Deux nouveaux dispositifs de défiscalisation immobilière font leur entrée !

Dans le but de développer l’offre locative dans certaines zones, deux nouveaux dispositifs de défiscalisation immobilière sont créés : une réduction d’impôt pour les résidences de tourisme et le « Cosse ancien ».

Les lois de finances ont été définitivement adoptées. Et cette année, les pouvoirs publics ont mis l’accent notamment sur l’immobilier. Deux nouvelles réductions d’impôt sont ainsi créées.

Une réduction d’impôt pour les résidences de tourisme

Pour le secteur particulier des résidences de tourisme, une nouvelle réduction d’impôt est créée. L’octroi de cet avantage est conditionné à la réalisation de travaux de réhabilitation de logements achevés depuis au moins 15 ans et qui, soit font partie de résidences de tourisme classées, soit appartiennent à une copropriété comprenant une résidence de tourisme classée et sont eux-mêmes classés meublés de tourisme. Des travaux qui doivent, en outre, être votés en assemblée des copropriétaires entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019.


Précision : les travaux doivent porter sur l’ensemble de la copropriété et être réalisés par une seule et même entreprise. Ils doivent, en outre, avoir été achevés au plus tard le 31 décembre de la 2e année suivant celle de leur adoption par l’assemblée générale.

L’investisseur (personne physique) doit également s’engager à affecter le logement à la location durant au moins 5 ans à compter de la date d’achèvement des travaux. Le taux de l’avantage fiscal est alors fixé à 20 % du montant des travaux éligibles (notamment les travaux de ravalement, d’amélioration des performances énergétiques et d’accueil des handicapés), retenus dans la limite de 22 000 € par logement et couvrant la période du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2019. La réduction d’impôt totale ne peut donc excéder 4 400 € par logement sur ces 3 ans.

Le dispositif Cosse ancien

Destiné à remplacer le « Borloo ancien » et le « Besson ancien », un nouveau dispositif de défiscalisation immobilière, qui porte le nom de « Cosse ancien », est introduit. Ce dispositif permet, sous certaines conditions, aux propriétaires de logements qui les donnent en location dans le cadre d’une convention signée, entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) de bénéficier d’une déduction spécifique sur les revenus fonciers qu’ils dégagent. Étant précisé que la location doit notamment porter sur un logement neuf ou ancien, loué nu et affecté à l’habitation principale du locataire. Sachant que le logement doit être loué pendant toute la durée de la convention signée entre le contribuable et l’Anah.


À noter : le calcul de la déduction s’effectue sur le revenu brut tiré de la location du logement. Elle s’ajoute aux frais et charges déductibles dans les conditions de droit commun.

Le taux de la déduction varie de 15 à 70 % en fonction de la tension du marché locatif dans lequel se trouve le logement et du type de convention signée avec l’Anah (loyer intermédiaire, social ou très social). Ce taux de déduction pouvant être porté à 85 % lorsque le logement, quelle que soit sa localisation, est donné en location à un organisme public ou privé agréé, dans le cadre d’une intermédiation locative, en vue de l’hébergement des personnes défavorisées. Un dispositif qui prend donc effet à compter de l’imposition des revenus de 2017.

Mais attention, il manque encore les plafonds de loyer et de ressources du locataire devant être respectés pour que le dispositif soit pleinement opérationnel. Des éléments qui seront déterminés dans un décret à paraître prochainement.

Dispositif Cosse ancien
Zone A bis/A Zone B1 Zone B2 Zone C
Conventionnement à loyer intermédiaire 30 % 15 %
Conventionnement à loyer social et très social 70 % 50 %
Intermédiation locative pour les personnes défavorisées 85 %


Art. 69, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30


Art. 46, loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016, JO du 30

© Les Echos Publishing 2017

Nouveaux micro-entrepreneurs : vous avez un an pour ouvrir votre compte bancaire dédié

La récente loi « Sapin 2 » vient de fixer à 12 mois le délai accordé aux micro-entrepreneurs pour procéder à l’ouverture d’un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle.

