Service innovant, la jeune entreprise Aukazou a pour ambition de créer un nouveau réflexe en cas de sinistre en gérant les relations entre assurés et assureurs. De la simplicité et de la rapidité pour éviter les casse-têtes !
Issus d’un groupe d’expertise pour le compte des assureurs, le Groupe Saretec, Laurence Rivereau et Arnaud Prudhon, fondateurs d’Aukazou, se sont peu à peu rendus compte de « l’insatisfaction permanente des assurés victimes d’un sinistre » : insatisfaction vis-à-vis de l’assureur (temps de prise en charge, transparence des process, traitement des dossiers…), vis-à-vis de la complexité des choses à faire et des documents à fournir (contacter le syndic, signer le constat …). « Lorsque nous interrogeons les personnes, elles nous décrivent une expérience stressante, contraignante, chronophage, voire effrayante ! », expliquent-ils.
C’est pourquoi les deux entrepreneurs ont décidé de lancer, en septembre 2016, un nouveau service : Aukazou. Leur idée ? Simplifier la vie des cats et « remettre l’humain au cœur des relations ». Concrètement, dès la survenance d’un sinistre, l’équipe Aukazou se déplace, explique, conseille, prend contact avec toutes les personnes tierces (voisins, syndic…). C’est elle qui gère les relations avec l’assureur, le tout dans le souci d’optimiser l’indemnité pour la remise en état du logement. Dans un premier temps, Aukazou a décidé de se lancer en Île-de-France, où elle gère les dégâts des eaux. L’équipe se propose de rechercher la fuite, de gérer les relations avec les voisins, le syndic et l’assureur, la remise en état… tout en délivrant une information précise aux cats.
« Nous sommes des « facilitateurs » de vie !, estiment Laurence Rivereau et Arnaud Prudhon. Subir un dégât des eaux, ce n’est jamais un moment heureux. Aukazou propose de gommer tous les désagréments qui y sont liés ! Nous proposons une prise en charge complète grâce à des partenariats avec des entreprises fiables et honnêtes. »
Autre atout : grâce à leur connaissance des assureurs, la jeune entreprise revendique de régler les sinistres 4 fois plus vite ! Enfin, la gestion de ce service innovant est totalement gratuite pour les cats : l’entreprise se rémunère via l’assureur et via une commission sur les travaux. Particularité : Aukazou est issu d’un programme d’intrapreneuriat. C’est le Groupe Saretec qui en a été le premier investisseur. Des bases solides !
Fiche de l’entreprise
Le conseil du créateur : « Faire, refaire, défaire et encore refaire ! »Le chiffre : 2, les fondateurs sont actuellement seuls pour gérer l’entreprise, le temps qu’elle se développe.Le contact : www.aukazou.fr
© Les Echos Publishing 2017
BGE, réseau associatif national d’aide à la création d’entreprise, organise actuellement la 19 édition de son concours Talents. Les candidats ont jusqu’au 30 avril 2017 pour y postuler.
Le réseau national d’appui aux entrepreneurs BGE a récemment lancé l’édition 2017 de son concours Talents de la création d’entreprise. Son objectif ? Valoriser les réussites entrepreneuriales en France, tant au niveau régional qu’au niveau national.
En pratique, pour pouvoir s’inscrire à cette 19e édition du concours, les candidats doivent avoir créé leur entreprise entre le 1er janvier 2016 et le 31 mars 2017, et avoir bénéficié de l’accompagnement d’un organisme de soutien aux porteurs de projets (BGE, Adie, Chambres de commerce et d’industrie, Réseau Entreprendre, Initiative France, France Active…). Huit catégories sont, par ailleurs, proposées à l’inscription : innovation, artisanat, commerce, dynamiques rurales, économie sociale et solidaire, services, jeune pousse et, enfin, développement.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2017.
En septembre, à l’issue d’une première phase de sélection, une centaine de créateurs d’entreprise seront primés au niveau régional. Parmi eux, 10 lauréats choisis par le jury seront également récompensés au niveau national : la remise des prix aura lieu au mois de novembre.
Pour en savoir plus et participer à l’édition 2017 du concours, rendez-vous dès à présent sur : www.concours-talents.com
© Les Echos Publishing 2017
L’objectif de l’association CRA est de favoriser la cession et la transmission d’entreprises de PME/PMI. Depuis sa création en 1985, plus de 13 000 dirigeants ont confié leur entreprise à vendre au CRA et plus de 30 000 cédants ou repreneurs ont adhéré à l’association. Christian Morel, Président, nous en dit plus sur cette mission.
© Les Echos Publishing 2017
À travers la signature d’un partenariat national, le réseau associatif Initiative France et la mutuelle d’assurance MAAF affichent leur volonté d’apporter un soutien particulier à l’entrepreneuriat.
Initiative France, premier réseau associatif de financement des porteurs de projets, et la mutuelle d’assurance MAAF ont récemment signé un partenariat national. Son objectif ? Soutenir la création d’entreprises et d’emplois dans tous les secteurs et sur l’ensemble du territoire français.
