Le gouvernement souhaite intensifier ses actions en faveur des start-up françaises. Il a dévoilé, à l’occasion de l’évènement « La rentrée de la French Tech », ses nouveaux axes stratégiques pour les soutenir.
La French Tech, cet écosystème qui réunit des start-up, des investisseurs, des décideurs et des community builders, se développe fortement ces dernières années. Pour le gouvernement, elle est devenue un moteur économique incontournable en termes de croissance et d’emplois sur tout le territoire. Pour renforcer cette dynamique, le gouvernement a annoncé vouloir poursuivre sa stratégie French Tech autour de trois axes.
La greentech, la santé et l’alimentation particulièrement visées
Le gouvernement souhaite ainsi augmenter les programmes d’accompagnement de la mission French Tech, pour aider quelque 1 000 start-up dans les prochaines années, notamment dans les domaines de la greentech, de la santé et de l’alimentation. Il prévoit également de renforcer le soutien aux start-up les plus innovantes, notamment dans la deeptech, et leur capacité à s’industrialiser. Enfin, il veut aider les start-up françaises à se développer à l’international et plus particulièrement en Europe.
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La Banque Publique d’Investissement, Bpifrance, organise un webinaire ce jeudi 14 octobre 2021 de 11h à 12h. Il doit permettre aux futurs créateurs d’entreprise de mieux connaître les aides et solutions de financement pour renforcer leur apport personnel.
Pour financer la création d’une entreprise, un emprunt bancaire est souvent nécessaire. Cet emprunt suppose toutefois de mettre sur la table un apport personnel qui doit représenter environ 30 % du besoin financier. Si le créateur ne dispose pas personnellement de ce montant, plusieurs solutions sont envisageables, comme l’obtention d’un prêt d’honneur ou la sollicitation de particuliers via une plate-forme de crowdfunding.
Un webinaire sur inscription gratuite
C’est pour faire le point sur toutes ces solutions que trois experts, Philippe Gaborieau, président de Happy Capital, Grégory Retz, directeur d’Initiative Lille Métropole Sud & délégué régional Initiative Hauts-de-France, et Jean-Michel Ly, expert en création et développement des entreprises chez Bpifrance, invitent les créateurs à un webinaire. L’inscription est gratuite.
Pour s’inscrire au webinaire,
cliquez ici
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Le gouvernement vient de lancer une stratégie nationale visant à accélérer le recyclage de déchets et la transition vers l’économie circulaire. Les start-up ayant des projets d’innovation dans ces domaines sont incitées à répondre à un appel à projets.
Lancée dans le cadre du plan France Relance et du 4e Programme d’investissements d’avenir (PIA4), l’objectif de cette nouvelle stratégie est d’augmenter le recyclage des plastiques, des composites, des textiles, des métaux stratégiques et des papiers-cartons.
Pour accompagner cet objectif, 370 M€ de fonds publics vont être débloqués, qui s’ajoutent aux 200 M€ déjà mobilisés dans le cadre du volet économie circulaire du plan France Relance. Cette somme doit servir à soutenir l’innovation dans l’économie circulaire sur la période 2021-2027.
Un appel à projets pour le tri et le recyclage
Au sein de cette stratégie, un appel à projets « Solutions innovantes pour l’amélioration de la recyclabilité, du recyclage et de la réincorporation des matériaux » est publié par l’agence de la transition écologique (ADEME). Il cible particulièrement les projets d’innovation dans le domaine des technologies du tri des matériaux et du recyclage des plastiques. L’appel à projets est ouvert jusqu’au 26 juillet 2022.
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BGE, le réseau d’accompagnement et d’aide à la création d’entreprise, lance cette semaine sa web-série relatant les parcours de 15 entrepreneurs qui se sont lancés pendant la crise sanitaire.
Créé en 1979, le réseau national BGE ne compte pas moins de 1 164 collaborateurs et 750 administrateurs bénévoles répartis dans toute la France. Il accompagne les porteurs de projet, de l’émergence de l’idée jusqu’au développement de l’entreprise. À ce titre, pour valoriser les entrepreneurs qu’il suit, le réseau va diffuser 15 épisodes web, à raison de 2 épisodes par semaine (les lundis et jeudis), racontant l’histoire de 15 talents BGE (un par région), qui ont créé leur entreprise ces derniers mois, pendant la pandémie.
Des premiers pas dans un contexte difficile
Ces talents qui ont fait leurs premiers pas dans un contexte difficile partageront leurs histoires, leurs succès mais aussi leurs questionnements et leur vision de l’entrepreneuriat.