Depuis le 1er janvier 2015, les micro-entrepreneurs doivent disposer d’un compte bancaire dédié à l’ensemble des transactions financières liées à leur activité professionnelle.


Rappel : les travailleurs indépendants ayant choisi le régime micro social simplifié sont soumis à l’obligation de détenir un compte bancaire dédié à l’ensemble des transactions financières liées à leur activité de micro-entrepreneur. Cette mesure s’applique à tous les micro-entrepreneurs, qu’ils soient commerçants, artisans ou encore professions libérales.

Une obligation à laquelle la fameuse loi « Sapin 2 » a récemment apporté une précision complémentaire. Ainsi, les micro-entrepreneurs ayant démarré leur activité depuis le 11 décembre 2016 disposent désormais d’un délai de 12 mois – à compter de la déclaration de la création de leur entreprise – pour procéder à l’ouverture du compte bancaire dédié.

Art. 127, loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, JO du 10

© Les Echos Publishing 2017

Quel sera le montant de vos impôts en 2017 ?

L’administration fiscale met à la disposition des contribuables un outil permettant d’estimer le montant de leur prochain impôt.

Comme à son habitude, l’administration fiscale a mis à jour son simulateur de calcul de l’impôt sur le revenu. Cet applicatif permet aux contribuables d’estimer le montant de leur impôt dû en 2017 sur les revenus perçus en 2016. Accessible depuis le site Internet www.impots.gouv.fr, il se décline en deux versions :– une version simplifiée qui s’adresse aux personnes déclarant des salaires, des pensions ou des retraites, des revenus fonciers, des revenus de valeurs et capitaux mobiliers, et déduisant les charges les plus courantes (pensions alimentaires, frais de garde d’enfants…) ;– et une version complète qui s’adresse aux personnes déclarant, en plus des revenus et charges ci-dessus, des revenus d’activité autre que salariée (commerciale, libérale, agricole…), des revenus issus d’investissements locatifs, etc.


Précision : ce simulateur intègre les nouveautés fiscales de la loi de finances pour 2017 comme la réduction d’impôt qui profite aux ménages aux revenus modestes.

Attention, le résultat obtenu à l’aide de cet applicatif ne saurait engager l’administration fiscale sur le montant définitif de l’impôt à acquitter. Et cette simulation ne constitue en aucune façon une déclaration de revenus.

Autre nouveauté, si le revenu fiscal de référence 2015 est supérieur à 28 000 €, les revenus 2016 devront obligatoirement être déclarés en ligne cette année. Et si l’impôt à acquitter en 2017 excède 2 000 €, le paiement devra, lui aussi, être dématérialisé.

© Les Echos Publishing 2016

Salon des Entrepreneurs Paris : inscrivez-vous pour l’édition 2017 !

La 24 édition du Salon des Entrepreneurs se tiendra les 1 et 2 février prochains au Palais des Congrès de Paris. Deux jours pour faire le plein d’informations et accélérer vos projets !

Pendant deux jours, mercredi 1er et jeudi 2 février, le Palais des Congrès de Paris accueillera l’édition 2017 du Salon des Entrepreneurs. Plus de 300 stands et animations thématiques, 200 conférences et ateliers pratiques, 2 000 experts mobilisés pour l’occasion… Organisé par Les Echos Solutions, l’évènement a pour vocation d’offrir un concentré d’informations et d’expertises autour de l’entrepreneuriat.

En pratique, au-delà des nombreuses conférences techniques proposées, 11 temps forts de débats d’actualité inviteront les participants à faire le point sur les enjeux phares de l’année 2017. À 3 mois de l’élection présidentielle, le Salon des Entrepreneurs Paris s’affirmera ainsi, selon les organisateurs, non seulement comme une « caisse de résonance aux aspirations des entrepreneurs en France », mais aussi comme « un lieu privilégié des candidats » souhaitant aller à la rencontre des créateurs, indépendants et chefs d’entreprise.

