D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, pas moins de 59 315 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de mai 2018 : +6,1 % par rapport au mois d’avril, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Institut, cette évolution s’explique non seulement par une augmentation sensible du nombre de créations d’entreprises classiques (+6,8 %), mais aussi par un redressement important du côté des immatriculations de micro-entrepreneurs (+5,2 %).

+17,3 % sur les 3 derniers mois

Sur la période mars-avril-mai, les chiffres témoignent d’une accélération encore plus forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 17,3 %, tous types d’entreprises confondus (dont +25,6 % pour les créations d’entreprises individuelles classiques et +29,8 % pour les micro-entrepreneurs, tandis que les entreprises sous forme sociétaire affichent un léger repli de -1,1 %). Cette fois-ci, c’est le secteur « transport et entreposage » qui contribue le plus à cette hausse globale.

Enfin, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des 12 derniers mois continue, lui aussi, de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 14 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse significative du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+22,2 %), mais aussi par une accélération des créations d’entreprises individuelles classiques (+16,5 %) et de sociétés (+2,6 %).

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

Encourager la création d’entreprise en offrant aux jeunes porteurs de projets un accompagnement à la fois juridique et financier : récemment lancée par Pépite France, réseau national et régional dédié à l’entrepreneuriat étudiant, et le groupe Banque Populaire, l’association Pépite Factory tend à lever les différentes barrières (psychologiques, financières, administratives…) pouvant freiner le développement des jeunes pousses.

Une sélection en 3 étapes

En pratique, la sélection des projets soutenus par l’association se fera en 3 étapes : tout d’abord, les étudiants ou jeunes diplômés ayant le statut d’étudiant-entrepreneur seront invités à déposer leur candidature sur une plate-forme en ligne, administrée par le réseau Pépite France. Un jury interne procédera ensuite à la pré-sélection des projets. Enfin, au sein de chaque région, Banque Populaire choisira les projets qui pourront bénéficier de l’accompagnement proposé.

Dans le détail, les porteurs de projets sélectionnés pourront notamment disposer d’un soutien à la réalisation des démarches administratives liées à la création d’entreprise, d’une prise en charge des frais d’immatriculation de leur future structure et d’un accompagnement bancaire sur-mesure, comprenant notamment l’ouverture d’un compte dédié à leur activité.

Selon les deux partenaires fondateurs, le lancement de l’association Pépite Factory constitue une étape importante pour rendre l’entrepreneuriat plus accessible et favoriser, de ce fait, l’émergence de nouvelles initiatives sur l’ensemble du territoire français.

Mieux connaître les entrepreneurs français, comprendre leurs besoins et identifier, ensemble, des pistes de solutions : tel est l’objectif de l’initiative « Actions Start-ups 2018 », lancée en novembre dernier par Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du Numérique.

Près de 1 300 réponses au questionnaire en ligne et plus de 200 entretiens individuels, une quinzaine de rencontres et ateliers organisés avec les entrepreneurs présents sur l’ensemble du territoire, une trentaine de partenaires mobilisés pour faire remonter des propositions concrètes… 6 mois plus tard, un premier bilan s’impose !

Plus de 100 constats et actions associées

Officiellement dévoilés à l’occasion du Salon Viva Technology 2018, plus de 100 constats et actions associées ont ainsi émergé depuis le lancement de l’opération, dont de nombreuses propositions sectorielles ou transversales pour simplifier la vie des jeunes entreprises, les aider dans leur financement (notamment dans les phases de croissance), les accompagner à l’international et, enfin, nourrir le vivier de talents au sein de l’écosystème entrepreneurial tricolore.

En pratique, selon le gouvernement, l’identification des divers freins rencontrés par les entrepreneurs (qu’ils soient d’ordre législatif, réglementaire ou autre) et les suggestions d’amélioration qui en découlent auront, dès cette année, vocation à alimenter des textes législatifs et des plans d’actions sectoriels et généraux. De quoi faciliter les démarches des porteurs de projets et encourager les créations d’entreprises sur l’ensemble du territoire français !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.numerique.gouv.fr

Créé en 2005 par la Commission européenne, le Prix européen de la promotion de l’esprit d’entreprise s’adresse aux autorités publiques ou partenariats public-privé (au niveau national, régional ou local) étant à l’origine d’une initiative visant à soutenir les entrepreneurs et à dynamiser le développement économique des territoires.

