Anticyp, pour apprendre à prévenir les problèmes de santé

80 % des maladies chroniques sont évitables selon l’OMS. C’est pour aider les personnes à changer leurs comportements qu’est née Anticyp, une appli d’apprentissage personnalisé, scientifiquement validé mais ludique, qui permet d’anticiper ses problèmes de santé.

L’accès aux soins devient de plus en plus complexe, les réseaux sociaux débordent de conseils pseudo-scientifiques et la prévention reste souvent culpabilisante. Anticyp veut changer la donne. « Nous avons transformé la prévention santé en un parcours cool, engageant, validé médicalement et scientifiquement, explique Alexis Dussillol, cofondateur d’Anticyp avec sa femme Sophie. Des auto-évaluations permettent de détecter les points de vigilance. Des micro-leçons interactives, inspirées de Duolingo (la géniale application pour apprendre les langues) sont disponibles. Et des actions concrètes et personnalisées sont proposées pour ancrer de nouvelles habitudes. » L’idée est née lorsque le couple a vu arriver les premiers AVC, cancers et diabètes dans son entourage. « On a découvert que ces maladies sont en fait dues, en grande partie, à nos comportements quotidiens. Et sont, en réalité, évitables. Mais on ne savait pas par où commencer pour les éviter. Trop d’infos contradictoires sur les réseaux sociaux, et en plus, toutes « silotées » : une solution pour la nutrition, une pour la gestion du stress, une pour le sommeil, une pour ci, une pour ça… Un micmac ingérable au quotidien ! En fait, le mode d’emploi de notre corps n’existe pas… Alors on l’a construit ! »

Offrir l’appli à ses salariés

Pour lancer leur projet, le couple décide de s’associer pour les volets médical et technique. « Nous avons pris le temps de choisir les bonnes personnes : notamment notre directeur médical, un cardiologue réputé et spécialiste de la prévention en France. Idem pour les développeurs, qui sont de véritables petits génies du code. » La commercialisation a démarré en avril 2025, après 2 ans de développement. « Nous comptons déjà quelques milliers d’utilisateurs. Nous avons également développé un programme de dépistage et de vaccination, un autre sur la prévention de la lombalgie (qui touche 1 Français sur 3), et d’autres fonctionnalités pédagogiques et engageantes pour ancrer de bonnes habitudes au quotidien. » À court terme, la start-up veut continuer à poursuivre l’adoption par le marché et renforcer l’équipe d’acquisition BtoBtoC, un modèle où l’employeur offre Anticyp à ses salariés. « Nous voulons aussi développer de nouvelles fonctionnalités médicales pour surveiller et améliorer sa santé. 3 auto-tests sont ainsi prévus : dermatologie, vision, audition ; 3 simulateurs de risques : infarctus du myocarde, maladie d’Alzheimer, diabète ; 3 outils de lutte contre les addictions : tabac, alcool, sucre. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : Anticyp propose un abonnement à 5 € par moisUn conseil : comme Jean-Claude Dusse, je dirais : Oublie que t’as aucune chance, vas-y, fonce ! Et prends un bon expert-comptable pour t’accompagner.Un contact : Alexis Dussillol, www.anticyp.com

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RDV TPE veut booster les petites entreprises

Du 12 au 23 mai 2025, se tiendra l’événement national « RDV TPE ». Lancé par le réseau d’accompagnement à la création d’entreprises BGE, il a pour objet de valoriser le rôle des TPE dans l’économie locale et de booster leur développement dans les territoires.

82 % des entreprises en France sont des TPE. Elles emploient 18 % des salariés du secteur privé et tiennent une place incontournable dans le dynamisme économique des territoires. Mais elles rencontrent aussi des difficultés qui peuvent freiner les entrepreneurs qui veulent se lancer, qu’il s’agisse de rompre l’isolement, de financer son projet de développement, d’embaucher un salarié… Pour aider les TPE à surmonter ces défis, BGE, le réseau d’accompagnement tà la création d’entreprises, propose que les acteurs se mobilisent pour échanger autour de ce sujet, et ce pendant deux semaines.

Des témoignages d’entrepreneurs

Ainsi, partout en France, de la Normandie à la région PACA, en passant par l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes ou encore l’Occitanie, se tiendront des conférences et tables-rondes alimentées par des témoignages d’entrepreneurs qui porteront sur les sujets de la création d’entreprise, du développement des TPE et de leur rôle dans l’économie locale. Deux webinaires seront également organisés, l’un traitant de la prévoyance de l’entrepreneur et l’autre du financement de l’entreprise.

