Cuvée Privée : pour adopter des parcelles d’exceptions

Créée par 3 jeunes femmes de moins de 30 ans, Cuvée Privée propose l’adoption de parcelles d’exceptions de vignes, d’oliviers ou de houblons pour recevoir chaque mois sa cuvée de vin, huile ou bière. Une nouvelle façon de consommer des produits du terroir qui allie plaisir et durabilité !

C’est au sein du club de vin de leur école de commerce que se sont rencontrées Marie Forget, Morgane Suquet et Aurélie Berthon. « Tous les mercredis soir, nous avions la chance de rencontrer un producteur pour nous parler de son domaine avant de nous faire déguster ses produits, explique Morgane. Ce supplément d’âme qui rend chaque dégustation magique était pour nous l’élément manquant des sites de e-commerce de vin. Nous pensions qu’il fallait redonner du sens à la consommation de vin en l’incarnant davantage pour raconter les histoires derrière les bouteilles. Or nous avons, par la suite, découvert un vignoble dans l’Oregon – États-Unis qui avait vendu l’ensemble de sa production à travers un système de parrainage de vignes. Ce fut alors pour nous une évidence qu’il fallait lancer ce concept en France avec une sélection de domaines d’exception. »

Six mois après avoir parcouru les routes de France à la recherche de vignerons passionnés, les trois jeunes femmes lancent Cuvée Privée, en juin 2018, avec 5 producteurs partenaires. « Trois ans et demi plus tard, nous sommes en partenariat avec 25 domaines et nous proposons deux nouveaux produits à l’adoption : l’huile d’olive et la bière. »

Proposer une véritable plate-forme multi-produits

Le concept est simple : l’« adopteur » choisit sur le site sa cuvée de prédilection parmi la sélection de vins, huiles d’olive et bières. « Nous lui attribuons un bout de la parcelle qui produit sa cuvée. Il reçoit ensuite un coffret à chaque saison (tous les 3 mois), contenant une bouteille de sa cuvée d’adoption personnalisée à son nom, une bouteille surprise du même domaine et un courrier du producteur. Il est invité au domaine durant l’année et devient membre du Club Cuvée Privée, ce qui lui donne accès à des produits et évènements (dégustations, ateliers pratiques…). »

Après quelques galères, notamment durant la première année d’entreprise pour gérer la logistique du vin et ses difficultés (casse, perte, vol, etc.) et le recrutement d’une équipe de 10 personnes, l’entreprise arrive rapidement à convaincre les consommateurs.

Aujourd’hui, Cuvée Privée souhaite se développer sur d’autres produits du terroir : « Nous voulons proposer une véritable plate-forme multi-produits. Le cidre et le whisky sont prévus pour cette année et ce n’est que le début ! » L’entreprise vise aussi un développement à l’international : « D’ailleurs dès cette année, vous pourrez adopter une vigne et un olivier dans un pays étranger. Patience pour découvrir lequel ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : plus de 20 000 amateurs de vin et de gastronomie se sont lancés dans l’adoptionUn conseil : remettez tout en question, tout le temps !Un contact : Morgane Suquet, www.cuvee-privee.com/

© Les Echos Publishing 2022

Bpifrance mesure les premiers effets de son plan DeepTech

Bpifrance vient de dresser un état des lieux du plan DeepTech lancé en 2019. Doté de 3 milliards d’euros, ce plan vise à doper le nombre de start-up qui proposent des produits ou des services basés sur des innovations de rupture. Les résultats sont au rendez-vous.

L’objectif du plan DeepTech, établi par la loi de programmation de la recherche, était de 500 créations de start-up annuelles à l’horizon 2030. En 2021, le programme a déjà atteint la moitié de son but, puisque 250 jeunes pousses ont vu le jour l’an passé, un chiffre en progression de 26 % par rapport à 2020, année qui était déjà, malgré la crise sanitaire, un bon millésime pour ce secteur. 553 start-up de la DeepTech ont, par ailleurs, pu bénéficier en 2021 de 569 M€ au total de la part de Bpifrance.

Des créations dans les secteurs de la santé et de l’industrie

Autre enseignement : contrairement aux start-up du numérique, qui se concentrent principalement dans les grandes métropoles, celles de la DeepTech sont réparties sur l’ensemble du territoire, grâce notamment à la création de Sociétés d’accélération du transfert de technologies (Satt) implantées dans presque toutes les régions et qui favorisent le développement technologique des innovations issues de la recherche publique française.


À noter : 40 % des nouvelles start-up DeepTech évoluent dans le secteur de la santé et 20 % dans celui de l’industrie.

