La French Tech, premier écosystème de l’UE en termes de levées de fonds

Avec 620 levées de fonds réalisées en 2020 par les start-up françaises pour un montant total de 5,4 milliards d’euros, l’Hexagone devient le premier écosystème d’Europe, devant l’Allemagne.

Ces bons résultats ont été annoncés par le secrétaire d’État au numérique : pour la première fois, la France passe devant l’Allemagne et devient le premier écosystème tech de l’Union européenne (UE) ! Il faut dire que la France a été le premier pays européen à présenter un plan d’urgence de 4 Md€ à destination des start-up, complété en juin dernier par un plan d’aide d’1,2 Md€, soit plus de 7 Md€ au total investis dans le secteur du numérique, via le dispositif France Relance porté par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance.

Et les résultats sont là : non seulement trois nouvelles licornes ont émergé (des entreprises valorisées à plus de 1 Md$), à savoir Contentsquare, Mirakl et Voodoo, mais, plus globalement, tout l’écosystème en a profité. Ainsi, entre 2019 et 2020, les levées de fonds ont augmenté de 7 % en France (contre -14 % en Allemagne), et les chiffres pour les levées de fonds, d’un montant de plus de 50 M€, sont en progression de 89 % !

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Jean-Charles Varlet, cofondateur CEO de la Crème de la crème

Née d’un projet d’étudiants en 2015, la Crème de la crème est une plate-forme sélective de free-lancers des métiers du digital, qui travaillent pour des grandes entreprises, pour des missions de 2 à 12 mois. En moins de 48 heures, la plate-forme vous propose 3 profils de free-lancers sélectionnés parmi sa communauté active de plus de 8 000 inscrits. Interview de son cofondateur, Jean-Charles Varlet.

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Lancement du Prêt d’honneur Création-Reprise

La Bpifrance propose, depuis quelques jours, un nouveau dispositif destiné à renforcer les fonds des porteurs de projet de création, développement ou reprise d’entreprise suivis par un opérateur d’accompagnement.

Pour aider les porteurs de projet dans le cadre de leur création ou de reprise d’une entreprise, Bpifrance met en place un dispositif destiné à couvrir leurs besoins. Concrètement, il s’agit d’accéder à un prêt d’honneur à taux zéro (sans garantie sur les actifs de l’entreprise ou du dirigeant), d’une durée de 1 à 7 ans (avec un différé d’amortissement modulable entre 0 et 18 mois), d’un montant compris entre 1 000 et 80 000 €. Son coût est réduit au minimum : pas de frais de dossier, pas d’assurance décès PTIA exigée, pas de pénalité de remboursement anticipé.

Ce prêt d’honneur s’adresse à toutes les personnes physiques résidentes fiscales françaises qui veulent créer, développer ou reprendre une entreprise, à condition qu’elles bénéficient déjà d’un prêt d’honneur de leur opérateur d’accompagnement, qu’elles soient actionnaire de leur entreprise (et pas seulement représentant légal), et qu’elles ne soient pas être inscrites au fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers.

Il peut concerner tout type d’entreprise : sociétés de capitaux, entreprises individuelles, micro-entreprises… (sauf associations, fondations et SCI), sous réserve qu’elles ne fassent pas l’objet d’une procédure collective d’insolvabilité.


À noter : certains secteurs d’activités sont exclus (exportation, agriculture, pêche et aquaculture, promotion et location immobilière ou intermédiation financière).

Ce prêt doit être demandé auprès de l’un des réseaux d’accompagnement et de financement agréés par Bpifrance (Adie, Initiative France ou Réseau Entreprendre).

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Lancement du programme « Les ambitieuses Tech for Good »

Pour la quatrième année consécutive, La Ruche, réseau national d’incubateurs d’entreprises, recrute des femmes entrepreneures portant un projet dans les nouvelles technologies, pour son programme « Les ambitieuses Tech for good ».

Parce que les femmes ne sont que 9 % des entrepreneurs dans le secteur des nouvelles technologies, alors qu’elles sont près de 70 % à considérer l’entrepreneuriat comme plus épanouissant que le salariat, La Ruche veut réduire les inégalités entre les femmes et les hommes dans l’innovation. Elle a lancé, il y a 4 ans, un programme d’accompagnement pour les femmes venant de toute la France : « Les ambitieuses Tech for good ».

