Des podcasts sur la création d’entreprise

Dans le cadre de l’appli mobile « Mon kit entrepreneur », le réseau Initiative France propose depuis peu une chaîne de podcasts. Composée de témoignages d’entrepreneurs et de conseils d’experts, ces podcasts permettent d’en savoir plus sur la création d’entreprise.

Lancée en début d’année par le réseau Initiative France, l’application « Mon kit entrepreneur » permet de construire son projet d’entreprise à l’aide de conseils d’experts, de défis à réaliser et de témoignages. Depuis peu, vient de s’y ajouter une chaîne de podcasts totalement consacrée à la création-reprise d’entreprises. Le premier épisode s’intéresse au thème « Devenir entrepreneur ou entrepreneuse, ça s’apprend ? ». Il aborde ainsi, à travers des témoignages et des conseils d’experts, les compétences requises pour devenir entrepreneur : Comment s’y prendre ? Comment démarrer ? Avec qui ? Quels sont les bons réflexes au moment de structurer son projet ?…

C’est quoi une bonne idée d’entreprise ?

Pour les prochains épisodes sont déjà programmées les thématiques suivantes : C’est quoi une bonne idée d’entreprise ? Entreprendre, un truc de riche ? Halte à la phobie administrative ! Se faire accompagner, une perte de temps ? Surmonter les premières épreuves sans se décourager. Changer le monde par l’entrepreneuriat. Mon projet, plus j’en parle, mieux c’est !Un nouvel épisode de podcast sera publié toutes les deux semaines le jeudi matin.

Pour en savoir plus :

www.initiative-france.fr

© Les Echos Publishing 2023

Bientôt un lieu dédié à l’innovation industrielle au service du climat

Début 2024, Nanterre va accueillir FIND Climate, un lieu de 10 000 m² dédié aux start-up du secteur de la greentech pour accélérer leur passage à l’échelle industrielle et le déploiement de leurs innovations.

Parce que les innovations permettant d’atteindre les objectifs 2030 de décarbonation existent déjà mais qu’elles peinent à se déployer massivement, le futur FIND Climate propose d’accélérer le passage à l’échelle des greentech industrielles et de fédérer un écosystème de start-up, corporates et experts. 10 start-up greentech pourront ainsi profiter d’ateliers industriels modulables de 50 à 270 m² à côté de bureaux classiques, d’un fablab pour faciliter le prototypage, ainsi que d’une micro-usine gérée par un partenaire, le Paris Saclay Hardware Accelerator.

Se sourcer en priorité en France

Ces 10 000 m² ne sont qu’un début. L’immeuble comptera 55 000 m² en tout et proposera aussi de nombreux espaces de vie avec un café, un restaurant interentreprises, une salle de sport, et peut-être même des logements. Objectif : mettre des start-up et des corporates sous le même toit pour favoriser des cdivts early adopters qui partageront le risque sur des produits en cours de mise au point sur des cycles longs. Ce projet devrait également amener les membres de cet écosystème à se sourcer en priorité en France, pour une question de souveraineté, mais aussi d’impact environnemental.

L’appel à candidatures pour rejoindre la première promotion de FIND Climate est encore ouvert.

Pour en savoir plus :

www.find-climate.com

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De plus en plus d’entrepreneurs dans les petites villes et en zone rurale

L’Observatoire de la Création d’Entreprise a dévoilé sa dernière étude portant sur la création d’entreprise ces 10 dernières années. Elle révèle un dynamisme, notamment dans les petites villes et les zones rurales françaises.

Sur les 10 dernières années, la France compte 8,2 millions de nouvelles entreprises enregistrées, avec plus d’un million de créations rien qu’en 2021 et en 2022, un nombre presque deux fois plus élevé qu’en 2012 et 2013. Pour l’Observatoire de la Création d’Entreprise, trois raisons expliquent ce dynamisme : l’alimentation constante des énergies entrepreneuriales en provenance de tous les territoires, y compris les plus fragiles, la résidivce, même face à l’imprévu, d’une crise sanitaire et une grande plasticité pour tirer le meilleur parti des transformations sociétales à l’œuvre.