Pour en savoir plus :

bge.asso.fr/rdv-tpe

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CustomsBridge simplifie les formalités douanières avec l’IA

Dans un contexte où les droits de douane sont utilisés comme levier géopolitique, la conformité douanière devient un enjeu stratégique pour les entreprises. Grâce à l’intelligence artificielle (IA), CustomsBridge optimise les opérations critiques.

CustomsBridge dépoussière la douane grâce à l’intelligence artificielle, avec pour ambition de transformer la contrainte douanière en avantage concurrentiel pour les entreprises. « Notre solution douanière, Okiduty, offre aux entreprises une solution tout-en-un qui leur permet de sécuriser et de simplifier leurs opérations d’import-export, de la classification des marchandises à la déclaration, explique Loïc Poisot, cofondateur de CustomsBridge. Tout est parti d’un constat terrain, formulé par Olivier Martinot, Responsable Transport du groupe Adeo : les procédures douanières sont un vrai casse-tête. Complexes, chronophages et source de stress, elles peuvent, à la moindre erreur, entraîner retards, blocages, destructions de marchandises… voire des amendes salées. » Ils creusent alors le sujet pour savoir si cette difficulté peut devenir une opportunité business, et fondent finalement CustomsBridge en octobre 2020. Pour concrétiser l’idée, Loïc s’entoure rapidement d’un directeur commercial, Charles Devaux, et d’un directeur innovation expert en intelligence artificielle, Hamza Saouli. Ensemble, ils imaginent et développent une solution technologique capable de simplifier la douane, au service des professionnels de l’import-export.

Garantir la fiabilité des données

Dès le début, les fondateurs ont la conviction que pour transformer la douane en avantage stratégique, il faut associer expertise métier, innovation technologique et ancrage opérationnel. « Nous avons travaillé avec des experts métiers, des professionnels du terrain et des acteurs institutionnels pour créer une plate-forme complète : aide au classement douanier, audit, veille réglementaire et télédéclaration. Notre objectif : automatiser les tâches répétitives, sécuriser les process et simplifier le quotidien des équipes douane. » Avec toujours en ligne de mire : la volonté de traduire la complexité du sujet dans une interface simple et ergonomique, tout en garantissant la fiabilité des données. « Depuis le lancement d’Okiduty, nous avons observé une hausse continue du nombre d’utilisateurs (près de 1 000 à ce jour), avec une prise de conscience croissante des enjeux douaniers, accentuée par les nouvelles réglementations et le contexte géopolitique actuel, qui jouent clairement en faveur de notre solution. » La start-up veut continuer à accélérer le déploiement d’Okiduty. Et grâce à une récente levée de fonds de 850 K€, elle souhaite lancer plusieurs chantiers stratégiques comme élargir la couverture géographique ou encore ajouter des données statistiques pour permettre aux utilisateurs d’accéder à des insights stratégiques afin d’orienter leurs décisions commerciales et achats à l’international.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : +20 % de croissance mensuelle depuis le début d’annéeUn conseil : entoure-toi bien, cherches des partenaires. L’aventure n’est pas facile, il est plus aisé de se serrer les coudes à plusieurs !Un contact : Loïc Poisot, https://customsbridge.fr/

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Les entrepreneurs sont appréciés des Français

La 5 édition du baromètre Odoxa pour Capital et Abeille Assurances vient de paraître. Elle indique que si les Français sont un peu moins nombreux qu’avant à se lancer dans la création d’entreprise, les entrepreneurs bénéficient à 85 % d’une excellente image dans l’opinion publique.

Les Français ont une très bonne image des entrepreneurs. Ainsi, selon le dernier baromètre Odoxa, « travailleurs indépendants » représente le terme le plus apprécié (90 %) devant les « professions libérales » (87 %), les « entrepreneurs » (86 %) et les « chefs d’entreprise » (79 %). Selon le baromètre, l’entrepreneur est le plus souvent un homme (55 %, contre 45 % de femmes), quarantenaire ou cinquantenaire (42 % ont entre 35-49 ans, 36 % entre 50-64 ans), qui a créé son activité (75 %, contre 25 % de reprise) depuis moins de 10 ans (60 %). Il est plus diplômé que la moyenne des Français (58 % ont un diplôme supérieur au bac).