Enfin, au-delà de l’échéance électorale, l’édition 2017 du Salon des Entrepreneurs Paris donnera également un coup de projecteur particulier sur les jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans et proposera plusieurs rendez-vous ainsi qu’un cycle de conférences spécial sur le thème du développement international.

Pour obtenir plus d’informations et télécharger gratuitement votre badge d’accès, rendez-vous sur : www.salondesentrepreneurs.com

© Les Echos Publishing 2016

Un site Internet pour rechercher des sommes d’argent oubliées

Les particuliers peuvent, via un site Internet récemment ouvert, s’adresser à la Caisse des dépôts et consignations pour demander la restitution des sommes d’argent laissées sur des comptes bancaires oubliés.

Depuis plusieurs années maintenant, les pouvoirs publics multipat les mesures afin de diminuer le nombre de comptes bancaires inactifs et d’assurances-vie en déshérence. Sachant qu’un compte est qualifié d’inactif lorsqu’il n’a enregistré aucun mouvement durant une période de 12 mois et que le titulaire, son représentant légal ou un ayant-droit ne s’est pas manifesté auprès de l’établissement bancaire. Pour l’assurance-vie, un contrat est considéré en déshérence lorsque, arrivé à échéance ou dénoué, les capitaux n’ont pas été réclamés par le bénéficiaire.


À noter : ce délai de 12 mois est porté à 5 ans pour les comptes à terme, les comptes sur livret, les comptes-titres, et plus généralement les produits d’épargne réglementée.

Étant précisé que les sommes présentes sur les comptes bancaires déclarés inactifs depuis au moins 3 ans suite au décès de leur titulaire, et depuis au moins 10 ans s’il est vivant, sont transférées de l’établissement teneur du compte à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Il en va de même des contrats d’assurance-vie non réglés. Sont concernés, dans ce cas, les capitaux non réclamés depuis au moins 10 ans, que le souscripteur soit vivant ou décédé.

Conformément à la loi « Eckert » du 13 juin 2014, un site Internet (ciclade.caissedesdepots.fr) vient d’être mis en service et permet à toute personne de rechercher ces sommes d’argent « oubliées ». Concrètement, la procédure de recherche, gratuite, se déroule en 3 étapes. D’abord, l’internaute doit indiquer les éléments d’identification du titulaire du contrat (nom, prénom, date de naissance ou de décès, dernière adresse connue…). Ensuite, si un résultat est trouvé, il crée son espace personnel et émet sa demande de restitution en joignant un certain nombre de pièces justificatives (copie d’une pièce d’identité, d’un acte de décès, d’un document justificatif de succession…). Enfin, la CDC étudie la demande, puis transfère par virement au demandeur les sommes concernées. Sachant que le délai moyen de traitement de la demande est d’environ 90 jours.


Attention : après 30 ans d’inactivité et sans manifestation de la part du bénéficiaire, les sommes d’argent sont définitivement reversées à l’État. Il n’est alors plus possible d’en demander la restitution.


Ciclade, Caisse des dépôts et consignations

© Les Echos Publishing 2016

Bruxelles souhaite simplifier la réglementation des cookies

Au travers d’un projet de règlement, la Commission entend assouplir les obligations qui pèsent sur les éditeurs de sites Internet en matière de fichier traceur tout en assurant la protection de la vie privée des internautes.

Il y a quelques jours, la Commission européenne a rendu public un projet de règlement relatif à la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques. Ce texte qui, une fois voté, abrogera la directive 2002/58 du 12 juillet 2002 qui définit actuellement le cadre juridique européen dans ce domaine, vient notamment assouplir la réglementation en matière de cookies. Des fichiers traceurs utilisés, par exemple, pour enregistrer les habitudes de navigation des internautes afin de leur présenter des publicités ciblées ou de leur offrir des services personnalisés.

