurs d’ici à 2027 : c’est l’objectif d’Initiative France dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Le réseau entend ainsi révéler les potentiels et donner à chacun les moyens de réaliser ses ambitions.
Initiative France, le réseau d’accompagnement à la création, lance un programme renforcé pour pouvoir accompagner 3 200 nouveaux entrepreneurs des quartiers en 2 ans, répondant ainsi à l’appel à projets « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » lancé par Bpifrance. Il propose notamment un nouveau prêt d’honneur « Quartier » qui peut s’ajouter au prêt d’honneur Initiative existant. À taux 0 %, sans garantie demandée et sans frais de dossier, le prêt « Quartier » peut aller jusqu’à 15 000 €.
Les « Makers », une communauté d’entrepreneurs des quartiers
Outre l’accompagnement classique des porteurs de projet pour les faire monter en compétences et leur faire rencontrer des experts qui pourront leur apporter des conseils constructifs, le réseau crée une communauté de « Makers ». Ces « Makers » sont des entrepreneurs des quartiers déjà accompagnés par le réseau Initiative, qui peuvent inspirer et déclencher l’envie d’entreprendre auprès de ceux qui hésiteraient à se lancer. Ils seront valorisés à travers une communication spécifique et notamment un spot vidéo.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr/nos-solutions/les-makers.html
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