Alors que les JO de Paris 2024 viennent de s’achever et que les Jeux paralympiques vont bientôt démarrer, le réseau d’accompagnement des entrepreneurs BGE propose une série d’articles pour envisager le sport sous l’angle de l’entrepreneuriat.
Selon BGE, 448 000 emplois et 11 000 entreprises ont été créés dans le domaine du sport en 2020, un marché évalué à quelque 64 milliards d’euros. Toujours selon les chiffres de BGE, 76 % des Français ont déclaré, en 2022, pratiquer une activité sportive régulière ou occasionnelle (+ 6 % par rapport à 2018), notamment pour être en bonne santé (70 %), pour améliorer leur bien-être (60 %) ou encore par plaisir ou par passion (41 %). Le sport santé est donc devenu une véritable tendance de fond, ce qui crée de nombreuses perspectives pour les entrepreneurs et industries du sport en France.
Des solutions innovantes
BGE s’est d’ailleurs intéressé, ces dernières semaines, à ce marché spécifique en proposant plusieurs articles de portraits d’entrepreneurs qui réfléchissent à des solutions innovantes, comme, par exemple, Kunto, une application pour démocratiser l’activité physique adaptée pour tous, ou encore Juin fait le lin, une entreprise qui fabrique des vêtements de sport à partir de lin.
BGE a rappelé également que le marché est contrasté : 80 % des entreprises du secteur n’ont pas de salariés et ne réalisent que 10 % du chiffre d’affaires total de la filière, alors que 3 500 PME, ETI et grandes entreprises concentrent plus de 70 % du chiffre d’affaires global.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site de BGE
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Avec le programme « Entreprendre sa Liberté », le Fonds de dotation le Chant des Étoiles entend aider les personnes placées sous main de justice (PPSMJ) à se lancer dans la voie de l’entrepreneuriat.
Le Chant des Étoiles est un fonds de dotation familial créé en 2011 dont la mission consiste à accompagner les associations qui viennent en aide aux plus fragiles, par exemple aux personnes en fin de vie ou placées sous main de justice. Ces associations soutenues financièrement ou extra-financièrement (mise en réseau, travail collectif…) peuvent intervenir dans différents domaines comme le logement, la santé mentale, la réinsertion sociale et professionnelle ou encore le développement de compétences personnelles.
Permettre de retrouver sa place dans la société
C’est dans ce cadre que le Chant des Étoiles a choisi de soutenir l’entrepreneuriat des personnes placées sous mesure de justice (PPSMJ). Selon elle, 60 % des personnes condamnées récidivent au bout de 5 ans, ce chiffre tombant à 30 % lorsqu’elles sont accompagnées à la sortie. Et l’entrepreneuriat est l’un des moyens de leur permettre de retrouver leur place dans la société.
Le programme Entreprendre sa liberté est mené avec la Fondation Entreprendre, la Fondation du Groupe M6 et Cegid Solidaire, en partenariat avec l’ATIGIP. Il doit permettre aux PPSMJ d’élargir leur champ d’orientation professionnelle et de prendre conscience des réalités entrepreneuriales.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
le site de la Fondation Entreprendre
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Créateur de passerelles entre le monde de l’éducation et celui de l’entreprise, le réseau Entreprendre pour Apprendre entend mettre l’entrepreneuriat au service de l’émancipation et de la réussite des jeunes.
Entreprendre pour Apprendre est une fédération d’associations présentes partout en France. Son objectif est d’aider les jeunes à révéler leur potentiel grâce à un projet pédagogique entrepreneurial et collectif. Elle propose ainsi ses programmes de Mini-Entreprise pour les jeunes de 9 à 25 ans en milieu scolaire. Cette méthode leur permet de réaliser un projet, guidés qu’ils sont par un binôme composé d’un encadrant (un enseignant, un éducateur, un conseiller en insertion) et d’un mentor (un entrepreneur, un intrapreneur, un salarié d’entreprise).
Expérimenter l’entrepreneuriat
Dans le cadre de la réalisation de leurs projets, les jeunes expérimentent l’entrepreneuriat de façon ludique et professionnelle. Ils découvrent le monde professionnel, leur environnement économique et développent leur esprit d’initiative.
Et tous les ans, un festival national des Mini-Entreprises rassemble l’ensemble des mini-entreprises régionales pour une journée de partage. Cette année, plus de 400 collégiens et lycéens de toute la France ont pu défendre leur projet auprès d’un jury d’experts.
Pour en savoir plus :
www.entreprendre-pour-apprendre.fr
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Un certain nombre d’activités professionnelles peuvent être exonérées de plein droit et de manière permanente de la contribution économique territoriale (CET). Bpifrance publie une fiche des activités pouvant bénéficier de cette exonération.