Concrètement, à travers ce rapprochement, la MAAF vise à faire bénéficier les 222 plates-formes d’Initiative France de son expertise dans le domaine de l’analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les acteurs économiques.
En unissant leurs forces autour de ce projet commun, Initiative France et la MAAF réaffirment ainsi leur volonté commune de permettre aux entreprises françaises de se développer et d’être non seulement plus solides, mais aussi plus pérennes.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.initiative-france.fr
© Les Echos Publishing 2017
Dans une récente publication, le portail www.reconversionenfranchise.com et l’Observatoire de la franchise analysent le profil et le parcours des entrepreneures dans le secteur de la franchise.
Bien qu’il existe toujours des barrières à la création d’entreprise, force est de constater que l’entrepreneuriat au féminin ne fait aujourd’hui plus figure d’exception ! Une évolution qui se reflète également dans le domaine de la franchise, qui constitue une réelle opportunité, notamment pour les personnes en situation de reconversion professionnelle.
Publiée par l’Observatoire de la franchise et le portail web www.reconversionenfranchise.com, une récente étude vise à donner un coup de projecteur sur le métier de franchisée en analysant notamment le profil et le parcours professionnel des créatrices d’entreprise.
Selon les chiffres publiés, 51 % des franchisées ont plus de 45 ans, 84 % vivent en couple et 72 % ont au moins un enfant. Avant de se lancer dans la franchise, 82,5 % étaient salariées et pas moins de 83,3 % ont changé de secteur d’activité pour concrétiser leur projet.
Quant à leurs motivations, l’envie d’entreprendre figure en tête de classement, puisqu’elle représente l’élément moteur principal pour 80,4 % des personnes interrogées, tandis que 19,6 % évoquent d’abord la nécessité de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale.
Enfin, 57 % des entrepreneures déclarent avoir choisi la franchise pour créer leur entreprise avec plus de facilité, 43 % pour éviter d’être isolées et 39 % pour pouvoir s’appuyer sur la notoriété d’une (grande) enseigne.
Pour en savoir plus et consulter le baromètre « Mon métier de franchisée », rendez-vous sur : www.reconversionenfranchise.com
© Les Echos Publishing 2017
En proposant une voiture avec chauffeur à prix fixe, disponible en 15 minutes, 24h/24 et 7j/7, la plate-forme LeCab bouleverse les habitudes de commande de taxis. Cinq ans après sa création, la start-up est devenue le leader des véhicules de tourisme avec chauffeur à Paris et compte plus de 110 000 clients. Interview de son fondateur, Benjamin Cardoso.
© Les Echos Publishing 2017
Après un début d’année plutôt dynamique, le nombre de créations d’entreprises a légèrement diminué en février : -1,0 % par rapport à janvier, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.
D’après les derniers chiffres publiés, 46 385 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de février 2017 : -1,0 % par rapport au mois de janvier, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Insee, cette évolution s’explique notamment par un repli sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (-3,2 %), qui n’est que partiellement compensé par une légère hausse du nombre de créations d’entreprises classiques (+0,5 %).
Les chiffres témoignent, en revanche, d’une nouvelle augmentation du nombre cumulé de créations d’entreprises en France sur la période décembre-janvier-février : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 4,2 %, tous types d’entreprises confondus (dont +5,8 % pour les entreprises sous forme sociétaire, +4,5 % pour les créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs et +2,7 % pour les micro-entrepreneurs). Une fois de plus, ce sont les secteurs du transport et du soutien aux entreprises qui contribuent le plus à cette hausse globale.
De même, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois continue de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 5,6 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents. Ceci s’explique principalement par une forte hausse des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+8,6 %) et de sociétés (+8,4 %). Le nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs progresse, quant à lui, de +1,6 %.
Enfin, l’Insee précise que les demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs ne représentent plus que 40,2 % des créations d’entreprises enregistrées au cours des douze derniers mois – contre 42,1 % un an auparavant.
Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr
© Les Echos Publishing 2017
Lancé le 2 mars 2017 depuis l’incubateur Paris Pionnières, le nouveau programme French Tech Diversité vise à favoriser la diversité sociale dans l’univers entrepreneurial français.
Après l’ouverture à l’international (notamment grâce aux programmes French Tech Ticket et French Tech Visa, favorisant l’accueil en France de talents étrangers), l’écosystème start-up français s’engage désormais en faveur d’une plus grande diversité sociale.
Lancé le 2 mars 2017 lors d’un évènement organisé à l’incubateur Paris Pionnières et baptisé French Tech Diversité, le nouveau programme s’adresse particulièrement aux personnes résidant dans les communes cibles de la politique de la ville, aux étudiants boursiers sur critères sociaux ainsi qu’aux bénéficiaires des minima sociaux. L’objectif ? Détecter, accompagner et soutenir les projets les plus prometteurs, portés par des entrepreneurs issus de la diversité sociale.
En pratique, 35 start-up sélectionnées sur dossier seront invitées à rejoindre la première promotion du programme, et ce à partir du mois de juin 2017. À la clé, un package comprenant quatre volets : un financement de 45 000 € par projet soutenu, un hébergement pendant 12 mois au sein d’un incubateur partenaire, un programme d’accompagnement individuel (mentorat, coaching et conseil) et, enfin, un programme d’accompagnement collectif avec l’ensemble des lauréats de la promotion.