Pour y participer, outre être une femme, il faut proposer une solution innovante à développer, répondre à un enjeu de société majeur et avoir réalisé sa preuve de concept. Les candidatures sont à envoyer avant le 24 mars 2021.

Les femmes présélectionnées pourront suivre 2 jours de formation gratuite pour travailler leur stratégie de développement, à Paris en avril. Puis, au moins 10 lauréates seront retenues pour bénéficier d’un programme de 9 mois afin d’approfondir leur projet. Ce programme leur permettra non seulement d’accéder à l’espace de travail collaboratif et spécialisé dans l’entrepreneuriat responsable, mais aussi de pouvoir être suivies en ligne avec accès à la communauté d’entraide numérique développée par La Ruche. Et surtout d’intégrer le programme d’accélération sur-mesure assuré par La Ruche qui comprend des sessions de mentorat, des jours de workshop, des mises en relation avec des experts et une préparation intensive pour passer du business plan à la levée de fonds. Un prix « coup de pouce » est également remis à la fin de l’accélération. De quoi booster son projet !

Pour en savoir plus :

https://la-ruche.net/

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Agripolis : transformer les surfaces inutilisées en espaces d’agriculture urbaine

Pour répondre au fort développement de l’urbanisation et à la demande croissante de produits locaux, Pascal Hardy a créé Agripolis, une start-up qui installe des fermes urbaines verticales dans toute la France.

L’idée d’Agripolis est de créer des fermes verticales produisant des fruits et des légumes locaux et sains, sans pesticides, ni engrais chimiques, dans le respect des cycles de la nature et surtout en économisant 90 % d’eau. Pascal Hardy veille également à ce que les produits soient distribués dans un périmètre proche (500 m maximum autour du site de production). « Ces fermes contribuent à la résidivce environnementale et économique des villes, nous explique Pascal. Elles proposent des services qui redonnent du sens à l’alimentation ».

Société innovante, Agripolis a pour modèle économique la vente de ces fermes urbaines verticales, composées de colonnes et gouttières de culture, à des partenaires (grande distribution, hôtels, projets immobiliers, etc.) auprès desquelles elle assure ensuite le support technique avec les maraîchers du site. La start-up a, par exemple, installé une ferme urbaine de plus de 300 m² sur un toit terrasse d’hôtel à Boulogne-Billancourt (92), dont la production sert directement le restaurant de l’hôtel.

C’est en 2016 que l’idée est venue à Pascal, ingénieur en agro-développement, « lors d’un documentaire qui montrait la technique des colonnes de culture pour des particuliers. Je me suis dit que j’allais développer cela pour des grandes fermes urbaines. La première installation expérimentale s’est faite sur le toit de mon immeuble d’habitation et les premières colonnes ont été fabriquées dans mon garage ».

Il a fallu alors mettre au point les différents composants (colonnes, monitoring électronique, îlots en bambou) en co-développement avec les fournisseurs, avec la difficulté de standardiser les installations et de réduire au maximum les coûts d’exploitation.

Aujourd’hui, Agripolis, qui compte déjà 11 installations principalement en région parisienne, veut déployer ses fermes en région, mais aussi à l’étranger et diversifier les produits cultivés. Dernier projet en date : Nature Urbaine, sur un toit de pavillon de Paris Expo Porte de Versailles qui sera, à terme, la plus grande ferme urbaine en toiture d’Europe, avec une surface de 14 000 m². Elle vient également d’organiser une levée de fonds pour lancer la saison 2021 et réaliser des investissements importants comme le recrutement d’un Directeur commercial expérimenté.

Fiche de l’entreprise
Un chiffre : 800 000 €, c’est le montant de la levée de fondsUn conseil : mieux vaut démarrer avec une équipe complète d’associés, par exemple le créateur avec un financier, un responsable technique et un commercial.Un contact : Pascal Hardy, http://agripolis.eu/, info@agripolis.eu

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Une aide pour favoriser la création en territoire ultramarin

Mis en place par le gouvernement dans le cadre du plan de relance, le Projet initiative jeunes (PIJ) doit permettre de soutenir la création ou la reprise d’entreprises par des jeunes de 18 à 30 ans dans les territoires ultra-marins.