Le consentement des internautes

Aujourd’hui, le dépôt ou la lecture d’un cookie sur le terminal d’un utilisateur (ordinateur, tablette, smartphone…) ne peut intervenir sans son accord. Plus précisément, l’éditeur du site doit informer l’internaute de la finalité du fichier traceur, puis obtenir son consentement avant même de l’installer ou de l’utiliser. Cette information et le recueil du consentement s’opèrent via un bandeau qui prend place sur l’écran dès que l’internaute se connecte au site. Bien entendu, l’éditeur doit permettre à l’internaute de refuser le cookie. Pour rappel, certains cookies, considérés comme nécessaires à la fourniture du service attendu par l’utilisateur (enregistrement du panier cat, des identifiants de cession, des options de personnalisation de l’interface…), peuvent être utilisés sans autorisation.

Vers la fin des bandeaux

Ce système est jugé trop contraignant par la Commission tant pour les internautes qui se voient condamnés à, sans cesse, cliquer sur des bandeaux d’information que pour les éditeurs de site qui sont dans l’obligation de les mettre en place. Le projet de règlement, s’il ne remet pas en question la notion de consentement et la distinction qu’il convient d’opérer entre les cookies, souhaite que s’opère un changement de méthode pour recueillir l’accord des internautes. Considérés comme lourds, onéreux et peu efficaces en termes d’information, les bandeaux sont appelés à disparaître. Pour les remplacer, les rédacteurs du projet de règlement misent principalement sur les navigateurs. Ces derniers seraient donc sommés d’évoluer pour remplir leur nouveau rôle d’information et de recueil des volontés des internautes en matière de protection de leur vie privée. Concrètement, ils devront offrir une graduation dans leurs options de configuration de confidentialité afin de permettre à l’internaute de définir avec précision les types de cookies qu’il entend tolérer. Une fois le filtre mis en place, il s’appliquera à tous les sites visités.

Ce projet de règlement doit désormais être présenté au Parlement européen et au Conseil des ministres. Son adoption est prévue au plus tard le 25 mai 2018.

© Les Echos Publishing 2016

Des aménagements pour les dispositifs de défiscalisation immobilière !

La loi de finances pour 2017 et la loi de finances rectificative pour 2016 prévoient notamment la prorogation de certains dispositifs de défiscalisation immobilière.

Compte tenu du succès rencontré par les dispositifs de défiscalisation immobilière, les pouvoirs publics ont décidé de proroger les réductions d’impôts « Pinel », « Censi-Bouvard » et « Malraux ». Ces différents dispositifs faisant également l’objet de modifications.

Un dispositif Pinel quasi-inchangé

Hormis sa prorogation jusqu’au 31 décembre 2017, la réduction d’impôt Pinel ne connaît pas de changements notables quant à ses conditions d’application. Seule nouveauté, le dispositif est étendu, à titre expérimental, à certaines communes de la zone C (communes où la tension du marché du logement est la plus faible). Les communes concernées seront agréées par les pouvoirs publics en fonction de spécificités démographiques ou économiques.

Rappelons que le Pinel permet aux particuliers qui acquièrent des logements neufs afin de les louer nus à usage d’habitation principale de bénéficier, sous certaines conditions, d’une réduction d’impôt sur le revenu dont le taux varie en fonction de la durée d’engagement de location choisie par l’investisseur (6 ans : 12 %, 9 ans : 18 % et 12 ans : 21 %). Cette réduction étant calculée sur le prix de revient du logement, retenu dans les limites de 5 500 € par m² de surface habitable et de 300 000 €, et répartie, par parts égales, sur la durée de l’engagement de location.

Un dispositif Censi-Bouvard aménagé

Le dispositif Censi-Bouvard, prorogé également jusqu’au 31 décembre 2017, permet à certains loueurs en meublé non professionnels de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu, répartie sur 9 ans, dont le taux est fixé à 11 % du prix de revient des logements, retenu dans la limite annuelle de 300 000 € (quel que soit le nombre de logements). Pour ouvrir droit à la réduction d’impôt, les contribuables (personnes physiques) devaient, jusqu’à présent, investir dans des logements neufs ou réhabilités situés dans des établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées, des résidences avec services pour étudiants ou encore des résidences de tourisme classées. Mais attention, la loi de finances exclut du champ d’application de la réduction les investissements réalisés à compter du 1er janvier 2017 dans les résidences de tourisme. Ce type d’investissement faisant dorénavant l’objet d’une nouvelle réduction d’impôt « autonome ». À titre transitoire, les acquisitions de logements en résidence de tourisme réalisées entre le 1er janvier 2017 et le 31 mars 2017 peuvent encore bénéficier de la réduction Censi-Bouvard, à condition qu’un engagement d’acquisition ait été pris au plus tard le 31 décembre 2016.