Quant à la communauté DeepTech, chargée d’encourager l’entraide entre les membres et favoriser leur visibilité, elle regroupe actuellement 504 start-up.

© Les Echos Publishing 2022

Une aide pour les créateurs en situation de handicap

Pour accompagner les personnes en situation de handicap dans le lancement de leur activité, l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH) propose une aide spécifique.

Pendant la crise sanitaire, l’Agefiph a mis en place des mesures exceptionnelles afin de soutenir l’emploi des personnes en situation de handicap. Ces aides devaient initialement prendre fin le 28 février 2022, mais certaines ont été prolongées. C’est le cas notamment de l’aide de soutien à la création ou à la reprise d’une entreprise pour une personne en situation de handicap, qui est, en outre, réévaluée, passant de 5 000 € à 6 000 €. Elle doit servir à participer au financement du démarrage de l’activité.

Une étude approfondie du projet

Pour en bénéficier, la personne en situation de handicap doit avoir réalisé une étude approfondie de son projet avec l’aide d’un professionnel spécialiste de l’accompagnement à la création ou à la reprise d’entreprise. Et le projet doit être au moins d’un montant équivalent à 7 500 €, financé notamment par un apport personnel (fonds propres, prêt, emprunt…) de 1 500 € minimum.


À noter : cette aide est aussi accessible aux salariés démissionnaires, ou encore à ceux en CDD ou à temps partiel, ayant un projet de création d’emploi principal et pérenne.

Elle est cumulable avec d’autres dispositifs d’aides, mais n’est pas renouvelable.


www.agefiph.fr

© Les Echos Publishing 2022

Décrypter les programmes européens de financement des innovations

Pour avoir une vision claire des programmes européens de financement de la R&D et de l’innovation, la banque publique d’investissement Bpifrance propose un webinaire gratuit sur ce sujet le jeudi 24 mars, de 16h à 17h.

Bpifrance dispose d’une plate-forme gratuite de formations pour les entrepreneurs. Parmi les sujets qui vont être abordés prochainement, il sera question du financement des innovations pour notamment décrypter les programmes européens existants et en faire des opportunités. En effet, les programmes européens sont nombreux : Horizon Europe, Innovation Fund, Eureka, Eurostars, Clean Aviation, Key Digital Technologies, EuroHPC, Xecs, European Innovation Council… et il n’est pas toujours facile de repérer l’accompagnement qu’ils apportent.

L’intérêt pour l’entreprise d’entrer dans ces programmes

Pour aider les start-up intéressées, Bpifrance propose un webinaire d’une heure qui abordera des questions du type : comment identifier les programmes qui facilitent la commercialisation à travers l’Europe ? Quels sont ceux qui permettent de partager un investissement R&D ? Comment s’appuyer sur les meilleures expertises universitaires en Europe ?… Différents experts donneront une vision d’ensemble des programmes et les clés pour analyser l’intérêt pour l’entreprise d’entrer dans ces programmes. Le webinaire n’abordera pas, en revanche, les PIEEC/IPCEI, le fonds européen de défense, InvestEU, les fonds régionaux, les programmes Life et Digital Europe. Il est accessible gratuitement sur simple inscription, puis en replay.

Pour s’inscrire :

https://www.bpifrance-universite.fr/

© Les Echos Publishing 2022

Femmes entrepreneures, quelles aides pour vous accompagner ?

Pour les femmes qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, le site de Bercy leur propose un récapitulatif des dispositifs spécifiques qui peuvent les aider dans la création de leur entreprise.

Selon la dernière édition des « Chiffres-clés 2021 : vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes », publiée par le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, la parité est encore loin d’être atteinte en termes de création d’entreprise. Ainsi, les femmes représentaient 39 % des créateurs d’entreprise individuelle en 2020 et seulement 5 % des start-up fondées depuis 2008 en France (en équipe exclusivement féminine). Pour tenter de niveler ces différences, des dispositifs spécifiques ont été mis en place afin d’aider les femmes à se lancer comme indépendantes.

Aides financières et dispositifs d’accompagnement

À l’occasion de la journée des droits de la femme, le site du ministère de l’Économie a souhaité rappeler l’existence de ces dispositifs spécifiques qui se déclinent en aides financières dédiées (garantie ÉGALITÉ femmes, prêt d’honneur Initiative France, programme Wom’energy…), mais aussi en dispositifs d’accompagnement régionaux (Plans d’action régionaux pour l’entrepreneuriat des femmes, Willa…). Il fait le point également sur les événements consacrés à l’entrepreneuriat féminin (journée de la femme digitale, journée des femmes entrepreneuses…).