Un besoin de « plus de cdivts »

Du point de vue des motivations qui les poussent à créer une entreprise, les entrepreneurs placent en premier critère l’indépendance (48 %) devant le pouvoir d’exercer un « métier qui les passionne » (42 %). Seuls 20 % des sondés indiquent qu’ils ont fait ce choix pour « gagner plus d’argent ». À ce sujet, toujours selon le baromètre Odoxa, les entrepreneurs gagnent globalement moins que les cadres. Seuls 41 % mentionnent des revenus supérieurs à 3 500 € nets mensuels pour leur foyer. Et 60 % disent avoir besoin de « plus de cdivts ».

Aujourd’hui, compte tenu du contexte macroéconomique et de l’incertitude géopolitique, seuls 18 % des Français révèlent qu’ils aimeraient devenir entrepreneurs. Un pourcentage en baisse (22 % en 2024, 28 % en 2017).

Pour consulter le baromètre :

www.odoxa.fr

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Créer son entreprise après 50 ans, une véritable opportunité

La banque publique d’investissement Bpifrance vient de publier une étude sur les bienfaits de l’entrepreneuriat chez les seniors. Elle révèle que l’entrepreneuriat n’est pas une voie de secours, mais bien un véritable choix.

L’âge ne serait pas un frein, mais au contraire un véritable moteur pour créer son entreprise. C’est ce qui ressort de l’étude réalisée par Bpifrance Le Lab, intitulée « Entrepreneurs seniors, il n’y a pas d’âge pour entreprendre ! ». Elle livre le constat qu’entreprendre procure un bien-être croissant avec l’âge. Grâce à son vécu (peut-être un licenciement, une démission, voire un contenteux aux prud’hommes), l’entrepreneur de plus de 50 ans serait mieux capable de gérer son stress et de prendre du recul en cas de coup dur.

Une meilleure santé mentale

Parmi les atouts cités pour créer, 64 % des créateurs interrogés évoquent les contacts développés tout au long de leur carrière, facilitant les partenariats et l’accès aux premiers cdivts. 62 % étaient cadres dirigeants avant de se lancer et bénéficient ainsi d’une expertise importante pour gérer leur entreprise. Avec une situation financière souvent plus stable, ils sont plus à même de prendre des décisions réfléchies, minimisant les risques. Résultat : les seniors qui entreprennent sont positifs et optimistes, en meilleure santé mentale et dormant mieux !

Pour consulter l’étude :

https://lelab.bpifrance.fr

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MicroXpace améliore la santé animale via leur microbiote

MicroXpace développe des produits de nutrition animale à destination des espèces zoologiques, aquacoles et des animaux de production. Objectif : utiliser des technologies de fermentation microbienne pour améliorer leur santé.

MicroXpace veut aider les animaux à se soigner eux-mêmes. « Nous exploitons le pouvoir naturel du microbiote des animaux – les microbes bénéfiques présents dans leur intestin – pour renforcer leur propre système immunitaire contre les maladies, explique Alejandro Cabezas-Cruz, CSO microXpace. Nous avons découvert que certaines bactéries intestinales produisent une molécule spécifique qui déclenche la production d’anticorps naturels. Ces anticorps agissent comme un vaccin interne, préparant l’animal à combattre une large gamme d’agents pathogènes. » Pour mettre en place ce phénomène, la start-up développe des matières premières pour l’alimentation contenant « les bons sucres » issus de ces microbes. Ainsi, lorsqu’un animal consomme sa nourriture habituelle, il est immunisé de manière sûre, de l’intérieur. Cette approche innovante permet aux éleveurs de protéger les poissons, volailles, porcs ou bovins contre des maladies persistantes sans avoir recours aux antibiotiques ou aux médicaments classiques, ce qui mène à des animaux en meilleure santé et à une production plus durable.