Un dispositif Malraux assoupli

Différents points de la réduction Malraux sont modifiés à compter des demandes de permis de construire et des déclarations préalables déposées en 2017. D’une part, le champ d’application du dispositif est revu pour tenir compte des nouveaux sites patrimoniaux remarquables (SPR). Ces derniers viennent en remplacement des secteurs sauvegardés, des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager et des aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine dans lesquels s’appliquait le dispositif. Étant précisé que le dispositif est prorogé jusqu’au 31 décembre 2019 pour la restauration d’immeubles situés dans les quartiers anciens dégradés et dans les quartiers présentant une concentration élevée d’habitat ancien dégradé. D’autre part, les modalités d’application de la réduction d’impôt évoluent. En effet, la limite annuelle de dépenses éligibles de 100 000 € est désormais remplacée par un plafond global pluriannuel de 400 000 € réparti sur 4 ans. Par ailleurs, le contribuable peut dorénavant reporter la fraction de la réduction d’impôt non imputée au titre d’une année sur l’impôt sur le revenu dû au titre des 3 années suivantes. Enfin, tous les locaux destinés, après réalisation des travaux, à l’habitation, y compris ceux qui ne l’étaient pas à l’origine (bureaux transformés en logements), ouvrent désormais droit au bénéfice de la réduction d’impôt.


Articles 68 et 69, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30


Article 40, loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016, JO du 30

© Les Echos Publishing 2016

Créations d’entreprises : une fin d’année 2016 sous le signe du repli

Après un mois de novembre plutôt dynamique, le nombre de créations d’entreprises a diminué en décembre : -3,0 % par rapport au mois précédent, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.

D’après les derniers chiffres publiés, 46 181 créations d’entreprises ont été enregistrées au mois de décembre 2016 : -3,0 % par rapport au mois de novembre, tous types d’entreprises confondus. Selon l’Insee, cette évolution s’explique, non seulement par un repli du nombre de créations d’entreprises classiques (-2,7 %), mais aussi par une baisse sensible du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (-3,4 %).

Sur la période octobre-novembre-décembre, les chiffres témoignent, en revanche, d’un léger redressement du nombre cumulé de créations d’entreprises en France : par rapport au même trimestre de l’année dernière, le nombre de créations brutes a ainsi progressé de 2,0 %, tous types d’entreprises confondus (dont +5,0 % pour les entreprises sous forme sociétaire et +3,0 % pour les créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs). Une fois de plus, ce sont les secteurs du transport et du soutien aux entreprises qui contribuent le plus à cette hausse globale.

De même, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois continue de s’accélérer. L’Insee constate ainsi une augmentation de 5,5 % du nombre cumulé de créations brutes par rapport aux douze mois précédents. Ceci s’explique principalement par une forte hausse des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+9,9 %) et de sociétés (+9,8 %), qui est néanmoins pondérée par une légère baisse du nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs (-0,3 %).

Enfin, l’Insee précise que les demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs ne représentent plus que 40,2 % des créations d’entreprises enregistrées au cours des douze derniers mois – contre 42,2 % un an auparavant.

Pour consulter des données complémentaires, rendez-vous sur : www.insee.fr

© Les Echos Publishing 2016

Créateurs d’entreprises innovantes : l’Université de Perpignan lance son nouveau MOOC !

En six semaines, le nouveau MOOC de l’Université de Perpignan offre aux participants l’opportunité d’acquérir les connaissances juridiques de base relatives à la création d’une entreprise innovante.

Intitulé « Les aspects juridiques de la création d’entreprises innovantes » et accessible via la plate-forme FUN, le nouveau MOOC de l’Université de Perpignan s’adresse à tous ceux qui partagent l’envie d’apprendre… et d’entreprendre.