L’appel à candidatures pour la première édition du dispositif French Tech Diversité est ouvert jusqu’au 17 avril 2017. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.lafrenchtech.com
© Les Echos Publishing 2017
Publiée par Bpifrance Le Hub, le cluster Innovation Factory et l’agence Paris&Co, une récente étude fait le point sur le rôle et les objectifs des principales plates-formes d’innovation en Île-de-France.
Dans un contexte de mutation économique et technologique, de nouveaux lieux d’innovation émergent et se développent. S’adressant aux porteurs de projets, aux start-up, aux travailleurs indépendants ou encore aux grands groupes, ils représentent aujourd’hui un élément incontournable de l’écosystème entrepreneurial.
Mais quelles sont leurs missions ? Sur quel principe de gouvernance se basent-ils ? Et quel est leur modèle économique ? Une récente publication, éditée par Bpifrance Le Hub, le cluster Innovation Factory et l’agence de développement économique Paris&Co, cherche à apporter des réponses à ces questions.
D’après les conclusions de l’étude, si les missions confiées aux différentes plates-formes d’innovation peuvent varier (accompagnement de projets à but non lucratif, soutien à l’entrepreneuriat social, accélération de structures ayant pour objet principal la réalisation de bénéfices…), l’objectif est généralement le même : favoriser l’émergence de projets entrepreneuriaux à fort potentiel innovant.
Par ailleurs, sachant que la dynamique d’une plate-forme découle en grande partie de sa capacité à fédérer une communauté d’experts (mentors, anciens incubés, résidents…), l’échange d’expériences – notamment entre grands groupes et jeunes pousses – peut, selon l’étude, permettre de créer une émulation collective, propice aux synergies et favorable aux stratégies d’innovation ouverte.
Enfin, d’après les résultats publiés, la plupart des lieux d’innovation convergent aujourd’hui vers un modèle de gouvernance multiple, associant, dans les faits, plusieurs formes juridiques et économiques : une structure de société commerciale pour couvrir les services aux entreprises et une structure de type associatif pour animer les activités des communautés.
Pour en savoir plus et consulter l’intégralité de l’étude, rendez-vous sur : www.plateformes-innovation-idf.fr
© Les Echos Publishing 2017
Crêpier de formation, Maxime Tanguy a réussi le pari d’innover avec la fameuse galette de blé noir. Une idée simple, mais qui tombe à pic, pour combler les envies de snacking sain et local.
Biologique, local et ancré dans la tradition tout en étant innovant : voici les ingrédients de la recette d’une jeune entreprise, Krips. Derrière ce nom se cachent des gourmandises croustillantes, à mi-chemin entre les crêpes et les chips. Et derrière elles, se cache un jeune créateur, Maxime Tanguy. Ce jeune Breton a, en effet, eu l’idée de transformer un plat emblématique de la Bretagne, les crêpes de blé noir (les fameuses galettes de sarrasin) en biscuits apéritifs. Actuellement, les Krips se déclinent en version beurre (bon sang ne saurait mentir) et sésame. Mais la gamme devrait bien sûr s’agrandir. Le tout saupoudré de belles ambitions : 0 déchets, matières premières biologiques rigoureusement sélectionnées, locales, avec pour objectif de créer un micro-système économique de proximité. Le plus : l’idée est de conjuguer les Krips avec des produits locaux fabriqués par des artisans de la région, du tartare d’algues, par exemple.
« La création est une passion. Fabriquer de mes mains des produits m’a toujours procuré plaisir et satisfaction, explique Maxime Tanguy. Ma formation de crêpier m’a permis de lier tradition et création, tout en respectant mes propres idées sur l’économie sociale et solidaire. J’aime penser que l’avenir se trouve dans l’économie locale et la culture biologique. C’est pourquoi, je porte un intérêt particulier au choix de mes matières premières. Pour moi, la crêpe est ce qui s’apparente le plus au snack, sandwicherie, etc. Alors pourquoi pas du snack version Bretagne ! »
Le fruit de son travail, une petite tuile au sarrasin, il l’a créé à la demande d’un ami qui vendait de la bière sur des salons. C’est dans le cadre d’une coopérative d’activité et d’emploi bretonne qu’il a lancé la fabrication, en 2015, vendue dans des épiceries de la région de Quimper. L’histoire s’est poursuivie dans le garage familial, avec l’embauche d’une salariée.
Le tout a valu à Maxime Tanguy d’être lauréat national Talent BGE en 2016, dans la catégorie Artisanat. Un sacré tremplin pour donner l’eau à la bouche des gourmands !
Fiche de l’entreprise
Le conseil : dans le domaine agro-alimentaire, la bonne équation du moment, c’est de mixer terroir et innovation, en misant sur le biologique et le local. Ceci peut être décliné sur bon nombre de produits !
Le chiffre : environ 1 000 sachets de Krips sont produits par semaine.
Le contact : www.krips.fr/
© Les Echos Publishing 2017