Star Trok, le troc élargi version économie circulaire

Grâce au web, le troc de vêtements entre dans une nouvelle ère. C’est le pari de quatre jeunes, fondateurs de la plate-forme Star Trok, misant sur les envies d’économie d’une communauté d’utilisateurs.

C’est un projet orignal que porte Guillaume Graciano. Avec ses trois complices, ils ont lancé Star Trok. « Au départ, l’idée de Star Trok est venue d’un constat plutôt simple, explique Guillaume. Les friperies se développent de plus en plus, partout dans le monde, soulignant un réel intérêt pour le vêtement d’occasion. Logique : a priori tout le monde s’habille ! D’un autre côté, beaucoup cherchent de nouveaux moyens de consommer à faible prix. Voilà pourquoi nous avons pensé à cette plate-forme de troc. En moyenne, chaque Français possède dans son armoire plus de 100 € de vêtements non utilisés. Plutôt que de les laisser prendre la poussière, pourquoi ne pas les utiliser pour renouveler sa garde-robe ? » Star Trok se veut donc un site permettant de mettre en relation des utilisateurs motivés à l’idée de troquer de façon élargie leurs vêtements contre ceux d’autres utilisateurs. « L’idée principale est de donner une seconde vie à tous ces vêtements inutilisés tout en œuvrant contre le gaspillage textile, poursuit Guillaume. Quand je parle de troc élargi, c’est parce qu’au lieu de troquer avec une seule personne comme cela se fait souvent physiquement, le web permet de mettre en relation des utilisateurs issus de toute la France et donc d’augmenter largement les possibilités de troc. »

En clair, un concept en plein dans la mouvance de l’économie circulaire et de l’économie collaborative. Pour aller plus loin, Star Trok a conclu différents partenariats avec des associations spécialisées dans le recyclage textile comme La Croix-Rouge 78. « Quand des vêtements ne sont pas échangés sur le site, nous incitons nos utilisateurs à les distribuer à nos partenaires, afin d’essayer une nouvelle fois, de lutter au maximum contre le gaspillage textile, souligne Guillaume. C’est cette dynamique qui nous permet de nous inscrire également dans l’économie sociale et solidaire. »

Si ce concept n’a pas encore officiellement un statut d’entreprise, et que les quatre fondateurs sont bénévoles, leur objectif est de réunir la plus importante communauté d’utilisateurs possible, pour, par la suite, déposer les statuts, envisager une rentrée d’investisseurs et développer la communication pour véritablement élargir le concept à un niveau national.

Côté financement, la grande majorité des fonds provient d’une campagne de financement participatif menée sur Ulule. Elle a rapporté un peu plus de 4 000 €, utilisés à 90 % pour développer la communication.

Lancé en juin 2016, le concept commence à être connu à Limoges, ville d’origine de Guillaume. « Il est pour l’instant plus difficile de rayonner à un niveau national, mais des opérations comme celle menée au mois de mars avec Tiniloo (NDLR : des box dédiés aux jeunes parents), nous ont permis d’attirer récemment de nouveaux utilisateurs issus de toute la France. » Le business model est actuellement en cours de test : « Si nous ne souhaitons pas utiliser la publicité pour nous financer, deux projets sont très sérieusement envisagés dans le but d’obtenir un chiffre d’affaires viable. L’objectif est défini pour septembre 2017 avec pour motivation l’envie de rayonner à travers toute la France ! »

Fiche de l’entreprise

Le conseil : bien étudier son marché avant de se lancer. La prudence permet d’obtenir un prévisionnel viable. Du coup, il me paraît indispensable de ne pas se lancer seul. C’est le travail en équipe et la connexion entre plusieurs cerveaux qui permet de créer le projet le plus abouti possible.
Le chiffre : 4, Star Trok mobilise quatre personnes, les futurs associés : Lyly, graphiste et experte en communication (print et web), Robin, développeur web, Vince, rédacteur et conseiller et Guillaume, porteur du projet et coordinateur de l’équipe.
Le contact :
www.startrok.com

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David Layani, fondateur de OnePoint

David Layani est le président fondateur du groupe OnePoint, une société de conseils en transformation numérique. Il emploie aujourd’hui 2 000 personnes et applique dans son entreprise le principe de l’« entreprise libérée » : moins de hiérarchie et plus de responsabilités !

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Entrepreneures et porteuses de projets : à HEC Paris, l’été se conjugue au féminin !

Organisées par le Centre d’Entrepreneuriat d’HEC Paris, deux formations abordant les enjeux phares de la création d’entreprise seront proposées cet été. 300 entrepreneures auront l’occasion d’y assister.

Deux fois trois jours pour faire le point sur son projet de création d’entreprise, amorcer sa concrétisation ou accélérer son développement : cet été, le programme « Summer Camp Stand Up » met l’accent sur l’entrepreneuriat au féminin ! Organisé par le Centre d’Entrepreneuriat et destiné prioritairement aux femmes issues des quartiers ayant un projet entrepreneurial impactant, il offre un accès privilégié à l’ensemble des ressources du campus d’HEC Paris.