Encadrement juridique de l’entreprise, obligations et risques liés au lancement d’une nouvelle activité, enjeux clés de la propriété intellectuelle, divers modes de financement, recrutement des premiers salariés… En six semaines de cours en ligne, le nouveau MOOC de l’Université de Perpignan aborde tout un ensemble de questions incontournables pour la concrétisation d’un projet entrepreneurial.

En pratique, les participants se verront ainsi proposer chaque semaine entre 2 et 5 vidéos pédagogiques, ainsi qu’un quiz composé d’une dizaine de questions. Par ailleurs, un travail facultatif prenant la forme d’un pitch interactif sera demandé au fil des semaines 2 et 3. Enfin, des témoignages d’experts et de créateurs d’entreprise viendront compléter le dispositif.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 24 février 2017. Aucun prérequis particulier n’est demandé, si ce n’est un intérêt pour la création d’entreprises innovantes.

Pour obtenir plus d’informations sur le nouveau MOOC de l’Université de Perpignan, rendez-vous sur : www.fun-mooc.fr

© Les Echos Publishing 2016

Impôt sur le revenu : les nouveautés fiscales 2017

La loi de finances pour 2017 modifie l’imposition des revenus des particuliers.

La loi de finances pour 2017 prévoit notamment la revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu, ainsi qu’une réduction d’impôt pour les ménages modestes.

Le barème de l’impôt sur le revenu modifié

Chaque limite des tranches du barème de l’impôt sur le revenu est revalorisée de 0,1 %. Ce taux correspondant à la hausse prévisible de l’indice des prix hors tabac pour 2016.

Le barème applicable aux revenus 2016 est donc le suivant :

Imposition des revenus 2016
Fraction du revenu imposable (une part) Taux d’imposition
Jusqu’à 9 710 € 0 %
De 9 711 € à 26 818 € 14 %
De 26 819 € à 71 898 € 30 %
De 71 899 € à 152 260 € 41 %
Plus de 152 260 € 45 %

Revalorisation des limites et seuils

L’ensemble des seuils et limites associés au barème de l’impôt sur le revenu font, en principe, l’objet d’une réévaluation dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu. Pour l’imposition des revenus 2016, la revalorisation de ces seuils et limites est donc de 0,1 %.

Baisse de l’impôt sur le revenu pour les ménages modestes

Dès l’imposition des revenus de 2016, les ménages aux revenus modestes vont pouvoir bénéficier d’une réduction d’impôt. Une réduction qui profite aux contribuables dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 20 500 € pour une personne seule (célibataire, divorcée, séparée, veuve) et à 41 000 € pour les personnes mariées ou pacsées soumises à une imposition commune. Sachant que ces plafonds sont majorés de 3 700 € pour chaque demi-part supplémentaire et de 1 850 € pour chaque quart de part supplémentaire.


Attention : le revenu fiscal de référence pris en considération est ajusté de certaines charges déductibles, abattements, revenus exonérés et plus-values afin que la réduction d’impôt reste ciblée sur les ménages à revenus modestes.

Et bonne nouvelle, la réduction d’impôt sera, en principe, applicable dès le début de l’année 2017 grâce à un ajustement automatique opéré sur les prélèvements mensuels réalisés à partir du mois de janvier et sur les acomptes provisionnels de février et/ou mai prochain. Aucun ajustement n’est, en revanche, pratiqué si le montant annuel total de la réduction des prélèvements mensuels ou des acomptes provisionnels est inférieur à 75 €.


À noter : la réduction d’impôt est calculée sur le montant de l’impôt brut après application, le cas échéant, de la décote.

Destinée potentiellement à 7 millions de contribuables, cette faveur fiscale permet de réduire, en principe, le montant de leur impôt de 20 %. Mais attention, le taux de la réduction est dégressif pour ceux dont le revenu fiscal de référence excède 18 500 € pour une personne seule et 37 000 € pour un couple.


Loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30

© Les Echos Publishing 2016