Le premier épisode est consacré à Guillaume Jousset, un ancien ingénieur en Biochimie qui a tout arrêté pour fabriquer et commercialiser un chevalet nomade pour les artistes en balade, avec son entreprise StablO.
Pour suivre la web-série :
https://talents.bge.asso.fr/
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Le dernier Global Innovation Index vient d’être publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Son classement positionne la France comme le 11 pays le plus innovant au monde.
Pour le Global Innovation Index 2021, la France continue de progresser, passant de la 16e place mondiale en 2019, à la 12e en 2020 et la 11e sur 132 en 2021. Et ça n’est pas le seul chiffre valorisant. Toujours selon le même baromètre, la France arrive en 6e position en matière de créativité (+7 places par rapport à 2020), et 8e (+13 places) en matière de dépôts de dessins industriels. Elle est également 2e déposant européen de brevets et 5e mondial, des chiffres traduisant une dynamique d’innovation très forte dans le monde scientifique et industriel.
Une forte attractivité
La France continue aussi à séduire les investisseurs en capital-risque en matière d’innovation (9e place), et les talents dans les secteurs innovants (13e place), dans la lignée de sa 1re place européenne obtenue en juin 2021 pour le nombre de projets d’investissements étrangers, selon le baromètre EY. L’OMPI relève, par ailleurs, que la France s’est nettement distinguée pendant la crise sanitaire par la protection apportée par les mesures gouvernementales aux entreprises, leur permettant d’intensifier leurs investissements dans l’innovation et l’entrepreneuriat, malgré la pandémie.
Pour consulter le Global Innovation Index (en anglais) :
https://www.wipo.int/edocs/pubdocs/en/wipo_pub_gii_2021.pdf
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La marque Braun, spécialisée dans l’électroménager, associée à Goldup, une formation en ligne pour les entrepreneures, lancent « la beauté d’entreprendre ». Ce programme dédié aux femmes qui veulent créer leur entreprise démarre le 28 septembre.
Depuis ses origines il y a 100 ans, Braun a toujours été marquée par la volonté d’entreprendre et d’innover, un sujet qui anime encore la marque aujourd’hui. Une volonté qui s’inscrit également dans une politique d’égalité hommes-femmes au sein de ses équipes et dans l’engagement pour l’entrepreneuriat au féminin via la mise en place de partenariats avec, par exemple, le Women’s Forum. Aujourd’hui, Braun souhaite s’engager au service de la réussite des femmes, et plus particulièrement de celles qui osent se lancer dans la création d’entreprise en proposant un bootcamp « La beauté d’entreprendre », une formation à l’entrepreneuriat étalée sur 10 jours.
5 thématiques de formation
Le programme se divise en 5 sessions, toutes consacrées à une thématique différente. Le premier thème est relatif à l’état d’esprit entrepreneurial : avoir un mental d’entrepreneure, raconter sa raison d’être, prendre confiance… Le deuxième thème porte sur le modèle d’affaire (juridique, business model, trouver et tester son idée…) et le troisième sur le MVP (Produit Minimum Viable : automatisation, site e-commerce, SEO). Quant au quatrième thème, il s’agit de savoir comment trouver des cdivts (vente B2B ou B2C, commerce et distribution). Enfin, le dernier thème traite de l’ambition.
Ces journées sont rythmées par des partages d’expériences, des ateliers, des pitchs de participantes.
Pour en savoir plus :
www.goldup.co
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Un certain nombre de dirigeants de start-up et d’entreprises en sur-performance viendront raconter leur parcours, leur vision et leurs projets. Rendez-vous le 12 octobre 2021 à Paris.
Lors de cette matinée du 12 octobre dédiée à « l’entrepreneuriat énergisant », une vingtaine d’intervenants prendront la parole pour parler réussite et business. Il y aura notamment des fondateurs de start-up prometteuses venus parler des tendances et du business model de demain, tels que Tristant Leteurtre, PDG de Mooncard (leader des cartes corporate intelligentes), Nicolas d’Audiffret, co-fondateur d’AnkorStore (marketplace qui met en relation les marques et détaillants indépendants dans 23 pays européens, en leur fournissant les conditions logistiques et financières) ou encore Pierre Dutaret, co-fondateur de Libeo (qui permet aux dirigeants de centraliser, valider et payer leurs factures en un clic, sans avoir à se connecter à leur banque).