Lutter contre l’usage systématique des antibiotiques

Pour transformer leur idée de laboratoire en produit prêt pour le marché, les fondateurs font d’abord breveter leur technologie de base en 2021. « Il a fallu aussi classer et faire certifier notre solution. Ce n’est ni un vaccin traditionnel ni un médicament, mais quelque chose entre les deux. Nous avons choisi de la positionner comme une solution “nutritionnelle”, ce qui simplifie l’approbation réglementaire. » Des essais approfondis sont ensuite menés sur des animaux vivants avant de passer à l’échelle industrielle, en association avec un acteur majeur du secteur, Lallemand Animal Nutrition, pour bénéficier de son expertise en fermentation et son savoir-faire industriel. Aujourd’hui, MicroXpace propose plusieurs produits notamment pour les volailles ou pour les poissons. « Nous constatons un fort intérêt de la part de l’industrie, mais aussi de structures comme des zoos et aquariums. » À plus long terme, l’entreprise veut élargir sa technologie à d’autres filières animales comme les porcs et les bovins, mais aussi se déployer à l’international. « Nous voyons MicroXpace comme un acteur mondial de la santé animale, capable d’adapter sa technologie à différents marchés et espèces, capable de lutter contre l’usage systématique des antibiotiques. »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 7 brevets internationaux ont déjà été déposés pour protéger leurs innovationsUn conseil : si vous avez une idée forte (surtout si elle est scientifique ou innovante), ayez le courage de la poursuivre, mais acceptez aussi que vous n’aurez pas toutes les compétences dès le départ. N’ayez pas peur de chercher des mentors, des conseillers, des partenaires pour combler les lacunes là où vous n’êtes pas expert.Un contact : Alejandro Cabezas-Cruz, www.microxpace.com

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Bilan 2024 du réseau Initiative France

Initiative France, réseau associatif de proximité en soutien aux créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise, vient de publier ses chiffres sur la dynamique entrepreneuriale qu’il a accompagnée en 2024.

Composé de 205 associations locales et de 790 lieux d’accueil, le réseau Initiative France entend proposer un accueil bienveillant et professionnel aux entrepreneurs, partout en France métropolitaine et en Outre-mer. En 2024, malgré un contexte d’incertitude, il a accompagné 25 413 porteurs vers la concrétisation de leur projet. Il a versé 186 M€ de prêts d’honneur (avec un montant moyen de 8 711 €) et a permis la création ou le maintien de 57 190 emplois.

Tous les secteurs d’activité

Initiative France aide tous les secteurs d’activité et tout type d’entrepreneurs. Ainsi, en 2024, l’accompagnement a concerné notamment 5 347 commerces, 4 171 hôtels, cafés, restaurants, 2 565 entreprises de services aux entreprises, 2 006 de services aux particuliers et 1 550 artisans. Il a permis à 11 462 demandeurs d’emploi de se lancer, dont 9 431 femmes et 418 personnes en situation de handicap.


À noter : depuis 2020, 637 des entreprises accompagnées par Initiative France ont été labellisées Initiative Remarquable.

Pour consulter le bilan :

www.initiative-france.fr

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The Charging Place : des bornes de recharge pour lutter contre la précarité

Pour améliorer le quotidien des personnes sans-abris, The Charging Place a déployé ses bornes de recharge reconditionnées, notamment celles issues des Jeux olympiques de Paris, au sein de structures d’accueil et d’aide sociale partout en France.

Fondée en 2014, The Charging Place s’est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de stations de recharge sécurisées pour smartphones, ordinateurs, vélos et trottinettes électriques. « L’idée est née de ma rencontre avec mon associé, Jérémie Navarro, sur les bancs de l’EDC Paris Business School en 2009, raconte Anne Mouchet, cofondatrice de The Charging Place. Constatant notre besoin constant de solutions de recharge, nous avons décidé, durant notre master entrepreneurial, de créer une entreprise répondant à cette problématique. Initialement conçu comme un projet académique, notre concept a suscité l’intérêt de nos professeurs et camarades. Encouragés par cet engouement, nous avons concrétisé The Charging Place lors de notre stage de fin d’études, avec pour mission de faciliter la recharge des appareils du quotidien, du téléphone portable à la trottinette électrique. »

Un engagement en faveur de la durabilité

Pour lancer leur concept, ils envisagent d’abord d’implanter les stations dans des bars, restaurants et autres lieux publics, avant d’intégrer le secteur de l’événementiel. « Puis avec l’explosion de la demande de trottinettes électriques, nous avons adapté notre offre pour répondre à ce nouveau besoin et créé une nouvelle gamme de produits spécialement dédiée à la mobilité douce. » En 2024, l’entreprise réalise son meilleur chiffre d’affaires, notamment grâce à sa participation aux Jeux olympiques de Paris. « Nous avons choisi de reconditionner et réinstaller la totalité des bornes utilisées lors de l’événement, notamment dans des centres d’accueil pour personnes sans abri. Un service crucial pour maintenir le div social, accéder aux services d’urgence et faciliter les démarches administratives essentielles à l’amélioration de leur situation. Cette action témoigne de notre engagement en faveur de la durabilité. » L’équipe travaille actuellement sur de nouveaux services. « Nos parkings de recharge pour trottinettes électriques peuvent désormais fonctionner à l’énergie solaire, et nous développons des distributeurs de batteries portatives conçus pour l’extérieur. Nous avons aussi quelques projets à venir à l’international qui sont encore confidentiels ! »

