Le Fighters Program entend révéler les talents sous-estimés et leur donner les moyens de bâtir des projets ambitieux via un accompagnement gratuit. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août 2025.
Le campus de start-up Station F à Paris propose plus de 30 programmes d’accompagnement, dont le Fighters Program qui vise plus particulièrement « ceux qui ne rentrent pas dans les cases », c’est-à-dire les personnes issues d’environnements moins privilégiés qui veulent devenir entrepreneur, sans considération de leur parcours personnel ou de leur formation. Ce programme leur apporte les ressources adaptées et les clés du monde de l’entrepreneuriat.
Challenger son projet
L’accompagnement proposé par le Fighters Program se déroule en deux temps. Une première partie est consacrée à la validation de l’idée et se déroule sur une durée d’un mois. Elle permet de créer ou de challenger son projet via une mise en réseau, des modules professionnalisants et des événements impactants. La deuxième partie s’attache à tester et affiner sa solution. Pendant 6 mois, le porteur de projet peut structurer sa start-up, tester son marché, consolider son modèle et gagner en autonomie entrepreneuriale. À la fin, l’entrepreneur peut pitcher son projet devant les acteurs qui gèrent les autres programmes de Station F et ainsi postuler à d’autres sessions sur le campus.
Pour en savoir plus :
https://stationf.co/apply?program=fighters
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Pour contrôler la population des moustiques tigres sans utiliser de pesticides, la start-up Terratis a développé une solution innovante unique en France qui s’appuie sur la Technique de l’Insecte Stérile (TIS).
Terratis propose une solution écologique et durable pour lutter contre le moustique tigre, vecteur de maladies comme la dengue ou le chikungunya. « Grâce à la Technique de l’Insecte Stérile (TIS), nous relâchons des moustiques mâles rendus stériles par rayons X : ils s’accouplent avec les femelles, mais les œufs ne donnent pas de descendance, explique Clelia Oliva, cofondatrice avec Dorian Barrère de Terratis. C’est une méthode sans pesticides, ciblée et respectueuse de l’environnement. Elle permet en outre d’agir sur de grands territoires et d’améliorer le bien-être, la qualité de vie et la santé, par la diminution des probabilités de transmission de virus. Avec ce système, la fertilité des moustiques sauvages est réduite de 60 à 70 % dès la première année, les piqûres de 80 %. La population de moustiques femelles est diminuée de 40 %. » Cette innovation est le résultat de plus de 14 ans de recherches menées par Clelia dont le parcours a commencé avec une thèse sur le moustique tigre à La Réunion, puis s’est poursuivi sur plusieurs terrains internationaux. « Ce qui nous anime, c’est de transformer une innovation scientifique en une réponse concrète, accessible et utile face à un enjeu de santé publique. »
Un espace ultra-sécurisé optimisé pour l’élevage
Le développement du concept s’est fait progressivement « avec des phases en laboratoire, puis en conditions semi-naturelles et enfin sur le terrain, avec une expérimentation réussie sur 20 hectares. Le vrai défi, c’était de rendre cette méthode reproductible, fiable et applicable à grande échelle. Nous avons donc conçu notre propre site pilote à Montpellier, un espace ultra-sécurisé et optimisé pour l’élevage, la stérilisation et la préparation des moustiques. » 2025 est la première année de déploiement opérationnel. « Nous collaborons avec des communes pionnières prêtes à s’engager dans une lutte raisonnée et efficace contre le moustique tigre. Les perspectives sont très encourageantes. » À court terme, l’entreprise veut étoffer son équipe et renforcer ses capacités de production. « À moyen terme, nous préparons la construction de notre première usine industrielle, qui devrait générer 70 emplois directs. Et à plus long terme, nous envisageons de répliquer notre modèle sur d’autres territoires français et d’adapter la TIS à d’autres insectes nuisibles agricoles, comme la mouche méditerranéenne des fruits. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 1,5 million d’euros levés fin 2024.– Un conseil : restez fidèle à votre vision, mais sachez vous entourer. Ce sont les bonnes personnes, aux bons moments, qui font toute la différence entre une idée brillante et un projet qui change réellement les choses.– Un contact : Clelia Oliva, https://terratis.fr/
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La Fondation Entreprendre et l’Avise dressent le bilan du programme « Entrepreneuriat culturel d’utilité sociale et territoriale » qui accompagne les porteurs de projets culturels en milieu rural, en expérimentation pendant un an.