Pour consulter la fiche :

www.economie.gouv.fr

© Les Echos Publishing 2022

Démarrage de l’incubation du French Tech Tremplin

Le gouvernement vient de lancer la phase incubation de la deuxième édition du programme French Tech Tremplin qui promeut l’égalité des chances dans l’écosystème tech français. 266 start-up vont ainsi intégrer un incubateur partenaire.

Lancé en 2017, le dispositif French Tech Tremplin accompagne des entrepreneurs issus de milieux sous-représentés dans l’écosystème tech, qui sont sélectionnés sur des critères socio-économiques et géographiques. Une fois choisis, ces entrepreneurs intègrent le programme, d’abord par une phase « prépa » de 2 mois pendant laquelle ils apprennent à mieux cerner la création de projet. Puis, dans un second temps, ils sont incubés pour accélérer le développement de leur projet dans des structures partenaires et reçoivent une aide financière de 30 000 € versée par Bpifrance.

10 millions d’euros supplémentaires

Pour cette seconde édition, le programme French Tech Tremplin connaît une forte augmentation : la phase « prépa » a plus que doublé son nombre de participants (328 personnes contre 145 en 2021), de même que la phase d’incubation, qui passe de 200 personnes à 266 cette année. À noter également que 77 % des projets accompagnés sont basés hors du Grand Paris.

À noter que le gouvernement a annoncé consacrer 10 M€ supplémentaires pour accélérer le déploiement du programme French Tech Tremplin partout dans les territoires. C’est d’ailleurs le programme le mieux financé de la French Tech avec ses 25 M€ de budget.

© Les Echos Publishing 2022

Comment booster l’entrepreneuriat ?

Pour développer l’entrepreneuriat et dynamiser l’activité économique, un sondage OpinionWay pour Croissance Plus révèle que les Français plébiscitent la simplification des contraintes administratives et une baisse de la fiscalité.

Plus de 1 000 personnes représentatives de la population française ont été sondées en ce début d’année au sujet de leurs attentes en matière d’économie. Il en ressort assez classiquement que pour 85 % des sondés, la baisse de la fiscalité sur les entreprises est nécessaire pour stimuler l’entrepreneuriat. Mais aussi, et c’est nouveau, pour près de 70 % d’entre eux, il faut également une simplification des contraintes administratives. Autre information intéressante, concernant la baisse du chômage, les Français font davantage confiance aux entrepreneurs (72 %) qu’aux pouvoirs publics (49 %) ou aux responsables politiques (30 %) pour y parvenir.

Changement du regard sur l’entrepreneuriat

Toujours selon ce sondage, 59 % des parents encourageraient leurs enfants à devenir entrepreneurs. Selon OpinionWay, ce chiffre, comme celui de la baisse du chômage, indique une évolution, un changement dans le regard porté sur l’entrepreneuriat. L’entreprise devient attractive, alors qu’il y a 20 ans, la fonction publique était plus attirante. La baisse des impôts et la simplification administrative pourraient être des thèmes importants abordés dans les prochaines semaines lors des débats de la campagne présidentielle.

© Les Echos Publishing 2022

Développer et produire les dispositifs médicaux de demain

La filière française du dispositif médical et du diagnostic in vitro, qui compte 1 500 entreprises, dont 93 % de start-up et de PME, va être soutenue par le gouvernement dans le cadre du dispositif France 2030.

Alors que le secteur du dispositif médical et du diagnostic in vitro a joué un rôle majeur dans l’approvisionnement en dispositifs médicaux depuis le début de la crise sanitaire, l’État veut réindustrialiser la France dans le domaine des industries de santé et accompagner l’émergence de leaders français au niveau européen et mondial. Il a donc décidé de mobiliser 7,5 Md€ pour le secteur de la santé, dont 400 M€ pour les entreprises du dispositif médical en France.

4 axes d’accompagnement

Ce déploiement s’effectuera autour de 4 axes :– répondre aux défis technologiques et de santé publique majeurs, avec un financement à hauteur de 170 M€ pour faire émerger les dispositifs médicaux et de diagnostic in vitro de demain (robots, prothèses…) ;– permettre aux entreprises du secteur de démontrer la valeur de leurs produits (60 M€);– industrialiser de nouveaux dispositifs médicaux pour soutenir le développement des capacités industrielles sur le territoire national (140 M€) ;– accompagner les entreprises dans leurs démarches règlementaires d’accès au marché, notamment pour l’obtention du marquage CE des produits (30 M€).

© Les Echos Publishing 2022

Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe

Pour sa 2 édition, le sommet virtuel de la Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe réunira pendant 4 jours, du 7 au 10 mars, les entrepreneures à impact positif autour du thème « Booster l’impact de sa communication ».