Pour rappel, la contribution économique territoriale (CET) est un impôt local composé de deux éléments qui ont chacun leurs propres modalités de calcul et d’imposition : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Elle est, en principe, due par toute personne physique ou toute société exerçant une activité non salariée en France. Mais des exonérations sont possibles, et ce de manière permanente et de plein droit.
Les chauffeurs de taxis ou d’ambulances
Comme le rappelle Bpifrance, c’est le cas, par exemple, des artisans exerçant leur activité en entreprise individuelle ou en EURL sans option à l’IS, qui pratiquent une activité où le travail manuel est prépondérant, ne spéculent pas sur la matière première, n’utilisent pas d’installations « sophistiquées », travaillent seuls ou avec le concours de leur conjoint ou de leur partenaire de Pacs ou d’apprentis sous contrat.
Certaines autres professions sont également concernées, comme les chauffeurs de taxis ou d’ambulances sous certaines conditions, certains pêcheurs et sociétés de pêche artisanale, ou encore les vendeurs à domicile indépendants (VDI) s’ils perçoivent une rémunération inférieure à 16,5 % du plafond annuel de la Sécurité sociale.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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20 025 entreprises ont été accompagnées gratuitement ou financées en 2023 par le réseau associatif de soutien aux créateurs et repreneurs d’entreprise, Initiative France. C’est ce que révèle son rapport d’impact publié dernièrement.
Lancé au début des années 80, le réseau Initiative France propose aux créateurs et repreneurs d’entreprise des prêts d’honneur, sans intérêts ni garanties, et un accompagnement dans l’élaboration de leur projet, de l’intention jusqu’à sa réalisation. Il est, pour cela, épaulé par 207 associations locales présentes sur tout le territoire, avec le savoir-faire de 1 151 salariés et l’engagement de 23 710 experts bénévoles. En 2023, il aura encore accompagné de nombreux porteurs de projet, comme l’atteste son dernier rapport d’impact.
2,3 milliards d’euros investis
Malgré le contexte compliqué de l’année 2023, qui a connu l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et une incertitude internationale, le réseau a investi 2,3 Md€ dans les territoires, dont 189 M€ de prêts d’honneur. Ce sont 20 025 entreprises qui ont ainsi été soutenues, soit 11 950 créations d’entreprise accompagnées, 6 736 reprises et 1 339 entreprises en croissance et transition. Cette activité de soutien a permis au global de créer ou de maintenir 54 755 emplois.
Pour consulter le rapport d’impact :
https://www.initiative-france.fr/
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Obtenir une garantie facilite l’obtention d’un prêt bancaire pour un créateur ou un repreneur d’entreprise. Les fonds de garantie régionaux sont habilités à délivrer ces sésames. Bpifrance vient de publier une fiche pour rappeler leur fonctionnement.
Sous certaines conditions, les collectivités territoriales peuvent accorder leur garantie aux emprunts contractés par des créateurs ou des repreneurs d’entreprise. Ce qui permet à ces derniers de diminuer leur caution personnelle et d’appuyer le sérieux de leur projet auprès des banques. Les régions utilisent pour cela un fonds de garantie constitué à cet effet dont les conditions varient selon les territoires. Il peut s’agir du nombre de créations d’emplois, de maintien de l’emploi en cas de transmission, de la taille de l’entreprise, du secteur d’activité…
50 à 65 % du montant du prêt garanti
Dans tous les cas, les fonds apportent leur garantie aux établissements de crédit qui financent les entreprises en création ou en développement. En contrepartie, l’entreprise règle une commission (le plus souvent inférieure à 2 % de l’encours garanti). En règle générale, la garantie s’applique à 50 % du montant du prêt voire à 65 % en cas de création, pour une durée de 2 à 20 ans selon les régions.
Pour en savoir plus :
https://bpifrance-creation.fr/
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La Fédération bancaire française (FBF) a signé un nouveau partenariat avec Action’elles pour accompagner les entrepreneures membres de l’association. Une action supplémentaire pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin !
La Fédération bancaire française (FBF) est engagée avec l’association Action’elles depuis 2018. Elle accueille notamment des manifestations (forum annuel, challenge Ambition’elles), participe régulièrement à des webinaires et à des formations, et propose des ressources et outils, comme le programme d’éducation budgétaire et financière les Clés de la banque. Et pour renforcer cette collaboration, elle vient de signer un partenariat afin d’accompagner les femmes dans la réussite de leur projet.
Prise en compte de l’aspect financier du projet
L’objectif de ce partenariat est d’aider les femmes à bien prendre en compte l’aspect financier de leur projet, notamment pour leur permettre de savoir comment présenter ce projet, le concrétiser, le faire grandir… avec l’aide de leur conseiller bancaire présent sur le territoire. La FBF entend ainsi parler d’argent sans tabou et montrer que les conseillers bancaires sont là pour aider à trouver le financement le plus adapté à la création ou à la croissance de l’entreprise.