Un effet dynamisant de la crise du Covid-19

Si l’Île-de-France reste la région moteur de la création d’entreprise en France (+8,2 % en moyenne de 2012 à 2022), notamment grâce à l’attractivité de la métropole de Paris, la crise du Covid-19 semble avoir redynamisé la création d’entreprise dans les zones rurales et les petites villes. À partir de 2020, le nombre de créations y a augmenté respectivement de +11 % et +10 % par an en moyenne de 2020 à 2022 (contre +4 % de 2012 à 2020 dans ces deux zones). À noter que de 2012 à 2022, les zones de revitalisation rurale (ZRR) ont connu une augmentation de 12 % du nombre d’entreprises créées sur leur territoire, soit près d’un million d’entreprises en 10 ans.

Pour consulter l’étude :

https://bpifrance-creation.fr/

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Ouverture d’une « Maison du Quantique »

Pour accélérer le développement de l’écosystème français quantique, une première « Maison du Quantique » a été inaugurée à Station F à Paris. Exclusivement dédiée à l’informatique quantique, elle devrait réunir une dizaine de start-up clés du secteur.

La Maison du Quantique se veut comme un espace commun entre start-up et industriels, et devrait permettre de favoriser et renforcer les synergies entre les différents acteurs de l’écosystème pour mutualiser les ressources et fédérer les équipes de recherche. Lancée par le Lab Quantique, avec l’appui du fonds d’investissement Quantonation et l’association Teratec, elle favorisera l’interdisciplinarité nécessaire à l’émergence d’un calcul quantique utile.

Des partenariats avec les grands groupes industriels

La Maison du Quantique est également soutenue par HQI (France Hybrid Quantum Initiative), un programme national doté d’un budget global de 72,3 M€ dans le cadre du plan France 2030, pour promouvoir la diffusion des usages. Elle devrait ainsi proposer 45 postes de travail dédiés aux équipes de recherche des start-up et aux étudiants en thèse des groupes industriels partenaires. Parmi ces derniers, on compte, par exemple, Boston Consulting Group, EDF, Eviden (Atos), Janssen, OVHcloud ou encore Thales. D’autres Maisons du Quantique devraient suivre.

Pour en savoir plus :

www.francequantum.fr/

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L’U2P propose un site pour devenir indépendant

L’Union des entreprises de proximité (U2P) vient d’ouvrir une plate-forme d’information pour aider les personnes souhaitant exercer une activité artisanale, commerciale ou artisanale à se lancer.

Le site Créer-reprendre s’adresse aux personnes qui souhaitent exercer une activité indépendante, qu’elle soit artisanale, commerciale ou libérale. Les porteurs de projet pourront y trouver gratuitement deux outils d’estimation : un simulateur « Votre futur marché » qui, une fois renseignés le métier souhaité (parmi une liste de 96 proposés par l’U2P) et la commune d’implantation de l’activité, permet d’obtenir des informations sur le niveau de concurrence, ainsi que des indicateurs socio-démographiques, qui peuvent être envoyés sous forme de rapport par mail.

Calculer le futur revenu net annuel ou mensuel

Le second outil de simulation estime « Votre future rémunération ». Après avoir mentionné le chiffre d’affaires (CA) annuel hors taxes espéré et le taux de charges (matières premières, salaires, frais professionnels, etc.) anticipé, il calcule le revenu net annuel ou mensuel avant impôt sur le revenu en fonction du statut ou du régime choisi (assimilé salarié, micro-entrepreneur pour une activité de vente de marchandises, etc.). L’U2P propose également de prodiguer gracieusement des conseils personnalisés pour permettre au futur entrepreneur de finaliser son projet.

Pour consulter le site :

www.creer-reprendre.u2p-france.fr/

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La situation financière des start-up en 2022

Le dernier rapport annuel de la Banque de France livre une synthèse détaillée de l’état financier des start-up françaises en 2022. Une année qui présente un nouveau record de levées de fonds et des chiffres d’affaires en hausse.