Des personnalités inspirantes et engagées
Des interventions de personnalités inspirantes et engagées sont également au programme tels que des sportifs de haut niveau, des responsables politiques, des artistes… Ils viendront partager leurs expériences et leur vision. Interviendra par exemple, Stéphanie Gicquel, sportive de l’extrême et entrepreneure, qui parlera sur le thème « Persévérer et s’accomplir ». Cette matinée d’échanges se tiendra en présentiel sur inscription.
Pour en savoir plus et s’inscrire :
https://www.emergenceevent.fr/
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Bpifrance et ses partenaires lancent une tournée « Entrepreneuriat Pour Tous 2021 » afin d’aller à la rencontre des entrepreneurs des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Rendez-vous du 11 octobre au 14 décembre dans toute la France.
Les pouvoirs publics ont confié à Bpifrance la mission de soutenir et de développer l’entrepreneuriat dans les territoires prioritaires de la politique de la ville. Pour aller à la rencontre de ces entrepreneurs qui ne bénéficient pas toujours des mêmes opportunités qu’ailleurs sur le territoire national, la banque d’investissement a eu l’idée de mettre en place un « Tour » qui fera étape dans 20 villes françaises.
Des rencontres d’experts et d’entrepreneurs locaux
Accompagné de plusieurs partenaires, dont la Caisse des Dépôts, Bpifrance installera un village des réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise et au développement d’activité pour lancer son projet. Des rencontres avec des experts seront proposés ainsi que des pitchs d’entrepreneurs de la Région. Il sera également possible d’y faire du networking et des rencontres business.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/entrepreneur/actualites/tournee-entrepreneuriat-tous-2021
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Dans le cadre de sa politique industrielle et de soutien à l’innovation, le gouvernement a dévoilé, début septembre, un rapport sur les leviers de développement des start-up du secteur industriel.
Elles sont plus de 1 500 en France et sont en croissance de 26 %. Installées partout en France (62 % ont leur siège hors Île-de-France), elles représentent un beau terreau d’emplois pour les territoires. Elles, ce sont les start-up industrielles, souvent spécialisées dans des secteurs importants, tels que les biotechnologies, la santé, la robotique ou l’énergie.
Malgré leur importance stratégique, elles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier des phases de développement et d’implantation longues, compte tenu notamment du manque de culture industrielle et des financements difficiles à trouver du fait de leur montant.
Des propositions pour accompagner
Face à ce constat, l’État souhaiterait intervenir pour offrir un cadre favorable aux start-up qui sont prêtes à prendre le risque de l’industrialisation. Le rapport émet à cette fin plusieurs propositions d’accompagnement, notamment la création d’un prêt industrialisation avec une capacité globale de prêt de 200 M€ ; le lancement d’un appel à projets « premier démonstrateur industriel » et d’un appel à projets « première usine ». Ou encore la mise en place d’un fonds de reconquête industrielle corporate et multi-sectoriel auquel souscriraient des grandes entreprises et ETI industrielles.
Pour consulter le rapport :
www.economie.gouv.fr
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Tout juste déployé par le réseau Initiative France, le programme national « Vis ma vie d’entrepreneuse » propose à toutes les femmes qui veulent créer leur entreprise de passer une journée avec une entrepreneuse déjà en activité.
Le réseau Initiative France, qui propose déjà des offres de financement et d’accompagnement aux entrepreneurs via ses 21 000 bénévoles et ses 1 000 salariés répartis sur toute la France, vient de compléter ses actions avec le programme « Vis ma vie d’entrepreneuse ». Ce programme, spécifiquement dédié aux femmes créatrices d’entreprise, est né du constat que si les femmes se lancent moins dans la création d’entreprise, c’est souvent par peur de l’échec avec fréquemment un sentiment d’isolement. Pour remédier aux doutes que la perspective de se lancer peut faire naître, le réseau a imaginé proposer aux créatrices de découvrir la réalité du métier de chef d’entreprise sur le terrain, en passant une journée avec une entrepreneuse déjà en activité.
Des actions pour les femmes qui créent des entreprises
Toutes les dirigeantes accueillant des créatrices ont elles-mêmes été accompagnées par Initiative France. Développé depuis 2019 via quatre associations en région Grand Est, le programme est en cours de déploiement au niveau national, avec le soutien de la Fondation Renault. Il se situe dans la lignée des actions que le réseau mène déjà auprès des femmes qui entreprennent, notamment comme partenaire de grands réseaux de cheffes d’entreprise (Force Femmes, Femmes chefs d’entreprises, Femmes des territoires) ou de concours d’entrepreneuriat pour les femmes dans trois régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Île-de-France) afin de récompenser les réussites locales.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr
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