Pour en savoir plus :
www.actionelles.fr/
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Le Réseau Entreprendre et l’INPI veulent sensibiliser les entrepreneurs aux enjeux de la propriété intellectuelle et industrielle ainsi qu’aux atouts qu’elle représente pour les entreprises.
Ne pas bien protéger sa marque ou ses inventions peut avoir un impact important sur l’activité d’une entreprise. Mais les entrepreneurs ne connaissent pas toujours bien les enjeux et les atouts de la propriété industrielle. Le Réseau Entreprendre et l’INPI ont donc signé une convention de partenariat pour les aider à mieux connaître ce sujet. Cette collaboration entre les deux organismes prévoit que dans le cadre des accompagnements du réseau Entreprendre, l’INPI propose aux entrepreneurs des services pour les aider à faire leurs premiers pas dans la protection de leur propriété intellectuelle et industrielle (pré diagnostic PI, pass PI…).
Une collaboration sur le Guichet unique
Alors que le réseau Entreprendre et l’INPI disposent tous les deux d’implantations locales, des collaborations sont également prévues sur les territoires pour permettre un accompagnement au plus près des besoins des chefs d’entreprise. Chacune des antennes pourra envisager concrètement ce qu’elle peut faire localement (apport d’expertise, communication, etc.). Enfin, une collaboration est également prévue sur le Guichet unique des entrepreneurs, la plate-forme pour effectuer ses formalités d’entreprises, via notamment des formations et des webinaires afin de bien utiliser la propriété intellectuelle en fonction du développement de son activité.
Pour en savoir plus :
www.reseau-entreprendre.org
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Entrepreneurs, membres de la société civile, acteurs des politiques publiques et du secteur bancaire ont tenu une conférence, disponible en replay sur le site de France Active, pour savoir comment faire face aux nouvelles formes de précarité entrepreneuriale.
Le 30 mai 2024, une conférence s’est tenue au sein de la Fédération bancaire française pour mettre en lumière les questions de précarité entrepreneuriale et pour savoir notamment comment financer et accompagner les entrepreneurs les plus fragiles. Car si la majorité des entrepreneurs sont heureux de s’être lancé dans l’aventure de la création, beaucoup estiment ne pas gagner assez bien leur vie. Certains pointent, par exemple l’auto-censure dont ils peuvent faire preuve dans l’accès au financement, notamment pour les femmes, n’osant pas franchir le seuil de la porte de la banque.
Lever des fonds bancaires
Les entrepreneurs peuvent alors vivre différentes formes de précarité : celle liée au logement, à la mobilité, à l’écologie… Dans tous ces cas, l’accompagnement du créateur d’entreprise est décisif dans la réussite du projet, à la fois pour avoir un regard extérieur et professionnel sur leur projet, mais aussi pour lever des fonds bancaires qu’ils n’iraient pas chercher seuls. À ce titre, pour faciliter l’accès au crédit bancaire à ces publics, France Active propose un système de garantie d’emprunt, une sorte de caution, couvrant une partie du montant du prêt en cas de défaillance de l’entreprise (jusqu’à 80 % du montant emprunté).
Pour visionner la conférence :
www.franceactive.org
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Accordé aux créateurs d’entreprise, le prêt d’honneur à taux zéro d’Initiative France vient renforcer les fonds propres du créateur et crédibilise son projet auprès des banques. Initiative France vient de publier une fiche qui rappelle les conditions pour en bénéficier.
Le réseau associatif de financement et d’accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprise, Initiative France, propose des prêts d’honneur à taux zéro aux porteurs de projet. Ces prêts sont le fruit d’une reconnaissance de la qualité et de la viabilité du projet et permettent souvent de faire levier pour obtenir des financements complémentaires, notamment auprès des banques ou de Bpifrance. Selon les chiffres d’Initiative France, 1 € de prêt d’honneur permet en moyenne de décrocher 12 € de prêts Bpifrance et bancaires.
10 000 € en moyenne
Ce prêt peut être demandé pour toute personne qui a un projet de création, de reprise ou de développement d’entreprise, tous secteurs confondus, sans condition de ressources. Sans intérêt et sans demande de garantie personnelle, il s’élève en moyenne à 10 000 € et est remboursable sur 3 à 5 ans. Pour obtenir ce prêt d’honneur, Initiative France a détaillé les quatre étapes à suivre dans une fiche. Il sera notamment demandé au porteur de projet un business plan qui synthétise tous les aspects du projet d’entreprise et se projette dans l’avenir.
Pour en savoir plus :
www.initiative-france.fr
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