60 % des femmes voient l’entrepreneuriat comme une forme d’engagement pour changer la société. C’est à ces femmes-là que Creators for Good, une agence de conseil qui accompagne les entrepreneurs et entrepreneures dans le développement de leur activité à impact, souhaite s’adresser avec sa Semaine de l’entrepreneuriat écoféministe. En 2021, le thème retenu pour cet événement était « Passer le cap de la rentabilité », qui a rassemblé plus de 3 000 participantes. Cette année, il s’agit de « Booster l’impact de sa communication ».

Communiquer sans perdre ses valeurs

Ainsi, pendant 4 jours, une vingtaine de conférencières, elles-mêmes entrepreneures, se relaieront pour proposer des conférences et des ateliers pratiques. Au programme : donner des pistes aux créatrices pour développer leur visibilité et engager une communication efficace tout en restant aligné sur des valeurs environnementales et sociales, apprendre comment communiquer pour avoir plus d’impact et sans y perdre tout son temps, utiliser les médias actuels tout en restant aligné avec ses valeurs, découvrir des stratégies et des outils pour garantir une communication durable… Cet évènement en ligne est en accès gratuit.

Pour en savoir plus :

https://entrepreneuriat-ecofeministe.fr/

© Les Echos Publishing 2022

Collaboration IndeX : pour évaluer la compétence digitale de ses collaborateurs

Kimind a créé Collaboration IndeX, une plate-forme destinée à évaluer la compétence digitale de ses collaborateurs. Elle permet de suivre au quotidien, de manière anonymisée, l’adoption des bonnes pratiques digitales dans l’entreprise, et grâce à un coach virtuel de faire progresser à titre individuel et collectif.

Les plates-formes de collaboration digitale telles que Office 365, Google Workspace ou Slack, se multipdivt et sont de plus en plus utilisées dans les entreprises. « Ce sont des outils dont chaque employé doit pour pouvoir tirer parti en changeant ses façons de travailler, en inversant ses processus de travail du quotidien, précise Miguel Membrado, créateur de la solution. Par exemple au lieu d’envoyer un fichier en pièce attachée par email, partager ce fichier depuis l’espace collaboratif où il a été créé… » Pour s’assurer de ces changements, Collaboration IndeX propose à la fois un framework qui formalise le niveau de compétence du salarié en collaboration digitale noté de 1 à 10 ; un algorithme qui permet de calculer ce score automatiquement en suivant l’activité quotidienne des utilisateurs dans leur plate-forme collaborative, sans aucun interaction avec l’utilisateur, pas de gêne donc ; et un moteur de recommandation qui, en fonction du niveau et du positionnement de la personne dans une courbe d’apprentissage, lui envoie les bonnes recommandations pour progresser dans ses usages. « Les résultats sont indépendants des plates-formes techniques, comparables d’un individu à l’autre, d’un secteur d’activité à l’autre, d’une entreprise à l’autre, etc. Ce qui nous permet de délivrer également au bout de 6 mois une certification de compétence en collaboration digitale, valable 1 an, qui peut favoriser l’employabilité de celui qui l’a reçu. »

Une thèse pour valider l’approche scientifique

Pour lancer son projet, Miguel Membrado a fait faire une thèse de doctorat sur le sujet afin de valider son approche scientifiquement, avec succès. « Je m’appuie sur 25 ans d’expertise terrain et d’accompagnement de tous types d’organisation, avec toutes les générations de produits collaboratifs existants depuis les années 90 ».

Son objectif à court terme est de sortir d’autres indicateurs, comme par exemple le temps de travail économisé grâce à ces changements de pratique, les réductions de gaz à effet de serre rendues possibles, pour mettre en avant tout type d’indicateurs et de bénéfices qui parlent concrètement aux individus. Il prévoit aussi de développer des connecteurs avec toutes les plates-formes existantes, et d’adapter l’ensemble de la mécanique à d’autres secteurs du digital (le CRM par exemple), pour pouvoir reproduire les mêmes résultats en matière d’efficacité dans l’accompagnement.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : la plate-forme est accessible sur abonnement annuel à 2 €/an et par utilisateur à partir de 500 utilisateurs.Un conseil : il faut à la fois avoir une vision très ambitieuse, qui voit loin, tout en construisant le chemin par petits pas pour pouvoir tenir le plus longtemps possible. L’entrepreneuriat est une course de fond, avec beaucoup d’obstacles à franchir, ce n’est pas un sprint…Un contact : Miguel Membrado, https://collaboration-index.com

© Les Echos Publishing 2022