Le Projet Initiative Jeunes (PIJ) consiste en une aide financière qui peut aller jusqu’à 9 378 €, exonérée de charges sociales et fiscales, selon les caractéristiques du projet et du nombre de personnes physiques bénéficiaires. Cette aide est versée en deux fois : une première partie (maximum 80 %) au moment de la création ou de la reprise de l’entreprise, la seconde 6 mois plus tard. Elle peut être consacrée notamment au financement de formations ou de conseils nécessaires à la mise en œuvre et au développement du projet considéré via des organismes spécialisés (ADIE, Initiative France, France Active, Boutiques de gestion, couveuses d’entreprises, organismes locaux, consulaires, etc.).

Pour en bénéficier, il faut avoir entre 18 et 30 ans, et porter un projet de création ou de reprise d’une entreprise dont le siège et l’établissement principal se situent dans un département d’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mayotte, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon).

La demande se fait par dossier auprès de la

Direccte

, préalablement à la création ou à la reprise de l’entreprise.


À noter : l’aide est cumulable avec d’autres aides à la création ou la reprise d’entreprise, comme l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre) ou l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce).

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Alexandre Dana, fondateur et président de Livementor

Alexandre Dana a fondé, il y a trois et demi, Livementor, une école de formation en ligne pour les entrepreneurs, qui se compose d’un programme de formation en ligne de 12 semaines, accompagné par un mentor spécialisé dans son domaine, et qui a été suivi par plus de 7 500 personnes. Après une levée de fonds, Livementor va lancer un magazine mensuel, un livre, et envisage des programmes d’ateliers mensuels dans 50 villes de France. Interview de ce jeune entrepreneur.

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Les Demoiselles à Versailles : sublimer l’histoire de lieux pour optimiser leur location

Alors que le marché de la location meublée et saisonnière est très concurrencé, l’idée est de proposer un accompagnement pour les propriétaires qui veulent valoriser leur bien, tout en respectant l’histoire du lieu, et ainsi proposer aux clients une expérience inoubliable, au cœur du style français.

Le concept des Demoiselles à Versailles est d’offrir de séjourner dans un lieu historique ou de caractère tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé via des services de conciergerie tels qu’un accès VIP auprès de belles enseignes, des activités culturelles, restaurants, boutiques, l’organisation d’évènements privés ou professionnels, le shooting photos, des tournages… L’idée est donc de proposer aux cdivts une expérience inoubliable, au cœur du style français dans des lieux magiques. « J’ai une passion pour l’histoire de la ville de Versailles et pour l’Art de vivre à la française. Tous les lieux que je propose à la location ont pour caractère commun de représenter cet art de vivre et d’avoir une histoire (château, architecture, peintre ayant vécu dans le lieu…), explique Katia Lobato, la fondatrice des Demoiselles à Versailles. Ma cdivtèle est touristique mais aussi professionnelle avec un axe séminaires et productions. »

À l’origine, Katia souhaitait acquérir un appartement pour profiter avec ses filles de la vie culturelle qu’offre Versailles. « Le concept est né tout naturellement avec l’acquisition de mon appartement au pied du Château et de mon propre constat de locataire saisonnier. Force est de constater qu’au-delà de la simple remise des clés lors d’une location et la mise à disposition d’un guide d’accueil, vous êtes livrés à vous-même et ne pouvez, bien souvent, profiter pleinement de toutes les activités qu’offre le lieu de villégiature choisi, faute de les connaître. D’où le concept d’un service personnalisé sur-mesure ».