La culture joue un rôle fondamental dans la vitalité des territoires. Mais les porteurs de projets qui s’engagent dans cette voie font souvent face à d’importants défis : comprendre les enjeux locaux, impliquer les partenaires et les habitants, assurer un équilibre entre accessibilité financière et viabilité économique, convaincre les institutions et les financeurs de les soutenir, etc. Et peu d’entre eux trouvent un accompagnement adapté à leurs besoins. C’est pourquoi la Fondation Entreprendre et l’Avise ont lancé, en 2023, un programme baptisé « Entrepreneuriat culturel d’utilité sociale et territoriale » afin de tester et développer de nouvelles approches d’accompagnement.
Une ressource concrète pour ces initiatives
Pendant un an, ce programme a soutenu 4 expérimentations d’accompagnement de projets, puis a retranscrit les enseignements de cette expérimentation dans une publication qui vient de sortir. Cette publication constituera une ressource concrète pour favoriser le développement de ces initiatives. Parmi les enseignements tirés de ce programme, il est question notamment d’encourager le développement de coopérations territoriales via la mutualisation et la valorisation des ressources et des savoir-faire locaux, ou encore d’adapter les dispositifs d’accompagnement aux réalités des territoires ruraux et des projets avec, par exemple, une certaine souplesse face aux contraintes saisonnières.
Pour en savoir plus :
www.fondation-entreprendre.org
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Pour animer les points de vente, salons, lieux culturels ou espaces publics avec une expérience fluide et visuellement marquante, Holoprods propose des bornes holographiques interactives sans contact.
Alors que le monde est saturé de messages et d’écrans, capter l’attention en espace physique est devenu un défi stratégique. Les marques investissent des millions dans l’expérience cdivt, mais peinent à innover. Holoprods veut sortir des classiques écrans plats, affichages numériques ou autres dispositifs tactiles en proposant des bornes holographiques interactives sans contact, capables de projeter du contenu flottant dans les airs, visible à l’œil nu, manipulable par simple geste, sans casque ni interface physique. « Notre concept : réinventer l’expérience cdivt dans les lieux physiques (boutiques, salons, musées, etc.) grâce à une technologie immersive, intuitive et hygiénique, détaille Valentin Briset, cofondateur d’Holoprods. Chaque borne est personnalisable, tant dans son design que dans ses contenus interactifs, pour créer un parcours utilisateur mémorable. » L’idée de Holoprods est née en 2021, sur les bancs de l’École LDLC, lors d’un projet de création fictive. Trois étudiants – Valentin Briset, Vianney Bartnig et Baptiste Capelle – passionnés de technologie et de science-fiction, se sont lancés le défi de concevoir une borne holographique interactive. « Soutenus par les équipes pédagogiques et Laurent de la Clergerie, fondateur du groupe LDLC, nous avons développé les premiers prototypes, testé le concept sur le terrain, et reçu des retours très positifs. » En 2023, Holoprods devient une société à part entière, avec pour ambition de faire passer l’holographie du concept au concret, en la rendant accessible, utile et impactante pour les entreprises.
Proposer une offre de location plus accessible
Jusqu’à présent, l’entreprise réalisait uniquement des bornes sur-mesure, adaptées à chaque cdivt ou projet : « Très belles mais aussi très chères. Grâce à la Bourse French Tech, nous avons développé une version de notre borne en tôlerie industrielle, et nous sommes désormais en mesure de lancer des petites séries, avec un design standardisé mais personnalisable grâce à des stickers magnétique. Cela nous permettra de réduire les coûts, de gagner en réactivité et de proposer une offre de location plus accessible pour les entreprises. » À plus long terme, l’équipe veut pouvoir supporter l’innovation et le développement de ses produits grâce à des options de vente location. « Nous aimerions aussi nous intégrer dans le médical et la restauration. Sur ces marchés, nous pouvons vraiment avoir un impact grâce à l’aspect hygiénique de nos technologies. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 26 000 € ont été obtenus grâce à une Bourse French Tech– Un conseil : il faut entreprendre dans ce qui plait. L’argent est important bien sûr, mais il reste plus simple de travailler sur un sujet qui nous est presque naturel.– Un contact : Valentin Briset, https://www.holoprods.com/
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Agrimage accompagne les agriculteurs débutants ou professionnels au Sénégal grâce à un parcours client complet, qui va de la proposition de terres à la commercialisation des produits.
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Straitegics propose une solution destinée aux entreprises pour leur permettre de créer et d’exécuter des plans stratégiques à fort impact en utilisant l’IA et l’intelligence collective.
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RIMOO veut réinventer la dégustation de la glace à l’italienne en la transformant en une expérience interactive et ludique. Elle propose des machines en libre-service qui délivrent une glace onctueuse en seulement 10 secondes.