La Banque de France s’est penchée sur la situation financière des start-up, les entreprises qu’elle identifie comme ayant un fort potentiel de croissance, qui utilisent ou qui ont créé une technologie nouvelle et qui ont un besoin de financement souvent assuré par des levées de fonds. Ainsi ,les bilans de 2 445 start-up ont été scrutés. L’étude révèle que le chiffre d’affaires de ces start-up a progressé de 25 % en moyenne en 2022 et qu’il s’élève à 21,7 Md€. Le taux de progression de ce chiffre d’affaires étant plus de deux fois supérieur à celui des TPE et PME classiques.

La dette bancaire progresse

Les levées de fonds atteignent des montants records (13,5 Md€ pour l’ensemble de l’écosystème). Parallèlement, la dette bancaire progresse de 26 % (à 5,4 Md€), comme source de financement additionnelle de plus en plus utilisée. 83 % des start-up ont recours à l’endettement, avec une valeur médiane de 703 k€. Malgré la forte croissance d’activité et d’emploi, la trésorerie des start-up étudiées reste préservée (en cumul, elle s’élève à 10,8 Md€ fin 2022, contre 11,2 Md€ en début d’année). 37 % affichent un résultat d’exploitation positif, dont le cumul s’élève à 0,9 Md€, contre 63 % en résultat d’exploitation négatif avec près de 4,6 Md€ de pertes cumulées.

Pour consulter l’étude, rendez-vous sur

le site de la Banque de France

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Des aides pour les jeunes Marseillais qui veulent créer leur entreprise

Dans le cadre du plan Marseille en Grand, le Président de la République a lancé deux initiatives pour les jeunes, âgés de 18 à 30 ans, de Marseille, Plan-de-Cuques, Allauch et Septèmes-les-Vallons, qui souhaitent entreprendre.

Pour avancer vers l’entrepreneuriat, les jeunes Marseillais peuvent compter sur deux dispositifs : les Carrefours de l’Entrepreneuriat et Capital jeunes créateurs. L’objectif de ces dispositifs : suivre ces jeunes à la fois individuellement et collectivement avec des experts compétents de l’émergence du projet au lancement de l’entreprise, tout en leur faisant bénéficier d’un réseau. Les bureaux des Carrefours de l’entrepreneuriat sont ainsi des lieux ouverts aux jeunes de moins de 30 ans qui souhaitent entreprendre à Marseille, quel que soit le niveau d’avancement de leur projet (de la simple envie au projet abouti), et qui vont les orienter pour développer leur entreprise.

3 000 euros pour booster le lancement

Avec le dispositif Capital jeunes créateurs, les porteurs de projets et futurs entrepreneurs, qui ont jusqu’au 15 novembre 2023 pour s’inscrire, pourront solliciter, sous conditions, une prime de 3 000  euros pour booster le lancement de leur activité. Ce montant devrait leur permettre de faire levier pour demander d’autres financements auprès d’une banque ou d’un organisme de financement (Réseau Initiative, Adie, France Active, Créa-Sol, etc.).

Pour en savoir plus, rendez-vous sur

le site dédié

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Entrepreneur First, des programmes qui s’intéressent aux projets de qualité

Entrepreneur First accompagne les porteurs de projet pour créer leur start-up. Elle propose deux programmes, l’un pour ceux qui ont un peu d’expérience professionnelle, et l’autre pour ceux qui n’en ont pas du tout, en misant sur le talent.

La philosophie d’Entrepreneur First ? Investir dans des individus exceptionnels pour créer des start-up à partir de zéro. Contrairement aux modèles d’investissement ou d’incubation traditionnels, elle mise sur l’investissement dans le talent à travers deux programmes. Le premier, lancé tous les 6 mois, s’appelle Core et s’adresse aux talents qui ont entre 2 et 7 ans d’expérience professionnelle. Le deuxième, le programme Graduate, est destiné aux talents qui n’ont pas encore entamé leur carrière professionnelle.