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : plus de 1 000 bornes de recharge installées en France et en Europe.Un conseil : bien choisir son associé. Avec Jérémie, notre association repose sur une compatibilité de profils qui a rendu l’aventure entrepreneuriale plus évidente et enrichissante. L’entrepreneuriat est un parcours semé d’embûches, et pouvoir compter sur un partenaire fiable et complémentaire est un atout inestimable.Un contact : Anne Mouchet, thechargingplace.eu

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Les Petits Culottés révolutionnent le marché des couches

Contrairement aux grandes marques qui ciblent la grande distribution ou la vente sur internet, les couches écoresponsables Les Petits Culottés misent sur la vente directe aux parents grâce à un système d’abonnement.

Les Petits Culottés est une marque de couches, et depuis 2023 de lait infantile, qui parie d’abord sur la qualité, la transparence et la fabrication en France de ses produits. « 100 % de nos produits sont distribués en circuit court donc sans intermédiaires ce qui permet d’avoir un prix inférieur aux géants du secteur », explique Matthieu Batteur, cofondateur de la start-up avec Johan Bonnet en 2019. C’est après un parcours dans le secteur de la parapharmacie spécialisée dans l’univers bébé, puis un poste de directeur commercial d’un laboratoire français et leader sur les produits bébé, que Matthieu réalise le manque d’offres alliant qualité, transparence et accessibilité pour les jeunes parents. « L’idée est née d’un constat simple : soit il n’y a pas de réglementation pour les couches, notamment en ce qui concerne le contrôle des perturbateurs endocriniens, soit il y a une réglementation trop laxiste sur le lait. Nous voulions proposer une alternative saine, locale, et surtout abordable pour tous les parents qui cherchent à proposer le meilleur pour bébé sans se ruiner. »

Enlever de la charge mentale aux parents

Mais pour proposer un produit abordable de qualité et Made in France, sans que cela soit trop cher, il faut innover. « Nous avons bâti une offre en circuit court associé à un modèle d’abonnement. Les deux n’étaient pas la norme il y a 6 ans. » Ils lancent la production des couches dans les Vosges, une démarche qui favorise l’économie locale et réduit l’empreinte carbone. Mais pas facile de se faire connaître sans passer par les grands réseaux de distribution. « Pourtant aujourd’hui, c’est ce qui fait notre force : le circuit court pour proposer le meilleur prix et l’abonnement pour enlever de la charge mentale aux parents. » Actuellement, l’entreprise compte déjà quelque 150 000 parents abonnés. Elle souhaite à court et moyen terme consolider sa position en France en continuant à innover. Elle a, par exemple, lancé tout récemment des couches adaptées aux bébés prématurés.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 67 M€ de chiffre d’affaires en 2024 Un conseil : c’est plus facile de reprendre une entreprise que d’en créer une !Un contact : Matthieu Batteur, www.lespetitsculottes.com

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PSG Labs, un accélérateur de start-up de l’e-sport

Le célèbre club de football parisien lance, en France, le programme PSG Labs, un accélérateur de start-up pour soutenir l’industrie du sport, mais aussi pour profiter des innovations afin d’améliorer le bien-être et la performance de ses équipes.

Intégré à la pépinière Station F à Paris, le PSG Labs permettra aux entrepreneurs sélectionnés d’accéder aux infrastructures du PSG et à son réseau international pour développer et tester des solutions à grande échelle. Trois axes de recherche seront favorisés : la performance et le bien-être des joueurs, l’optimisation des équipements et des infrastructures du club, et l’expérience des supporters.

3 mois en mode « Boot Camp »

Le programme sur 3 mois, de type « Boot Camp », prévoit une évaluation rapide du projet au sein de l’écosystème PSG, une exploration et des tests de marché (de la part de la base de supporters et des unités commerciales du Club), ainsi qu’une innovation collaborative pour perfectionner son produit dans un environnement agile grâce à un coaching d’experts du secteur. Des PSG Labs régionaux pourraient aussi voir le jour, sachant qu’un premier Labs a déjà vu le jour à Doha, au Qatar.

Pour en savoir plus :

www.psg.fr/labs

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