Dans le détail, pas moins de 4 objectifs phares ont ainsi été définis :

 l’identification et la récompense d’initiatives réussies promouvant l’esprit d’entreprendre ;

 le partage d’exemples de politiques et de pratiques efficaces dans le domaine ;

 la sensibilisation au rôle important que jouent les entrepreneurs dans la société ;

 l’encouragement et l’inspiration d’entrepreneurs potentiels.

Deux initiatives françaises parmi les lauréats 2017

Les candidatures pour l’édition 2018 du Prix européen de l’esprit d’entreprise sont ouvertes jusqu’au vendredi 8 juin inclus. La sélection se déroulera en 2 temps : d’abord, dans chaque pays, 2 candidats seront désignés au niveau national. Ils participeront ensuite à la compétition au niveau européen, permettant de désigner les lauréats de l’édition 2018.

L’année dernière, 2 initiatives françaises ont été récompensées au niveau européen : le dispositif Microfranchise Solidaire, porté par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), et l’événement Start’Up Lycée, organisé par l’agence Visionari, ayant pour vocation d’accompagner et de conseiller des porteurs de projets, ainsi que des entrepreneurs.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le portail web de la Commission européenne : www.ec.europa.eu

Soutenir la création d’entreprise là où les grandes enseignes peinent souvent à s’installer : c’est le pari d’Impact Partenaires, société de gestion à vocation sociale créée en 2008, à l’origine du dispositif MonteTaFranchise.

Bon à savoir : lancée en 2017 et dotée d’une enveloppe de 50 millions d’euros, l’initiative MonteTaFranchise tend à favoriser la création ou la reprise d’entreprises franchisées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

L’AFE désormais partenaire du dispositif

Afin de renforcer encore davantage son engagement en faveur de l’entrepreneuriat sur l’ensemble du territoire français (et notamment dans les quartiers fragilisés), l’Agence France Entrepreneur (AFE) a récemment annoncé son soutien à l’initiative MonteTaFranchise.

En effet, au-delà d’un soutien financier non négligeable (MonteTaFranchise s’engage auprès des porteurs de projets sélectionnés en leur accordant un prêt complémentaire d’un montant maximal de 500 000 €, facilitant ainsi l’obtention d’un crédit bancaire classique), le dispositif englobe également un appui juridique et humain.

À travers ce nouveau partenariat, l’AFE mettra désormais son expertise en la matière au service du projet commun. L’ambition étant de financer 250 commerces sur les 5 prochaines années, permettant ainsi – selon les estimations – de créer pas moins de 2 000 emplois.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.montetafranchise.com

« Les entrepreneur.e.s, acteurs de l’économie de demain ». Les 6, 7 et 8 juin prochains, Initiative France, réseau associatif national d’aide à la création d’entreprise, organisera la 7e édition de son Université nationale. Préparé en partenariat avec la Caisse des Dépôts et AG2R La Mondiale, l’événement devrait réunir plus de 700 participants : entrepreneurs, institutionnels, collaborateurs et bénévoles engagés au sein des 223 plates-formes régionales du réseau.

Échanger, débattre, partager

Pendant 3 jours, ateliers, conférences, prises de parole et rencontres se succéderont. L’occasion, pour les participants, de partager leurs retours d’expériences et d’échanger leurs points de vue. L’objectif ? Débattre des enjeux phares d’aujourd’hui (transition numérique, économie circulaire, transition énergétique, économie du partage, croissance, éthique…) pour se projeter déjà plus loin… Et permettre aux différents acteurs impliqués dans l’accompagnement des porteurs de projets de toujours mieux répondre aux besoins des entrepreneurs de demain !