RIMOO conçoit, développe et commercialise des machines à glace autonomes et connectées en libre-service. « Grâce à nos machines innovantes, les cdivts peuvent se servir une glace à l’itadivne rapidement et en toute autonomie, et bénéficier ainsi d’une expérience ludique et rapide, explique Alexandre Avenet, cofondateur de la start-up avec Kheira Mbouyom. Nous sommes tous les deux passionnés de food et de tech. L’idée de RIMOO nous est venue en observant les files d’attente devant les glaciers, notamment en été dans les zones touristiques. En parallèle, nous assistions à l’essor fulgurant de la distribution automatique dans d’autres secteurs, alimentaires ou non. La connexion s’est faite instantanément : pourquoi ne pas réinventer l’expérience glace à l’itadivne à travers une machine en libre-service. » Les deux fondateurs veulent créer une marque emblématique, capable d’incarner une vraie exigence de qualité, de transparence et de traçabilité sur les produits. Pour cela, ils commencent par mener de nombreuses recherches et études de marché, ainsi qu’un travail de prototypage pour valider la viabilité du projet. « Le principal défi a été de créer un MVP (Minimum Viable Product) fiable, performant et industrialisable. Nous avons dû combiner des compétences en électronique, développement tech, mécanique, robotique et expérience utilisateur. »
Renforcer leur autonomie technologique
RIMOO entre aujourd’hui dans une phase d’accélération. « Nos machines sont déjà déployées dans des environnements très variés : salles d’escalade, centres commerciaux, hôtels haut de gamme… Nous avons également été présents sur les plus grands festivals français cette année (We Love Green, Solidays, Les Eurockéennes, etc.), aux côtés de marques emblématiques et de glaciers artisanaux qui nous ont fait confiance. Prochainement, nos machines seront installées dans un aéroport et dans une grande chaîne de cinémas. » À court terme, la start-up veut se structurer avec ses premiers recrutements, ouvrir un atelier dédié à la R&D, à l’assemblage et à la maintenance des machines, pour renforcer leur autonomie technologique et leur capacité de déploiement. « À moyen et long terme, nous visons une expansion à l’international. Des échanges sont déjà engagés avec plusieurs territoires, notamment la Martinique, la Nouvelle-Zélande et les Émirats arabes unis. Notre ambition est claire : faire de RIMOO la marque de référence de la glace à l’itadivne, aussi bien sur les marchés BtoB que BtoC, en France comme à l’étranger. »
Fiche de l’entreprise
– Un chiffre : 50 000 glaces seront servies d’ici la fin de l’été 2025– Un conseil : s’entourer dès le départ des bonnes personnes fait toute la différence : des partenaires fiables, des conseils avisés, et un entourage qui croit au projet sont essentiels pour tenir sur la durée.– Un contact : Alexandre Avenet, www.rimoo.fr
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Pour stimuler la création d’entreprise dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), l’Adie propose un nouveau prêt, dénommé Jump, qui permet de monter un plan de financement pouvant aller jusqu’à 30 000 €.
Alors que dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), de nombreux jeunes indiquent vouloir entreprendre, ils sont en réalité 7 fois moins d’entrepreneurs qu’ailleurs en France. 12 % souhaitent, en effet, entreprendre à court terme (contre 9 % dans l’ensemble du pays) mais seulement 2 % sont à la tête d’une entreprise (contre 13 %). L’association de microcrédit Adie entend réduire cet écart et vise la création de 20 000 entreprises dans les QPV d’ici 2027 en proposant un nouveau prêt (Jump) aux entrepreneurs qui se lancent ou se développent dans ces quartiers.
Jusqu’à 15 000 euros
Jump est un prêt à taux zéro pouvant aller jusqu’à 15 000 €, sans frais de dossier, remboursable avec un différé de 2 ans. Il peut être couplé à un microcrédit allant jusqu’à 15 000 €, et associé à un accompagnement renforcé avant, pendant et après la création de l’entreprise. Pour rappel, cet accompagnement est proposé par les bénévoles de l’association présents sur tout le territoire grâce à un réseau d’agences de proximité. Ce réseau propose déjà des actions pour toucher les populations éloignées des circuits institutionnels, sur les marchés, dans les associations et les espaces de rencontre et de vie citoyenne.
Pour en savoir plus :
www.adie.org
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Neurathletics est une start-up sportech, pionnière dans le développement de solutions d’entraînement cognitif personnalisées utilisant le neurofeedback.
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VOGO développe, commercialise et déploie des solutions audio et vidéo à destination des professionnels du sport et des passionnés.
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