Au programme, deux séminaires de formation répondant chacun à des besoins spécifiques. En effet, si le premier (baptisé « Kick-Off Summer Camp » et se déroulant du 10 au 12 juillet 2017) vise à accompagner les porteuses de projets souhaitant concrétiser leurs idées, le deuxième (intitulé « Booster Summer Camp » et organisé du 17 au 19 juillet 2017) s’adresse, quant à lui, à un public plus expérimenté. Son objectif ? Permettre aux entrepreneures ayant déjà lancé leur activité d’accélérer son développement.

En pratique, tous les cours faisant partie du programme seront assurés par des professeurs et des intervenants d’HEC Paris. Adaptés à chaque niveau de maturation des projets, ils seront, par ailleurs, complétés par des sessions de coaching personnalisé. De quoi gagner en confiance, réaliser son projet et élargir son réseau !

300 entrepreneures et porteuses de projets sélectionnées sur dossier auront l’occasion d’assister à l’édition 2017 du Summer Camp Stand Up d’HEC Paris. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.hec.fr

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Stage d’installation professionnelle des artisans : les cas de dispense ont été précisés !

Un décret et deux arrêtés ont précisé les formations et actions d’accompagnement permettant aux futurs artisans de bénéficier d’une dispense du stage de préparation à l’installation.

Si les futurs artisans doivent, en principe, suivre un stage de préparation à l’installation (SPI) d’une durée de 4 à 5 jours avant de pouvoir s’immatriculer au répertoire des métiers, cette obligation a néanmoins été assouplie par la récente loi Sapin II du 9 décembre 2016.

Ainsi, pour éviter que le SPI devienne un frein à l’installation professionnelle, les futurs chefs d’entreprise peuvent, sous certaines conditions, être dispensés de stage. Cela peut être le cas, en effet, pour les personnes ayant bénéficié d’une formation professionnelle à la gestion d’entreprise ou d’un accompagnement à la création d’entreprise d’au moins 30 heures, assuré par l’un des réseaux d’aide à la création d’entreprise, sous réserve que cette formation professionnelle, ou que la formation dispensée par cet accompagnement, soit d’un niveau au moins équivalent à celui du stage. Des modalités qui viennent d’être précisées.

Fixée par deux arrêtés distincts, la liste des cas de dispense de stage mentionne, dans le détail, pas moins de 15 formations (dont, notamment, plusieurs BTS et DUT) et 4 actions d’accompagnement, à savoir :– « 5 jours pour entreprendre » (Chambre de commerce et d’industrie) ;– « La reprise d’entreprise – les outils pour réussir » (Cédants & Repreneurs d’Affaires, association nationale pour la transmission d’entreprise) ;– « Certificat d’entrepreneur du PCEE » (Institut européen de l’entrepreneuriat) ;– « Construire et conduire un projet entrepreneurial » (BGE, réseau d’accompagnement à la création d’entreprise).

Pour les futurs artisans concernés, cette dispense de stage devrait, en pratique, non seulement simplifier mais aussi accélérer les démarches liées à leur installation.


Décret n° 2017-445 du 30 mars 2017, JO du 31


Arrêté du 30 mars 2017, JO du 31


Arrêté du 30 mars 2017, JO du 31

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Sébastien Bismuth, directeur général de Undiz

Marque du Groupe Etam, Undiz compte aujourd’hui 160 établissements dans le monde et réalise 200 M€ de chiffre d’affaires. Elle s’est imposée comme une marque de lingerie impertinente et décomplexée que son directeur général, Sébastien Bismuth, qualifie de « cool lingerie ». Elle a notamment lancé les concepts innovants et connectés : « Undiz machine » et « Easy Retour ».

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Objectif Entreprise 2017 : le nouveau guide du RSI est disponible !

Le Régime Social des Indépendants (RSI) vient de publier l’édition 2017 de son petit guide destiné aux créateurs et repreneurs d’entreprises artisanales, commerciales ou libérales.

Récemment diffusée par le RSI (Régime Social des Indépendants), l’édition 2017 du guide « Objectif entreprise » s’adresse aux artisans, commerçants et professionnels libéraux souhaitant concrétiser leur projet de création ou de reprise d’entreprise.

Préparer son projet, se lancer dans la création, connaître sa protection sociale… D’un volume de 48 pages, la publication rassemble de nombreuses informations utiles pouvant aider les futurs entrepreneurs à atteindre leurs objectifs. Dans le détail, elle se compose ainsi de quatre parties :

– la préparation du projet (choix de l’activité, enjeux juridiques et fiscaux…) ;

– la création de l’entreprise (construction du projet, enregistrement de l’activité, déclaration des salariés, protection contre les dommages…) ;

– la protection sociale (principes, cotisations, prestations) ;

– les règles particulières concernant les micro-entrepreneurs (formalités administratives, calcul et paiement des cotisations, impôt sur le revenu…).