Alors que Katia a un profil et une expertise juridique à la base, elle commence l’aventure avec la création d’un site internet et le dépôt de sa marque Les Demoiselles à Versailles. Un hommage à ses filles nées à Versailles, Diane et Victoria, dont les initiales se retrouvent dans la marque. Et si rapidement la presse s’intéresse à son concept, Katia avoue avoir parfois trouvé difficile d’être une femme. « J’ai eu à subir les tentatives de découragement ou les jugements de tiers, voir même de proches. On m’a reproché, par exemple, de mener trop de projets et donc de mettre en danger ma vie familiale parce qu’une femme ne doit pas travailler autant ! »

Aujourd’hui, la marque Les Demoiselles à Versailles se développe, notamment sur Paris depuis peu face à une demande croissante de cdivts. À plus long terme, Katia souhaite non seulement continuer à développer sa marque dans d’autres villes, mais aussi accompagner, à titre bénévole, des femmes entrepreneures désireuses de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat.

Fiche de l’entreprise

Un chiffre : 2017, c’est l’année de la création de la marque Les Demoiselles à Versailles
Un conseil : il faut avoir de l’audace pour ne pas avoir de regrets dans sa vie !
Un contact : Katia Lobato, fondatrice, contact@lesdemoisellesaversailles.fr, site : lesdemoisellesaversailles.com, instagram : @lesdemoisellesaversailles

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Un webinaire pour créer son entreprise dans le secteur de l’ESS

L’Avise, Agence d’ingénierie pour entreprendre autrement, propose un webinaire à tous ceux qui veulent entreprendre dans l’économie sociale et solidaire (ESS) le mardi 23 février. L’objectif : découvrir les étapes clés et les ressources pour se lancer.

Créée en 2002, l’Avise a pour mission de développer l’ESS et l’innovation sociale en France, en accompagnant les porteurs de projet et en contribuant à structurer un écosystème favorable à leur développement. Elle propose notamment des outils, l’animation de communautés d’acteurs des territoires ou encore des programmes d’accompagnement dédiés. C’est dans cette optique qu’elle propose un séminaire en ligne le mardi 23 février 2021 de 17h à 18h.

Spécialement conçu pour les personnes ayant une idée ou un projet d’utilité sociale, il devrait permettre de prodiguer de bons conseils sur les premiers pas pour monter son projet. Au programme, il sera notamment question des étapes-clés du parcours d’un entrepreneur social, et des dispositifs d’accompagnement et de financement dédiés aux projets ESS. Un retour d’expérience d’une structure d’accompagnement spécialisée ESS (type incubateur de projets) sera également proposé.

Pour s’inscrire au webinaire,

connectez-vous sur le site de l’Avise

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Le Covid-19 entraîne une baisse des transactions d’entreprise

En 2020, les transactions d’entreprise ont diminué de 25 %, principalement en raison du contexte sanitaire, selon un rapport récent. Mais tout n’est pas négatif : les demandes sont plus nombreuses et les candidats plus solides.

Selon un rapport du réseau national de conseil en cession et reprise de commerces et entreprises, Michel Simond, sur la première moitié de l’année, de nombreuses rétractations en matière de cession et de reprise d’entreprises ont eu lieu compte tenu du confinement. Puis, de juin à octobre 2020, les transactions sont reparties à la hausse avec une progression de +77 % du nombre de compromis signés par rapport à 2019, ce qui ne rattrape toutefois pas le retard puisque l’année 2020 s’est terminée avec -25 % de transactions par rapport à 2019.

Autre enseignement du rapport : le prix médian de cession des PME a augmenté, passant de 214 000 € en 2019 à 220 000 € en 2020 (+2,6 %). Mais cette augmentation ne concerne pas tous les secteurs d’activité. En sont principalement bénéficiaires les commerces de bricolage, jardinage et de distribution alimentaire (+7 %) eu égard aux confinements. En revanche, les entreprises de la culture, de l’évènementiel et du prêt-à-porter sont les plus touchées (-15 %).

Dans le groupe Michel Simond, les demandes de reprises ont augmenté de 10 % par rapport à 2019, le plus souvent par des cadres en reconversion qui possèdent des fonds importants (en progression de 6 %) : 250 000 € en moyenne pour les cessions de commerces, 550 000 € en moyenne pour les autres cessions. Parallèlement, le nombre de cédants a diminué de 27 %… Un effet positif qui doit permettre aux entreprises de maintenir leur valorisation !

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