Les persuader de se lancer dans l’entrepreneuriat

Le programme Core vise à mettre les porteurs de projets dans les meilleures conditions possibles pour trouver un cofondateur, identifier un problème à résoudre et lancer une idée de start-up. Les participants sont alors accompagnés jusqu’au premier tour de seed. Le programme Graduate vise, lui, les individus fraîchement diplômés pour les persuader de se lancer dans l’entrepreneuriat plutôt que d’accepter une offre d’emploi en CDI. C’est donc une porte d’entrée pour les rassurer et susciter davantage de vocations. L’ouverture des candidatures pour la session estivale, qui débutera en avril, a démarré le 16 octobre 2023.

Pour en savoir plus :

www.joinef.com

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Une nouvelle étude révèle le dynamisme des jeunes créateurs d’entreprise

VistaPrint, spécialisée dans l’accompagnement marketing-impression des TPE-PME, dévoile les résultats d’une étude menée avec l’institut OnePoll auprès de 1 000 jeunes, âgés de 18 à 35 ans, déjà chefs d’entreprise ou en passe de le devenir.

Alors que les derniers chiffres de l’Insee révèlent toujours une forte envie d’entreprendre en France, VistaPrint s’est interrogé sur le profil des jeunes aspirants ou de ceux ayant déjà sauté le pas. Qui sont-ils ? Quelle est leur vision de l’entrepreneuriat en France ? Quelles difficultés ont-ils rencontrées ?

Les sondés ont été 82 % à se lancer pendant ou juste après leurs études. La majorité (81 %) des entreprises ansi créées sont rentables et l’ont été, pour 91 % d’entre elles, en moins de 2 ans. 20 % des jeunes entrepreneurs interrogés travaillent seuls, 31 % ont 2 à 5 employés et 18 % entre 5 et 10 employés.

L’entreprise de demain sera celle du progrès social

Les jeunes chefs d’entreprise interrogés sont 43 % à avoir monté leur entreprise avec un parent ou un partenaire de vie et 32 % à l’avoir fait entre amis. Pour se lancer, ils évoquent, en premier lieu, vouloir « être mon propre patron » (45 %), « faire quelque chose que j’aime » (38 %), « augmenter mes revenus » (37 %). Ils définissent les entrepreneurs comme des personnes devant être passionnées, sachant prendre des risques et être créatives (respectivement 55 %, 47 %, 43 %). Pour 44 % d’entre eux, les jeunes entrepreneurs aujourd’hui sont très différents des anciens patrons, notamment en termes de hiérarchie (management plus horizontal). 35 % déclarent également que l’entreprise de demain sera celle du progrès social.

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Les 24h pour créer font étape dans 5 villes

La troisième édition des 24h pour créer, proposée par Bpifrance, se tiendra cette année dans 5 villes en simultané : Arras, Maisons-Alfort, Metz, Saint-Étienne et Poitiers, les vendredi 17 et samedi 18 novembre 2023.

Les 24h pour créer constituent un rendez-vous incontournable pour les étudiants qui veulent devenir entrepreneur. En rencontrant une équipe pluridisciplinaire pendant 2 jours, ces derniers ont la possibilité d’élaborer et de présenter un projet de création d’entreprise à impact, viable et inventif devant un jury de professionnels. Concrètement, accompagnés par des coachs experts, ils auront accès à une formation-action de 24h, composée d’ateliers sur des thématiques variées (RSE, étude de marché, business model, prévisions financières, business plan, statuts juridiques, pitch, etc.).

Les meilleurs projets récompensés

Ils pourront y trouver des outils et des contenus approfondis pour se mettre dans la posture de l’entrepreneur et bénéficier de conseils de chefs d’entreprise et d’un jury d’excellence composé de professionnels. À l’issue de ces 2 jours, les meilleurs projets seront récompensés. Attention : seuls 50 jeunes par région auront l’opportunité de participer. Les candidatures se font en ligne jusqu’au jeudi 12 octobre 2023.

Pour en savoir plus :

https://bpifrance-creation.fr/entrepreneur/actualites/24h-creer-arrivent-5-villes

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