De quoi faire le plein d’informations pour mener à bien le lancement de son activité, construire son projet sur des bases solides et, enfin, passer le cap symbolique des 3 ans !

Pour en savoir plus et consulter le petit guide du RSI, rendez-vous sur : www.rsi.fr

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Régions de France et Initiative France se rapprochent pour soutenir l’entrepreneuriat

Une récente convention de partenariat réaffirme l’ambition partagée par les deux organismes de renforcer leur action en faveur de l’entrepreneuriat et de l’emploi.

Soutenir la création, la reprise et le premier développement des petites entreprises tricolores : tels sont les objectifs que vise à atteindre le dernier partenariat signé par Régions de France, institution de représentation des régions françaises, et Initiative France, le réseau associatif de financement et d’accompagnement des entrepreneurs.

Concrètement, il tend à pérenniser et à renforcer l’engagement en faveur de l’écosystème entrepreneurial, plusieurs pistes d’action ont ainsi été définies :

– L’optimisation de l’échange d’informations entre les deux organismes grâce à la présence de Régions de France au conseil d’administration d’Initiative France.

– La valorisation de l’offre de services et des résultats obtenus par Initiative France au sein de la commission de développement économique de Régions de France.

– La facilitation, grâce à l’appui de Régions de France, des décisions locales de financement des communes et intercommunalités, partenaires majeurs d’Initiative France.

Selon les deux signataires, ce rapprochement devrait, en pratique, permettre de « coordonner mieux encore » les actions menées au service des créateurs d’entreprise, tout en envoyant un signal résolument positif à celles et ceux qui composent le tissu entrepreneurial français d’aujourd’hui.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.initiative-france.fr

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Romain Soubeyran, Directeur Général de l’INPI

Romain Soubeyran est le directeur général de l’INPI, l’Institut National de la Propriété Industrielle, office français principalement en charge de l’enregistrement de tous les titres de propriété industrielle : les marques, les dessins et modèles, et les brevets nationaux. L’INPI fait un travail de sensibilisation auprès des créateurs français pour qu’ils protègent leur marque, qui est un levier de compétitivité notamment.

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Business Angels français : près de 43 millions d’euros investis en 2016 !

Récemment publié par l’association France Angels, le dernier bilan d’activité des Business Angels français fait état d’une augmentation constante des investissements effectués.

France Angels, association nationale promouvant et représentant les Business Angels français, a récemment publié son bilan d’activité 2016. Les chiffres révèlent non seulement une hausse constante des investissements effectués par les membres du réseau, mais aussi une augmentation sensible du nombre de refinancements engagés.

Dans le détail, France Angels constate une hausse de 8 % des opérations de financement réalisées en 2016 : le total des montants investis au cours de l’année s’élevant ainsi à 42,7 millions d’euros (contre 41,2 millions d’euros en 2015). Sachant, par ailleurs, que les refinancements – premiers témoins d’un engagement dans la durée, selon l’association – représentent aujourd’hui 41 % des montants investis (l’équivalent de 18 millions d’euros), contre 26 % seulement en 2015.

Enfin, concernant les secteurs économiques privilégiés par les investisseurs, force est de constater que le digital reste largement en tête avec 45 % des montants investis et 45,5 % des entreprises financées. La santé et les biotechnologies réunissent, quant à eux, 22 % des montants investis (contre 17 % en 2015), loin devant l’industrie (10 %), l’énergie et la cleantech (7 %).

Pour en savoir plus et consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.franceangels.org

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Le nombre de créations d’entreprises rebondit en mars 2017

Après un mois de février plutôt mitigé, les derniers chiffres publiés par l’Insee – relatifs au mois de mars 2017 – indiquent une hausse de 2,4 % du nombre de créations d’entreprises en France.

D’après les derniers chiffres publiés par l’Insee, 47 518 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de mars 2017 : +2,4 % par rapport au mois de février, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Institut, cette évolution s’explique non seulement par une augmentation sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (+2,7 %), mais aussi par un redressement important du nombre de créations d’entreprises classiques (+2,2 %).

Sur la période janvier-février-mars, les chiffres témoignent également d’une forte accélération du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 6,2 %, tous types d’entreprises confondus (dont +8,2 % pour les sociétés, +7,0 % pour les entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs et +3,9 % pour les micro-entrepreneurs). Une fois de plus, ce sont les secteurs du transport et du soutien aux entreprises qui contribuent le plus à cette hausse globale.

Par ailleurs, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois continue de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 5,8 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents : une évolution qui s’explique notamment par une hausse significative du côté des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+8,7 %) et des sociétés (+8,4 %).

Enfin, l’Insee précise que les demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs ne représentent plus que 40,0 % des créations d’entreprises enregistrées au cours des douze derniers mois, contre 41,5 % un an auparavant.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

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