Précision : en 2017, le réseau Initiative Île-de-France (qui accueillera l’édition 2018 de l’Université nationale) a pu accompagner et financer pas moins de 5 396 entreprises – dont 1 270 nouvelles entreprises – qui ont permis la création ou la sauvegarde de 3 708 emplois.

Pour en savoir plus et consulter le programme détaillé, rendez-vous sur : www.initiative-france.fr

Donner aux entreprises les moyens d’innover, de se transformer, de grandir et de créer des emplois. Attendu pour le mois prochain, le projet de loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) aura vocation à encourager la croissance des PME françaises. Mais ce n’est pas tout ! En plus des mesures concernant les structures déjà bien installées, le projet de loi devrait également intégrer un volet plus spécialement dédié aux porteurs de projets.

Simplifier et accélérer

Récemment présentées par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, plusieurs mesures auront ainsi pour objectif de faciliter la création d’entreprise.

En effet, pour simplifier les démarches, le projet de loi Pacte prévoit la création d’une plate-forme en ligne unique, permettant aux futurs entrepreneurs d’effectuer toutes les formalités. À ce titre, elle remplacerait alors les 7 guichets existant aujourd’hui. Toutes les informations seront, par conséquent, centralisées au sein d’un seul registre. De quoi éviter les déclarations redondantes et chronophages !

De plus, pour rendre la création d’entreprise moins onéreuse, son coût sera abaissé. Selon le ministre, si les frais de création d’une entreprise artisanale s’élèvent aujourd’hui à 1 000 €, ils seront divisés par 4 grâce à la future loi Pacte. Sans oublier l’objectif, défendu par le gouvernement, d’accélérer considérablement les démarches, afin de permettre aux porteurs de projets de lancer leur nouvelle activité en une semaine (au lieu d’un mois, en moyenne, aujourd’hui).

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.gouvernement.fr

15 ans au service des entrepreneurs ! Pendant deux jours, mercredi 13 et jeudi 14 juin, le Centre de Congrès de Lyon accueillera l’édition 2018 du Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes. Organisé par Les Échos Solutions, l’évènement a pour vocation d’offrir, une fois de plus, un concentré d’informations, de conseils et d’expertises.

Se former et échanger

Et force est de constater que le programme s’annonce d’ores et déjà riche et varié ! Avec 150 partenaires et exposants, 100 conférences et workshops, 25 animations thématiques et plus de 15 000 visiteurs attendus, le Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes représente, en effet, le plus grand rassemblement d’entrepreneurs de la région.

Lieu de formation et d’échanges réunissant les professionnels de la création et du développement des entreprises, l’évènement vise à capter les tendances de l’écosystème entrepreneurial, tout en apportant aux participants les clés pour développer leur réseau professionnel et mener à bien leurs projets.

La participation au Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes est gratuite.

Pour en savoir plus et télécharger votre badge d’accès, rendez-vous sur : www.salondesentrepreneurs.com

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 55 577 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois d’avril 2018 : +0,1 % par rapport au mois de mars, tous types d’entreprises confondus. Une quasi-stabilité qui s’explique, selon l’Institut, par un léger repli du côté des créations d’entreprises classiques (-0,9 %) qui se voit entièrement compensé par une hausse plus sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+1,4 %).

+17,9 % sur les 3 derniers mois

C’est un bilan nettement plus positif que l’Institut dresse sur la période février-mars-avril, où les chiffres témoignent d’une accélération bien plus forte du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 17,9 %, tous types d’entreprises confondus (dont +25,5 % pour les entreprises individuelles classiques et +29,3 % pour les micro-entrepreneurs, les entreprises sous forme sociétaire affichant, en revanche, un léger repli de 0,2 %).

Sans compter que le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des 12 derniers mois continue, lui aussi, de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 12,5 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux 12 mois précédents. Une tendance qui s’explique non seulement par une hausse significative du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+19,4 %), mais aussi par une accélération des créations d’entreprises individuelles classiques (+14,3 %) et de sociétés (+3,2 %). Enfin, une fois de plus, c’est le secteur du soutien aux entreprises qui contribue le plus à cette hausse globale.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr